Morning routine de soumis - histoire érotique

J’ai choisi dans ce premier récit de partager avec vous un aperçu de mon quotidien en tant que soumis à plein temps. Bien entendu, cette routine ne s’applique pas tous les jours, mais seulement aux journées où Monsieur ne travaille pas et où nous avons plus de temps pour travailler à mon éducation. Il me semble utile de préciser que la routine que je décris ici est actuelle et n’a pas toujours été ainsi. Les différentes étapes ont évolué depuis que je vis au service de Monsieur, et elles seront sans doute amenées à évoluer à nouveau.

Trêve de digressions.

Lorsque je me réveille, je vais à la cuisine afin de prendre un petit déjeuner léger et surtout de préparer le petit déjeuner de Monsieur.
Pendant qu’il prend son petit déjeuner, je fais mes exercices de renforcement musculaire afin de garder la forme. Du gainage, principalement. Si je termine avant qu’il ait fini son petit déjeuner, je me poste à côté de lui en position de soumission : à genoux, le dos cambré et le torse bombé, avec les bras croisés dans le dos.

Une fois le petit déjeuner de Monsieur terminé, je débarrasse et nous passons à la phase de « dressage ».
Il y a plusieurs exercices de dressage, et le choix de tel ou tel exercice dépend de l’humeur de Monsieur. Je vais néanmoins vous en décrire quelques uns qui sont quasi systématiques.
Les postures : Il y a plusieurs postures, la posture de soumission, la plus fréquente, évoquée plus haut. La posture « quatre pattes », comme son nom l’indique, à quatre pattes, le dos bien cambré et les fesses tendues de manière à rendre l’anus parfaitement visible et accessible, la tête levée. La posture « cul tendu », à genoux, le visage et le haut du corps collé au sol, les bras croisés dans le dos, le cul relevé. La posture « debout », debout les jambes écartées, les bras croisés dans le dos, le haut du corps et la tête légèrement en avant.
Ce ne sont là que les postures les plus fréquentes. Bien sûr, il y en a d’autres, mais en faire une liste exhaustive ici serait contre-productif.
Monsieur énonce donc les noms des différentes postures, pour tester ma réactivité et le temps que je prends à les adopter. S’il juge que j’ai mis trop longtemps à m’exécuter, Monsieur me donne un coup de cravache sur les fesses. Si cela arrive, je le remercie. Il peut arriver que l’exercice se fasse avec un plug anal et/ou des pinces sur les seins, afin de corser un peu la chose. Cela se décide au vouloir de Monsieur.
Exercice de tenue : Je dois rester en posture de soumission, avec seulement un bras dans le dos. De l’autre bras, je tiens un plateau sur lequel Monsieur pose divers objets. L’exercice se fait systématiquement avec des pinces sur les seins. Monsieur peut également tirer sur la chaînette qui relie les pinces, afin de tester ma résistance et ma concentration sur la tâche que je suis en train d’effectuer. Si le plateau tombe, Monsieur me donne cinq coups de cravache sur les fesses. Si cela arrive, je le remercie.
« L’hypnose » : Cet exercice arrive toujours en fin de séance. Je vous rassure, il ne s’agit pas d’hypnose à proprement parler. L’exercice consiste à me tenir en posture de soumission (parfois avec un plug et/ou des pinces sur les seins) devant des vidéos pornographiques assez particulières. Ces vidéos se veulent « hypnotiques » et à visée de formatage pour les soumis. On y voit de très courts extraits de vidéos gay qui s’enchaînent rapidement et une spirale qui tourne en surimpression. Une voix entêtante répète des maximes sur la soumission, le fait de servir, d’être un esclave sexuel et autres. Monsieur me laisse devant ce genre de vidéos pendant environ une demi heure. J’aime autant vous dire qu’après deux semaines de chasteté, ces vidéos marchent parfaitement bien et qu’on n’a qu’une envie, c’est d’être un bon esclave bien docile au service de son Maître.

La séance d’exercice se termine par la fellation. Monsieur s’installe dans le canapé et je me mets à genoux entre ses jambes. Je lui demande la permission d’ouvrir son pantalon, puis sors son sexe. J’embrasse toujours longuement son sexe du bout des lèvres afin de le faire durcir avant de le prendre en bouche. Si la fellation se poursuit jusqu’à jouissance de Monsieur, j’avale et le remercie.

Vient ensuite l’heure de la douche. Celle-ci se fait en deux parties. D’abord, nous rentrons, Monsieur et moi, ensemble dans la cabine. C’est moi qui le savonne délicatement et avec beaucoup de précautions, à l’exception de ses fesses et de son visage, qu’il lave lui-même. Ensuite, Monsieur ouvre ma cage de chasteté afin de me laisser laver mes parties intimes. La cage est ensuite aussitôt replacée et verrouillée, sauf en de rares exceptions où Monsieur m’autorise à jouir. Une fois la cage remise en place, Monsieur sort de la douche et je dois alors me laver moi-même. Le lavage implique également un nettoyage du fondement à l’aide d’une poire à lavement, afin d’être impeccable pour Monsieur. Parfois, Monsieur reste pour me prendre dans la douche.

Une fois que je suis lavé et séché, je retourne vers Monsieur afin de veiller à ce qu’il ne manque de rien. Si tout va bien, je passe alors à la cuisine pour préparer le déjeuner. S’il n’y a pas « d’invité », je suis autorisé à manger à table avec Monsieur. Par « invité », comprendre qu’il s’agit d’hommes gay et libertins que Monsieur invite épisodiquement à se joindre à nous dans notre jeu. S’il y a un invité, je mange dans la cuisine en préparant le repas, afin d’être entièrement disponible pour faire le servir à table de Monsieur et de son invité. Je traite les invités avec le même respect que Monsieur, mais j’aurai l’occasion de m’étendre un peu plus sur le sujet dans les récits à venir.

Bien sûr, il ne s’agit là que des grandes lignes d’une routine qui s’applique avant tout aux weekends et aux vacances de Monsieur. Rien n’est complètement fixé et il arrive que certains détails changent.
Ce quotidien peut paraître rude ou trop « militaire » à certains d’entre vous, mais il me semble important de rappeler que c’est une condition que j’ai choisie de mon plein gré et en toute connaissance de cause. Si je vis cette soumission au quotidien, c’est parce que j’y trouve mon bonheur et que le fait de servir Monsieur me comble.