Sacha, le Pari Impardonnable
Récit érotique écrit par Stan23JR [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-06-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Sacha, le Pari Impardonnable
Sacha, Le Pari Impardonnable
21 février 2021 (Kiruna, 1236 km au nord de Stockholm)
C’est impressionnant mais vraiment impressionnant ! Il roule là sur cette route enneigée avec son Aston Martin Vanquish, une magnifique femme à ses côtés et face à lui il y a ce mur blanc, ce paysage totalement immaculé à pertes de vue.
Tous les arbres ont leurs manteaux blancs, le ciel et les montagnes ne font qu’un en arrière-plan de ce tableau.
À ses côtés, Béa semble totalement subjuguée elle aussi par ce magnifique spectacle, ils partagent un regard pour exprimer leurs émerveillements, ils n'ont pas besoin de beaucoup de mots pour se comprendre.
Tout est tellement plus simple depuis qu’ils sont officieusement ensemble, très peu de personnes savent pour eux, leurs amis savent, mais ce n’est pas encore confirmé.
Ce petit jeu les amuse beaucoup même si le confinement a été très compliqué pour eux du fait des restrictions sur les voyages transatlantiques.
Après le nouvel an où ils n'ont pas pu se voir encore une fois, Cal s’est aperçu que la semaine de la Saint-Valentin, ils vont être libres tous les deux sans obligations pro et sans enfants en garde.
Notre beau brun doit se rendre lors de la troisième semaine de février au nord de la Suède, en Laponie occidentale à Kiruna où est organisé la trente-huitième édition des Business Development Awards qui décerne le prix des projets les plus innovants, Spittrain est en course cette année.
Il rejoindra sa délégation à partir du vingt février sur les terres de la LKAB, la société minière qui exploite la plus grande mine de fer du monde, dont l’un des héritiers a été son grand rival lors des années universitaires.
Nils Petersson a été l’archétype du super-athlète là où lui a plutôt été l’archétype du super-étudiant, Nils s'est toujours plus basé sur ses acquis là où Cal a plutôt été un bourreau de travail, c’est une de ces fiertés : la réussite par le travail.
Ils ont souvent été opposés, Nils est issu de l’ESSEC, l’école de commerce rivale basé à Cergy.
Ensuite, tous les opposent, le suédois est un fils de un héritier là où lui n’a pas ses prédispositions financières et ses facilités, il a contracté des crédits pour payer ses études (ses parents ne pouvant pas non plus hypothéquer totalement leurs maisons ou leurs commerces), il s’est donc fait à la force de ses bras et de ces neurones.
Nils est un grand type, blond de surcroît, une dentition parfaite à faire pâlir George Clooney, une assurance en toute circonstance qui assez souvent frôle l’arrogance et le narcissisme.
Lors des concours inter-université que ce soit en commerce ou en sport, cela a été une rivalité plutôt stable mais pas toujours très saine, Nils a tendance à faire fi des règles avec une énorme dose de mauvaise foi.
Et puis c’est aussi un homme à femme comme Cal sauf que le suédois s’en vantait ouvertement, il sait par Béa qu’il a essayé de la séduire lors d’une soirée et qu’elle l'a repoussé, n’aimant pas ses manières et puis être un trophée ne l’intéresse pas.
Cal n'est donc pas peu fier, qu’elle soit avec lui aujourd’hui et justement depuis les premiers confinements, se voir a été compliqué avec sa compagne non-officiel.
Il lui a proposé donc un Road-trip en Suède, du Sud au Nord, depuis Stockholm vers la Laponie en passant à l’intérieur des terres avec diverses étapes pour se reposer et découvrir le pays.
Elle en est ravie d’autant que pour ses deux semaines Brittany part faire du ski avec son père à Aspen. Béa le rejoint donc en France au soir du dix février, Cal est là à l'aéroport du Bourget pour l'accueillir.
Ils ne peuvent attendre, les retrouvailles ont été fiévreuses sur le siège arrière de l’Aston Martin au fond du hangar de l’aéroport.
Ils ont ensuite embarqué avec la voiture dans un avion qui a été spécialement affrété pour rejoindre la capitale suédoise.
Après deux heures et trente-cinq minutes de vol, ils arrivent sur place au milieu de la nuit comme prévu (c’est mieux pour la discrétion.), c’est l’équipe de nuit de l’hôtel Diplômât qui les reçoit, c’est un très bel établissement situé sur la rive en face du musée de la famille Vasa avec vue sur le fleuve.
Ils n’ont pas pu résister à l’envie de faire l’amour sur le balcon seulement éclairé par le clair de lune et le bruit du fleuve en toile de fond, c’est d’un romantisme incroyable.
Le lendemain après un petit-déjeuner bien consistant, ils prennent la route du Nord, première étape le lac de Siljan à trois heures de route, il y a des petits lacs partout, des forêts de sapins à ne plus pouvoir les compter.
Ils rencontrent leurs premiers élans sur la route au bout d'une heure de trajet et puis le ciel changeant au-dessus d’eux ajoute une touche magique à leurs périples.
Ils se posent finalement à Haravardset sur l’île en face de l’îlot de Siljan (il y a un petit côté île où se trouve le tombeau de Dumbledore.) dans une charmante auberge pour la nuit.
Leur périple est idyllique, il y a tellement à dire : des lacs d’Ostersund, en passant par les rennes de Laponie, les cascades, les nuits à la belle étoile, les batailles de boule-de-neige, le patinage (encadré) sur lac gelé, la faille de Slattdalsskrevan qui mesure cent mètres de long (c’est très impressionnant quand on est en face ou au-dessus.).
Faire l’amour dans un spa suédois avec vu sur la banquise est aussi une expérience magique pour Béa et Cal.
Mais le vingt finit par arriver, l’heure du départ sonne, pour Béa cette cérémonie peut être le grand moment de Cal et elle tient à ce qu’il soit seul à en profiter avec son équipe si d’aventure, il remporte l’award, elle est de tout cœur avec lui, mais doit de toute façon rejoindre ses bureaux à New-York.
Ils s’embrassent sur le tarmac de l’aéroport de Kiruna où l’attend son jet privé.
Cal reste au sein de l’aéroport pour accueillir la délégation qui l’accompagnera pour la cérémonie du lendemain.
Ils s’installent à l’hôtel réservé aux délégations, dans le centre-ville, celui-ci, devant être déplacé à cinq kilomètres à l’ouest avant 2099 du fait du risque d’effondrement futur lié a l’exploitation minière.
Une bonne partie de la journée est passée à préparer la présentation du lendemain, Cal profite du calme de la nuit, il faut dire que ses nuits depuis dix jours sont très chaudes et peu reposantes.
Le lendemain sur les coups de dix-neuf heures, ils se rendent sur le tapis rouge devant le Lapland Kongresscenter de Kiruna, propriété du groupe LKAB, c’est un lieu comme beaucoup dans les pays nordiques construits en bois avec du matériau biodégradable et soucieuse de l’environnement : des panneaux photovoltaïques captent la manière du soleil et la maximisent.
Kiruna, se situant à l’extrémité nord de la Suède, connaît vingt jours de nuit par an avec de magnifiques aurores boréales (le tourisme des aurores boréales est très florissant pour la ville a été un peu mis à mal durant le Covid.).
L’édition 2020 des BDA a été annulée avec les alertes pré-Covid, par contre l’édition 2019 a été remporté par la Suède, ce qui explique pourquoi cette édition est organisé à Kiruna, le mode de fonctionnement est le même que celui de l’Eurovision.
Le trophée récompense le projet de développement commercial le plus intéressant économiquement, mais aussi socialement, inclusif et également soucieuse de l’environnement.
Le projet portait par les équipes de Cal a été lancé dès 2017 en étude de faisabilité, la phase de construction a durait de fin 2018 à fin 2019 avant la mise en exploitation.
L’idée a été de construire un nouveau site de construction de pièces qui soit soucieuse de l’environnement, mais aussi commerce équitable, c’est pour cela que la ville de Lungi en Sierra Leone a été choisie : c’est une ville chargée en Histoire, la ville des rebelles Sierra Leonnais du RUF durant la guerre civile (1991-2002), une ville martyre où le président a déclaré en 2002 la fin de la guerre.
Une ville avec beaucoup de traumatisme, où le taux de suicide est horrible et dont beaucoup d’enfants ont vécu les affres de la guerre (enfants-soldats…), le projet vise aussi à redonner confiance par le travail à ces personnes, à leur redonner une estime d’eux-mêmes, à les aider un peu à se reconstruire.
Le projet a aussi permis de former la nouvelle génération de commerciaux, pour qu’elle soit plus soucieuse du monde qui l’entoure et de l’environnement, en effet de nombreux alternants d’école de commerce ont participé aux projets entre Paris et Lungi en passant par Freetown notamment.
Cal lui-même s’est rendu sur place à plusieurs reprises, entre autres pour rencontrer les acteurs locaux.
La pièce est de plus fabriquée à partir de matériau biodégradable, une première dans leurs domaines et avec une empreinte carbone neutre grâce au recyclage de l’eau de pluie et l’utilisation de panneaux photovoltaïques.
La délégation comprend ainsi le maire de Lungi, les membres du conseil des anciens, les contremaîtres et chefs d’équipe de l’usine ainsi que les adjoints de Cal tel qu’Ambroise le directeur commercial adjoint en charge de l’Afrique de l’Ouest, les alternants ayant travaillé sur le sujet : Bérangère, Étienne, Carla et Abdeslam et enfin la directrice de l’Agence d’Abuja au Nigeria qui a la Sierra Leone dans sa sphère d’influence : Maryam.
Tout ce petit monde retrouve donc les membres des autres délégations dans le pavillon principal où a lieu la cérémonie et où est servi le repas, la société LKAB a vraiment mis les petits plats dans les grands.
