Les bonheurs de Lucie Le pari
Récit érotique écrit par G Genn [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-07-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les bonheurs de Lucie Le pari
Les bonheurs de Lucie
Le défi
- « Non ! C’est impossible … Vous ne pouvez pas dire ça … Vous vous trompez … Nous ne sommes pas des animaux tout de même ! »
Le ton employé par Lucie Lenoir, la trentaine, pour répondre à son voisin de table et hôte : monsieur Jean, la quarantaine, est tel que l’ensemble des conversations feutrées qui animaient le diner servi par Sophie, la domestique, s’interrompent soudainement. Tous les regards se tournent vers les deux protagonistes et Sophie se fige en observant tour à tour : monsieur Jean, madame Annie son épouse et madame Laetitia l’amie du couple qui loge chez eux pour chercher, en vain, dans leur regard un indice sur le comportement à adopter.
A l’autre bout de la table, entouré d’Annie et de Laetitia, Hervé, l’époux de Lucie est estomaqué et interloqué … marié depuis 10 ans avec elle, il sait combien son épouse a pour habitude de se contrôler en tout lieu et en toutes circonstances et il s’étonne de cet emportement verbal d’autant plus que monsieur jean est le mécène prodigue du collège dont Lucie est devenue la principale il y a 3 mois … D’ailleurs, celle-ci lui a bien recommandé, avant de venir à ce diner ce soir, de « Bien se tenir et de ne pas lui faire honte avec ses propos salaces ou déplacés »
- « Tu te rends compte de la chance que nous avons … Monsieur Jean est un homme très influent dans ce village de 500 habitants. Qui plus est, il est le responsable pour la France de cette grande société informatique et il finance généreusement, sur ses fonds propres, le préau de mon collège… De plus, il nous invite à un repas, ce soir, en compagnie du notaire et du dentiste ainsi que leurs épouses. Nous allons pouvoir nous intégrer à la haute société de cette bourgade dans laquelle nous venons tout juste d’emménager… Il a même trouvé et payé une baby-sitter pour garder nos deux filles à la maison … C’est un homme cultivé et charmant que nous devons ménager, tant pour mon travail que pour notre intégration dans ce village »
Comment son épouse a-t-elle pu s’oublier à ce point pour répondre si vertement à son hôte ?
- Peut-être est ce l’effet du champagne, servi en apéritif, et des deux verres de vin qui ont accompagnés les plats qui ont l’ont chamboulé - pense t’il …
Monsieur Jean, quant à lui, ne semble nullement perturbé par l’emportement de son interlocutrice. Il observe les convives installés autour de la table, se renverse sur sa chaise, puis se tourne vers Lucie, tout en lui souriant …
- « Voyons, madame Lenoir, il est inutile de vous emporter ainsi et je répète pour tout à chacun que : En certaines circonstances, Tout le monde peut être conduit à céder à ses pulsions purement animales au point de faire fi de la morale et des bonnes mœurs, même vous … D’ailleurs, mis à part votre époux que je ne connais pas suffisamment, je peux vous assurer que toutes les personnes ici présentes sont convaincues de ce fait. »
A l’autre bout de la table, Hervé comprend mieux la réaction de sa femme : L’éducation stricte que sa mère, veuve très tôt, lui a donnée a conduit Lucie à toujours se brider, quitte à paraître psychorigide pour certains, à ne jamais se lâcher et toujours rester sous contrôle, à ne jamais s’abandonner sauf une fois, il y a 8 ans, lorsqu’elle était enceinte de leur première fille – une vraie tigresse ce soir là – pense t’il …
Lucie, qui tentait de reprendre son calme en buvant son verre de Côte-Rôtie, manque s’étrangler et s’empourpre aussitôt.
- « Comment pouvez vous oser dire cela ? Que je puisse faire fi de la morale et des bonnes mœurs ? Que je puisse céder à mes pulsions ? Jamais ! Vous m’entendez. Jamais ! Je ne suis pas un animal. Je suis un être humain ! »
Monsieur Jean se penche en avant, avance ses mains pour prendre celles de Lucie qu’il tapote gentiment.
- « Allons, allons, madame Lenoir, inutile de vous énerver ainsi. Vous avez le droit de penser ce que vous voulez mais nous savons tous ici que je dis la vérité »
- « Je ne pense pas ce que je veux ! Je sais ce que je suis et ce qui est la réalité ! … je ne suis pas un animal et jamais, vous m’entendez, jamais je ne pourrais céder à des pulsions comme vous dites ! »
- « Vous semblez si sure de vous … Seriez vous prête à parier la dessus ? »
Lucie s’interroge soudain et se demande où son voisin veut en venir … - Faire un pari sur quoi ? … Etre un animal ? Je ne suis certainement pas un animal …. Céder à ses pulsions ? Surement pas -… Depuis sa petite enfance, avec les « Tiens toi droite sur ta chaise » que lui a répété sa mère ou encore les « On mange de tout et on mange tout ce qu’on te donne » serinés régulièrement, sans oublier les « Travaille d’abord, tu t’amuseras après » ou les « Une fille bien élevée ne mets pas ses mains à cet endroit » qui ont surgi à son adolescence , Lucie a appris à se contrôler, à se tenir correctement en société et à respecter les bonnes mœurs … Elle a su faire taire les émois et les troubles de son adolescence pour arriver pure et vierge le jour de ses noces avec Hervé … Celui-ci était, d’ailleurs, tout aussi inexpérimenté qu’elle en matière de sexualité et ils ont, cahin-caha, progressé ensemble pour parvenir à une entente qui les laisse tous les eux insatisfaits : Trop souvent selon elle et jamais assez selon lui …
Il n’empêche que Lucie se contrôle et qu’elle contrôle sa vie comme sa mère lui a appris … Ses convictions se raffermissent mais c’est malgré tout d’une voix hésitante qu’elle répond …
- « Si vous voulez mais qu’entendez vous par là ? »
Tout sourire, comme s’il avait obtenu ce qu’il cherchait, monsieur Jean se redresse sur sa chaise, jette un coup d’œil, ravi, à ses invités et ses deux femmes …
- « Sophie, je vous remercie de bien vouloir desservir la table et apporter le cocktail digestif »
Puis, se tournant vers Lucie …
- « Voilà, madame Lenoir, vous le savez j’ai beaucoup d’argent et je suis disposé à parier 5 000 € que j’ai raison et que vous avez tort … Si vous l’acceptez, le pari est le suivant : Je vais placer la somme d’argent dans cette vitrine qui ferme à clé, je vais vous donner la clé puis Sophie va vous dispenser un massage et je gage que, dans moins d’une heure, vous aurez fait fi de la morale et des bonnes mœurs et que vous m’aurez rendu cette clé »
- « Mais je ne peux pas parier avec vous … Je ne dispose pas d’une telle somme d’argent » s’exclame Lucie …
- « Vous m’avez mal compris chère madame … Je suis le seul à miser cette somme d’argent que je perdrai si vous gagnez … Quant à vous, si vous perdez, je serai dédommagé en vous voyant lutter contre vos pulsions et leur céder … Vous ne risquez que votre amour-propre et, pour vous rassurer, je me porte garant de la confidentialité de tout ce qui pourrait se dérouler ici ce soir. Personne, ici présent, n’en refera jamais allusion à l’avenir … Vous ne risquez rien puisque vous n’êtes pas un animal … Je vous laisse réfléchir à ma proposition et en discuter avec votre époux si vous le souhaitez ».
Un léger brouhaha envahit la pièce pendant que Sophie dessert la table et apporte les verres de digestif. Monsieur Jean et les invités reprennent leur discussions feutrées pendant que Lucie réfléchit à toute vitesse à cette étrange proposition … Elle cherche du regard son mari pour avoir son avis sur cet étrange pari.
De son côté, Hervé s’interroge
• D’un côté 5 000 € qui ferait énormément de bien dans leur finances bien ébréchées après l’emménagement si Lucie résiste aux tentations que le massage peut lui procurer … Ceci étant, depuis 12 ans qu’ils se connaissent, Hervé a souvent essayer, par des massages coquins d’éveiller ou de réveiller la tigresse d’il y a 8 ans et tout ce qu’il obtenu c’est « Arrête, tu m’agaces ! ». Quant à leurs ébats, ceux-ci sont plus hygiéniques que passionnés, toujours à sa demande, et Lucie les trouve toujours bien trop fréquents pour son goût. Plus fort encore, son épouse est un modèle de self-control et elle ne s’est jamais laissé aller à quelque flatulence que ce soit devant lui
• D’un autre côté, sa Lucie qui pourrait s’abandonner et se lâcher au point d’abandonner 5 000 € … Voilà un évènement qui l’intéresserait et qui vaudrait surement le détour … Son épouse pourrait gagner en humilité et perdre certaines certitudes qui la rendent si rigide auprès de ses filles et de lui.
D’un hochement de tête, il fait signe à sa femme que celle-ci peut accepter le pari si elle le désire.
Lucie hésite encore un instant, prend une profonde inspiration puis, d’une voix qui se veut assurée, déclare « J’accepte le défi ».
