Séduction, amour et soumission
Récit érotique écrit par Divinmarkiz [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-06-2021 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Séduction, amour et soumission
Séduction, amour et soumission : Chapitre 1
C’était l’été 2010, voilà déjà 3 ans que j’avais quitté le campus de mon école de commerce avec ce diplôme, sésame de notre monde moderne.
Ambitieuse et bien formée, j’avais, au prix d’innombrables entretiens et d’une ténacité presque revancharde, rejoins les rangs de M. un cabinet prestigieux spécialisé en analyse stratégique.
Ces premières années avaient été épouvantes, avec leur cortège de nuits blanches, de week-end écourtés pour analyser, décortiquer des industries dont je ne connaissais rien mais on apprenait vite.
La photo de ma vie personnelle était le reflet, en négatif, de ma vie professionnelle, vide !
Si l’époque n’était pas encore aux minorités triomphantes, la différence était admise surtout dans mon cabinet, américain, où, à défaut d’altérité, la personnalité était respectée.
Pourquoi dis-je ça ?
Je dis ça parce que moi Marianne, j’aimais depuis toujours, enfin depuis que j’avais ressentie le désir, j’aimais les femmes.
Ma famille et mes amis le savaient, j’avais eu peu d’états d’âme à l’avouer très tôt. Mes parents, bienveillants avaient acceptés ma « différence » sans grandes difficultés quand bien-même, ils avaient eu peut-être d’autres desseins pour ma vie sentimentale.
Cet été-là, se présenta un matin une jeune stagiaire ; fille de l’ami d’un de nos associés, Leyla rejoignait le petit bataillon de celles et ceux que nous allions « martyriser » pendant quelques mois. Ne vous méprenez pas ils sont nombreux à vouloir inscrire sur leurs CV un stage chez M. quel qu’en soit le prix à payer.
Leyla était de celles-là. Brune, petite et racée, les grands yeux ombrés de Leyla comme son prénom indiquaient ses origines iraniennes. Née dans les années 80, je n’avais pas été le témoin, médiatique en tous cas, de la révolution islamique en Iran. Je sus plus tard que son père, homme politique influent et modéré avait dû s’enfuir avec sa famille de peur d’être assassinés par les extrémistes au pouvoir.
Elle venait d’avoir 18 ans, j’en vais 29. Je n’ai jamais rien eu d’une prédatrice pas plus que je n’avais un goût prononcé pour les filles très jeunes. Je possédais cependant celui d’être séductrice et au premier regard je sus que Leyla était de celles que je désirais.
Professionnelle, on m’avait appris à ne jamais mélanger travail et vie sexuelle et si j’avais cette règle bien en tête, je décidais de m’accommoder de cette situation par une fumeuse construction intellectuelle et « juridique » : une stagiaire n’était pas une employée.
Nos bureaux en open-space me permettaient de jeter des regards fréquents vers Leyla ; ces regards ne lui échappèrent pas et au fil des jours ces mêmes regards se croisèrent de plus en plus souvent.
Forte de ma séniorité, je l’invitais un jour à prendre un verre le soir tard au sortir du bureau sachant qu’elle ne pourrait pas refuser.
J’avais choisi un bar proche de notre lieu de travail mais qui n’était pas un de ceux où nous pouvions nous retrouver le soir entre jeunes recrues.
C’est là bien sûr que Leyla me parla de son histoire, celle de sa famille fuyant un pays qu’elle n’avait jamais connu. Élevée en France dans les meilleurs lycées elle avait fait, elle aussi, de belles études comme le reste de sa fratrie.
Très vite la confiance comme la connivence s’établirent entre nous et bien qu’il soit tard, nous bavardions de nous de nos vies, de la sienne à venir.
« Tu aimes ce travail chez M. ? C’est difficile quand même ?
-Tu sais, je l’ai choisi et je me suis donnée beaucoup de mal pour y entrer. C’est vrai qu’en dehors du bureau, il ne te reste pas beaucoup d’heures à toi mais c’est ainsi, je n’y passerai pas ma vie.
- Ca a l’air passionnant mais moi je ne suis pas sûre de vouloir faire tous ces sacrifices même si on y est très bien payée, je suppose.