Dès vingt heures, chaque délégation dans un ordre prédéfini à l’avance présentera leurs projets, les Français passeront en avant-dernière position juste avant le pays-hôte : la Suède, chaque pays aura dix minutes pour présenter leurs projets et pas une seconde de plus.
Et donc après le passage des dix-huit pays qui les précédent vient le tour de la France représentée par l’entreprise Spittrain aux alentours de vingt-trois heures trente.
Cal est chargé de la présentation, mais dans une chorégraphie parfaitement travaillée chacun et chacune intervient pour parler sois des implications de l’industrie dans la vie de la communauté, l’amélioration des conditions sociales et de vie, mais également les conséquences psychiques et sur le bien-être des personnes traumatisées.
Sont aussi mis en avant les bienfaits sur l’environnement et la planète.
Ils sont chaudement applaudis à la fin de leurs présentations, on ne gagne pas à l’applaudimètre, mais c’est toujours bon à prendre.
Il croise Nils qui arrive en même temps que la délégation suédoise sur la scène du centre des congrès, les deux hommes se toisent du regard avant que le blond ne s’installe au pupitre et commence à présenter leurs projets.
Eux aussi sont beaucoup applaudis, mais Cal met cela sur le fait qu’ils évoluent à domicile.
Pendant que le jury se retire pour délibérer, les invités peuvent donc librement se déplacer entre les tables.
C’est au détour d’une conversation qu’il a reconnu la voix de Nils dans son dos :
- Le bon samaritain monsieur Calvin Liénard, toujours au secours de la veuve et de l’orphelin dit-il avec un ton acerbe.
- Monsieur Petersson, vois-tu moi, j’ai un cœur et je m’en sers pas comme certains, je sais sortir de ma tour d’ivoire ! Enchaîne-t-il avec l’effet d’un crochet du droit.
- Tout doux mon cher Cal, je vois que tu as toujours autant de répartie, ce soir, je ne peux pas vraiment, je suis en représentation, je dois donner une bonne image de mon pays et puis on doit bien se comporter devant les dames, finit-il tout en désignant du menton son épouse située deux pas derrière lui.
C’est une jolie femme avec une peau blanche bien laiteuse, elle a les cheveux châtains clair, une coupe de cheveux détachés à la Leighton Meister avec des mèches caramel au niveau des pointes, elle est bien grande, mais ses talons Louboutin la grandissent encore plus.
Elle est au même niveau que son époux du haut de son mètre quatre-vingt-quatorze, Cal parait légèrement petit à côté d’eux, elle porte une magnifique robe longue sungem à sequins brodés siglées Jenny Packham, les reflets brillants de sa robe atténue un peu sa blancheur, elle prend la parole avec un magnifique accent de l’Est.
- Bonjour cher monsieur, bienvenue à Kiruna dit-elle dans un Français parfait, veuillez pardonner la goujaterie légendaire de mon époux, je me présente Sacha Lebedeva-Petersson, vous êtes un ancien camarade de faculté de Nils d’après ce qu’il m’a dit.
- Enchanté Chère, madame, par contre votre visage et votre nom me rappelle un souvenir, auriez-vous fait de la télé par hasard ? Je suis assez curieux de ce que Nils a pu dire sur moi, sachant que nous n'étions pas vraiment camarades comme vous dites, mais plutôt rivaux, nous venions de deux Écoles de commerce différentes.
- Ah ! Vous avez une sacrée mémoire, mais oui j’ai fait du mannequinat durant mes jeunes années et j’étais la fille chargée de tourner les panneaux dans la version italienne de la roue de la Fortune en 2011, cela a duré quelques mois, mais après ça, j’ai pu faire quelques émissions notamment sur la Rai.
Nils, qui doit un peu se sentir oublié depuis quelques instants, se relance dans la conversation :
- Ma petite femme est trop modeste, elle a été très connue, c’est justement en Italie que l’on s’est rencontré lors d’une fête à Milan chez Zlatan Ibrahimovic, il y avait beaucoup de beau monde ce soir-là, il y a déjà 6 ans et depuis nous avons eu deux beaux enfants tout blond : Alekna et Maksim.
- Toutes mes félicitations à tous les deux se réjouit sincèrement Cal, en espérant que ses enfants l’ont rendu moins idiots et imbu de lui-même, moi aussi j’ai un petit garçon de bientôt six ans qui s’appelle Max, quel âge on les votre ?
C’est Sacha qui lui répond :
- Alekna notre aînée va sur ces cinq ans tandis que Maksim vient de fêter le mois dernier ses deux ans, lui expose-t-elle tout un montrant deux beaux enfants blonds sur son écran de téléphone qui ressemble trait pour trait à leurs parents.
Alekna tient de Nils tandis que Maksim est vraiment le portrait craché de Sacha en version homme.
Il semble malheureusement que ses enfants n'aient pas adouci le caractère de Nils, la suite lui donne raison :
- Tu penses que tu as une chance de l’emporter ? Ton projet est très bien pour faire pleurer dans les chaumières, pour être traité à vingt heures trente-quatre sur la chaîne principale une fois, ce n’est pas un sujet rentable comme le nôtre qui est cohérent et plaît aux investisseurs, c’est cela que va retenir la commission.
- Tu sembles bien sûr de toi comme toujours, moi pour ma part qu’on gagne ou ne gagne pas, cela m’importe peu, l’importance, c’est ce que nous sommes parvenus à faire pour aider par le travail et l’investissement personnel, ceux qui en ont le besoin. Ce ne sont pas tes valeurs, je le sais, mais ce sont les miennes.
À côté de son mari, Sacha semble partager son point de vue, car elle boit littéralement ses paroles.
- Donc tu trouves qu’il n’y a pas assez d’enjeu, je vais t’en trouver, faisons un pari tous les deux : si la Suède gagne, j’ajoute ton Aston Martin à ma collection de voitures personnelle.
Cal voit où il veut en venir, des voitures, il peut sans conteste s’en offrir d’autres donc il est tenté d’accepter, mais il ne veut pas tomber à son niveau de bassesses même s’il a un sérieux avantage sur son adversaire.
Il sait par une de ces anciennes conquêtes qui aujourd’hui est greffière de la commission, que le projet français est le seul à avoir reçu une note de trois A lors des visites pré Cérémonie.
Calvin se dit qu’il va lui offrir une sortie mémorable, quelque chose que Nils va forcément refuser, il réfléchit et son regard croise celui de Sacha qui suit l’échange avec attention.
- Très bien, si la Suède gagne, tu auras la voiture, mais si la France gagne, j’ai droit ce soir de disposer de ta femme dans le respect évidemment, comme je l’entends et sous tes yeux sans que tu n’es le droit d’intervenir, alors marché conclu ?
Sacha semble un peu estomaqué de la proposition, mais elle ne montre rien de plus et regarde vers son époux qui comme un idiot s’enfonce tout seul.
- Marché conclu ! Top la lui dit-il en lui tendant sa main, toute façon, on ne peut pas perdre.
Avec un regard désolé vers Sacha qui semble totalement outré, que son mari est pu parier avec elle comme enjeux, il serre la main de Nils pour sceller leurs accords.
En attendant l’annonce des résultats, Cal en profite pour discuter avec d’autres délégations de leurs projets respectifs.
Vers minuit trente, les membres de la commission reviennent et sa présidente Euphemia Navadauskas s’avance sur l’estrade et commence son discours :
- Nous tenons à tous, vous remerciez pour vos projets qui à différentes échelles seront bénéfiques pour vos communautés, vos pays où le monde, mais à l’unanimité des membres de la commission, un seul pays réunit les critères de développement international, de développement durable, d’inclusion sociale et de réalisme budgétaire et ce projet
, c’est le projet français portait par le groupe Spittrain.
À l’annonce des résultats, il y a une explosion de joie à la table de la délégation française, Cal serre le poing de façon rageur tout en regardant devant lui sur la droite vers un Nils déconfit et penaud à côté d'une Sacha vraiment furibard, les assiettes vont voler à la maison.
L’ensemble de la délégation monte sur l’estrade pour récupérer le prix ainsi que le chèque de cinq cent mille euros pour continuer de développer le projet, sous les applaudissements et les vivats, Cal se dirige vers le pupitre.
Il a préparé un discours de victoire au cas où, mais Nils l’a inspiré plus qu’il n’aurait voulu le penser alors il choisit de parler avec son cœur.
- Merci à tous, merci madame la présidente et chers membres de la commission pour cet honneur, mais avant tout je tiens à remercier l’entreprise LKAB et la famille Petersson qui nous ont accueilli ici à Kiruna dans ce décor majestueux et ce cadre somptueux, donc du fond du cœur merci pour cet accueil, je veux remercier tous les membres de la communauté de Lungi qui par leurs courages et leurs résiliences nous inspirent chaque jour, je remercie tous ceux qui ont pu être avec nous ce soir et ceux restait au pays et à qui je dédie cette victoire, je tiens aussi à remercier mon équipe qui a portait ce projet et sans qui je ne serais pas à cet instant sur cette scène.
Vous m’excuserez par avance, je vais un peu sortir du discours convenu, un collègue financier m’a dit ce soir que notre rôle, c’est de rentrer de l’argent, d’être rentable, oui, c’est vrai !
Cal fit une légère pause et sous les yeux de l’assistance qui ne le lâche pas des yeux, il enchaîne :
- Notre but, c’est de faire de l’argent, mais nous ne devons jamais oublier que derrière nos tableurs Excel, nos colonnes de chiffres il y a des êtres humains, des femmes, des hommes et des enfants. Mais aussi que le monde continue à tourner, ce n’est pas à nous de l’adapter à notre convenance, c’est à nous de nous adapter.
Ce projet nous prouve que par le travail, la solidarité et simplement en plaçant notre cœur dans nos actions, nous pouvons faire de très grandes choses sans perdre notre âme et par petit pas.
