Rendez-vous manqué 2/2 - histoire érotique

Mi-Juillet, un Dimanche pluvieux. J’ai dormi jusqu’à onze heures. Je n’avais rien à faire et il faisait trop moche dehors pour se balader.
Plus de deux mois s’étaient écoulés depuis ma première fois. Je ne l’avais pas recontacté, non pas que je n’ai pas aimé cette expérience, mais je ne pensais pas être homosexuel.
Pourtant il m’arrivais de temps à autre de me rappeler cet après-midi là.
Non, j’étais hétérosexuel.
J’avais fêté mon dix-neuvième anniversaire le mois précédent. Je continuais à tomber amoureux tous les quatre matins d’une femme. A leurs yeux j’étais transparent.
Dimanche après-midi, nu sur mon lit à m’emmerder comme c’est pas possible.
J’ai soudain entendu frapper à la porte de mon studio. Je ne répondais pas. Rebelote. Je me suis levé sans faire de bruit.
- Éric, tu es là?
- Qui est-ce?
- C’est moi, Yvon.

Merde, qu’est qu’il foutait là?
- Je suis avec un ami et nous voudrions savoir si nous pouvions te voir.
- C’est qui, pas le grand mec de mon village quand même?
- Non. Alors?
- Si je comprends bien, vous avez envie de vous amuser en ma compagnie…
- Euh…oui.

Je ne savais pas trop quoi faire. Et puis merde après tout.

J’ai ouvert la porte. J’étais toujours nu.
- Hum, tu es avec quelqu’un?
- Non.
Je les ai fait entrer.

- Eric, laisse moi te présenter André.
J’ai tout de suite adoré André, la soixantaine, une belle bouille rigolarde.

- Messieurs, puisque je suis déjà à poil, je vous invite à en faire de même, sauf si vous venez me parler des présidentielles de l’année prochaine?
Ils se sont débarrassés de leurs fringues et je me suis collé à eux. J’avais une trique d’enfer.
- Puis-je vous offrir quelque chose à boire? Toi Yvon, je sais ce qui te ferait plaisir.
- Quel réputation tu as mon ami s’esclaffa André. Je prendrai bien un petit quelque chose.
- C’est pour moi que tu dis ça, un petit quelque chose, demanda Yvon.
- Mais je l’aime bien ta bite mon cher ami.
- Rhum ou Vodka?
- Vodka pour moi annonça André.
- Moi aussi ajouta Yvon.
J’ai remplis trois verres.
- A quoi trinquons nous, demandais-je?
- A ta première pipe, à ton petit cul et à nous trois.

J’ai bu mon verre de Vodka. La présence d’André me plaisait. Plus grand que moi, mais surtout très plaisant.

C’est Yvon qui pris les choses en mains.
-Tu vas apprendre à sucer, me dit-il.
Il s’agenouilla entre les cuisses musclées et velues d’André. Il mit le sexe de ce dernier dans sa bouche et commença à sucer la bite de son ami. Je regardais cela de très près. L’alcool commençait déjà à faire son petit effet des inhibiteur. La queue d’André avait bien durci et je me lançais. Je mis le gland dans ma bouche et fit tourner ma langue dessus. Un miam venant d’André me fit comprendre qu’il appréciait. Je me suis bien appliqué et à ma grande surprise j’ai aimé ce que je faisais. Au bout de quelques minutes André annonça qu’il était au bord de l’explosion.
J’ai vu Yvon lui faire un geste que ne compris pas sur le coup. Dix secondes plus tard, André sortit son sexe de ma bouche et balança son jus sur mon visage. Je reçu le premier jet sur mon front et les trois autres sur les joues et les lèvres. Je remis son sexe dans ma bouche aspirant les dernières gouttes. Yvon de son côté s’était jeté sur moi et léchait mon visage, aspirant chaque goutte du sperme d’André.

Quand il eut terminé je le poussais sur mon lit et j’avalais sa petite bite. Merde, j’étais entrain de prendre goût au fait de sucer des bites. J’ai senti les contractions du bas ventre d’Yvon, il allait jouir. Je laissais juste la tête de sa petite bite au bord de mes lèvres tout en la masturbant. Un râle et il jouit dans ma bouche. Quatre jets de foutre bien chaud dans ma bouche. Je relevais la tête, ouvrais ma bouche pour leur montrer ma récompense. Allez mon gars, avale lança André. J’ai fermé la bouche et j’ai tout avalé. Ma première gorgée de sperme.

J’étais toujours aux prises avec Yvon, je tenais à lui offrir ce que je n’avais pas voulu faire la fois précédente.
Je me mis à jouer avec sa rondelle. Pas besoin de lui faire un dessin. Il attrapa son tube de lubrifiant. Une noix sur ma bite et un peu sur son petit trou. Je me présentais à l’entrée de celui-ci et introduisis ma bite dans son cul.
Aucune résistance. Je m’enfonçais au maximum appréciant l’instant. Comment était-ce dans le sexe d’une femme?
Je devrai attendre plusieurs années encore avant de savoir.
Je me suis mis à aller et venir dans ce cul très accueillant. Au bout d’un moment j’ai changé de position, moi sur le dos et lui me chevauchant. Je l’attirai vers moi pour lui dire que j’étais au Nirvâna. Soudain j’ai entendu la belle voix d’André. Hey les gars, y aurait pas une petite place pour moi par hasard?
Oui, viens répondit Yvon. Je ne bougeais plus et puis j’ai senti le sexe d’André glisser sur le mien. Il se mit en roue libre et en peu de temps tous les trois sommes arrivés au point de non retour. Yvon avait deux bites dans le cul et des litres de foutre chaud.

Je me suis affalé par terre. Vidé mais comblé. Mes deux amants me regardaient en souriant.
Je me suis levé et j’ai demandé à la cantonade, une autre vodka mes amours? Oui répondirent-ils.
Nous nous sommes reposés un moment. J’étais partant pour un deuxième round. J’ai récupérer le tube de lubrifiant et j’en ai mis sur mon petit trou. J’ai glissé un de mes doigts, puis deux. J’étais prêt. André a pris place entre mes jambes. Je senti le bout de sa queue à l’entrée de mon orifice et il me pénétra en une fois. Au putain, ça me faisait mal. Il est resté un long moment ainsi. Éric, décontracte tous tes muscles et respire doucement. Ce que je fis. Une minute et la douleur avait nettement diminué. C’est bon lançais je à André, vous pouvez y aller. Il alla doucement puis accéléra soudain le rythme. Il me pilonnait le cul, mais je n’avais plus mal, je ressentais un certain bien être. Après plusieurs minutes il enfonça sa bite aussi profondément qu’il pouvait et je l’ai senti jouir en moi.

Nous nous sommes collés les uns aux autres. J’embrassais leurs corps si chauds. A ma grande surprise, je bandais toujours. Rien n’échappant à Yvon il fourra ma bite dans sa bouche. J’étais sur une nuage. J’ai jouit. J’étais épuisé, vidé. Ils sont restés un peu puis ils sont partis.

Je ne les ai jamais revu. C’était il y a très longtemps. Il m’arrive encore d’avoir des fantasmes homosexuels. Mais à ce jour je n’ai pas de nouveau franchis le cap.