Plaisirs d'un passif

- Par l'auteur HDS loulou.paris -
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Récit libertin : Plaisirs d'un passif Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-05-2025 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Plaisirs d'un passif
Il est adorable François. Il a 5- ans, une dizaine plus que moi. Le male mur presque parfait : musclé, beau visage, bronzé. Une caricature, pourrait-on dire. Mais quand tu le vois tu ne penses pas à une caricature : tu songes à être dans son lit. Mais en même temps tu te dis que ça ne doit pas être facile : tu le soupçonnes en couple ou sinon très prisé. Seul chose sûre : t’as du mal à l’imaginer avec une femme. Trop amoureux de lui même pour songer à un corps qui ne soit pas celui d’un mec. Mais d’un mec soumis à son désir.

François est antiquaire. Il tient un beau magasin avec des très très beaux objets. J’y suis souvent allé et j’ai toujours l’impression qu’il essaye de draguer ses clients, homos ou héteros. Il te donne l’impression d’être toujours en chasse, même quand il s’agit de faire une bonne vente. C’est le genre de dragueur qui ne peut que séduire les hommes.

Vous avez déjà compris que j’ai fait partie des hommes séduits par François. Au premier coup. Genre : demande-moi ce que tu veux et je le fais (avec des limites, quand même !). Il ne m’a jamais rien demandé et j’ai toujours eu l’impression qu’il était trop convoité pour s’intéresser à moi, un pédé comme tant d’autres, pas trop moches, mais pas très beau non plus. Certes, un mec à prendre : les males le comprennent tout de suite à mon allure, à mes fesses cambrées, à mon attitude d’allumeuse qui regarde dans les yeux le mec et puis demande à être séduit, pris. François l’avait compris comme les autres, sans toutefois faire un geste. Et moi je n’avais jamais rien essayé, jamais un regard trop intense, rien.

Un jour, cela a changé. Je suis passé lui dire bonjour dans sa boutique. Il était avec un client. Entre eux il devait y avoir quelque chose, c’est du moins ce que j’ai pensé. Un jeu de séduction. Peut-être qu’ils étaient amants ou qu’ils l’avaient été. Mais les deux n’avaient pas l’air d’être simplement un commerçant et son client. L’inconnu est parti. Je me suis assis dans un fauteuil, François s’est mis en face de moi. J’ai vu son œil pétillant. Etait-il excité par l’autre ? J’ai toujours pensé que oui. Mais c’était moi qu’il regardait, pas l’autre. Il me connaissair depuis deux ou trois ans et pour la première fois dans son regard il y avait le scintillement du séducteur.

D’un coup, il a été différent du François que j’avais toujours connu. Il était doux, presque caressant. Meconnaissable mais très agéable. Je l’ai regardé d’un air qui ne laissait pas l’ombre d’un doute.

«Tu me dragues», il me lance.

«Ce n’est pas mon genre, je suis à draguer».

«Je sais, ça se voit à un kilomètre de distance»

«Tu aimes les mecs qui te font comprendre qu’il veulent être seduits, non ?»

«Y en a trop», dit-il hautain.

«Menteur», je réplique.

«Pourquoi ?»

«Parce que en ce moment c’est toi qui me désire».

Je n’avais jamais imaginé de pouvoir le draguer comme ça, sans façon. Il m’avait rendu trop timide. Mais j’avais vu quelque chose dans son regard qui m’avait donné du courage.

François s’est levé, il est allé fermer a clé la porte du magasin. Il est revenu vers moi et il m’a pris par la main :

«Viens».

Il l’a dit avec un ton qui n’était ni autoritaire ni vraiment doux. Mais naturel. S’il fallait faire une première fois l’amour c’était à ce moment là, ni une heure, ni un jour, ni un an après. Et là c’était le magasin. Je me suis levé pour le suivre dans l’arrière-boutique. Je n’y étais jamais allé.

En fait, il y avait deux pièces : la première servait au travail, dans la deuxième il y avait une petite alcôve. François devait avoir l’habitude de draguer ses clients et de consommer tout de suite.

«Dis donc, t’es bien equipé», lui dis-je en voyant le petit lit (petit mais suffisant pour deux).

«Ne dis pas de bêtises», me réponds en me prenant dans ses brant et en collant sa bouche contre la mienne.

«Je constate…»

«Arrête ou je te mets à la porte».

«Surtout pas, mon chou».