N’oubliez donc jamais chères consœurs et confrères qu'avant d’être des financiers et des commerciaux, nous sommes avant tout des êtres humains.
Enfin, je terminerai juste mon propos en remerciant celles sans qui ce projet n’aurais pas été possible, celle qui l’a initiée et qui a été là à toutes les étapes du projet Lungi for Life, la Vice-présidente du groupe Spittrain : Béa Dumarais.
Le public se joint à lui pour applaudir le nom de Béa.
Madame Navadauskas s’avance et Cal lui laisse la place :
- Merci monsieur Liénard pour ce beau discours, très inspirant et très en phase avec notre époque, cela tombe bien que vous parliez de madame Dumarais, car elle est là avec nous ce soir en direct depuis New-York, madame et monsieur : Béa Dumarais.
Le visage de Béa apparaît à l’écran juste au-dessus de Cal avec son sourire éclatant et ses yeux qui ont disent tellement sur sa joie de le voir triompher.
Elle prend la parole d’une voix mélodieuse :
- Bonsoir Kiruna, bonsoir la Suède, merci madame Navadauskas, quel plaisir de voir l’humaniste, le don de soi, la générosité et l’abnégation triompher. Félicitations à toi mon cher Cal et félicitations à ton équipe, ce projet te ressemble tellement, je l’ai certes initiée, mais celui qui la portait, c’est toi. Cette victoire est avant tout la tienne et celle des idéaux que tu défends chaque jour. Je te connais plus que quiconque dans cette salle comme toi, tu me connais même mieux que je me connais moi-même, nous sommes amis avant d’être collègues.
Je sais l’implication que tu as mise dans ce projet et dans tous les projets auxquels tu as pris part, rien ne peut me rendre plus heureuse ce soir que de te voir triompher, tu le mérites tant.
Je vous retrouverai à Paris d’ici quelques jours afin que l’on fête tous ensemble cette victoire avec toutes notre délégation.
Je viens d’avoir le Président Macron au téléphone il y a quelques instants, il vous adresse ses sincères félicitations au nom de la France et a promis le soutien de la République dans la poursuite de notre projet.
Encore toutes mes félicitations mon cher Cal et à très vite.
Elle lui adresse des baisers et il voit clairement qu’elle est émue et cela le touche d’autant plus, à son tour, il lui adresse des baisers avant que son visage ne disparaisse.
Quelques minutes, plus tard, il voit au loin Sacha seul à une table et se décide à aller lui dire qu’il ne réclamera pas la dette de son mari, elle n’a pas à payer les idioties et la goujaterie de son époux, ce dernier doit être avec les membres de sa délégation, il arrive à sa hauteur et s’apprête à lui parler quand elle le coupe dans son élan :
- Non, monsieur Lienard, je sais ce que vous allez dire, tout en tendant sa main en avant en signe de stop. Dans le pays d’où je viens : la Biélorussie nous n’avons qu’un honneur et nous payons toujours nos dettes, Nils doit assumer ses erreurs et il va comprendre, je vous l’assure.
J’ai bien compris en vous entendant parler, en écoutant votre discours, mais aussi votre projet que je trouve vraiment admirable, ne le dites pas à Nils, mais votre projet tient bien plus la route que leurs projets, s’il le savait, il en ferait une jaunisse.
J’ai aussi écouté ce que madame Dumarais a dit de vous et cela se voit qu’elle tient beaucoup à vous et vous aussi.
Quoi qu’il en soit, je sais que vous êtes un homme bien et que vous voulez m’épargner, rassurez-vous, je sais, mais je vais vous demander une faveur, s’il vous plaît ne m’épargnez pas ! Termine-t-elle avec une tel détermination dans le regard que Cal n'a pas le courage d’aller contre sa volonté.
- Bien si c’est votre souhait, comment vous voulez que l'on fasse, Chère Sacha.
- Très simplement, nous allons rentrer tout à l’heure avec Nils dans la demeure que nous avons au Nord de la ville, je ne fermerai pas la porte à clef, vous nous rejoindrez à l’étage. Au préalable, j’aurai fait croire à Nils que j’ai envie de faire l’amour, mais que j’ai envie de pimenter un peu nos rapports en l’attachant.
Donc vous l’aurez compris, c’est quand il sera attaché que vous interviendrez et vous me baiserez comme la dernière des traînées pour que j’honore la dette de mon époux avec ma bouche, ma chatte et mon cul, je serai entièrement à vous cette nuit.
- Bien, ce que dame veut, dame aura lui répondit-il pendant qu’elle lui remet un morceau de papier avec leurs adresses.
Cal attend donc qu’ils s’en aillent, ce qui ne tarda pas, Nils ayant soigneusement évité Cal semble-t-il, il prend son Aston Martin et part vers le nord, passe devant l’église rouge de Kiruna et arrive devant une grande demeure en bois totalement dans le style suédois avec un terrain qui descend notamment vers des sources où ils doivent se baigner à des températures bien négatives.
Il s’avance vers la porte et comme prévu la poignet ne lui oppose aucune résistance, la demeure est parfaitement décoré, il se dégage une impression de chaleur avec l’escalier en bois en face de l’entrée qui doit mener à l’étage, le salon est à gauche avec des fauteuils confortables au coin du feu de cheminée, des cadres de la famille où on voit Nils et Sacha en compagnie de leurs deux enfants dans différents endroits du monde tel que la Place Rouge, l’Ayers Rock en Australie ou encore la statue du dieu rédempteur à Rio.
Sur la droite, doit se trouver la cuisine qui est parfaitement équipée pour de bons repas de famille, dans le prolongement, on peut voir un accès vers la salle à manger.
À côté de l’escalier, se trouve un chemin vers une porte qui donne sur l’arrière de la maison, mais pour l’heure, il doit monter à l’étage.
C'est à pas de loup qu'il gravit les marches jusqu'à la chambre parentale d’où émane une lumière tamisée, il regarde d’abord par l’entrebâillement de la porte.
Il y voit une Sacha qui porte toujours sa robe, mais avec les cheveux totalement décoiffés et les lèvres gonflées tandis que Nils n’a plus sa chemise et la ceinture est défaite.
- Tu as été bien vilain, ce soir, mon mignon, cela mérite une punition susurre Sacha à son homme.
- Vient ma belle, je vais te montrer comment je me fais pardonner, laisse-moi m’occuper de toi.
- Non, non mon cher Nils, il faut que tu comprennes, lui expose-t-elle alors qu’elle le repousse vers l’un des fauteuils de la chambre, elle s’accroupit derrière lui et lui lie les mains avec une ceinture, qu’elle noue bien avant de se relever et de regarder dans sa direction.
Cal comprend que c’est à son tour d’entrer en scène, pousse la porte et pénètre dans la chambre d’un pas de conquérant.
- Alors comme ça, monsieur espère s’en tirer à bon compte en ne payant pas ses dettes, c’est très vilain et pas honnête, je m’attends à beaucoup de choses de ta part, mais pas que tu n’ais aucune parole balance-t-il à la gueule du blond tout en s’asseyant dans un fauteuil en face du couple.
- Qu’est-ce que tu fous chez moi ? Tu n’as rien à faire ici, chérie détache moi, je vais lui montrer qu’on ne rentre pas chez nous comme dans un moulin.
- Désolé Nils, tu as eu la goujaterie de me parier à un pari que tu as perdu en plus, je me dois de payer tes dettes, il n’y a que comme cela que tu comprendras, dis-toi que c’est pour l’avenir de notre famille que je le fais.
- Non chérie, tu n’es pas obligé, rien ne t’oblige, ce n’est qu’un petit pari sans conséquence…
- Sans conséquence, tu te fiches de moi, si tu aurais gagné Nils, tu n’aurais pas réclamé ma voiture peut-être ? J’en ai marre ! Sacha, vous n’auriez pas un bâillon quelques parts, histoire de le faire taire et qu’on passe aux choses sérieuses.
La femme aux chevaux châtains cherche dans un tiroir et trouve un authentique bâillon SM avec la boule rouge au centre (on ne s’ennuie pas décidément chez les Petersson.) et le passe devant le visage du suédois malgré ses cris qui sont bientôt étouffés.
- Ah là, c’est mieux commente Cal, maintenant chère Sacha montrez nous ce qui se cache sous cette robe ?
Il s’installe confortablement dans son siège et attend :
La Biélorusse se met à onduler sur elle-même après avoir lancé le système stéréo sur lequel étonnamment passe You Can Leave Your Hat On de Joe Cocker, passe les mains dans son dos et fait descendre la fermeture éclair de sa robe qui tombe vite au sol.
Elle porte un serre-taille noir Gloria de chez Marlies Dekker avec un soutien-gorge imitation cuir modèle femme fatale ainsi que le string ficelle qui va avec, toujours en imitation cuire.
Son mari a une vue imprenable sur son côté pile.
Elle enjambe sa robe et fait demi-tour sur ses talons pour présenter son côté pile à Cal, le soutien-gorge fait une croisée dans son dos, ce que fait aussi le serre taille juste au-dessus de la ficelle du string.
- Très jolie madame Lebedeva - Petersson, Nils ta femme a beaucoup de goût, tu as beaucoup de chance, enfin ce soir, c’est plutôt moi qui en ai, venez me montrer ce que vous savez faire avec votre bouche.
Elle se met alors à quatre pattes et rampe vers son fauteuil sous les yeux de Nils qui ne peut pas détacher ses yeux de ses fesses, son regard noir ne cache pas son état d’excitation, son sexe sorti de son pantalon reprend par ailleurs une bonne forme.
Sacha déboucle la ceinture de Cal et sort son pénis de son carcan, lèche le liquide pré-séminal et fait directement une descente pour lui faire profiter de la chaleur et de la profondeur de sa bouche.
Elle le suce avec application et dextérité, sa main droite branlant en même temps son membre et sa langue faisant des merveilles sur son méat.