Monsieur Jean se lève aussitôt, quitte la pièce puis revient avec une liasse de billets de 100 € qu’il dépose dans la vitrine. Il la ferme à clé, sourit à Lucie d’un air carnassier et s’adresse à ses invités.
- « Fort bien … mes amis, la soirée promet d’être intéressante … madame Lenoir vient d’accepter le pari que, je n’en doute pas, elle va perdre malgré toute sa volonté … Sophie, veuillez s’il vous plait faire le nécessaire afin de pouvoir masser madame Lenoir dans la petite alcôve située à côté … Ainsi celle-ci pourra garder un œil sur la vitrine et ses billets … Quant à nous, nous allons nous installer dans le salon et patienter jusqu’à ce que madame Lenoir me rende les clés … Auparavant, il nous reste à ratifier le pari en trinquant avec ce cocktail qui, pour vous rassurer, chère madame, contient très peu d’alcool…
Chacun prend le verre déposé, par Sophie, devant lui et le lève pour porter le toast. Hervé hésite un peu, regarde son épouse, puis prend possession de son verre qu’il lève lui aussi. Lucie, quant à elle, abasourdi par l’enchainement des évènements, a du mal à réaliser ce qui est en train de se passer … Elle qui ne boit presque jamais d’alcool … Un verre de plus alors qu’elle en a déjà bu trois … Heureusement que celui-ci n’en contient que très peu d’alcool selon monsieur Jean … Mais se faire masser pendant une heure pour gagner 5 000 €, c’est si facile ! Elle empoigne son verre, le lève et, accompagnée de tous, le boit d’un cul sec pour entériner ce pari …
Monsieur Jean se lève et dépose la clé dans la main de Lucie …
- « Mes amis, suivez moi … Nous allons laisser madame Lenoir aux bons soins de Sophie qui saura bien s’occuper d’elle en allant nous installer dans le salon »
- « Madame Lenoir, je vous admire … Vous avez foi en vous et c’est très respectable même si je suis convaincu que vous allez perdre ce pari … Le compte à rebours d’une heure commence maintenant sur cette horloge … Je passerai vous voir dans un petit quart d’heure pour voir comment vous vous sentez … Je vous laisse dans les mains expertes de Sophie qui est une masseuse très compétente comme vous allez le constater … Profitez bien de ce moment »
Il quitte la pièce laissant Lucie, encore toute ahurie de la tournure des évènements, assise sur sa chaise, tenant fermement dans sa main la clé.
Sophie s’approche lentement d’elle, l’invite à se lever et à la suivre dans l’alcôve qui se révèle être un véritable petit salon de massage : Une table de massage trône au centre de la pièce, orientée vers les portes battantes qui la sépare du salon où se sont installés les autres convives … Pénombre et lumière tamisée assurée par des bougies … Parfum d’encens et musique d’ambiance relaxante meublent la pièce…
- « Déshabillez-vous, s’il vous plait » demande Sophie en lui tendant un peignoir.
- « Tout ? »
- « Non … Vous pouvez garder vos sous vêtements si vous le souhaitez »
Tout en se dévêtant, Lucie songe que, pour une fois, l’insistance de son mari à lui acheter et à lui faire porter une lingerie coordonnée n’est pas inutile. Son ensemble en dentelle shorty / soutien-gorge pigeonnant ne fera pas tâche devant Sophie … « Classe et pas vulgaire » avait affirmé la vendeuse même si Lucie en pensait tout le contraire … Les yeux luisants de son mari avaient, malgré tout, motivés l’achat car il est toujours agréable pour une femme de sentir désirée.
Prenant une profonde inspiration et gardant bien serrée la clé dans sa main droite, Lucie s’installe à plat ventre sur la table et enfouit sa tête dans la têtière.
Lentement, Sophie s’approche en frottant ses mains qu’elle a pris soin d’enduire d’huile au préalable … Elle débute en pétrissant les épaules afin de libérer les tensions musculaires, elle descend le long de chaque bras en les enveloppant de ses deux mains jusqu’à atteindre les mains et les poignets qu’elle malaxe doucement … Elle remonte sur les épaules puis vient rejoindre la nuque et l’occiput qu’elle enveloppe et pétrit doucement. Elle descend le long de la colonne vertébrale tout en écartant et chassant les mains sur les côtés de son dos … Les mains de Sophie glissent, étirent, palpent, malaxent et roulent le corps de Lucie ... Les tensions de celle-ci se relâchent et s’envolent au fil des allers-retours que la masseuse lui prodigue et son corps se détend peu à peu … Sophie pose sa main gauche sur le dos de Lucie et continue, de sa main droite, à masser le corps de celle-ci … La main immobile, en contact avec son corps, procure un sentiment d’apaisement à la jeune femme … elle se sent protégée par ce toucher et, sans doute grisée par les effets de l’alcool, son corps se relâche et une douce torpeur l’envahit … Un sentiment de bien-être et de béatitude l’investit peu à peu … elle s’alanguit sous les mains de l’experte et, bercée par la musique, plonge lentement dans un brouillard cotonneux, prémices au sommeil. Lucie se sent bien, très bien …
Alors qu’elle s’enfonce doucement dans les bras de Morphée intervient monsieur Jean dans l’encadrement de l’ouverture de l’alcôve …
- « Tout va bien Sophie ? »
- « Voyez vous-même monsieur … madame se détend »
- « Ah, chère madame Lenoir, 10 minutes se sont écoulées et je me permet de venir voir si vous vous sentez bien … toujours convaincue que vous allez gagner le pari ? »
Ravie de savoir que la pièce est plongée dans la pénombre et que l’homme ne peut pas voir grand-chose de son corps quasi dénudé, Lucie relève un peu la tête pour le regarder dans les yeux et lui répond …
- « Ce massage est merveilleux mais si vous pensez que je vais perdre le pari, vous vous trompez complètement … Regardez … J’ai toujours la clé dans la main et je n’ai aucune intention da la lâcher … Je vais gagner ces 5 000 € … C’est presque trop facile … Je suis sure que vous allez perdre ce pari, monsieur Jean »
- « Allons madame Lenoir, ne criez pas victoire trop tôt … Je suis sur d’avoir raison et je suis prêt à corser le défi en en rajoutant un deuxième … Sophie va poursuivre le massage en le rendant plus sensuel et je parie 20 000 € , que je vais déposer dans cette deuxième vitrine et dont je vous donnerai la clé, que, d’ici la fin de l’heure, vous aurez fait appel à quelqu’un de l’assistance pour vous aider à jouir »
- « Vous êtes fou ? Il n’a jamais été question de cela … Vous n’y pensez pas ! » s’exclame Lucie
Monsieur Jean sourit d’un air goguenard …
- « Bien sur que si, chère madame … J’y pense très sérieusement et c’est bien pour cette raison que j’ai quadruplé la mise initiale … Je sais que vos finances ne sont pas au beau fixe et que vous saurez quoi faire de cette somme d’argent qui, pour ne rien vous cacher, ne représente pas grand-chose pour moi … Je sais que vous pensez pouvoir contrôler vos pulsions sexuelles au point de ne pas vous sentir affamée de sexe et demander d’assistance … C’est bien le cas, chère petite madame Lenoir ? »
- « Bien évidemment monsieur Jean mais là … Me faire peloter … Devant Sophie … »
- « Ah non, madame Lenoir… Pas seulement devant Sophie … Nous allons ouvrir ces portes battantes et pouvoir vous observer du salon où nous nous trouvons … Certes, vous êtes dans la pénombre et nous ne pourrons pas voir grand-chose de votre corps mais vous entendre et vous sentir lutter contre vos pulsions nous met en émoi … Sans oublier que, vous aussi, vous pourrez nous voir et je pense que la gêne occasionnée par nos visions respectives vous aidera à vous contrôler… Alors, qu’en dites-vous ? …. Êtes-vous prête à relever ce nouveau défi ? »
Complètement réveillé maintenant, le cerveau de Lucie tourne à mille à l’heure pour analyser ce nouveau défi :- Un massage plus sensuel ? … Hervé n’a jamais réussi à m’émoustiller avec ceux qu’il a tenté de me prodiguer au fil de nos années de vie commune et le risque que ce massage puisse me faire perdre la tête est si minime et … Il y a ces 20 000 € que je pourrais gagner … Le pari est-il risqué ?... Le jeu en vaut-il la chandelle ? – Lucie gamberge et s’interroge …
- « C’est complètement fou … Je ne m’attendais pas à de telles propositions de votre part … C’est presqu’un guet-apens mais … 20 000 € … C’est une énorme somme … J’accepte »
- « Fort bien madame Lenoir, je vais chercher l’argent, prévenir les invités, vous donner la deuxième clé que vous devrez tenir dans votre deuxième main et ouvrir les portes …
Quelques instants plus tard, Lucie peut voir les invités dans le salon : le notaire et son épouse installés dans un petit canapé à gauche, le dentiste Nicolas et sa femme Marie assis dans deux fauteuils sur la droite et, trônant au centre dans un grand canapé, monsieur Jean, son épouse Annie et Laetitia qui se sont installées, chacune, au côté d’Hervé …
Tous ont vue sur l’alcôve plongée dans la pénombre … Ils peuvent distinguer la tête de Lucie et deviner les courbes de son corps en suivant les mains de Sophie qui continue son massage …
