COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, la suite. Fin de la saison II (7/7)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, la suite. Fin de la saison II (7/7) Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-01-2019 dans la catégorie Dans la zone rouge
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(7.0 / 10)

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COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, la suite. Fin de la saison II (7/7)
À la fin du chapitre VI, pour la première fois j’ai couché dans la rue sur des cartons, derrière le restaurant de l'hôtel de la gare de la Roche Migennes.

N’avais-je pas raison de vous agresser en tout bien tout honneur ?
J’aurais eu la possibilité de me lever, de retourner dans la gare et reprendre un train pour chez nous, retrouver mon fils et mon mari.

Je n’ai plus de preuve que Sylvain me trompe avec cette pute d’Olga, mon portable ayant été détruit, mais il suffira de la faire convoquer pour qu’elle le reconnaisse et que je gagne mon divorce et récupère Romain mon fils.

Au lieu de ça, Muller me prend la main pour la porter vers son sexe et une nouvelle fois l’appel de ce dernier me faire trouver dans une position qui m’apporte trois et même un quatrième orgasme.

Je me réveille, j’ai mal à la figure, est-ce ça la gueule de bois ?
Il faut dire que pour la première fois, j’ai biberonné deux bouteilles de rouge avec Muller.

Attention, du bon, du Bourgogne 1er cru, acheté à prix d’or à l’hôtelière où nous n’avions pas trouvé de chambre.

- Tu t’es vue Marie, qui t’a fait ça ?
Brutus tu aurais pu la défendre.
- C’est toi, tu faisais un cauchemar, j’ai voulu te réveiller et j’ai reçu un immeuble sur la tête.

Il regarde son poing.

- Merde, c’est moi, regarde mes phalanges sont tuméfiées.
J’aurais dû te prévenir, ça m’arrivait de faire des cauchemars mais je n’en faisais plus ces derniers temps.
Quand ça m’arrive, je frappe tout ce qui bouge, merde c’est toi qui as ramassé, laisse-moi voir.

Il m’examine, appuie sur ma pommette, j’ai mal, il m’ouvre la bouche et regarde ma denture.
Il en touche une, j’ai mal.

- Ta pommette, tu vas avoir un joli coquard, mais les deux dents cassées plus celle qui bouge, il va falloir trouver de l’argent pour te mettre des prothèses.
Il te reste de l’argent de celui que je t’ai donné hier ?
- Oui, un peu moins de 10 €.
Viens, on va boire un café à la gare, j’ai vu qu’il y avait un bistrot à l’intérieur quand nous sommes arrivés à cette heure, il est ouvert.
- Attends, je vois tes dents, ramasse-les, ça te fera un souvenir.

Je les mets dans mon sac, il prend la laisse de Brutus et on part.
Je tiens mon sac à main sur mon cœur.

- Deux cafés avec deux croissants.
Marie, attends-moi là, je vais aux toilettes.

Il part dans la direction ou les toilettes sont indiqués.
À côté de moi il y a un présentoir avec des journaux de la région, dont celui de chez moi, « le courrier de Saône et Loire ».
Un titre m’interpelle.
Je commence à lire, des cris me font lever la tête.
C’est Muller qui entre, les mains attachées dans le dos, encadré par quatre gendarmes.
L’un d’eux se tient la figure comme j'ai envie de le faire.
Ils passent vers moi et Muller parle sans me regarder.

- Marie, Trocadéro, D’Artagnan.

Muller quitte la gare, entre ses gendarmes, une voiture de gendarmerie arrive, je vois un gyrophare, ils devaient planquer dans la gare, à la suite de ce que je viens de lire.
Voyant son maître dans cette situation, Brutus qu’il m’avait confié se lève et montre les crocs.

- Coucher Brutus.

Le chien m’écoute, il m’a adopté comme si j’étais son maître ou alors il a senti que j’avais besoin de lui.
Un train s’arrête dans le crissement de ses freins.
Je jette ce qui me reste d’argent sur la table, je prends le sac de Muller qu’il avait laissé à mes pieds et emmène le journal.

Je laisse descendre des gens avant de faire monter le chien.
Nous sommes dans le train.

« Quai N°1. Direction Paris, attention aux fermetures des portes automatique avant le départ ».

Je pars dans une direction qui va sceller mon destin.
Il faut que je fasse pipi, je laisse le sac à la garde de Brutus et je rentre dans les toilettes.
En face de moi il y a une glace, je me regarde.
Je manque de hurler.
Comment peut-on tomber si bas en si peu de temps ?

Mes cheveux sont hirsutes.
Comme me l’a dit Muller, mon œil tourne au bleu et que dire de ma bouche.
Je viens de rejoindre ceux qui ne me répugnaient pas quand je les embrassais dans les squats et le bungalow.

Mes besoins faits, je retrouve mon chien et mon sac, je m’installe pour lire le journal plus en détail.