- Putain Nils, elle est trop bonne la bouche de ta femme, t’en as de la chance, ce qu’elle sait faire avec sa langue, oui vas-y ma chienne suce mes boules, oui comme ça, oh putain le mode piston, elle veut m’arracher la moelle !
Cela doit beaucoup exciter Sacha, car elle se doigte la chatte en même temps pour le plus grand bonheur de son homme apparemment.
- Et si on lui montrait comment tu suces à ton homme, viens sur l’accoudoir et penche la tête.
Elle le suce sur le côté donc, donnant une vue parfaite à Nils pour profiter du spectacle, par moment, il n’hésite pas comme elle le lui a demandé à baiser sa bouche, sa salive coulant totalement sur son pantalon et sur le fauteuil.
Dans le même temps, il lui donne son majeur à sucer puis le montre ostensiblement à Nils avant de l’enfoncer dans le con de sa femme et de la doigter avec force bientôt rejoint par un deuxième doigt puis un troisième, mais il veut finir en apothéose cette première partie.
- Petite Chienne, mets-toi à genoux au milieu de la pièce et attends ton os, j’ai envie de finir au fond de ta gorge, t’inquiète, il m’en reste en réserve, la nuit ne fait que commencer.
Il se dévêtit totalement et arrive à sa hauteur à elle, la bite à hauteur du visage, il pose par ailleurs son membre sur la longueur de son visage avant de la biffler avec puis de l’enfoncer férocement dans sa petite bouche.
Comme elle le lui a demandé il ne l’épargne pas : baisage de bouche, bifflage, claque, tirage de cheveux et gorge profonde.
Au bout d’un moment, il n’en peut plus et lui dit :
- Prépare-toi petite chienne, ton lait arrive, n’en perd pas une goutte, vas-y suce encore plus fort, oui comme ça et regarde ton homme pendant que je déverse l’acompte de sa dette dans ta bouche à pipe.
Il éjacule et par bonne mesure, lui tient la tête à deux mains pendant que ses jets sortent par cascade, Nils peut voir depuis son fauteuil le mouvement de la gorge de Sacha qui avale goulûment le sperme d’un autre homme avant de faire un nettoyage dans les règles de l’art de son membre, pas une goutte ne subsiste.
- Faut vraiment que tu la gardes ta femme, qu’est-ce qu’elle suce bien, on va voir si sa chatte est aussi bonne, vient là ma belle, allonge toi en travers sur le lit, la tête vers ton homme comme ça il pourra voir tes expressions quand je t’aurai fait grimper au rideau.
Elle fait comme il demande, sa tête se retrouve à quelques centimètres du genou gauche du suédois qui est au bord de l’apoplexie, sa bite devant lui faire mal.
Cal s’allonge entre ses jambes et lui retire sa ficelle qu’il sent et balance vers Nils, il vise tellement bien que le string va se loger sur son pénis en érection.
Il lui écarte les jambes et fait entrer sa langue en action au centre de son plaisir, la titille du bout de la langue son bouton d’amour, lèche de bas en haut ses grandes lèvres qu’il écarte de ses doigts pour avoir un meilleur accès.
Sacha serre les draps du lit avec une telle vigueur que Cal sait qu’il est au bon endroit, il glisse à son rival :
- Sa chatte aussi est super bonne, j’adore les chattes totalement lisses comme la sienne, elle a dû se faire belle pour toi, dommage que t’as fait le con, regarde mes doigts qui rentrent dans son antre, je peux presque atteindre son ventre, quel honneur, c’est de tenir son plaisir entre mes mains, elle est bien ouverte, j’ai carrément trois doigts dans son con et c’est elle qui bouge dessus.
Elle en veut encore cette chienne, tu crois qu’elle aimerait mon doigt dans son trou du cul ?
Sacha sous lui, fait un oui de la tête alors qu’elle savoure son plaisir, il ne se fait pas prier et lui doigte le cul.
Son doigt est littéralement aspiré et bientôt, il y joint sa langue pour lui faire une feuille de rose.
Après de longues minutes de ce traitement, elle jouit pour la troisième fois grâce à ses doigts et sa langue.
Il ne perd pas de temps, se met une capote tout en regardant Nils et lui dit :
- Maintenant, regarde-moi bien baiser ta femme, tu as voulu jouer avec le feu donc regarde bien ta femme être consumée par le plaisir.
Et sans fioriture, il s’enfonce dans l’antre chaud de la Biélorusse pour son plus grand plaisir, elle accompagne ses coups de boutoirs en faisant avancer son bassin.
Son antre des désirs est doux et chaud, mais il en veut plus alors il remonte ses jambes sur son cou et la baise avec les jambes à la verticale.
Cet angle serre encore plus ses parois et il a tout loisir de toiser Nils du regard, il y voit une jalousie qui doit lui faire mal mais il perçoit aussi cette excitation, cette honte aussi d’apprécier de voir sa femme se faire harponner par un autre sous ses yeux, Cal lui fait comprendre avec son regard qu’il n’y a rien de mal à découvrir de nouvelles chose et que cela peut aussi être bénéfiques pour leur couple.
Il bascule Sacha en travers sur lui, remonte sa jambe droite à hauteur de son torse et continua à la baiser, cette position permet désormais à Nils de voir le spectacle par le côté.
Ils passent ensuite sur la sodomie en amazone, d’abord avec Sacha face à Cal et la châtain clair de dos à son homme, celui-ci ne perd pas une miette de la queue qui perfore les entrailles de son épouse.
Elle rebondit allègrement sur sa queue, il y a de la mouille partout, Cal est inondé tellement elle est humide.
Puis elle lui tourne le dos et son mari peut la voir cette fois-ci se faire enculer de face.
- Qu’est-ce qu’il est bon le cul de ta femme, elle n'a pas menti quand elle m’a dit que je pourrai profiter de tous ces trous, tu ne dois pas t’embêter mec, putain comment elle me serre la bite avec son cul, on dirait qu’elle cherche à l’aspirer à l’intérieur d’elle.
J’ai bien envie de la finir à quatre pattes comme la chienne qu’elle est.
Met toi à quatre pattes face à ton homme qu’il voit dans tes yeux comme tu aimes être ma pute de luxe.
Elle va un peu plus loin que sa demande, en se couchant sur son avant-bras et en relevant son postérieur en buse, n’attendant plus que la saillie.
Il fait deux allers-retours avec ses mains sur ses fesses charnues pour les rougir un peu et profitant de sa surprise, il s’enfonce à fond dans son boyau et lui défonce l’arrière-train en mode marteau piqueur, il ne fait preuve d’aucune tendresse, il marque son territoire, comme sur ses seins qu’il a sorti des bonnets et sur lesquels il tire avec force.
Sentant qu’il est proche de la fin, il y va à fond avec la tête de Sacha enfoncé dans les draps, elle s’agrippe au pantalon de son mari.
Encore quelques coups et Calvin se déverse au fond de son cul, il se vide longuement en gueulant sa jouissance.
Ressort et admire son foutre qui coule de son trou de balle, c’est beau à voir.
Le pauvre Nils n’en peut plus, charitable, il dit à la brune :
- Sacha, ton mari, mérite bien que tu le soulages, je pense qu’il a assez payé, il mérite une petite récompense, je pense.
Il ne faut pas lui dire deux fois à Sacha, car elle se rue sur la bite de son mari qui n’en demande pas tant et donc à genou sur le sol face au canapé avec son foutre à lui qui continue à couler de son cul, elle vide les couilles de Nils qui n’en finit pas d’éjaculer.
Elle avale ce qu’elle peut, mais au bout d’un moment elle en prend sur son visage, ses lèvres et ses seins.
Le pauvre Nils à bout de force finit par s’endormir, il n’a pas pu résister au trop-plein d’émotion.
Sacha lui propose alors une douche où il peut à nouveau profiter de tous ces trous dans leurs douches italiennes.
Nils se réveille après un moment et il peut voir sa femme encore se faire sodomiser par-derrière avec les premières lueurs du soleil qui se reflète sur son cul.
Cette troisième partie de jambes en l’air de la nuit a raison d’elle, car elle finit par s’endormir après que Cal se soit déversé sur son cul rebondi.
Elle est belle totalement nue sur les draps recouverts de son sperme, il regarde vers Nils qui est réveillé, pendant qu’il remet ses affaires, Cal lui parle :
- Je ne vais pas te dire que je suis désolé, car je mentirai, tu as sacrément merdé ce soir et cela doit te servir de leçon pour la suite, tu as été un sacré con pendant des années et tu le sais, maintenant, tu es mari et père, il est temps d’évoluer et de changer pour être une meilleure personne.
Elle le mérite, quoi qu’elle est a pu montrer cette nuit, elle t’aime.
Elle aurait pu se barrer en courant et te laisser dans ta merde, mais au contraire elle a assumé tes conneries et les a réparés.
Je pense que cette nuit sera bénéfique pour votre couple, cela vous a ouvert de nouveaux horizons sur votre sexualité.
Ne dis pas non, j’ai vu ton regard tout au long de cette nuit, tu as aimé ça et tu aimerais le revivre.
Quand vous vous sentirez prêts, contactez-moi, j’ai tout un monde à vous faire découvrir.
Je ne te détache pas, au-delà du fait que tu as peut-être envie de m’arracher les yeux, je pense que Sacha appréciera beaucoup d’avoir un homme à sa merci à son réveil.
Prends soin de toi, de ta femme et de tes enfants.
Après s’être rhabillé, il quitte la chambre puis la maison et sort sous la neige qui tombe en abondance, ses chaussures crissent sur la neige.
Le ciel est magnifique, il a en face de lui un véritable mur blanc.
21 février 2021 (Kiruna, 1236 km au nord de Stockholm)
C’est impressionnant mais vraiment impressionnant ! Il roule là sur cette route enneigée avec son Aston Martin Vanquish, une magnifique femme à ses côtés et face à lui il y a ce mur blanc, ce paysage totalement immaculé à pertes de vue.