- C’est vrai qu’on est très bien payée, c’est aussi vrai que tu en paies le prix.
- Comment fais-tu pour ta vie, heuuu, personnelle ? »
Leyla avait pris les devants et je me dis qu’il était préférable d’être sincère.
« Pour être franche ma vie personnelle ressemble un peu à un désert en ce moment ». J’accompagnais mes mots d’une moue de désespoir comique qui la fit sourire.
« Tu n’as pas de petit ami ou de sexfriend ? »
« Dans mon cas il faudrait ajouter un « e » à petit et à ami, mais non je n’en ai pas »
Leyla se sentit soudain gênée et je la vis rougir à mes propos
« Excuse-moi, je ne voulais pas être indiscrète !
-Tu ne l’es pas, et j’espère que ça ne te choque pas. Et toi ?
-Bien sûr que je ne suis pas choquée ; moi j’ai un ami mais rien de sérieux.
Je lui lançai un regard d’envie que mes aveux rendaient sans équivoque. J’avais l’expérience des femmes et son regard en réponse ne trompait pas.
« Tu n’as jamais eu d’aventures avec des femmes ? »
Elle hésita, je la vis encore rougir, je la trouvais si touchante !
« Écoutes, oui, j’en ai eu, une ou deux fois au lycée et en prépa. Elle avait prononcé cette phrase d’une petite voix ; j’avançais ma main pour la poser sur la sienne qu’elle ne retira pas.
Il était tard et le lendemain serait comme les autres jours, très rempli ! Il fallait qu’on ait un peu de sommeil. J’appelais un taxi et proposais de la déposer. Elle habitait chez ses parents, sur mon chemin.
Lorsqu’arrivée elle sortit nous échangeâmes un baiser presque chaste, j’avais posé ma bouche au coin de ses lèvres.
Je travaillais sur une mission importante pour un grand client et les jours suivants je ne décollai pas de mon ordinateur ; à part échanger des regards complices, Leyla et moi restèrent enchainées à nos bureaux jusqu’au samedi soir.
Sorties ensemble, épuisées, comme le premier soir je la raccompagnai jusqu’à chez elle et lui proposai un brunch le lendemain chez moi. Elle eut une petite hésitation avant de répondre oui.
« Thé ou café ?
-Les deux dit-elle en riant
-Alors je t’attends vers 13h
Le lendemain matin je lui envoyai adresses et codes avant de préparer fruits pressés, thé, et de disposer ce qu’il fallait pour se sustenter.
Je portais une jupe courte et un T-shirt échancré, j’avais « oublié » tout sous-vêtements !
Installées dans le salon, nos conversations débutèrent bien entendu sur notre semaine, elle m’interrogea sur ma mission, moi sur son ressenti de ses premières semaines. Assise en face d’elle, j’écartai ostensiblement mais sans excès les jambes ; je savais que lorsque son regard se tournerait vers moi, elle ne pourrait manquer que je ne portais pas de culotte.
Au moment où elle posa sa tasse et releva la tête, son trouble était évident ; elle resta immobile, ne sachant quelle attitude adopter. Je lui tendis une main qu’elle serra et d’un mouvement l’invitai à s’approcher. Elle se leva, moi aussi et posai pour la première fois mes lèvres sur les siennes ; sa bouche s’ouvrit pour accueillir ma langue. Son baiser s’il était encore maladroit n’en était pas moins fougueux. Nous mêlâmes longuement nos langues, nos bouches et je pris les devants en collant mon bassin contre le sien et m’y frotter. Elle répondit à mon invitation, je sentais son corps se coller à moi, je détachais mes mains de sa taille pour lui caresser les seins sagement couverts d’un soutien-gorge que je dégrafai habilement sans qu’elle résiste. Je levai son haut et moi mon T-shirt pour sentir nos seins l’un contre l’autre ; douce chaleur, nos tétons déjà raidis se frottaient pendant que durait notre baiser.
Même si je sentais Leyla prête à s’offrir, je ne voulus rien brusquer ; penchée à son oreille je lui murmurai :
« Veux tu venir dans la chambre ?