Comme l’avait annoncé monsieur Jean, celui-ci se fait plus sensuel et les mains de Sophie perdent en pression ce qu’elles gagnent en toucher et caresses … Elles glissent le long de son dos pour atteindre les hanches qu’elles enveloppent sensuellement … Elles poursuivent sur les cuisses et les mollets pour rejoindre les chevilles et les pieds … Elles plient sa jambe et pétrissent sa voûte plantaire … Des doigts font pression sur certains points de cette voûte et Lucie sort de sa torpeur …Le massage est plus énergétique et bien moins délassant que précédemment …
Lucie ressent d’étranges chaleurs s’installer dans toutes les zones du corps que les mains de la masseuse ont visitées … Elles reposent ses jambes sur la table puis, lentement, en font l’ascension en affleurant l’intérieur de ses cuisses qui frémissent à ce contact …Elles rejoignent le shorty dont elles repoussent légèrement le liseré pour malaxer ses fesses … Elles glissent le long des hanches, se rejoignent et appuient dans le creux de ses reins puis remontent le long de son rachis, dégrafent son soutien-gorge et et atteignent la nuque avant de rejoindre ses oreilles qu’elles pétrissent avec douceur …Des fourmillements parcourent le corps de Lucie tout le long du chemin que Sophie trace sur elle … En appuyant sur certains points de son dos, celle-ci diffuse dans le corps de la jeune femme des énergies et des sensations qu’elle ignorait …
Une sensation de chaleur l’investit peu à peu. Sa tête chauffe, son front et ses oreilles s’engorgent de sang et rougissent … Les picotements parcourent sa colonne vertébrale et ses cuisses. Les quelques poils que Lucie a laissé pousser en cette période hivernale se hérissent sur sa peau… Lorsque les mains descendent sur son dos, ses hanches, ses fesses puis ses jambes, Lucie ressent d’étranges papillons dans le ventre et elle se cambre lorsque les mains remontent en plongeant lentement entre ses cuisses … Son rythme cardiaque s’accélère et sa respiration devient de plus en plus rapide …
Lentement, inexorablement, Sophie réveille le corps de Lucie et l’invite aux plaisirs … celle-ci respire de plus en plus fort … Les fourmillements deviennent irritation … La chaleur se diffuse dans toutes les parties de son corps et sa peau se perle de sueur … Les picotements se transforment en démangeaisons et Lucie cherche à les calmer en se frottant contre la table, en serrant très fort ses deux jambes l’une contre l’autre ou bien encore en s’arquant pour amplifier le contact avec les mains de Sophie lorsque celles-ci se retrouvent dans la zone de ses fesses ou de ses hanches …
Monsieur Jean se lève et se dirige vers Lucie …
- « Ah, ma chère Lucie … Vous permettez que je vous appelle Lucie ? … Vous voir ainsi me ravit … La sensualité que vous dégagez et l’énergie que vous mettez à vous contrôler m’émeut profondément … Vous êtes délicieuse … »
- « Mais, qu’est ce qui m’arrive ?... Qu’est ce que vous m’avez fait ?... Pourquoi ai-je si chaud ainsi ? »
- « Lucie, vous avez chaud parce que le massage éveille votre corps et celui-ci, maintenant qu’il est réveillé, réclame son dû de plaisir … Quant à ce que j’ai fait, c’est peu de chose : le cocktail que nous avons tous bu contient quelques plantes que d’aucun jugent aphrodisiaques et l’huile de massage employée par Sophie contient certains ingrédients qui amplifient vos sensations … A voir votre visage rougi, à vous voir vous tortiller et à contempler votre air extatique, je ne doute pas que ceux-ci font leur petit effet et que votre corps apprécie le traitement … Chut … Ne dites rien … Pensez aux billets qui vous attendent dans les vitrines et concentrez vous sur les clés que vous devez garder dans vos mains … Il vous reste encore 35 minutes à résister pour les gagner … Je sais que vous aller perdre ce pari et je vais vous expliquer pourquoi … Dès que je vous ai vu, il y a 3 mois, j’ai senti que vous étiez une femme très sensuelle mais votre attitude montre que vous avez, depuis longtemps, bridé cette sensualité en refusant d’explorer les plaisirs avec votre corps, pensant ainsi le contrôler … Mais c’est là que vous avez tort : En rejetant ces sensations, vous n’avez pas appris à domestiquer votre corps, vous l’avez mis en cage et, ce soir, nous ouvrons la cage pour libérer la bête qui est en vous … Votre bestialité que vous rejetez va s’échapper … Je suis impatient de voir jusqu’où elle ira … »
-« Vous êtes fou ! Même si j’ai chaud, je sais encore me dominer et il n’est pas question que je cède à vos caprices et que je m’abandonne à quoi que ce soit … Je vais gagner ces paris et vous allez perdre votre argent »
- « Si vous le dites, ma chère, … Pardonnez moi, Lucie mais nous sommes toutes et tous très excités par le cocktail et l’épreuve que vous endurez … Contrairement à vous, nous ne tentons pas et ne tenterons pas de résister à nos pulsions, c’est pourquoi nous nous proposons de prendre du bon temps en vous observant … Vous pourrez nous observer vous-même si vous le souhaitez … Tenez, regardez le notaire Armand et son épouse qui s’embrassent et se caressent dans le canapé sur la gauche … C’est vrai que Louise est une femme très sensuelle, elle aussi … Elle n’a tenu qu’une demi-heure lors de son pari mais quel final !… Si vous saviez comme elle sait prendre son plaisir et je ne vous parle pas des initiatives que je l’ai vu prendre … »
Se redressant et s’éloignant, monsieur Jean rajoute « Je vous laisse … Je vais rejoindre mes deux femmes avant qu’elles ne dévorent tout cru votre charmant époux … »
Allongée sur la table, Lucie enfonce son visage dans la têtière pour tenter de reprendre le contrôle d’elle-même … Elle entend dans le salon : des chuchotements, des frottements, des petits rires … Elle devine des vêtements qui tombent au sol et relève la tête lorsque des soupirs résonnent dans la pièce … Elle aperçoit Armand et Louise, en sous vêtements, s’embrassant et s’enlaçant fougueusement sur le canapé… Sur la droite, Marie l’épouse du dentiste se tient debout, déboutonnant sa robe, devant son mari Nicolas dont le pantalon est tombé à ses chevilles … Au centre, Annie et Laetitia encadrent Hervé qui reste, pour le moment, impassible et impénétrable à tout ce qui l’entoure
Dans le salon, l’atmosphère est on ne peut plus sexuelle et tourne à l’orgiesque mais Lucie n’en a cure … Elle se débat contre son corps … Celui-ci n’est plus que réaction à la torture que lui infligent les mains de Sophie qui a, d’ailleurs, intensifié le massage … De sensuel, il est devenu érotique et les mains explorent maintenant des parties plus érogènes de la jeune femme … Elles glissent le long de ses flancs et viennent, après avoir repousser le tissu, toucher et empeaumer le galbe de ses seins que Lucie écrase contre la table pour éviter un contact plus précis et plus sexuel … Les mains descendent le long de son rachis, des doigts repoussent le tissu de son shorty et viennent s’insérer dans son sillon inter-fessier. Lucie se trémousse pour repousser ce doigt intrusif dans son anatomie … Les mains glissent le long des hanches qu’elles emboitent avant de poursuivre leur descente sur ses cuisses pour remonter le long de son entrejambe. Lucie resserre ses cuisses pour minimiser les effets de ces caresses … Lucie se ferme … Lucie se caparaçonne…
Elle tente de résister aux sollicitations de la masseuse mais les effets du cocktail qu’elle a bu et des huiles dont elle est enduite se font sentir … Les soupirs et les bruissements qu’elle entend éveillent, en elle, des images pornographiques qui ne la laissent pas de marbre… Les couples enlacés dans le salon, qu’elle se refuse à observer… C’est son cerveau qui les imagine et, boosté par le cocktail, les images qu’il lui scénarise ne la laisse pas insensible et sont, pour elle, puissamment excitantes et érotiques … Sa libido éveillée et exacerbée par la boisson, son corps irrigué et chauffé par les huiles créent en elle une vague de chaleur qui la submerge, un raz de marée qui l’emporte … Un tsunami de sensations et de pulsions qui déferle en elle …
Ses seins s’alourdissent et se gonflent … Ses tétons pointent et s’irritent contre la dentelle du sous-vêtement … Lucie l’enlève et tente, maladroitement de les soulager en les malaxant mais ses mains, entravées par les clés, lui sont d’un piètre secours …. Les papillons dans son ventre s’affolent et dansent une ronde frénétique qui se transforme en tornade … son bas ventre entre en ébullition et sa culotte se trempe de ses secrétions … Son clitoris s’érige et se dresse … Les frottements contre la dentelle du shorty deviennent insupportables … Les mains toujours agrippées aux clés de ses gains, Lucie halète et gémit … Elle s’enfonce plus encore dans la têtière et d’une voix suppliante « S’il vous plait … Sophie …Arrêtez … Je n’en peux plus … »
Tout bas, Sophie lui répond « Je ne peux pas … Monsieur ne serait pas content … Vous devez tenir encore et aller jusqu’au bout pour gagner votre pari … Courage … Il ne vous reste plus qu’un quart d’heure »
- « Alors, enlevez ma culotte s’il vous plait … Elle me frotte trop » dit Lucie en s’enfonçant encore davantage dans la têtière …