Tous les arbres ont leurs manteaux blancs, le ciel et les montagnes ne font qu’un en arrière-plan de ce tableau.
À ses côtés, Béa semble totalement subjuguée elle aussi par ce magnifique spectacle, ils partagent un regard pour exprimer leurs émerveillements, ils n'ont pas besoin de beaucoup de mots pour se comprendre.
Tout est tellement plus simple depuis qu’ils sont officieusement ensemble, très peu de personnes savent pour eux, leurs amis savent, mais ce n’est pas encore confirmé.
Ce petit jeu les amuse beaucoup même si le confinement a été très compliqué pour eux du fait des restrictions sur les voyages transatlantiques.
Après le nouvel an où ils n'ont pas pu se voir encore une fois, Cal s’est aperçu que la semaine de la Saint-Valentin, ils vont être libres tous les deux sans obligations pro et sans enfants en garde.
Notre beau brun doit se rendre lors de la troisième semaine de février au nord de la Suède, en Laponie occidentale à Kiruna où est organisé la trente-huitième édition des Business Development Awards qui décerne le prix des projets les plus innovants, Spittrain est en course cette année.
Il rejoindra sa délégation à partir du vingt février sur les terres de la LKAB, la société minière qui exploite la plus grande mine de fer du monde, dont l’un des héritiers a été son grand rival lors des années universitaires.
Nils Petersson a été l’archétype du super-athlète là où lui a plutôt été l’archétype du super-étudiant, Nils s'est toujours plus basé sur ses acquis là où Cal a plutôt été un bourreau de travail, c’est une de ces fiertés : la réussite par le travail.
Ils ont souvent été opposés, Nils est issu de l’ESSEC, l’école de commerce rivale basé à Cergy.
Ensuite, tous les opposent, le suédois est un fils de un héritier là où lui n’a pas ses prédispositions financières et ses facilités, il a contracté des crédits pour payer ses études (ses parents ne pouvant pas non plus hypothéquer totalement leurs maisons ou leurs commerces), il s’est donc fait à la force de ses bras et de ces neurones.
Nils est un grand type, blond de surcroît, une dentition parfaite à faire pâlir George Clooney, une assurance en toute circonstance qui assez souvent frôle l’arrogance et le narcissisme.
Lors des concours inter-université que ce soit en commerce ou en sport, cela a été une rivalité plutôt stable mais pas toujours très saine, Nils a tendance à faire fi des règles avec une énorme dose de mauvaise foi.
Et puis c’est aussi un homme à femme comme Cal sauf que le suédois s’en vantait ouvertement, il sait par Béa qu’il a essayé de la séduire lors d’une soirée et qu’elle l'a repoussé, n’aimant pas ses manières et puis être un trophée ne l’intéresse pas.
Cal n'est donc pas peu fier, qu’elle soit avec lui aujourd’hui et justement depuis les premiers confinements, se voir a été compliqué avec sa compagne non-officiel.
Il lui a proposé donc un Road-trip en Suède, du Sud au Nord, depuis Stockholm vers la Laponie en passant à l’intérieur des terres avec diverses étapes pour se reposer et découvrir le pays.
Elle en est ravie d’autant que pour ses deux semaines Brittany part faire du ski avec son père à Aspen. Béa le rejoint donc en France au soir du dix février, Cal est là à l'aéroport du Bourget pour l'accueillir.
Ils ne peuvent attendre, les retrouvailles ont été fiévreuses sur le siège arrière de l’Aston Martin au fond du hangar de l’aéroport.
Ils ont ensuite embarqué avec la voiture dans un avion qui a été spécialement affrété pour rejoindre la capitale suédoise.
Après deux heures et trente-cinq minutes de vol, ils arrivent sur place au milieu de la nuit comme prévu (c’est mieux pour la discrétion.), c’est l’équipe de nuit de l’hôtel Diplômât qui les reçoit, c’est un très bel établissement situé sur la rive en face du musée de la famille Vasa avec vue sur le fleuve.
Ils n’ont pas pu résister à l’envie de faire l’amour sur le balcon seulement éclairé par le clair de lune et le bruit du fleuve en toile de fond, c’est d’un romantisme incroyable.
Le lendemain après un petit-déjeuner bien consistant, ils prennent la route du Nord, première étape le lac de Siljan à trois heures de route, il y a des petits lacs partout, des forêts de sapins à ne plus pouvoir les compter.
Ils rencontrent leurs premiers élans sur la route au bout d'une heure de trajet et puis le ciel changeant au-dessus d’eux ajoute une touche magique à leurs périples.
Ils se posent finalement à Haravardset sur l’île en face de l’îlot de Siljan (il y a un petit côté île où se trouve le tombeau de Dumbledore.) dans une charmante auberge pour la nuit.
Leur périple est idyllique, il y a tellement à dire : des lacs d’Ostersund, en passant par les rennes de Laponie, les cascades, les nuits à la belle étoile, les batailles de boule-de-neige, le patinage (encadré) sur lac gelé, la faille de Slattdalsskrevan qui mesure cent mètres de long (c’est très impressionnant quand on est en face ou au-dessus.).
Faire l’amour dans un spa suédois avec vu sur la banquise est aussi une expérience magique pour Béa et Cal.
Mais le vingt finit par arriver, l’heure du départ sonne, pour Béa cette cérémonie peut être le grand moment de Cal et elle tient à ce qu’il soit seul à en profiter avec son équipe si d’aventure, il remporte l’award, elle est de tout cœur avec lui, mais doit de toute façon rejoindre ses bureaux à New-York.
Ils s’embrassent sur le tarmac de l’aéroport de Kiruna où l’attend son jet privé.
Cal reste au sein de l’aéroport pour accueillir la délégation qui l’accompagnera pour la cérémonie du lendemain.
Ils s’installent à l’hôtel réservé aux délégations, dans le centre-ville, celui-ci, devant être déplacé à cinq kilomètres à l’ouest avant 2099 du fait du risque d’effondrement futur lié a l’exploitation minière.
Une bonne partie de la journée est passée à préparer la présentation du lendemain, Cal profite du calme de la nuit, il faut dire que ses nuits depuis dix jours sont très chaudes et peu reposantes.
Le lendemain sur les coups de dix-neuf heures, ils se rendent sur le tapis rouge devant le Lapland Kongresscenter de Kiruna, propriété du groupe LKAB, c’est un lieu comme beaucoup dans les pays nordiques construits en bois avec du matériau biodégradable et soucieuse de l’environnement : des panneaux photovoltaïques captent la manière du soleil et la maximisent.
Kiruna, se situant à l’extrémité nord de la Suède, connaît vingt jours de nuit par an avec de magnifiques aurores boréales (le tourisme des aurores boréales est très florissant pour la ville a été un peu mis à mal durant le Covid.).
L’édition 2020 des BDA a été annulée avec les alertes pré-Covid, par contre l’édition 2019 a été remporté par la Suède, ce qui explique pourquoi cette édition est organisé à Kiruna, le mode de fonctionnement est le même que celui de l’Eurovision.
Le trophée récompense le projet de développement commercial le plus intéressant économiquement, mais aussi socialement, inclusif et également soucieuse de l’environnement.
Le projet portait par les équipes de Cal a été lancé dès 2017 en étude de faisabilité, la phase de construction a durait de fin 2018 à fin 2019 avant la mise en exploitation.
L’idée a été de construire un nouveau site de construction de pièces qui soit soucieuse de l’environnement, mais aussi commerce équitable, c’est pour cela que la ville de Lungi en Sierra Leone a été choisie : c’est une ville chargée en Histoire, la ville des rebelles Sierra Leonnais du RUF durant la guerre civile (1991-2002), une ville martyre où le président a déclaré en 2002 la fin de la guerre.
Une ville avec beaucoup de traumatisme, où le taux de suicide est horrible et dont beaucoup d’enfants ont vécu les affres de la guerre (enfants-soldats…), le projet vise aussi à redonner confiance par le travail à ces personnes, à leur redonner une estime d’eux-mêmes, à les aider un peu à se reconstruire.
Le projet a aussi permis de former la nouvelle génération de commerciaux, pour qu’elle soit plus soucieuse du monde qui l’entoure et de l’environnement, en effet de nombreux alternants d’école de commerce ont participé aux projets entre Paris et Lungi en passant par Freetown notamment.
Cal lui-même s’est rendu sur place à plusieurs reprises, entre autres pour rencontrer les acteurs locaux.
La pièce est de plus fabriquée à partir de matériau biodégradable, une première dans leurs domaines et avec une empreinte carbone neutre grâce au recyclage de l’eau de pluie et l’utilisation de panneaux photovoltaïques.
La délégation comprend ainsi le maire de Lungi, les membres du conseil des anciens, les contremaîtres et chefs d’équipe de l’usine ainsi que les adjoints de Cal tel qu’Ambroise le directeur commercial adjoint en charge de l’Afrique de l’Ouest, les alternants ayant travaillé sur le sujet : Bérangère, Étienne, Carla et Abdeslam et enfin la directrice de l’Agence d’Abuja au Nigeria qui a la Sierra Leone dans sa sphère d’influence : Maryam.
Tout ce petit monde retrouve donc les membres des autres délégations dans le pavillon principal où a lieu la cérémonie et où est servi le repas, la société LKAB a vraiment mis les petits plats dans les grands.
Dès vingt heures, chaque délégation dans un ordre prédéfini à l’avance présentera leurs projets, les Français passeront en avant-dernière position juste avant le pays-hôte : la Suède, chaque pays aura dix minutes pour présenter leurs projets et pas une seconde de plus.
Et donc après le passage des dix-huit pays qui les précédent vient le tour de la France représentée par l’entreprise Spittrain aux alentours de vingt-trois heures trente.