-Oui » souffla-t-elle
Nos bouches décollées, je l’entraînais par la main. Allongées encore habillées, nos baisers reprirent, je caressais ses seins, il me fallut prendre sa main pour la poser sur les miens, un geste qu’elle attendait. Sa caresse était douce, n’osant s’attarder sur mes tétons, sa jeunesse comme sa timidité la freinaient.
Je m’agenouillai, retirai son haut pour ensuite dégrafer sa jupe. Elle portait un string blanc sur son sexe que je devinais imberbe. Je le fis glisser accompagné du plaisir de la voir soulever ses fesses pour aider mon geste. Une fois mes vêtements retirés, je m’allongeai sur elle, entremêlai nos jambes, j’aimais ces préliminaires. Plus rien, je le sentis ne pouvais la retenir.
Je descendis lentement, par étapes, baisers sur ses seins, ma bouche aspirait ses aréoles, je les faisais rouler entre mes lèvres tandis que j’observais son ventre onduler. Arrivée à son pubis, sans que je fasse un geste, elle plia les jambes dans une belle invitation.
J’avais oublié, ou presque, ce qu’était un sexe d’adolescente ; revenaient, en plongeant ma bouche dans sa chatte, mes souvenirs de jeune fille, les premiers émois de la découverte de l’intimité d’une femme. Ah ! Ce goût, cette cyprine qui envahissait chacun des plis de son sexe. Les lèvres ourlées, la fente fermée d’où pointait un beau clitoris, le sexe de Leyla déchaîna, mes désirs.
Je la léchai avec passion mais je réalisai vite que cette caresse pourrait être brève tant elle était déjà excitée ; je ralentis les mouvements de ma langue et m’accroupis au-dessus de son visage.
Comme libérée, elle s’empara à son tour de mon sexe ; légèrement soulevée, je faisais aller et venir mon intimité sur ses lèvres pour ensuite la coller à sa bouche ; sa langue me parcourait doucement, patiemment, me pénétrant parfois avant de revenir sur mon bouton. J’étais moi aussi au bord d’exploser ; je repris alors mon ballet autour de son clito et c’est lorsque je sentis cette dureté molle sous ma langue que je la laissais me dévorer. Nous eûmes un merveilleux et puissant orgasme en même temps.
Revenues vers nos bouches respectives, nous mêlions nos fluides intimes dans un nouveau baiser encore avide mais déjà tendre.
Mes doigts la pénétrèrent avec douceur, elle était bien sur très serrée, puis se promenèrent plus bas ; après un léger sursaut de surprise et peut-être de désapprobation, je n’entendis cependant pas un mot, elle se laissa faire et je l’explorai de mes doigts, sans hâte, sinon celle du désir.
Là aussi je dus prendre sa main pour l’amener à rendre ma caresse ; elle avait besoin de cet « ordre ». Elle inséra ses doigts dans mon vagin, me branlant doucement ; même inexpérimentée, ma mouille lui indiquait mon plaisir. Sous mes caresses alors que je fouillais ses orifices, à son tour elle s’enhardit vers mon petit trou où je sentis ses doigts tourner avec insistance. Lorsque je poussai mes fesses, elle se laissa aller à me pénétrer et moi, je me laissai aller à jouir de nouveau comme pour lui signifier qu’il n’y avait pas de tabou et beaucoup de plaisir. J’accélérai alors le mouvement de mes doigts pour la sentir elle aussi avoir un orgasme.
Sur un nuage, nous étions allongées l’une contre l’autre. Je gardai ma main posée sur son sexe dans un geste de possession.
« Tu sais Marianne, je ne crois pas avoir déjà autant joui !
-Ca me fait plaisir de t’entendre le dire.
-Et toi, je sais que je suis un peu maladroite et je n’ai pas ton expérience.
-Tu fais très bien l’amour, en tous cas tu me fais très bien l’amour ma chérie. »
Elle se lova contre moi.
« Tu m’apprendras d’autres plaisirs ? Tu m’as fait des « choses » que je ne connaissais pas et… enfin , non rien.