Sophie s’exécute tandis que monsieur Jean, les ayant vues parler, s’approche de la table … Vétu de son seul boxer, il présente une érection bien visible qui déforme celui-ci …
- « Ah, Lucie … Mais vous avez un cul magnifique … Vous êtes si belle … Vous me faites bander et mes amis ne sont pas insensibles à votre charme … Tenez… Même Hervé, votre époux … Lui aussi … Il bande »
D’un coup d’œil , Lucie aperçoit son époux en caleçon, toujours encadré par les deux femmes qui le regardent d’un air gourmand tout en s’embrassant farouchement … En observant le salon, elle peut constater que les deux autres couples sont, quant à eux, entièrement dévêtus et qu’ils se donnent du bon temps …
_ « Je n’en peux plus … C’est trop … Ca devient insupportable… » se lamente Lucie
- « Souhaitez-vous arrêter et me rendre les clés, chère Lucie ? »
- « Non ! Mais dites à Sophie de cesser de me torturer comme ça »,
- « Comme je vous comprends … Mais un pari est un pari et reconnaissez que vous l’avez accepté … Je peux, néanmoins, apporter à Sophie des glaçons pour apaiser le feu qui vous anime … Le voulez vous ? »
- « Oui … Oui … Du froid s’il vous plait » halète Lucie … Lentement, monsieur Jean se dirige vers la table où trône encore la bouteille de champagne dans son seau à glaçons. Il la retire du seau, s’en empare et vient le donner à Sophie. Celle-ci plonge la main dans le seau, prend des glaçons et s’empresse aussitôt de les appliquer sur le bas du dos de la jeune femme …
Le froid des glaçons a un effet immédiat sur Lucie et fait baisser la température de son corps, lui procurant instantanément une sensation de bien-être qu’elle ressent comme extatique … Lucie se retourne rapidement sur le dos pour permettre à sa tortionnaire d’appliquer les glaçons sur ses seins gonflés et ses tétons dressés ainsi que sur sa vulve brûlante … Le soulagement qu’elle ressent est immédiat … Mais très éphémère … Et, très vite, le feu intérieur de son corps renait de ses cendres … Il se ravive à chaque battement de son cœur et l’ébullition qui l’habitait se transforme en éruption … Tout son corps n’est plus que champ de lave et Lucie se carbonise sous les mains de la masseuse… Tout en conservant les clés dans ses mains, elle tente maladroitement de malaxer ses seins …
Sophie, quant à elle, a cessé de la rafraichir et reprend la torture en parcourant, de ses doigts, sa vulve … elle écarte les lèvres de son sexe béant … Ses doigts récoltent son nectar puis viennent pincer et branler son clitoris qui s’électrise à ce contact … Lucie défaille et gémit …
Sophie interrompt le traitement, reprend des glaçons dans le seau et les dépose sur le sexe brulant et les seins de la jeune femme … Une vague de froid éphémère l’envahit à nouveau avant que la chaleur ne réapparaisse … Sophie repart à l’assaut de son sexe tout en caressant son périnée et en titillant la rosette de son petit trou, elle branle le clitoris de Lucie tout en introduisant un doigt dans son fondement … La jeune femme râle …
Une vague de froid à nouveau … Puis la chaleur et l’exploration de son corps encore … Puis le froid … Puis le chaud … Les alternances de froid et de chaud n’ont, pour finir, qu’un seul effet : Ils amplifient la chaleur brulante du corps de Lucie et celle-ci se rend compte qu’elle est tombée dans un piège en acceptant les glaçons pour la rafraichir …
Elle halète, râle, suffoque, gémit, geint et feule sous les caresses de sa tortionnaire… Elle s’agrippe à ses clés tout en ayant conscience qu’elle est en train de perdre ce stupide pari … Son corps n’est plus que chaleur et désir … Un désir insatiable mais sans plaisir … Une sensation de vide l’assaille … La tension sexuelle qui l’habite exige son dû de plaisir … Un plaisir qui lui est refusé avec ces alternances de chaud et de froid … Une nécessité d’en finir l’envahit … Tout son être : corps et âme, n’est plus que recherche d’une jouissance libératrice … Lucie n’en peut plus … Elle ne peut plus reprendre son souffle …
Elle tourne la tête vers le salon et découvre Hervé, nu, sexe dressé caressé par ces deux maudites femelles … C’en est trop … Entre deux hoquets, elle appelle, haletante, d’une voix rauque monsieur Jean … Celui-ci, tranquillement assis sur le canapé, est en train de se masturber lentement tout en observant la jeune femme. Il se lève et vient à sa rencontre … son sexe est fièrement dressé devant lui … Lucie songe qu’elle n’en a jamais vu d’aussi gros et qu’il est monstrueux comparé à celui d’Hervé …
- « Alors, ma chère Lucie … Que désirez vous ? »
- « Hervé … Je veux Hervé »
- « Vous demandez que quelqu’un de l’assistance vienne vous aider à jouir ? C’est bien cela ? »
- « Oui … Oui … Je veux Hervé »
- « Très bien Lucie, mais un petit détail auparavant, vous reconnaissez que vous avez perdu le deuxième pari et vous me rendez la deuxième clé »
- « S’il vous plait … Faites venir Hervé »
Monsieur Jean récupère la clé et retourne chercher Hervé, le libérant des deux harpies qui se le disputaient …
- « Ma chérie … Je suis désolé … Pardonne moi … Je me suis laissé gagner par l’ambiance »
- « Tais toi et baise moi … Fais moi jouir … Je n’en peux plus »
Hervé s’exécute aussitôt … Il grimpe sur la table, s’allonge sur Lucie et l’embroche d’un seul coup … Lucie, dans un râle de joie, écarte les jambes et accueille son mari dans le tréfonds de son être … Hervé l’empale d’un grand coup de rein et entreprend des allers-retours frénétiques, preuve , s’il en était besoin , de son état d’excitation … Lucie l’enserre de ses jambes et s’agrippe à lui mais le sexe de son mari a grand peine à combler le vide de sa matrice … Hervé la besogne sans ménagement et Lucie accompagne, à grands coups de reins, le pilonnage de son mari mais rien n’y fait … Son homme, piètre amant, ne la comble pas et d’ailleurs, celui-ci, dans un sourd grognement sonore éjacule bien trop vite en elle et s’écroule, la laissant avec sa faim inextinguible …
Lucie repousse Hervé de ses mains et le rejette de la table …
- « Monsieur Jean … S’il vous plait » … C’est presqu’un hurlement qu’elle pousse … Monsieur Jean s’empresse de la rejoindre …
- « Lucie … Qu’y a-t-il ? »
- « Vous … C’est vous … C’est vous que je veux … J’ai besoin … Il me faut … S’il vous plait »
- « Lucie … Vous savez que c’est contraire à la morale et aux bonnes mœurs de copuler avec un autre homme que son mari … Vous le savez, Lucie ? »
- « S’il vous plait … Vite »
- « Il vous faut d’abord me rendre l’autre clé … Vous le savez ? »
- « Oui … Oui … Oui … Tenez … Prenez les »
Monsieur Jean s’emploie alors à explorer le corps de Lucie : D’une main, il empeaume ses seins et titille les framboises juteuses qui se dressent à leurs sommets ; de l’autre main, il s’insinue entre ses lèvres qu’il triture doucement avant de jouer avec son clitoris … Des décharges électriques parcourt le corps de la jeune femme qui tremble d’excitation … La voyant enfin prête, il l’empoigne par les hanches et l’attire au bord de la table pour que, jambes pendantes, il puisse s’insérer dans son sexe …
Au contact de son gland, les lèvres de Lucie s’étirent et se dilatent pour épouser la forme de ce vit imposant … Cm par cm, il la pénètre lentement et comble enfin la jeune femme qui, bouche grande ouverte, expire la plénitude qu’elle atteint … Le sexe de monsieur Jean décrit, dans cette grotte sacrée, des mouvements latéraux de droite à gauche puis entament des tours de manège qui font tourbillonner de plaisir la jeune femme …
Il entreprend de lents allers et retours qui, tels le flux et le reflux de l’océan, investissent Lucie … Il parcourt la totalité de la longueur de son conduit en explorant, de son gland, chaque recoin de son vagin … Chaque aller comble Lucie … Chaque retour lui fait sentir le grand vide de son corps … De ses jambes, elle encercle le torse de son amant tandis que ses mains s’agrippent à ses fesses … Elle l’attire … Elle l’aspire dans le tréfonds de son corps …
Les allers-retours deviennent plus rapide, plus secs et chaque coup de butoir imprimé par monsieur Jean fait hoqueter la jeune femme … Le rythme s’accélère encore et gagne en puissance … Le sexe de son amant ramone le point G de Lucie qui râle, qui feule et qui, dans un cri jouit d’un orgasme libérateur qu’elle n’avait, jusqu’alors, jamais rencontré …
Le défi
- « Non ! C’est impossible … Vous ne pouvez pas dire ça … Vous vous trompez … Nous ne sommes pas des animaux tout de même ! »
Le ton employé par Lucie Lenoir, la trentaine, pour répondre à son voisin de table et hôte : monsieur Jean, la quarantaine, est tel que l’ensemble des conversations feutrées qui animaient le diner servi par Sophie, la domestique, s’interrompent soudainement. Tous les regards se tournent vers les deux protagonistes et Sophie se fige en observant tour à tour : monsieur Jean, madame Annie son épouse et madame Laetitia l’amie du couple qui loge chez eux pour chercher, en vain, dans leur regard un indice sur le comportement à adopter.