Cal est chargé de la présentation, mais dans une chorégraphie parfaitement travaillée chacun et chacune intervient pour parler sois des implications de l’industrie dans la vie de la communauté, l’amélioration des conditions sociales et de vie, mais également les conséquences psychiques et sur le bien-être des personnes traumatisées.
Sont aussi mis en avant les bienfaits sur l’environnement et la planète.
Ils sont chaudement applaudis à la fin de leurs présentations, on ne gagne pas à l’applaudimètre, mais c’est toujours bon à prendre.
Il croise Nils qui arrive en même temps que la délégation suédoise sur la scène du centre des congrès, les deux hommes se toisent du regard avant que le blond ne s’installe au pupitre et commence à présenter leurs projets.
Eux aussi sont beaucoup applaudis, mais Cal met cela sur le fait qu’ils évoluent à domicile.
Pendant que le jury se retire pour délibérer, les invités peuvent donc librement se déplacer entre les tables.
C’est au détour d’une conversation qu’il a reconnu la voix de Nils dans son dos :
- Le bon samaritain monsieur Calvin Liénard, toujours au secours de la veuve et de l’orphelin dit-il avec un ton acerbe.
- Monsieur Petersson, vois-tu moi, j’ai un cœur et je m’en sers pas comme certains, je sais sortir de ma tour d’ivoire ! Enchaîne-t-il avec l’effet d’un crochet du droit.
- Tout doux mon cher Cal, je vois que tu as toujours autant de répartie, ce soir, je ne peux pas vraiment, je suis en représentation, je dois donner une bonne image de mon pays et puis on doit bien se comporter devant les dames, finit-il tout en désignant du menton son épouse située deux pas derrière lui.
C’est une jolie femme avec une peau blanche bien laiteuse, elle a les cheveux châtains clair, une coupe de cheveux détachés à la Leighton Meister avec des mèches caramel au niveau des pointes, elle est bien grande, mais ses talons Louboutin la grandissent encore plus.
Elle est au même niveau que son époux du haut de son mètre quatre-vingt-quatorze, Cal parait légèrement petit à côté d’eux, elle porte une magnifique robe longue sungem à sequins brodés siglées Jenny Packham, les reflets brillants de sa robe atténue un peu sa blancheur, elle prend la parole avec un magnifique accent de l’Est.
- Bonjour cher monsieur, bienvenue à Kiruna dit-elle dans un Français parfait, veuillez pardonner la goujaterie légendaire de mon époux, je me présente Sacha Lebedeva-Petersson, vous êtes un ancien camarade de faculté de Nils d’après ce qu’il m’a dit.
- Enchanté Chère, madame, par contre votre visage et votre nom me rappelle un souvenir, auriez-vous fait de la télé par hasard ? Je suis assez curieux de ce que Nils a pu dire sur moi, sachant que nous n'étions pas vraiment camarades comme vous dites, mais plutôt rivaux, nous venions de deux Écoles de commerce différentes.
- Ah ! Vous avez une sacrée mémoire, mais oui j’ai fait du mannequinat durant mes jeunes années et j’étais la fille chargée de tourner les panneaux dans la version italienne de la roue de la Fortune en 2011, cela a duré quelques mois, mais après ça, j’ai pu faire quelques émissions notamment sur la Rai.
Nils, qui doit un peu se sentir oublié depuis quelques instants, se relance dans la conversation :
- Ma petite femme est trop modeste, elle a été très connue, c’est justement en Italie que l’on s’est rencontré lors d’une fête à Milan chez Zlatan Ibrahimovic, il y avait beaucoup de beau monde ce soir-là, il y a déjà 6 ans et depuis nous avons eu deux beaux enfants tout blond : Alekna et Maksim.
- Toutes mes félicitations à tous les deux se réjouit sincèrement Cal, en espérant que ses enfants l’ont rendu moins idiots et imbu de lui-même, moi aussi j’ai un petit garçon de bientôt six ans qui s’appelle Max, quel âge on les votre ?
C’est Sacha qui lui répond :
- Alekna notre aînée va sur ces cinq ans tandis que Maksim vient de fêter le mois dernier ses deux ans, lui expose-t-elle tout un montrant deux beaux enfants blonds sur son écran de téléphone qui ressemble trait pour trait à leurs parents.
Alekna tient de Nils tandis que Maksim est vraiment le portrait craché de Sacha en version homme.
Il semble malheureusement que ses enfants n'aient pas adouci le caractère de Nils, la suite lui donne raison :
- Tu penses que tu as une chance de l’emporter ? Ton projet est très bien pour faire pleurer dans les chaumières, pour être traité à vingt heures trente-quatre sur la chaîne principale une fois, ce n’est pas un sujet rentable comme le nôtre qui est cohérent et plaît aux investisseurs, c’est cela que va retenir la commission.
- Tu sembles bien sûr de toi comme toujours, moi pour ma part qu’on gagne ou ne gagne pas, cela m’importe peu, l’importance, c’est ce que nous sommes parvenus à faire pour aider par le travail et l’investissement personnel, ceux qui en ont le besoin. Ce ne sont pas tes valeurs, je le sais, mais ce sont les miennes.
À côté de son mari, Sacha semble partager son point de vue, car elle boit littéralement ses paroles.
- Donc tu trouves qu’il n’y a pas assez d’enjeu, je vais t’en trouver, faisons un pari tous les deux : si la Suède gagne, j’ajoute ton Aston Martin à ma collection de voitures personnelle.
Cal voit où il veut en venir, des voitures, il peut sans conteste s’en offrir d’autres donc il est tenté d’accepter, mais il ne veut pas tomber à son niveau de bassesses même s’il a un sérieux avantage sur son adversaire.
Il sait par une de ces anciennes conquêtes qui aujourd’hui est greffière de la commission, que le projet français est le seul à avoir reçu une note de trois A lors des visites pré Cérémonie.
Calvin se dit qu’il va lui offrir une sortie mémorable, quelque chose que Nils va forcément refuser, il réfléchit et son regard croise celui de Sacha qui suit l’échange avec attention.
- Très bien, si la Suède gagne, tu auras la voiture, mais si la France gagne, j’ai droit ce soir de disposer de ta femme dans le respect évidemment, comme je l’entends et sous tes yeux sans que tu n’es le droit d’intervenir, alors marché conclu ?
Sacha semble un peu estomaqué de la proposition, mais elle ne montre rien de plus et regarde vers son époux qui comme un idiot s’enfonce tout seul.
- Marché conclu ! Top la lui dit-il en lui tendant sa main, toute façon, on ne peut pas perdre.
Avec un regard désolé vers Sacha qui semble totalement outré, que son mari est pu parier avec elle comme enjeux, il serre la main de Nils pour sceller leurs accords.
En attendant l’annonce des résultats, Cal en profite pour discuter avec d’autres délégations de leurs projets respectifs.
Vers minuit trente, les membres de la commission reviennent et sa présidente Euphemia Navadauskas s’avance sur l’estrade et commence son discours :
- Nous tenons à tous, vous remerciez pour vos projets qui à différentes échelles seront bénéfiques pour vos communautés, vos pays où le monde, mais à l’unanimité des membres de la commission, un seul pays réunit les critères de développement international, de développement durable, d’inclusion sociale et de réalisme budgétaire et ce projet
, c’est le projet français portait par le groupe Spittrain.
À l’annonce des résultats, il y a une explosion de joie à la table de la délégation française, Cal serre le poing de façon rageur tout en regardant devant lui sur la droite vers un Nils déconfit et penaud à côté d'une Sacha vraiment furibard, les assiettes vont voler à la maison.
L’ensemble de la délégation monte sur l’estrade pour récupérer le prix ainsi que le chèque de cinq cent mille euros pour continuer de développer le projet, sous les applaudissements et les vivats, Cal se dirige vers le pupitre.
Il a préparé un discours de victoire au cas où, mais Nils l’a inspiré plus qu’il n’aurait voulu le penser alors il choisit de parler avec son cœur.
- Merci à tous, merci madame la présidente et chers membres de la commission pour cet honneur, mais avant tout je tiens à remercier l’entreprise LKAB et la famille Petersson qui nous ont accueilli ici à Kiruna dans ce décor majestueux et ce cadre somptueux, donc du fond du cœur merci pour cet accueil, je veux remercier tous les membres de la communauté de Lungi qui par leurs courages et leurs résiliences nous inspirent chaque jour, je remercie tous ceux qui ont pu être avec nous ce soir et ceux restait au pays et à qui je dédie cette victoire, je tiens aussi à remercier mon équipe qui a portait ce projet et sans qui je ne serais pas à cet instant sur cette scène.
Vous m’excuserez par avance, je vais un peu sortir du discours convenu, un collègue financier m’a dit ce soir que notre rôle, c’est de rentrer de l’argent, d’être rentable, oui, c’est vrai !
Cal fit une légère pause et sous les yeux de l’assistance qui ne le lâche pas des yeux, il enchaîne :
- Notre but, c’est de faire de l’argent, mais nous ne devons jamais oublier que derrière nos tableurs Excel, nos colonnes de chiffres il y a des êtres humains, des femmes, des hommes et des enfants. Mais aussi que le monde continue à tourner, ce n’est pas à nous de l’adapter à notre convenance, c’est à nous de nous adapter.
Ce projet nous prouve que par le travail, la solidarité et simplement en plaçant notre cœur dans nos actions, nous pouvons faire de très grandes choses sans perdre notre âme et par petit pas.
N’oubliez donc jamais chères consœurs et confrères qu'avant d’être des financiers et des commerciaux, nous sommes avant tout des êtres humains.
Enfin, je terminerai juste mon propos en remerciant celles sans qui ce projet n’aurais pas été possible, celle qui l’a initiée et qui a été là à toutes les étapes du projet Lungi for Life, la Vice-présidente du groupe Spittrain : Béa Dumarais.
Le public se joint à lui pour applaudir le nom de Béa.