-Je sais à quoi tu penses ! Oui nous irons plus loin, beaucoup plus loin.
-Je crois que j’aimerais aller plus loin comme tu dis.
Pour toute réponse, je l’invitais à me suivre pour la conduire devant une commode ; je tournais la clé d’un des tiroirs, l’ouvris. Posés, rangés se trouvaient des objets, des instruments que je la laissais découvrir. Muette elle fixait l’intérieur de mon tiroir et leva les yeux vers moi.
« Je,… je ne connais pas ça, les godes bien sûr, j’en ai un petit bien caché dans ma chambre mais tous ces… instruments, tu t’en sers ?
-Je m’en sers mais peut-être que ça n’est pas pour toi !
-Heuuu,… je ne sais pas, c’est un peu rapide, tu es dominatrice ?
-Ca peut m’arriver en effet.
-Et je serais ta soumise ?
-Seulement si tu en as envie, tu pourrais l’être.
-Lorsque je me caresse, ça m’arrive d’avoir des envies, ça m’est arrivé de me pincer les seins et aussi…plus bas.
-Tu aimais ça ?
-Ca me faisait…ça me faisait jouir… plus fort. Sa phrase se termina dans un murmure.
-Nous en reparlerons si tu veux bien.
-Oui, je veux bien, pas aujourd’hui
-Non pas aujourd’hui. Tu vas encore me lécher maintenant.
-Oh oui !
Je m’accroupis au-dessus de sa bouche, ouvris mes globes pour lui offrir mon petit trou. Sa bouche humide passa sur mon sillon de haut en bas pour ensuite s’attarder, je sentis sa langue darder, s’enrouler. Je me laissai aller longuement à la caresse de ses muqueuses.
Leyla s’appliquait, toute à mon plaisir et sans doute le sien. Je me penchai, relevai ses cuisses pour lui prodiguer la même caresse. Elle se laissa faire, ses fesses bougeaient comme pour que je les prenne d’assaut, j’enfonçai un doigt dans son anus et posai ma bouche sur sa chatte. La mienne posée sur la sienne, ce nouveau soixante-neuf nous remplit à nouveau de bonheur.
A suivre
C’était l’été 2010, voilà déjà 3 ans que j’avais quitté le campus de mon école de commerce avec ce diplôme, sésame de notre monde moderne.
Ambitieuse et bien formée, j’avais, au prix d’innombrables entretiens et d’une ténacité presque revancharde, rejoins les rangs de M. un cabinet prestigieux spécialisé en analyse stratégique.
Ces premières années avaient été épouvantes, avec leur cortège de nuits blanches, de week-end écourtés pour analyser, décortiquer des industries dont je ne connaissais rien mais on apprenait vite.
La photo de ma vie personnelle était le reflet, en négatif, de ma vie professionnelle, vide !
Si l’époque n’était pas encore aux minorités triomphantes, la différence était admise surtout dans mon cabinet, américain, où, à défaut d’altérité, la personnalité était respectée.
Pourquoi dis-je ça ?
Je dis ça parce que moi Marianne, j’aimais depuis toujours, enfin depuis que j’avais ressentie le désir, j’aimais les femmes.
Ma famille et mes amis le savaient, j’avais eu peu d’états d’âme à l’avouer très tôt. Mes parents, bienveillants avaient acceptés ma « différence » sans grandes difficultés quand bien-même, ils avaient eu peut-être d’autres desseins pour ma vie sentimentale.
Cet été-là, se présenta un matin une jeune stagiaire ; fille de l’ami d’un de nos associés, Leyla rejoignait le petit bataillon de celles et ceux que nous allions « martyriser » pendant quelques mois. Ne vous méprenez pas ils sont nombreux à vouloir inscrire sur leurs CV un stage chez M. quel qu’en soit le prix à payer.
Leyla était de celles-là. Brune, petite et racée, les grands yeux ombrés de Leyla comme son prénom indiquaient ses origines iraniennes. Née dans les années 80, je n’avais pas été le témoin, médiatique en tous cas, de la révolution islamique en Iran. Je sus plus tard que son père, homme politique influent et modéré avait dû s’enfuir avec sa famille de peur d’être assassinés par les extrémistes au pouvoir.