A l’autre bout de la table, entouré d’Annie et de Laetitia, Hervé, l’époux de Lucie est estomaqué et interloqué … marié depuis 10 ans avec elle, il sait combien son épouse a pour habitude de se contrôler en tout lieu et en toutes circonstances et il s’étonne de cet emportement verbal d’autant plus que monsieur jean est le mécène prodigue du collège dont Lucie est devenue la principale il y a 3 mois … D’ailleurs, celle-ci lui a bien recommandé, avant de venir à ce diner ce soir, de « Bien se tenir et de ne pas lui faire honte avec ses propos salaces ou déplacés »
- « Tu te rends compte de la chance que nous avons … Monsieur Jean est un homme très influent dans ce village de 500 habitants. Qui plus est, il est le responsable pour la France de cette grande société informatique et il finance généreusement, sur ses fonds propres, le préau de mon collège… De plus, il nous invite à un repas, ce soir, en compagnie du notaire et du dentiste ainsi que leurs épouses. Nous allons pouvoir nous intégrer à la haute société de cette bourgade dans laquelle nous venons tout juste d’emménager… Il a même trouvé et payé une baby-sitter pour garder nos deux filles à la maison … C’est un homme cultivé et charmant que nous devons ménager, tant pour mon travail que pour notre intégration dans ce village »
Comment son épouse a-t-elle pu s’oublier à ce point pour répondre si vertement à son hôte ?
- Peut-être est ce l’effet du champagne, servi en apéritif, et des deux verres de vin qui ont accompagnés les plats qui ont l’ont chamboulé - pense t’il …
Monsieur Jean, quant à lui, ne semble nullement perturbé par l’emportement de son interlocutrice. Il observe les convives installés autour de la table, se renverse sur sa chaise, puis se tourne vers Lucie, tout en lui souriant …
- « Voyons, madame Lenoir, il est inutile de vous emporter ainsi et je répète pour tout à chacun que : En certaines circonstances, Tout le monde peut être conduit à céder à ses pulsions purement animales au point de faire fi de la morale et des bonnes mœurs, même vous … D’ailleurs, mis à part votre époux que je ne connais pas suffisamment, je peux vous assurer que toutes les personnes ici présentes sont convaincues de ce fait. »
A l’autre bout de la table, Hervé comprend mieux la réaction de sa femme : L’éducation stricte que sa mère, veuve très tôt, lui a donnée a conduit Lucie à toujours se brider, quitte à paraître psychorigide pour certains, à ne jamais se lâcher et toujours rester sous contrôle, à ne jamais s’abandonner sauf une fois, il y a 8 ans, lorsqu’elle était enceinte de leur première fille – une vraie tigresse ce soir là – pense t’il …
Lucie, qui tentait de reprendre son calme en buvant son verre de Côte-Rôtie, manque s’étrangler et s’empourpre aussitôt.
- « Comment pouvez vous oser dire cela ? Que je puisse faire fi de la morale et des bonnes mœurs ? Que je puisse céder à mes pulsions ? Jamais ! Vous m’entendez. Jamais ! Je ne suis pas un animal. Je suis un être humain ! »
Monsieur Jean se penche en avant, avance ses mains pour prendre celles de Lucie qu’il tapote gentiment.
- « Allons, allons, madame Lenoir, inutile de vous énerver ainsi. Vous avez le droit de penser ce que vous voulez mais nous savons tous ici que je dis la vérité »
- « Je ne pense pas ce que je veux ! Je sais ce que je suis et ce qui est la réalité ! … je ne suis pas un animal et jamais, vous m’entendez, jamais je ne pourrais céder à des pulsions comme vous dites ! »
- « Vous semblez si sure de vous … Seriez vous prête à parier la dessus ? »
Lucie s’interroge soudain et se demande où son voisin veut en venir … - Faire un pari sur quoi ? … Etre un animal ? Je ne suis certainement pas un animal …. Céder à ses pulsions ? Surement pas -… Depuis sa petite enfance, avec les « Tiens toi droite sur ta chaise » que lui a répété sa mère ou encore les « On mange de tout et on mange tout ce qu’on te donne » serinés régulièrement, sans oublier les « Travaille d’abord, tu t’amuseras après » ou les « Une fille bien élevée ne mets pas ses mains à cet endroit » qui ont surgi à son adolescence , Lucie a appris à se contrôler, à se tenir correctement en société et à respecter les bonnes mœurs … Elle a su faire taire les émois et les troubles de son adolescence pour arriver pure et vierge le jour de ses noces avec Hervé … Celui-ci était, d’ailleurs, tout aussi inexpérimenté qu’elle en matière de sexualité et ils ont, cahin-caha, progressé ensemble pour parvenir à une entente qui les laisse tous les eux insatisfaits : Trop souvent selon elle et jamais assez selon lui …
Il n’empêche que Lucie se contrôle et qu’elle contrôle sa vie comme sa mère lui a appris … Ses convictions se raffermissent mais c’est malgré tout d’une voix hésitante qu’elle répond …
- « Si vous voulez mais qu’entendez vous par là ? »
Tout sourire, comme s’il avait obtenu ce qu’il cherchait, monsieur Jean se redresse sur sa chaise, jette un coup d’œil, ravi, à ses invités et ses deux femmes …
- « Sophie, je vous remercie de bien vouloir desservir la table et apporter le cocktail digestif »
Puis, se tournant vers Lucie …
- « Voilà, madame Lenoir, vous le savez j’ai beaucoup d’argent et je suis disposé à parier 5 000 € que j’ai raison et que vous avez tort … Si vous l’acceptez, le pari est le suivant : Je vais placer la somme d’argent dans cette vitrine qui ferme à clé, je vais vous donner la clé puis Sophie va vous dispenser un massage et je gage que, dans moins d’une heure, vous aurez fait fi de la morale et des bonnes mœurs et que vous m’aurez rendu cette clé »
- « Mais je ne peux pas parier avec vous … Je ne dispose pas d’une telle somme d’argent » s’exclame Lucie …
- « Vous m’avez mal compris chère madame … Je suis le seul à miser cette somme d’argent que je perdrai si vous gagnez … Quant à vous, si vous perdez, je serai dédommagé en vous voyant lutter contre vos pulsions et leur céder … Vous ne risquez que votre amour-propre et, pour vous rassurer, je me porte garant de la confidentialité de tout ce qui pourrait se dérouler ici ce soir. Personne, ici présent, n’en refera jamais allusion à l’avenir … Vous ne risquez rien puisque vous n’êtes pas un animal … Je vous laisse réfléchir à ma proposition et en discuter avec votre époux si vous le souhaitez ».
Un léger brouhaha envahit la pièce pendant que Sophie dessert la table et apporte les verres de digestif. Monsieur Jean et les invités reprennent leur discussions feutrées pendant que Lucie réfléchit à toute vitesse à cette étrange proposition … Elle cherche du regard son mari pour avoir son avis sur cet étrange pari.
De son côté, Hervé s’interroge
• D’un côté 5 000 € qui ferait énormément de bien dans leur finances bien ébréchées après l’emménagement si Lucie résiste aux tentations que le massage peut lui procurer … Ceci étant, depuis 12 ans qu’ils se connaissent, Hervé a souvent essayer, par des massages coquins d’éveiller ou de réveiller la tigresse d’il y a 8 ans et tout ce qu’il obtenu c’est « Arrête, tu m’agaces ! ». Quant à leurs ébats, ceux-ci sont plus hygiéniques que passionnés, toujours à sa demande, et Lucie les trouve toujours bien trop fréquents pour son goût. Plus fort encore, son épouse est un modèle de self-control et elle ne s’est jamais laissé aller à quelque flatulence que ce soit devant lui
• D’un autre côté, sa Lucie qui pourrait s’abandonner et se lâcher au point d’abandonner 5 000 € … Voilà un évènement qui l’intéresserait et qui vaudrait surement le détour … Son épouse pourrait gagner en humilité et perdre certaines certitudes qui la rendent si rigide auprès de ses filles et de lui.
D’un hochement de tête, il fait signe à sa femme que celle-ci peut accepter le pari si elle le désire.
Lucie hésite encore un instant, prend une profonde inspiration puis, d’une voix qui se veut assurée, déclare « J’accepte le défi ».
Monsieur Jean se lève aussitôt, quitte la pièce puis revient avec une liasse de billets de 100 € qu’il dépose dans la vitrine. Il la ferme à clé, sourit à Lucie d’un air carnassier et s’adresse à ses invités.