Madame Navadauskas s’avance et Cal lui laisse la place :
- Merci monsieur Liénard pour ce beau discours, très inspirant et très en phase avec notre époque, cela tombe bien que vous parliez de madame Dumarais, car elle est là avec nous ce soir en direct depuis New-York, madame et monsieur : Béa Dumarais.
Le visage de Béa apparaît à l’écran juste au-dessus de Cal avec son sourire éclatant et ses yeux qui ont disent tellement sur sa joie de le voir triompher.
Elle prend la parole d’une voix mélodieuse :
- Bonsoir Kiruna, bonsoir la Suède, merci madame Navadauskas, quel plaisir de voir l’humaniste, le don de soi, la générosité et l’abnégation triompher. Félicitations à toi mon cher Cal et félicitations à ton équipe, ce projet te ressemble tellement, je l’ai certes initiée, mais celui qui la portait, c’est toi. Cette victoire est avant tout la tienne et celle des idéaux que tu défends chaque jour. Je te connais plus que quiconque dans cette salle comme toi, tu me connais même mieux que je me connais moi-même, nous sommes amis avant d’être collègues.
Je sais l’implication que tu as mise dans ce projet et dans tous les projets auxquels tu as pris part, rien ne peut me rendre plus heureuse ce soir que de te voir triompher, tu le mérites tant.
Je vous retrouverai à Paris d’ici quelques jours afin que l’on fête tous ensemble cette victoire avec toutes notre délégation.
Je viens d’avoir le Président Macron au téléphone il y a quelques instants, il vous adresse ses sincères félicitations au nom de la France et a promis le soutien de la République dans la poursuite de notre projet.
Encore toutes mes félicitations mon cher Cal et à très vite.
Elle lui adresse des baisers et il voit clairement qu’elle est émue et cela le touche d’autant plus, à son tour, il lui adresse des baisers avant que son visage ne disparaisse.
Quelques minutes, plus tard, il voit au loin Sacha seul à une table et se décide à aller lui dire qu’il ne réclamera pas la dette de son mari, elle n’a pas à payer les idioties et la goujaterie de son époux, ce dernier doit être avec les membres de sa délégation, il arrive à sa hauteur et s’apprête à lui parler quand elle le coupe dans son élan :
- Non, monsieur Lienard, je sais ce que vous allez dire, tout en tendant sa main en avant en signe de stop. Dans le pays d’où je viens : la Biélorussie nous n’avons qu’un honneur et nous payons toujours nos dettes, Nils doit assumer ses erreurs et il va comprendre, je vous l’assure.
J’ai bien compris en vous entendant parler, en écoutant votre discours, mais aussi votre projet que je trouve vraiment admirable, ne le dites pas à Nils, mais votre projet tient bien plus la route que leurs projets, s’il le savait, il en ferait une jaunisse.
J’ai aussi écouté ce que madame Dumarais a dit de vous et cela se voit qu’elle tient beaucoup à vous et vous aussi.
Quoi qu’il en soit, je sais que vous êtes un homme bien et que vous voulez m’épargner, rassurez-vous, je sais, mais je vais vous demander une faveur, s’il vous plaît ne m’épargnez pas ! Termine-t-elle avec une tel détermination dans le regard que Cal n'a pas le courage d’aller contre sa volonté.
- Bien si c’est votre souhait, comment vous voulez que l'on fasse, Chère Sacha.
- Très simplement, nous allons rentrer tout à l’heure avec Nils dans la demeure que nous avons au Nord de la ville, je ne fermerai pas la porte à clef, vous nous rejoindrez à l’étage. Au préalable, j’aurai fait croire à Nils que j’ai envie de faire l’amour, mais que j’ai envie de pimenter un peu nos rapports en l’attachant.
Donc vous l’aurez compris, c’est quand il sera attaché que vous interviendrez et vous me baiserez comme la dernière des traînées pour que j’honore la dette de mon époux avec ma bouche, ma chatte et mon cul, je serai entièrement à vous cette nuit.
- Bien, ce que dame veut, dame aura lui répondit-il pendant qu’elle lui remet un morceau de papier avec leurs adresses.
Cal attend donc qu’ils s’en aillent, ce qui ne tarda pas, Nils ayant soigneusement évité Cal semble-t-il, il prend son Aston Martin et part vers le nord, passe devant l’église rouge de Kiruna et arrive devant une grande demeure en bois totalement dans le style suédois avec un terrain qui descend notamment vers des sources où ils doivent se baigner à des températures bien négatives.
Il s’avance vers la porte et comme prévu la poignet ne lui oppose aucune résistance, la demeure est parfaitement décoré, il se dégage une impression de chaleur avec l’escalier en bois en face de l’entrée qui doit mener à l’étage, le salon est à gauche avec des fauteuils confortables au coin du feu de cheminée, des cadres de la famille où on voit Nils et Sacha en compagnie de leurs deux enfants dans différents endroits du monde tel que la Place Rouge, l’Ayers Rock en Australie ou encore la statue du dieu rédempteur à Rio.
Sur la droite, doit se trouver la cuisine qui est parfaitement équipée pour de bons repas de famille, dans le prolongement, on peut voir un accès vers la salle à manger.
À côté de l’escalier, se trouve un chemin vers une porte qui donne sur l’arrière de la maison, mais pour l’heure, il doit monter à l’étage.
C'est à pas de loup qu'il gravit les marches jusqu'à la chambre parentale d’où émane une lumière tamisée, il regarde d’abord par l’entrebâillement de la porte.
Il y voit une Sacha qui porte toujours sa robe, mais avec les cheveux totalement décoiffés et les lèvres gonflées tandis que Nils n’a plus sa chemise et la ceinture est défaite.
- Tu as été bien vilain, ce soir, mon mignon, cela mérite une punition susurre Sacha à son homme.
- Vient ma belle, je vais te montrer comment je me fais pardonner, laisse-moi m’occuper de toi.
- Non, non mon cher Nils, il faut que tu comprennes, lui expose-t-elle alors qu’elle le repousse vers l’un des fauteuils de la chambre, elle s’accroupit derrière lui et lui lie les mains avec une ceinture, qu’elle noue bien avant de se relever et de regarder dans sa direction.
Cal comprend que c’est à son tour d’entrer en scène, pousse la porte et pénètre dans la chambre d’un pas de conquérant.
- Alors comme ça, monsieur espère s’en tirer à bon compte en ne payant pas ses dettes, c’est très vilain et pas honnête, je m’attends à beaucoup de choses de ta part, mais pas que tu n’ais aucune parole balance-t-il à la gueule du blond tout en s’asseyant dans un fauteuil en face du couple.
- Qu’est-ce que tu fous chez moi ? Tu n’as rien à faire ici, chérie détache moi, je vais lui montrer qu’on ne rentre pas chez nous comme dans un moulin.
- Désolé Nils, tu as eu la goujaterie de me parier à un pari que tu as perdu en plus, je me dois de payer tes dettes, il n’y a que comme cela que tu comprendras, dis-toi que c’est pour l’avenir de notre famille que je le fais.
- Non chérie, tu n’es pas obligé, rien ne t’oblige, ce n’est qu’un petit pari sans conséquence…
- Sans conséquence, tu te fiches de moi, si tu aurais gagné Nils, tu n’aurais pas réclamé ma voiture peut-être ? J’en ai marre ! Sacha, vous n’auriez pas un bâillon quelques parts, histoire de le faire taire et qu’on passe aux choses sérieuses.
La femme aux chevaux châtains cherche dans un tiroir et trouve un authentique bâillon SM avec la boule rouge au centre (on ne s’ennuie pas décidément chez les Petersson.) et le passe devant le visage du suédois malgré ses cris qui sont bientôt étouffés.
- Ah là, c’est mieux commente Cal, maintenant chère Sacha montrez nous ce qui se cache sous cette robe ?
Il s’installe confortablement dans son siège et attend :
La Biélorusse se met à onduler sur elle-même après avoir lancé le système stéréo sur lequel étonnamment passe You Can Leave Your Hat On de Joe Cocker, passe les mains dans son dos et fait descendre la fermeture éclair de sa robe qui tombe vite au sol.
Elle porte un serre-taille noir Gloria de chez Marlies Dekker avec un soutien-gorge imitation cuir modèle femme fatale ainsi que le string ficelle qui va avec, toujours en imitation cuire.
Son mari a une vue imprenable sur son côté pile.
Elle enjambe sa robe et fait demi-tour sur ses talons pour présenter son côté pile à Cal, le soutien-gorge fait une croisée dans son dos, ce que fait aussi le serre taille juste au-dessus de la ficelle du string.
- Très jolie madame Lebedeva - Petersson, Nils ta femme a beaucoup de goût, tu as beaucoup de chance, enfin ce soir, c’est plutôt moi qui en ai, venez me montrer ce que vous savez faire avec votre bouche.
Elle se met alors à quatre pattes et rampe vers son fauteuil sous les yeux de Nils qui ne peut pas détacher ses yeux de ses fesses, son regard noir ne cache pas son état d’excitation, son sexe sorti de son pantalon reprend par ailleurs une bonne forme.
Sacha déboucle la ceinture de Cal et sort son pénis de son carcan, lèche le liquide pré-séminal et fait directement une descente pour lui faire profiter de la chaleur et de la profondeur de sa bouche.
Elle le suce avec application et dextérité, sa main droite branlant en même temps son membre et sa langue faisant des merveilles sur son méat.
- Putain Nils, elle est trop bonne la bouche de ta femme, t’en as de la chance, ce qu’elle sait faire avec sa langue, oui vas-y ma chienne suce mes boules, oui comme ça, oh putain le mode piston, elle veut m’arracher la moelle !
Cela doit beaucoup exciter Sacha, car elle se doigte la chatte en même temps pour le plus grand bonheur de son homme apparemment.
- Et si on lui montrait comment tu suces à ton homme, viens sur l’accoudoir et penche la tête.