Elle venait d’avoir 18 ans, j’en vais 29. Je n’ai jamais rien eu d’une prédatrice pas plus que je n’avais un goût prononcé pour les filles très jeunes. Je possédais cependant celui d’être séductrice et au premier regard je sus que Leyla était de celles que je désirais.
Professionnelle, on m’avait appris à ne jamais mélanger travail et vie sexuelle et si j’avais cette règle bien en tête, je décidais de m’accommoder de cette situation par une fumeuse construction intellectuelle et « juridique » : une stagiaire n’était pas une employée.
Nos bureaux en open-space me permettaient de jeter des regards fréquents vers Leyla ; ces regards ne lui échappèrent pas et au fil des jours ces mêmes regards se croisèrent de plus en plus souvent.
Forte de ma séniorité, je l’invitais un jour à prendre un verre le soir tard au sortir du bureau sachant qu’elle ne pourrait pas refuser.
J’avais choisi un bar proche de notre lieu de travail mais qui n’était pas un de ceux où nous pouvions nous retrouver le soir entre jeunes recrues.
C’est là bien sûr que Leyla me parla de son histoire, celle de sa famille fuyant un pays qu’elle n’avait jamais connu. Élevée en France dans les meilleurs lycées elle avait fait, elle aussi, de belles études comme le reste de sa fratrie.
Très vite la confiance comme la connivence s’établirent entre nous et bien qu’il soit tard, nous bavardions de nous de nos vies, de la sienne à venir.
« Tu aimes ce travail chez M. ? C’est difficile quand même ?
-Tu sais, je l’ai choisi et je me suis donnée beaucoup de mal pour y entrer. C’est vrai qu’en dehors du bureau, il ne te reste pas beaucoup d’heures à toi mais c’est ainsi, je n’y passerai pas ma vie.
- Ca a l’air passionnant mais moi je ne suis pas sûre de vouloir faire tous ces sacrifices même si on y est très bien payée, je suppose.
- C’est vrai qu’on est très bien payée, c’est aussi vrai que tu en paies le prix.
- Comment fais-tu pour ta vie, heuuu, personnelle ? »
Leyla avait pris les devants et je me dis qu’il était préférable d’être sincère.
« Pour être franche ma vie personnelle ressemble un peu à un désert en ce moment ». J’accompagnais mes mots d’une moue de désespoir comique qui la fit sourire.
« Tu n’as pas de petit ami ou de sexfriend ? »
« Dans mon cas il faudrait ajouter un « e » à petit et à ami, mais non je n’en ai pas »
Leyla se sentit soudain gênée et je la vis rougir à mes propos
« Excuse-moi, je ne voulais pas être indiscrète !
-Tu ne l’es pas, et j’espère que ça ne te choque pas. Et toi ?
-Bien sûr que je ne suis pas choquée ; moi j’ai un ami mais rien de sérieux.
Je lui lançai un regard d’envie que mes aveux rendaient sans équivoque. J’avais l’expérience des femmes et son regard en réponse ne trompait pas.
« Tu n’as jamais eu d’aventures avec des femmes ? »
Elle hésita, je la vis encore rougir, je la trouvais si touchante !
« Écoutes, oui, j’en ai eu, une ou deux fois au lycée et en prépa. Elle avait prononcé cette phrase d’une petite voix ; j’avançais ma main pour la poser sur la sienne qu’elle ne retira pas.
Il était tard et le lendemain serait comme les autres jours, très rempli ! Il fallait qu’on ait un peu de sommeil. J’appelais un taxi et proposais de la déposer. Elle habitait chez ses parents, sur mon chemin.
Lorsqu’arrivée elle sortit nous échangeâmes un baiser presque chaste, j’avais posé ma bouche au coin de ses lèvres.
Je travaillais sur une mission importante pour un grand client et les jours suivants je ne décollai pas de mon ordinateur ; à part échanger des regards complices, Leyla et moi restèrent enchainées à nos bureaux jusqu’au samedi soir.