- « Fort bien … mes amis, la soirée promet d’être intéressante … madame Lenoir vient d’accepter le pari que, je n’en doute pas, elle va perdre malgré toute sa volonté … Sophie, veuillez s’il vous plait faire le nécessaire afin de pouvoir masser madame Lenoir dans la petite alcôve située à côté … Ainsi celle-ci pourra garder un œil sur la vitrine et ses billets … Quant à nous, nous allons nous installer dans le salon et patienter jusqu’à ce que madame Lenoir me rende les clés … Auparavant, il nous reste à ratifier le pari en trinquant avec ce cocktail qui, pour vous rassurer, chère madame, contient très peu d’alcool…
Chacun prend le verre déposé, par Sophie, devant lui et le lève pour porter le toast. Hervé hésite un peu, regarde son épouse, puis prend possession de son verre qu’il lève lui aussi. Lucie, quant à elle, abasourdi par l’enchainement des évènements, a du mal à réaliser ce qui est en train de se passer … Elle qui ne boit presque jamais d’alcool … Un verre de plus alors qu’elle en a déjà bu trois … Heureusement que celui-ci n’en contient que très peu d’alcool selon monsieur Jean … Mais se faire masser pendant une heure pour gagner 5 000 €, c’est si facile ! Elle empoigne son verre, le lève et, accompagnée de tous, le boit d’un cul sec pour entériner ce pari …
Monsieur Jean se lève et dépose la clé dans la main de Lucie …
- « Mes amis, suivez moi … Nous allons laisser madame Lenoir aux bons soins de Sophie qui saura bien s’occuper d’elle en allant nous installer dans le salon »
- « Madame Lenoir, je vous admire … Vous avez foi en vous et c’est très respectable même si je suis convaincu que vous allez perdre ce pari … Le compte à rebours d’une heure commence maintenant sur cette horloge … Je passerai vous voir dans un petit quart d’heure pour voir comment vous vous sentez … Je vous laisse dans les mains expertes de Sophie qui est une masseuse très compétente comme vous allez le constater … Profitez bien de ce moment »
Il quitte la pièce laissant Lucie, encore toute ahurie de la tournure des évènements, assise sur sa chaise, tenant fermement dans sa main la clé.
Sophie s’approche lentement d’elle, l’invite à se lever et à la suivre dans l’alcôve qui se révèle être un véritable petit salon de massage : Une table de massage trône au centre de la pièce, orientée vers les portes battantes qui la sépare du salon où se sont installés les autres convives … Pénombre et lumière tamisée assurée par des bougies … Parfum d’encens et musique d’ambiance relaxante meublent la pièce…
- « Déshabillez-vous, s’il vous plait » demande Sophie en lui tendant un peignoir.
- « Tout ? »
- « Non … Vous pouvez garder vos sous vêtements si vous le souhaitez »
Tout en se dévêtant, Lucie songe que, pour une fois, l’insistance de son mari à lui acheter et à lui faire porter une lingerie coordonnée n’est pas inutile. Son ensemble en dentelle shorty / soutien-gorge pigeonnant ne fera pas tâche devant Sophie … « Classe et pas vulgaire » avait affirmé la vendeuse même si Lucie en pensait tout le contraire … Les yeux luisants de son mari avaient, malgré tout, motivés l’achat car il est toujours agréable pour une femme de sentir désirée.
Prenant une profonde inspiration et gardant bien serrée la clé dans sa main droite, Lucie s’installe à plat ventre sur la table et enfouit sa tête dans la têtière.
Lentement, Sophie s’approche en frottant ses mains qu’elle a pris soin d’enduire d’huile au préalable … Elle débute en pétrissant les épaules afin de libérer les tensions musculaires, elle descend le long de chaque bras en les enveloppant de ses deux mains jusqu’à atteindre les mains et les poignets qu’elle malaxe doucement … Elle remonte sur les épaules puis vient rejoindre la nuque et l’occiput qu’elle enveloppe et pétrit doucement. Elle descend le long de la colonne vertébrale tout en écartant et chassant les mains sur les côtés de son dos … Les mains de Sophie glissent, étirent, palpent, malaxent et roulent le corps de Lucie ... Les tensions de celle-ci se relâchent et s’envolent au fil des allers-retours que la masseuse lui prodigue et son corps se détend peu à peu … Sophie pose sa main gauche sur le dos de Lucie et continue, de sa main droite, à masser le corps de celle-ci … La main immobile, en contact avec son corps, procure un sentiment d’apaisement à la jeune femme … elle se sent protégée par ce toucher et, sans doute grisée par les effets de l’alcool, son corps se relâche et une douce torpeur l’envahit … Un sentiment de bien-être et de béatitude l’investit peu à peu … elle s’alanguit sous les mains de l’experte et, bercée par la musique, plonge lentement dans un brouillard cotonneux, prémices au sommeil. Lucie se sent bien, très bien …
Alors qu’elle s’enfonce doucement dans les bras de Morphée intervient monsieur Jean dans l’encadrement de l’ouverture de l’alcôve …
- « Tout va bien Sophie ? »
- « Voyez vous-même monsieur … madame se détend »
- « Ah, chère madame Lenoir, 10 minutes se sont écoulées et je me permet de venir voir si vous vous sentez bien … toujours convaincue que vous allez gagner le pari ? »
Ravie de savoir que la pièce est plongée dans la pénombre et que l’homme ne peut pas voir grand-chose de son corps quasi dénudé, Lucie relève un peu la tête pour le regarder dans les yeux et lui répond …
- « Ce massage est merveilleux mais si vous pensez que je vais perdre le pari, vous vous trompez complètement … Regardez … J’ai toujours la clé dans la main et je n’ai aucune intention da la lâcher … Je vais gagner ces 5 000 € … C’est presque trop facile … Je suis sure que vous allez perdre ce pari, monsieur Jean »
- « Allons madame Lenoir, ne criez pas victoire trop tôt … Je suis sur d’avoir raison et je suis prêt à corser le défi en en rajoutant un deuxième … Sophie va poursuivre le massage en le rendant plus sensuel et je parie 20 000 € , que je vais déposer dans cette deuxième vitrine et dont je vous donnerai la clé, que, d’ici la fin de l’heure, vous aurez fait appel à quelqu’un de l’assistance pour vous aider à jouir »
- « Vous êtes fou ? Il n’a jamais été question de cela … Vous n’y pensez pas ! » s’exclame Lucie
Monsieur Jean sourit d’un air goguenard …
- « Bien sur que si, chère madame … J’y pense très sérieusement et c’est bien pour cette raison que j’ai quadruplé la mise initiale … Je sais que vos finances ne sont pas au beau fixe et que vous saurez quoi faire de cette somme d’argent qui, pour ne rien vous cacher, ne représente pas grand-chose pour moi … Je sais que vous pensez pouvoir contrôler vos pulsions sexuelles au point de ne pas vous sentir affamée de sexe et demander d’assistance … C’est bien le cas, chère petite madame Lenoir ? »
- « Bien évidemment monsieur Jean mais là … Me faire peloter … Devant Sophie … »
- « Ah non, madame Lenoir… Pas seulement devant Sophie … Nous allons ouvrir ces portes battantes et pouvoir vous observer du salon où nous nous trouvons … Certes, vous êtes dans la pénombre et nous ne pourrons pas voir grand-chose de votre corps mais vous entendre et vous sentir lutter contre vos pulsions nous met en émoi … Sans oublier que, vous aussi, vous pourrez nous voir et je pense que la gêne occasionnée par nos visions respectives vous aidera à vous contrôler… Alors, qu’en dites-vous ? …. Êtes-vous prête à relever ce nouveau défi ? »
Complètement réveillé maintenant, le cerveau de Lucie tourne à mille à l’heure pour analyser ce nouveau défi :- Un massage plus sensuel ? … Hervé n’a jamais réussi à m’émoustiller avec ceux qu’il a tenté de me prodiguer au fil de nos années de vie commune et le risque que ce massage puisse me faire perdre la tête est si minime et … Il y a ces 20 000 € que je pourrais gagner … Le pari est-il risqué ?... Le jeu en vaut-il la chandelle ? – Lucie gamberge et s’interroge …
- « C’est complètement fou … Je ne m’attendais pas à de telles propositions de votre part … C’est presqu’un guet-apens mais … 20 000 € … C’est une énorme somme … J’accepte »
- « Fort bien madame Lenoir, je vais chercher l’argent, prévenir les invités, vous donner la deuxième clé que vous devrez tenir dans votre deuxième main et ouvrir les portes …
Quelques instants plus tard, Lucie peut voir les invités dans le salon : le notaire et son épouse installés dans un petit canapé à gauche, le dentiste Nicolas et sa femme Marie assis dans deux fauteuils sur la droite et, trônant au centre dans un grand canapé, monsieur Jean, son épouse Annie et Laetitia qui se sont installées, chacune, au côté d’Hervé …
Tous ont vue sur l’alcôve plongée dans la pénombre … Ils peuvent distinguer la tête de Lucie et deviner les courbes de son corps en suivant les mains de Sophie qui continue son massage …