Elle le suce sur le côté donc, donnant une vue parfaite à Nils pour profiter du spectacle, par moment, il n’hésite pas comme elle le lui a demandé à baiser sa bouche, sa salive coulant totalement sur son pantalon et sur le fauteuil.
Dans le même temps, il lui donne son majeur à sucer puis le montre ostensiblement à Nils avant de l’enfoncer dans le con de sa femme et de la doigter avec force bientôt rejoint par un deuxième doigt puis un troisième, mais il veut finir en apothéose cette première partie.
- Petite Chienne, mets-toi à genoux au milieu de la pièce et attends ton os, j’ai envie de finir au fond de ta gorge, t’inquiète, il m’en reste en réserve, la nuit ne fait que commencer.
Il se dévêtit totalement et arrive à sa hauteur à elle, la bite à hauteur du visage, il pose par ailleurs son membre sur la longueur de son visage avant de la biffler avec puis de l’enfoncer férocement dans sa petite bouche.
Comme elle le lui a demandé il ne l’épargne pas : baisage de bouche, bifflage, claque, tirage de cheveux et gorge profonde.
Au bout d’un moment, il n’en peut plus et lui dit :
- Prépare-toi petite chienne, ton lait arrive, n’en perd pas une goutte, vas-y suce encore plus fort, oui comme ça et regarde ton homme pendant que je déverse l’acompte de sa dette dans ta bouche à pipe.
Il éjacule et par bonne mesure, lui tient la tête à deux mains pendant que ses jets sortent par cascade, Nils peut voir depuis son fauteuil le mouvement de la gorge de Sacha qui avale goulûment le sperme d’un autre homme avant de faire un nettoyage dans les règles de l’art de son membre, pas une goutte ne subsiste.
- Faut vraiment que tu la gardes ta femme, qu’est-ce qu’elle suce bien, on va voir si sa chatte est aussi bonne, vient là ma belle, allonge toi en travers sur le lit, la tête vers ton homme comme ça il pourra voir tes expressions quand je t’aurai fait grimper au rideau.
Elle fait comme il demande, sa tête se retrouve à quelques centimètres du genou gauche du suédois qui est au bord de l’apoplexie, sa bite devant lui faire mal.
Cal s’allonge entre ses jambes et lui retire sa ficelle qu’il sent et balance vers Nils, il vise tellement bien que le string va se loger sur son pénis en érection.
Il lui écarte les jambes et fait entrer sa langue en action au centre de son plaisir, la titille du bout de la langue son bouton d’amour, lèche de bas en haut ses grandes lèvres qu’il écarte de ses doigts pour avoir un meilleur accès.
Sacha serre les draps du lit avec une telle vigueur que Cal sait qu’il est au bon endroit, il glisse à son rival :
- Sa chatte aussi est super bonne, j’adore les chattes totalement lisses comme la sienne, elle a dû se faire belle pour toi, dommage que t’as fait le con, regarde mes doigts qui rentrent dans son antre, je peux presque atteindre son ventre, quel honneur, c’est de tenir son plaisir entre mes mains, elle est bien ouverte, j’ai carrément trois doigts dans son con et c’est elle qui bouge dessus.
Elle en veut encore cette chienne, tu crois qu’elle aimerait mon doigt dans son trou du cul ?
Sacha sous lui, fait un oui de la tête alors qu’elle savoure son plaisir, il ne se fait pas prier et lui doigte le cul.
Son doigt est littéralement aspiré et bientôt, il y joint sa langue pour lui faire une feuille de rose.
Après de longues minutes de ce traitement, elle jouit pour la troisième fois grâce à ses doigts et sa langue.
Il ne perd pas de temps, se met une capote tout en regardant Nils et lui dit :
- Maintenant, regarde-moi bien baiser ta femme, tu as voulu jouer avec le feu donc regarde bien ta femme être consumée par le plaisir.
Et sans fioriture, il s’enfonce dans l’antre chaud de la Biélorusse pour son plus grand plaisir, elle accompagne ses coups de boutoirs en faisant avancer son bassin.
Son antre des désirs est doux et chaud, mais il en veut plus alors il remonte ses jambes sur son cou et la baise avec les jambes à la verticale.
Cet angle serre encore plus ses parois et il a tout loisir de toiser Nils du regard, il y voit une jalousie qui doit lui faire mal mais il perçoit aussi cette excitation, cette honte aussi d’apprécier de voir sa femme se faire harponner par un autre sous ses yeux, Cal lui fait comprendre avec son regard qu’il n’y a rien de mal à découvrir de nouvelles chose et que cela peut aussi être bénéfiques pour leur couple.
Il bascule Sacha en travers sur lui, remonte sa jambe droite à hauteur de son torse et continua à la baiser, cette position permet désormais à Nils de voir le spectacle par le côté.
Ils passent ensuite sur la sodomie en amazone, d’abord avec Sacha face à Cal et la châtain clair de dos à son homme, celui-ci ne perd pas une miette de la queue qui perfore les entrailles de son épouse.
Elle rebondit allègrement sur sa queue, il y a de la mouille partout, Cal est inondé tellement elle est humide.
Puis elle lui tourne le dos et son mari peut la voir cette fois-ci se faire enculer de face.
- Qu’est-ce qu’il est bon le cul de ta femme, elle n'a pas menti quand elle m’a dit que je pourrai profiter de tous ces trous, tu ne dois pas t’embêter mec, putain comment elle me serre la bite avec son cul, on dirait qu’elle cherche à l’aspirer à l’intérieur d’elle.
J’ai bien envie de la finir à quatre pattes comme la chienne qu’elle est.
Met toi à quatre pattes face à ton homme qu’il voit dans tes yeux comme tu aimes être ma pute de luxe.
Elle va un peu plus loin que sa demande, en se couchant sur son avant-bras et en relevant son postérieur en buse, n’attendant plus que la saillie.
Il fait deux allers-retours avec ses mains sur ses fesses charnues pour les rougir un peu et profitant de sa surprise, il s’enfonce à fond dans son boyau et lui défonce l’arrière-train en mode marteau piqueur, il ne fait preuve d’aucune tendresse, il marque son territoire, comme sur ses seins qu’il a sorti des bonnets et sur lesquels il tire avec force.
Sentant qu’il est proche de la fin, il y va à fond avec la tête de Sacha enfoncé dans les draps, elle s’agrippe au pantalon de son mari.
Encore quelques coups et Calvin se déverse au fond de son cul, il se vide longuement en gueulant sa jouissance.
Ressort et admire son foutre qui coule de son trou de balle, c’est beau à voir.
Le pauvre Nils n’en peut plus, charitable, il dit à la brune :
- Sacha, ton mari, mérite bien que tu le soulages, je pense qu’il a assez payé, il mérite une petite récompense, je pense.
Il ne faut pas lui dire deux fois à Sacha, car elle se rue sur la bite de son mari qui n’en demande pas tant et donc à genou sur le sol face au canapé avec son foutre à lui qui continue à couler de son cul, elle vide les couilles de Nils qui n’en finit pas d’éjaculer.
Elle avale ce qu’elle peut, mais au bout d’un moment elle en prend sur son visage, ses lèvres et ses seins.
Le pauvre Nils à bout de force finit par s’endormir, il n’a pas pu résister au trop-plein d’émotion.
Sacha lui propose alors une douche où il peut à nouveau profiter de tous ces trous dans leurs douches italiennes.
Nils se réveille après un moment et il peut voir sa femme encore se faire sodomiser par-derrière avec les premières lueurs du soleil qui se reflète sur son cul.
Cette troisième partie de jambes en l’air de la nuit a raison d’elle, car elle finit par s’endormir après que Cal se soit déversé sur son cul rebondi.
Elle est belle totalement nue sur les draps recouverts de son sperme, il regarde vers Nils qui est réveillé, pendant qu’il remet ses affaires, Cal lui parle :
- Je ne vais pas te dire que je suis désolé, car je mentirai, tu as sacrément merdé ce soir et cela doit te servir de leçon pour la suite, tu as été un sacré con pendant des années et tu le sais, maintenant, tu es mari et père, il est temps d’évoluer et de changer pour être une meilleure personne.
Elle le mérite, quoi qu’elle est a pu montrer cette nuit, elle t’aime.
Elle aurait pu se barrer en courant et te laisser dans ta merde, mais au contraire elle a assumé tes conneries et les a réparés.
Je pense que cette nuit sera bénéfique pour votre couple, cela vous a ouvert de nouveaux horizons sur votre sexualité.
Ne dis pas non, j’ai vu ton regard tout au long de cette nuit, tu as aimé ça et tu aimerais le revivre.
Quand vous vous sentirez prêts, contactez-moi, j’ai tout un monde à vous faire découvrir.
Je ne te détache pas, au-delà du fait que tu as peut-être envie de m’arracher les yeux, je pense que Sacha appréciera beaucoup d’avoir un homme à sa merci à son réveil.
Prends soin de toi, de ta femme et de tes enfants.
Après s’être rhabillé, il quitte la chambre puis la maison et sort sous la neige qui tombe en abondance, ses chaussures crissent sur la neige.
Le ciel est magnifique, il a en face de lui un véritable mur blanc.
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci Éric de votre commentaire, c’est très gentil.
Magnifique épisode !!!
Éric
Éric
Merci ma chère Olga, j’ai pris grand plaisir à écrire ce chapitre, surtout la partie sur le discours de Cal.
Et puis ce chapitre est si important dans la grande Histoire de Béa et Cal.
Sans compter la dualité jalousie/excitation de Niels.
Et puis ce chapitre est si important dans la grande Histoire de Béa et Cal.
Sans compter la dualité jalousie/excitation de Niels.
Merci pour cette nouvelle découverte, celle de Sacha, dans le cadre siérait que du grand nord.
Un vrai régal!
Un vrai régal!