Sorties ensemble, épuisées, comme le premier soir je la raccompagnai jusqu’à chez elle et lui proposai un brunch le lendemain chez moi. Elle eut une petite hésitation avant de répondre oui.
« Thé ou café ?
-Les deux dit-elle en riant
-Alors je t’attends vers 13h
Le lendemain matin je lui envoyai adresses et codes avant de préparer fruits pressés, thé, et de disposer ce qu’il fallait pour se sustenter.
Je portais une jupe courte et un T-shirt échancré, j’avais « oublié » tout sous-vêtements !
Installées dans le salon, nos conversations débutèrent bien entendu sur notre semaine, elle m’interrogea sur ma mission, moi sur son ressenti de ses premières semaines. Assise en face d’elle, j’écartai ostensiblement mais sans excès les jambes ; je savais que lorsque son regard se tournerait vers moi, elle ne pourrait manquer que je ne portais pas de culotte.
Au moment où elle posa sa tasse et releva la tête, son trouble était évident ; elle resta immobile, ne sachant quelle attitude adopter. Je lui tendis une main qu’elle serra et d’un mouvement l’invitai à s’approcher. Elle se leva, moi aussi et posai pour la première fois mes lèvres sur les siennes ; sa bouche s’ouvrit pour accueillir ma langue. Son baiser s’il était encore maladroit n’en était pas moins fougueux. Nous mêlâmes longuement nos langues, nos bouches et je pris les devants en collant mon bassin contre le sien et m’y frotter. Elle répondit à mon invitation, je sentais son corps se coller à moi, je détachais mes mains de sa taille pour lui caresser les seins sagement couverts d’un soutien-gorge que je dégrafai habilement sans qu’elle résiste. Je levai son haut et moi mon T-shirt pour sentir nos seins l’un contre l’autre ; douce chaleur, nos tétons déjà raidis se frottaient pendant que durait notre baiser.
Même si je sentais Leyla prête à s’offrir, je ne voulus rien brusquer ; penchée à son oreille je lui murmurai :
« Veux tu venir dans la chambre ?
-Oui » souffla-t-elle
Nos bouches décollées, je l’entraînais par la main. Allongées encore habillées, nos baisers reprirent, je caressais ses seins, il me fallut prendre sa main pour la poser sur les miens, un geste qu’elle attendait. Sa caresse était douce, n’osant s’attarder sur mes tétons, sa jeunesse comme sa timidité la freinaient.
Je m’agenouillai, retirai son haut pour ensuite dégrafer sa jupe. Elle portait un string blanc sur son sexe que je devinais imberbe. Je le fis glisser accompagné du plaisir de la voir soulever ses fesses pour aider mon geste. Une fois mes vêtements retirés, je m’allongeai sur elle, entremêlai nos jambes, j’aimais ces préliminaires. Plus rien, je le sentis ne pouvais la retenir.
Je descendis lentement, par étapes, baisers sur ses seins, ma bouche aspirait ses aréoles, je les faisais rouler entre mes lèvres tandis que j’observais son ventre onduler. Arrivée à son pubis, sans que je fasse un geste, elle plia les jambes dans une belle invitation.
J’avais oublié, ou presque, ce qu’était un sexe d’adolescente ; revenaient, en plongeant ma bouche dans sa chatte, mes souvenirs de jeune fille, les premiers émois de la découverte de l’intimité d’une femme. Ah ! Ce goût, cette cyprine qui envahissait chacun des plis de son sexe. Les lèvres ourlées, la fente fermée d’où pointait un beau clitoris, le sexe de Leyla déchaîna, mes désirs.
Je la léchai avec passion mais je réalisai vite que cette caresse pourrait être brève tant elle était déjà excitée ; je ralentis les mouvements de ma langue et m’accroupis au-dessus de son visage.
Comme libérée, elle s’empara à son tour de mon sexe ; légèrement soulevée, je faisais aller et venir mon intimité sur ses lèvres pour ensuite la coller à sa bouche ; sa langue me parcourait doucement, patiemment, me pénétrant parfois avant de revenir sur mon bouton. J’étais moi aussi au bord d’exploser ; je repris alors mon ballet autour de son clito et c’est lorsque je sentis cette dureté molle sous ma langue que je la laissais me dévorer. Nous eûmes un merveilleux et puissant orgasme en même temps.