Comme l’avait annoncé monsieur Jean, celui-ci se fait plus sensuel et les mains de Sophie perdent en pression ce qu’elles gagnent en toucher et caresses … Elles glissent le long de son dos pour atteindre les hanches qu’elles enveloppent sensuellement … Elles poursuivent sur les cuisses et les mollets pour rejoindre les chevilles et les pieds … Elles plient sa jambe et pétrissent sa voûte plantaire … Des doigts font pression sur certains points de cette voûte et Lucie sort de sa torpeur …Le massage est plus énergétique et bien moins délassant que précédemment …
Lucie ressent d’étranges chaleurs s’installer dans toutes les zones du corps que les mains de la masseuse ont visitées … Elles reposent ses jambes sur la table puis, lentement, en font l’ascension en affleurant l’intérieur de ses cuisses qui frémissent à ce contact …Elles rejoignent le shorty dont elles repoussent légèrement le liseré pour malaxer ses fesses … Elles glissent le long des hanches, se rejoignent et appuient dans le creux de ses reins puis remontent le long de son rachis, dégrafent son soutien-gorge et et atteignent la nuque avant de rejoindre ses oreilles qu’elles pétrissent avec douceur …Des fourmillements parcourent le corps de Lucie tout le long du chemin que Sophie trace sur elle … En appuyant sur certains points de son dos, celle-ci diffuse dans le corps de la jeune femme des énergies et des sensations qu’elle ignorait …
Une sensation de chaleur l’investit peu à peu. Sa tête chauffe, son front et ses oreilles s’engorgent de sang et rougissent … Les picotements parcourent sa colonne vertébrale et ses cuisses. Les quelques poils que Lucie a laissé pousser en cette période hivernale se hérissent sur sa peau… Lorsque les mains descendent sur son dos, ses hanches, ses fesses puis ses jambes, Lucie ressent d’étranges papillons dans le ventre et elle se cambre lorsque les mains remontent en plongeant lentement entre ses cuisses … Son rythme cardiaque s’accélère et sa respiration devient de plus en plus rapide …
Lentement, inexorablement, Sophie réveille le corps de Lucie et l’invite aux plaisirs … celle-ci respire de plus en plus fort … Les fourmillements deviennent irritation … La chaleur se diffuse dans toutes les parties de son corps et sa peau se perle de sueur … Les picotements se transforment en démangeaisons et Lucie cherche à les calmer en se frottant contre la table, en serrant très fort ses deux jambes l’une contre l’autre ou bien encore en s’arquant pour amplifier le contact avec les mains de Sophie lorsque celles-ci se retrouvent dans la zone de ses fesses ou de ses hanches …
Monsieur Jean se lève et se dirige vers Lucie …
- « Ah, ma chère Lucie … Vous permettez que je vous appelle Lucie ? … Vous voir ainsi me ravit … La sensualité que vous dégagez et l’énergie que vous mettez à vous contrôler m’émeut profondément … Vous êtes délicieuse … »
- « Mais, qu’est ce qui m’arrive ?... Qu’est ce que vous m’avez fait ?... Pourquoi ai-je si chaud ainsi ? »
- « Lucie, vous avez chaud parce que le massage éveille votre corps et celui-ci, maintenant qu’il est réveillé, réclame son dû de plaisir … Quant à ce que j’ai fait, c’est peu de chose : le cocktail que nous avons tous bu contient quelques plantes que d’aucun jugent aphrodisiaques et l’huile de massage employée par Sophie contient certains ingrédients qui amplifient vos sensations … A voir votre visage rougi, à vous voir vous tortiller et à contempler votre air extatique, je ne doute pas que ceux-ci font leur petit effet et que votre corps apprécie le traitement … Chut … Ne dites rien … Pensez aux billets qui vous attendent dans les vitrines et concentrez vous sur les clés que vous devez garder dans vos mains … Il vous reste encore 35 minutes à résister pour les gagner … Je sais que vous aller perdre ce pari et je vais vous expliquer pourquoi … Dès que je vous ai vu, il y a 3 mois, j’ai senti que vous étiez une femme très sensuelle mais votre attitude montre que vous avez, depuis longtemps, bridé cette sensualité en refusant d’explorer les plaisirs avec votre corps, pensant ainsi le contrôler … Mais c’est là que vous avez tort : En rejetant ces sensations, vous n’avez pas appris à domestiquer votre corps, vous l’avez mis en cage et, ce soir, nous ouvrons la cage pour libérer la bête qui est en vous … Votre bestialité que vous rejetez va s’échapper … Je suis impatient de voir jusqu’où elle ira … »
-« Vous êtes fou ! Même si j’ai chaud, je sais encore me dominer et il n’est pas question que je cède à vos caprices et que je m’abandonne à quoi que ce soit … Je vais gagner ces paris et vous allez perdre votre argent »
- « Si vous le dites, ma chère, … Pardonnez moi, Lucie mais nous sommes toutes et tous très excités par le cocktail et l’épreuve que vous endurez … Contrairement à vous, nous ne tentons pas et ne tenterons pas de résister à nos pulsions, c’est pourquoi nous nous proposons de prendre du bon temps en vous observant … Vous pourrez nous observer vous-même si vous le souhaitez … Tenez, regardez le notaire Armand et son épouse qui s’embrassent et se caressent dans le canapé sur la gauche … C’est vrai que Louise est une femme très sensuelle, elle aussi … Elle n’a tenu qu’une demi-heure lors de son pari mais quel final !… Si vous saviez comme elle sait prendre son plaisir et je ne vous parle pas des initiatives que je l’ai vu prendre … »
Se redressant et s’éloignant, monsieur Jean rajoute « Je vous laisse … Je vais rejoindre mes deux femmes avant qu’elles ne dévorent tout cru votre charmant époux … »
Allongée sur la table, Lucie enfonce son visage dans la têtière pour tenter de reprendre le contrôle d’elle-même … Elle entend dans le salon : des chuchotements, des frottements, des petits rires … Elle devine des vêtements qui tombent au sol et relève la tête lorsque des soupirs résonnent dans la pièce … Elle aperçoit Armand et Louise, en sous vêtements, s’embrassant et s’enlaçant fougueusement sur le canapé… Sur la droite, Marie l’épouse du dentiste se tient debout, déboutonnant sa robe, devant son mari Nicolas dont le pantalon est tombé à ses chevilles … Au centre, Annie et Laetitia encadrent Hervé qui reste, pour le moment, impassible et impénétrable à tout ce qui l’entoure
Dans le salon, l’atmosphère est on ne peut plus sexuelle et tourne à l’orgiesque mais Lucie n’en a cure … Elle se débat contre son corps … Celui-ci n’est plus que réaction à la torture que lui infligent les mains de Sophie qui a, d’ailleurs, intensifié le massage … De sensuel, il est devenu érotique et les mains explorent maintenant des parties plus érogènes de la jeune femme … Elles glissent le long de ses flancs et viennent, après avoir repousser le tissu, toucher et empeaumer le galbe de ses seins que Lucie écrase contre la table pour éviter un contact plus précis et plus sexuel … Les mains descendent le long de son rachis, des doigts repoussent le tissu de son shorty et viennent s’insérer dans son sillon inter-fessier. Lucie se trémousse pour repousser ce doigt intrusif dans son anatomie … Les mains glissent le long des hanches qu’elles emboitent avant de poursuivre leur descente sur ses cuisses pour remonter le long de son entrejambe. Lucie resserre ses cuisses pour minimiser les effets de ces caresses … Lucie se ferme … Lucie se caparaçonne…
Elle tente de résister aux sollicitations de la masseuse mais les effets du cocktail qu’elle a bu et des huiles dont elle est enduite se font sentir … Les soupirs et les bruissements qu’elle entend éveillent, en elle, des images pornographiques qui ne la laissent pas de marbre… Les couples enlacés dans le salon, qu’elle se refuse à observer… C’est son cerveau qui les imagine et, boosté par le cocktail, les images qu’il lui scénarise ne la laisse pas insensible et sont, pour elle, puissamment excitantes et érotiques … Sa libido éveillée et exacerbée par la boisson, son corps irrigué et chauffé par les huiles créent en elle une vague de chaleur qui la submerge, un raz de marée qui l’emporte … Un tsunami de sensations et de pulsions qui déferle en elle …
Ses seins s’alourdissent et se gonflent … Ses tétons pointent et s’irritent contre la dentelle du sous-vêtement … Lucie l’enlève et tente, maladroitement de les soulager en les malaxant mais ses mains, entravées par les clés, lui sont d’un piètre secours …. Les papillons dans son ventre s’affolent et dansent une ronde frénétique qui se transforme en tornade … son bas ventre entre en ébullition et sa culotte se trempe de ses secrétions … Son clitoris s’érige et se dresse … Les frottements contre la dentelle du shorty deviennent insupportables … Les mains toujours agrippées aux clés de ses gains, Lucie halète et gémit … Elle s’enfonce plus encore dans la têtière et d’une voix suppliante « S’il vous plait … Sophie …Arrêtez … Je n’en peux plus … »