Dans son étreinte j’ai tout de suite senti le male qui impose son désir et sa volonté. Mais en même temps j’ai senti en lui une tendresse que je ne soupçonnais pas. Il voulait que je sois à lui, mais il était aussi plein d’attention pour moi.

Je me suis libéré de son étreinte pour m’agenouiller, mais il m’a arreté :

«Tu as compris que c’est moi qui mène le jeu ou pas ?».

«Je croyais te faire plaisir», ai-je dit avec un regard plus qu’allumeur. Je bandais déjà et j’avais senti son sexe dressé.

«Tu aimes faire plaisir au mecs ?», dit-il, mi-ironique et mi-dragueur.

«Seulement à ceux qui me donnent aussi du plaisir».

«J’en ai beaucoup à te donner», m’a répondu en me poussant sur les epaules pour que je m’agenouille .

J’ai passé mes levres sur son pantalon. Il l’a degrafé après m’avoir caressé la tête. Il portait un mini-slip assez serré. J’ai caressé sa bite, je l’ai mordue tout doucement. Je l’ai sortie, j’ai passé mes lèvres des couilles jusqu’à la pointe du gland. Je l’ai decalottée avec ma main tout en passant ma langue autour du gland. Je me suis attardé à le lecher et à le caliner avec ma langue et mes lèvres.

«C’est bon comme ça. Tu es doux», il m’a dit.

J’ai tiré à l’arrière la tête, je lui ai souri et après j’ai pris sa pine en bouche, jusqu’à la racine. J’ai commencé à le pomper. C’était bon. Son odeur était excitant, sa belle bite longue et pas trop épaisse un régal. Il a gémi en me tenant la téte.

«Viens» il m’a dit après deux ou trois minutes, encore avec ce ton indéfinissable mais tellement séduisant. Il a commencé à se deshabiller, moi aussi. Nus, nous nous sommes jetés sur les lit. Collés. Bouche contre bouche, corps contre corps, sexe contre sexe. Comme si on l’avait toujour fait ensemble, alors que je n’avais même pas osé songer à faire l’amour avec lui. Mais il était très attentionné. Il s’est mis à me sucer le tetons que j’ai très sensibles, il m’a sucé, pas très longtemps mais en me faisant bien sentir sa langue, puis est revenu vers mes tetons.

«T’as une capote ?», j’ai demandé.

«C’est moi qui mène le jeu».

«Je sais, je te dis juste que tu peux me prendre».

«Tu n’as pas besoin de me le dire, ça se comprend».

«J’en suis ravi».

«Tu aimes qu’on te prenne pour une tapette ?», demande-t-il, encore une fois avec ce regard qui ne peux pas te laisser indifférent.

«Je veux juste qu’on sache qu’accueillir un male est pour moi le plus grand plaisir amoureux».

«J’aime les mecs comme toi».

Il s’est levé pour chercher une capote. J’aurai voulu lui dire qu’il pouvait me prendre sans, mais je ne connaissais pas ses frequentations, je ne savais s’il prenait des risques ou pas. Il m’a passé un gel.

«Tu me veux dans quelle position ?», j’ai demandé.

«Au bord du lit. Bien ouvert et bien cambré», a répondu.

Je me suis mis à quatre pattes. Prêt. Je bandais très fort, au bord de l’ejaculation. J’avais envie d’être pénetré. J’ai tourné la tête vers lui :

«Viens. Cette fois c’est moi qui le dit».

«C’est adorable de me le dire».

Après avoir dit ça il m’a caressé les fesses, il à passé son sexe dans ma raie, d’en haut en bas. Puis il m’a pris. Il est rentré doucement, jusqu’au bout. J’ai gémi de plaisir. C’était tellement bon. Il a commencé à me limer. Mon plaisir a explosé.

«Encore, François, encore, c’est bon».

Il m’a tenu par les epaules, il a commencé à gémir aussi.

«C’est bon, mon enculé».

«Tu vas me faire jouir, chéri». Je n’ai presque pas eu le temps de le dire que j’ai giclé.

François m’a pris par les hanches. Son va et vient est devenu plus rapide. J’ai senti sa bite en moi se raidir encore plus, j’ai senti le spasme de l’orgasme. Il a tenu fort mes hanches et il a crié en se vidant.

«Oh mon Loulou, que c’était bon» a-t-il dit en poussant une derniere fois son sexe dans mon derrière.

Quand il s’est retiré. Il est resté un moment debout derrière moi. Je me suis retourné, je lui ai pris les bras pour le tirer vers moi. Il s’est couché sur moi en m’embrassant. Je l’ai serré fort contre moi.

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