Olivier le Candide chapitre 2 - histoire érotique

Une semaine était passée, et Olivier tournait en boucle cette rencontre dans sa tête. Avait-il fait bonne impression ? Qu'attendait exactement madame lors de cette rencontre ?
Un soir, en rentrant de la fac, il pensa a relever son courrier. Il n'y pensait pas tous les jours, la plupart des communications étant aujourd'hui dématérialisées, il n'attendait pas vraiment de courrier urgent.
Quel ne fut pas sa surprise, de trouver une grosse enveloppe kraft, avec 3 énormes X rouges au dos. Son adresse écrite à la main sur le recto de l'enveloppe. Il comprit immédiatement qui était l'expéditeur et monta quatre à quatre les escaliers.
Une fois chez lui, il referma sa porte et s'installa sur son fauteuil. Il ouvrit fébrilement l'enveloppe. Il y trouva un body string couleur rose, en matière très élastique. Celui-ci avait des porte-jarretelles intégrés. Et une paire de bas resilles, qui lui semblait incroyablement petite. Il y avait aussi une carte, simple, blanche et cartonnée, de la taille d'une carte postale.
Samedi, 15h, même endroit. Tu porteras tout cela sur toi.
Il était bouleversé. Comment pouvait-elle lui demander de porter de la lingerie féminine, et lui demander de retourner au même endroit ? Il voulait découvrir doucement et simplement les pratiques de dominations et de soumission, et elle lui demandait de se travestir dans un lieu où il avait déjà été humilié. Mais tout cela l'excitait au plus au point. Il décida d'ailleurs immédiatement d'essayer la lingerie quelle lui avait envoyé. Il avait, une fois en cachette, essayé une jupe d'une de ses petites amies. Cela l'avait terriblement excité.
Le body string était difficile à enfiler. De plus, la taille semblait un peu petite. Il était très moulant sur son corps. Il agraffa le soutien gorge avec difficulté, puis il tira le body vers le bas afin de pouvoir fixer les pressions qui tenaient le string. Le body, compressé, et sous l'effet de l'elasthane, lui remontait bien dans les fesses.
Il s'affera ensuite à enfiler les bas resilles. Leur taille était minuscule, et il se demanda bien comment il était possible de les remonter jusqu'en haut de ses cuisses, lui qui faisait un mètre quarte vingt. A sa surprise, il y parvint assez facilement, l'élasticité du filet qui constituait le bas resille étant très souple. Il termina ensuite son essayage en pinçant les porte-jarretelles sur le haut des bas. Il fallu qu'il dessere au maximum la sangle des porte-jarretelles, de plus, la pince n'était pas facile à fermer.
Au même moment où Olivier eu terminé son travestissement, sa sonnette retentit. Quelle horreur ! Il ne pouvait pas ouvrir. Cependant, cette fois-ci, on frappa à sa porte "Olivier, c'est moi Johanna, ta voisine. Je t'ai entendu monter chez toi, je veux juste que tu me dépannes un peu de sel, s'il te plaît"
-oui, j'arrive cria-t-il. Et il couru partout dans son appartement pour enfiler un pantalon de sport et un tee-shirt. Il ouvrit sa porte, en y faisant passer que sa tête, mais Johanna appuya sur la porte dès qu'il l'eut entrouverte, et pénétra dans l'appartement.
-alors, tu te masturbais on dirait, j'ai entendu plein d'agitations avant que tu m'ouvres ta porte.
-non pas du tout, j'étais aux toilettes.
Johanna était dans la même fac que lui. Ils avaient fait connaissance à la rentrée, en se rendant compte que leur emploi du temps coincidaient. Ils s'étaient mis d'accord, que si l'un d'eux un jour, avait besoin de quoi que ce soit, ils se depanneraient mutuellement.
Johanna n'était ni belle ni moche. Un grand sourire et un côté très joviale laissait en permanence possible une ouverture, avait pensé Olivier le jour de leur rencontré. Elle était petite, fine, une tête toute ronde et des petits yeux marrons lui donnait un air coquine.
Elle faisait le tour de la pièce de son studio, quand ses yeux se posèrent sur son bureau. Olivier regarda son bureau. Il senti son sang se glacer. Il y avait laissé, à côté de son ordinateur, son attirail en métal, acheté quelques semaines plutôt, dans un sex shop BDSM. Un collier lourd, à charnière, et qui se refermait avec une vis. Relié à une chaîne qui contenait une paire de menottes pour attacher les poignets, et une autre paire de menottes pour les chevilles. Le parfait équipement du soumis ou du maître dominateur... Reste à savoir qui détient les clés, et qui porte l'objet.
Johanna sourit.
-Tu vas souvent t'amuser du côté du moulin rouge on dirait.
Comment pouvait-elle savoir ? L'avait-elle vu entrer et sortir de la boutique ? Il se dit que de toutes façons, il ne pouvait plus nier.
-Je suis rentré en fois, dans un magasin spécialisé dans le SM. J'ai toujours eu un fetish pour les menottes, j'ai sauté le pas il y a 2 semaines. Je cherche encore à l'essayer avec quelqu'un.
Johanna rougit. Puis, en regardant plus précisément le bureau d'Olivier, elle comprit. Elle n'avait pas vu l'objet de domination sur le côté du bureau. Elle était restée bloquée sur son ordinateur, et l'écran de veille qui affichait l'heure.
-Merci de cette invitation Olivier, je ne reste pas insensible. Mais je n'avais même pas fait attention à tes objets de perversion. Je faisais simplement une allusion quand au fait que tu as du aller au moulin rouge, piquer les chaussettes d'une gogo danseuse. Puisque tu portes des chaussettes en resille.
Olivier baissa la tête, et rougit. Les bas resilles laissaient entrevoir leur extrémité.
-de plus, tu as du leur piquer un soutif, j'ai l'impression de voir l'arrondi d'une coque sous ton tee shirt.
Olivier se sentait nu, encore plus que si il l'avait été réellement. Il ouvrit la bouche sans savoir quoi répondre, mais Johanna ne lui en laissa pas la possibilité.
-donne moi la clé de tes menottes. Et n'oublie pas le sel aussi.
Olivier s'executa. Il donna tout ça à Johanna. Elle ignorait qu'il avait un double des clés, caché à un endroit que lui seul connaissait. Il avait préparé ce subterfuge sur conseil du vendeur.
-à bientôt Olivia, lui dit Johanna. Puis elle quitta son appartement. Olivier se sentait humilié. Et se demandait si trop de SM ne risquait pas de faire basculer sa vie.