Tout bas, Sophie lui répond « Je ne peux pas … Monsieur ne serait pas content … Vous devez tenir encore et aller jusqu’au bout pour gagner votre pari … Courage … Il ne vous reste plus qu’un quart d’heure »
- « Alors, enlevez ma culotte s’il vous plait … Elle me frotte trop » dit Lucie en s’enfonçant encore davantage dans la têtière …
Sophie s’exécute tandis que monsieur Jean, les ayant vues parler, s’approche de la table … Vétu de son seul boxer, il présente une érection bien visible qui déforme celui-ci …
- « Ah, Lucie … Mais vous avez un cul magnifique … Vous êtes si belle … Vous me faites bander et mes amis ne sont pas insensibles à votre charme … Tenez… Même Hervé, votre époux … Lui aussi … Il bande »
D’un coup d’œil , Lucie aperçoit son époux en caleçon, toujours encadré par les deux femmes qui le regardent d’un air gourmand tout en s’embrassant farouchement … En observant le salon, elle peut constater que les deux autres couples sont, quant à eux, entièrement dévêtus et qu’ils se donnent du bon temps …
_ « Je n’en peux plus … C’est trop … Ca devient insupportable… » se lamente Lucie
- « Souhaitez-vous arrêter et me rendre les clés, chère Lucie ? »
- « Non ! Mais dites à Sophie de cesser de me torturer comme ça »,
- « Comme je vous comprends … Mais un pari est un pari et reconnaissez que vous l’avez accepté … Je peux, néanmoins, apporter à Sophie des glaçons pour apaiser le feu qui vous anime … Le voulez vous ? »
- « Oui … Oui … Du froid s’il vous plait » halète Lucie … Lentement, monsieur Jean se dirige vers la table où trône encore la bouteille de champagne dans son seau à glaçons. Il la retire du seau, s’en empare et vient le donner à Sophie. Celle-ci plonge la main dans le seau, prend des glaçons et s’empresse aussitôt de les appliquer sur le bas du dos de la jeune femme …
Le froid des glaçons a un effet immédiat sur Lucie et fait baisser la température de son corps, lui procurant instantanément une sensation de bien-être qu’elle ressent comme extatique … Lucie se retourne rapidement sur le dos pour permettre à sa tortionnaire d’appliquer les glaçons sur ses seins gonflés et ses tétons dressés ainsi que sur sa vulve brûlante … Le soulagement qu’elle ressent est immédiat … Mais très éphémère … Et, très vite, le feu intérieur de son corps renait de ses cendres … Il se ravive à chaque battement de son cœur et l’ébullition qui l’habitait se transforme en éruption … Tout son corps n’est plus que champ de lave et Lucie se carbonise sous les mains de la masseuse… Tout en conservant les clés dans ses mains, elle tente maladroitement de malaxer ses seins …
Sophie, quant à elle, a cessé de la rafraichir et reprend la torture en parcourant, de ses doigts, sa vulve … elle écarte les lèvres de son sexe béant … Ses doigts récoltent son nectar puis viennent pincer et branler son clitoris qui s’électrise à ce contact … Lucie défaille et gémit …
Sophie interrompt le traitement, reprend des glaçons dans le seau et les dépose sur le sexe brulant et les seins de la jeune femme … Une vague de froid éphémère l’envahit à nouveau avant que la chaleur ne réapparaisse … Sophie repart à l’assaut de son sexe tout en caressant son périnée et en titillant la rosette de son petit trou, elle branle le clitoris de Lucie tout en introduisant un doigt dans son fondement … La jeune femme râle …
Une vague de froid à nouveau … Puis la chaleur et l’exploration de son corps encore … Puis le froid … Puis le chaud … Les alternances de froid et de chaud n’ont, pour finir, qu’un seul effet : Ils amplifient la chaleur brulante du corps de Lucie et celle-ci se rend compte qu’elle est tombée dans un piège en acceptant les glaçons pour la rafraichir …
Elle halète, râle, suffoque, gémit, geint et feule sous les caresses de sa tortionnaire… Elle s’agrippe à ses clés tout en ayant conscience qu’elle est en train de perdre ce stupide pari … Son corps n’est plus que chaleur et désir … Un désir insatiable mais sans plaisir … Une sensation de vide l’assaille … La tension sexuelle qui l’habite exige son dû de plaisir … Un plaisir qui lui est refusé avec ces alternances de chaud et de froid … Une nécessité d’en finir l’envahit … Tout son être : corps et âme, n’est plus que recherche d’une jouissance libératrice … Lucie n’en peut plus … Elle ne peut plus reprendre son souffle …
Elle tourne la tête vers le salon et découvre Hervé, nu, sexe dressé caressé par ces deux maudites femelles … C’en est trop … Entre deux hoquets, elle appelle, haletante, d’une voix rauque monsieur Jean … Celui-ci, tranquillement assis sur le canapé, est en train de se masturber lentement tout en observant la jeune femme. Il se lève et vient à sa rencontre … son sexe est fièrement dressé devant lui … Lucie songe qu’elle n’en a jamais vu d’aussi gros et qu’il est monstrueux comparé à celui d’Hervé …
- « Alors, ma chère Lucie … Que désirez vous ? »
- « Hervé … Je veux Hervé »
- « Vous demandez que quelqu’un de l’assistance vienne vous aider à jouir ? C’est bien cela ? »
- « Oui … Oui … Je veux Hervé »
- « Très bien Lucie, mais un petit détail auparavant, vous reconnaissez que vous avez perdu le deuxième pari et vous me rendez la deuxième clé »
- « S’il vous plait … Faites venir Hervé »
Monsieur Jean récupère la clé et retourne chercher Hervé, le libérant des deux harpies qui se le disputaient …
- « Ma chérie … Je suis désolé … Pardonne moi … Je me suis laissé gagner par l’ambiance »
- « Tais toi et baise moi … Fais moi jouir … Je n’en peux plus »
Hervé s’exécute aussitôt … Il grimpe sur la table, s’allonge sur Lucie et l’embroche d’un seul coup … Lucie, dans un râle de joie, écarte les jambes et accueille son mari dans le tréfonds de son être … Hervé l’empale d’un grand coup de rein et entreprend des allers-retours frénétiques, preuve , s’il en était besoin , de son état d’excitation … Lucie l’enserre de ses jambes et s’agrippe à lui mais le sexe de son mari a grand peine à combler le vide de sa matrice … Hervé la besogne sans ménagement et Lucie accompagne, à grands coups de reins, le pilonnage de son mari mais rien n’y fait … Son homme, piètre amant, ne la comble pas et d’ailleurs, celui-ci, dans un sourd grognement sonore éjacule bien trop vite en elle et s’écroule, la laissant avec sa faim inextinguible …
Lucie repousse Hervé de ses mains et le rejette de la table …
- « Monsieur Jean … S’il vous plait » … C’est presqu’un hurlement qu’elle pousse … Monsieur Jean s’empresse de la rejoindre …
- « Lucie … Qu’y a-t-il ? »
- « Vous … C’est vous … C’est vous que je veux … J’ai besoin … Il me faut … S’il vous plait »
- « Lucie … Vous savez que c’est contraire à la morale et aux bonnes mœurs de copuler avec un autre homme que son mari … Vous le savez, Lucie ? »
- « S’il vous plait … Vite »
- « Il vous faut d’abord me rendre l’autre clé … Vous le savez ? »
- « Oui … Oui … Oui … Tenez … Prenez les »
Monsieur Jean s’emploie alors à explorer le corps de Lucie : D’une main, il empeaume ses seins et titille les framboises juteuses qui se dressent à leurs sommets ; de l’autre main, il s’insinue entre ses lèvres qu’il triture doucement avant de jouer avec son clitoris … Des décharges électriques parcourt le corps de la jeune femme qui tremble d’excitation … La voyant enfin prête, il l’empoigne par les hanches et l’attire au bord de la table pour que, jambes pendantes, il puisse s’insérer dans son sexe …
Au contact de son gland, les lèvres de Lucie s’étirent et se dilatent pour épouser la forme de ce vit imposant … Cm par cm, il la pénètre lentement et comble enfin la jeune femme qui, bouche grande ouverte, expire la plénitude qu’elle atteint … Le sexe de monsieur Jean décrit, dans cette grotte sacrée, des mouvements latéraux de droite à gauche puis entament des tours de manège qui font tourbillonner de plaisir la jeune femme …
Il entreprend de lents allers et retours qui, tels le flux et le reflux de l’océan, investissent Lucie … Il parcourt la totalité de la longueur de son conduit en explorant, de son gland, chaque recoin de son vagin … Chaque aller comble Lucie … Chaque retour lui fait sentir le grand vide de son corps … De ses jambes, elle encercle le torse de son amant tandis que ses mains s’agrippent à ses fesses … Elle l’attire … Elle l’aspire dans le tréfonds de son corps …
Les allers-retours deviennent plus rapide, plus secs et chaque coup de butoir imprimé par monsieur Jean fait hoqueter la jeune femme … Le rythme s’accélère encore et gagne en puissance … Le sexe de son amant ramone le point G de Lucie qui râle, qui feule et qui, dans un cri jouit d’un orgasme libérateur qu’elle n’avait, jusqu’alors, jamais rencontré …
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Très belle histoire ah bon la femme prends pour 1 con son mari.
Très belle histoire et bien écrite
Merci pour ce bon moment de lecture
Merci pour ce bon moment de lecture