Revenues vers nos bouches respectives, nous mêlions nos fluides intimes dans un nouveau baiser encore avide mais déjà tendre.
Mes doigts la pénétrèrent avec douceur, elle était bien sur très serrée, puis se promenèrent plus bas ; après un léger sursaut de surprise et peut-être de désapprobation, je n’entendis cependant pas un mot, elle se laissa faire et je l’explorai de mes doigts, sans hâte, sinon celle du désir.
Là aussi je dus prendre sa main pour l’amener à rendre ma caresse ; elle avait besoin de cet « ordre ». Elle inséra ses doigts dans mon vagin, me branlant doucement ; même inexpérimentée, ma mouille lui indiquait mon plaisir. Sous mes caresses alors que je fouillais ses orifices, à son tour elle s’enhardit vers mon petit trou où je sentis ses doigts tourner avec insistance. Lorsque je poussai mes fesses, elle se laissa aller à me pénétrer et moi, je me laissai aller à jouir de nouveau comme pour lui signifier qu’il n’y avait pas de tabou et beaucoup de plaisir. J’accélérai alors le mouvement de mes doigts pour la sentir elle aussi avoir un orgasme.
Sur un nuage, nous étions allongées l’une contre l’autre. Je gardai ma main posée sur son sexe dans un geste de possession.
« Tu sais Marianne, je ne crois pas avoir déjà autant joui !
-Ca me fait plaisir de t’entendre le dire.
-Et toi, je sais que je suis un peu maladroite et je n’ai pas ton expérience.
-Tu fais très bien l’amour, en tous cas tu me fais très bien l’amour ma chérie. »
Elle se lova contre moi.
« Tu m’apprendras d’autres plaisirs ? Tu m’as fait des « choses » que je ne connaissais pas et… enfin , non rien.
-Je sais à quoi tu penses ! Oui nous irons plus loin, beaucoup plus loin.
-Je crois que j’aimerais aller plus loin comme tu dis.
Pour toute réponse, je l’invitais à me suivre pour la conduire devant une commode ; je tournais la clé d’un des tiroirs, l’ouvris. Posés, rangés se trouvaient des objets, des instruments que je la laissais découvrir. Muette elle fixait l’intérieur de mon tiroir et leva les yeux vers moi.
« Je,… je ne connais pas ça, les godes bien sûr, j’en ai un petit bien caché dans ma chambre mais tous ces… instruments, tu t’en sers ?
-Je m’en sers mais peut-être que ça n’est pas pour toi !
-Heuuu,… je ne sais pas, c’est un peu rapide, tu es dominatrice ?
-Ca peut m’arriver en effet.
-Et je serais ta soumise ?
-Seulement si tu en as envie, tu pourrais l’être.
-Lorsque je me caresse, ça m’arrive d’avoir des envies, ça m’est arrivé de me pincer les seins et aussi…plus bas.
-Tu aimais ça ?
-Ca me faisait…ça me faisait jouir… plus fort. Sa phrase se termina dans un murmure.
-Nous en reparlerons si tu veux bien.
-Oui, je veux bien, pas aujourd’hui
-Non pas aujourd’hui. Tu vas encore me lécher maintenant.
-Oh oui !
Je m’accroupis au-dessus de sa bouche, ouvris mes globes pour lui offrir mon petit trou. Sa bouche humide passa sur mon sillon de haut en bas pour ensuite s’attarder, je sentis sa langue darder, s’enrouler. Je me laissai aller longuement à la caresse de ses muqueuses.
Leyla s’appliquait, toute à mon plaisir et sans doute le sien. Je me penchai, relevai ses cuisses pour lui prodiguer la même caresse. Elle se laissa faire, ses fesses bougeaient comme pour que je les prenne d’assaut, j’enfonçai un doigt dans son anus et posai ma bouche sur sa chatte. La mienne posée sur la sienne, ce nouveau soixante-neuf nous remplit à nouveau de bonheur.
A suivre
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Excellent récit !
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