« Bagarre dans un hôtel de passe près de la gare, un homme massif, ayant un ciré jaune est entré et est monté à l’étage.
Jules bien connu des services de police, un souteneur était là avec sa femme.
De source sûre, Jules prostituait cette grande femme rousse.
Pour des motifs qui échappent à la police, l’homme au ciré a planté un couteau dans le ventre du souteneur qui a été hospitalisé.
Ses jours ne seraient plus en danger, mais la police recherche l’homme au ciré jaune. »
Un deuxième article me pose des questions.

« Bagarre au poste de garde de notre fourrière.
Un homme est entré réclamant son chien au gardien.
Ce dernier ne voulant pas le lui rendre, une bagarre s’en est suivie.
Les caméras de surveillance ont montré qu’il s’agissait d’un dénommé Muller, citoyen allemand connu comme un SDF et qui en temps normal se promène avec un ciré jaune.
Il semblerait que l’affaire de l’hôtel de passe et celle de la fourrière concernent le même homme qui avait changé de vêtements.
À ce sujet, un homme prénommé La Frippe, SDF lui aussi, est recherché.
Le squat de la rue des Bleuets a été visité et ce serait lui qui aurait fourni le vêtement vu sur le dos du sieur Muller qu’il portait lors de la deuxième agression. »
Je replie le journal, l’incident des billets à l’arrivée en gare de Migennes a dû alerter le contrôleur qui a prévenu la police et ce matin, ils lui ont tendu une souricière.
Le train s’arrête, j’ai dû m’assoupir, Brutus a le museau posé sur mes cuisses, j’ignore où nous sommes.

La porte s’ouvre, trois black montent et me voient.

- Regardez qui je vois là, une traîne-savate.
Nous qui espérions trouver une salope à baiser, nous sommes servis.
- Brutus !

Mon chien se lève, le premier met sa main à sa poche et sort un cran d’arrêt.

- Rappelle ton chien sinon je le crève.
- Brutus couché.

Le chien m’obéit.
Avec des précautions, sa lame dirigée vers lui, il ouvre la porte des toilettes.

- Dis-lui d’entrer.
- Brutus.

Je tire sur sa laisse, pauvre con, il pourrait attaquer mais il entre, le noir referme la porte me livrant à ces trois hommes plutôt baraqués.

- Tu vas sucer ma beauté, vu ta gueule tu dois être une bonne pipeuse.
- T’as vu, avec les dents qui lui manquent, elle ne va pas nous mordre le noeud.

La première verge que l’homme me présente est celle du black au couteau, il me la met sur le cou, je sens qu’il appuie et je sens du sang couler.

- Fais-moi voir ce que tu sais faire, vide-moi les couilles.

Voilà pourquoi je vous disais que vous ne comprendrez pas que, pour une simple verge dans un squat, on puisse tomber si bas en oubliant même son propre fils.
Le train aurait pu me ramener vers lui, mais ma fuite est une fuite en avant.

Alors j’ouvre ma bouche, saisissant cette verge au gland noir très épais, couleur que je prends pour la première fois dans ma bouche.
Il me prend par les oreilles, une nouvelle fois, comme pour Muller, je lui fais une gorge profonde, il finit par m’arroser mes amygdales.

- À moi, laisse-moi la place.
Elle semble sucer divinement.
Quelle salope, elle doit avoir des heures de vol, mais je vais m’en contenter.

Bite moins importante que la première, j’ai plus facile à le faire décharger.
Moi qui étais insatisfaite, après le sperme léché sur le drap dans le bungalow, trouvant qu’il avait un goût de trop peu.
Ma bouche regorge de ce sperme, c’est bon, je ne dirais pas que j’adore, ce serait exagéré.
Mais la lame n’est pas loin.
Dans sa prison Brutus compatit à ce qui m’arrive et il pleure.

- Dépêche, laisse-moi la place on est presque arrivé.

Petite bite malgré sa couleur termine sa branlette dans ma bouche avant de remonter son pantalon et suivre ses copains qui ont ouvert la porte dès que le train s’est arrêté.

Je me soulève, j’appuie sur la poignée, Brutus sort et me lèche le visage.
C’est beau l’amour d’un chien pour sa maîtresse.

Le train repart, je me passe ma langue sur mes lèvres.
J’ai eu ma dose de sperme contrairement à ma frustration dans le bungalow avec Youssef.

« Mesdames, messieurs, nous arrivons.
Paris gare de Lyon, terminus de notre voyage… »
Des gens bougent dans le compartiment, je me prépare à descendre.
Par chance, je n’ai pas été contrôlée.
Je sors de la gare, je suis déjà venue, je sais qu’il faut prendre à droite sur les quais pour rejoindre le Trocadéro et chercher ce D’Artagnan.

Voilà, que pensez-vous de mon parcours ?
J’ai été un peu agressive en début de chacun de ces chapitres, je venais de vivre ce que j’ai raconté jusqu’à ce que je descende de ce train.

Quand je vous disais la femme abjecte que je suis devenue !
Vous allez pouvoir donner libre court à votre courroux, alors que je pourrais reprendre un train vers Lyon, j’arrive sur les quais de Seine.
Quand ça marche dans un sens, ça doit pouvoir marcher dans l’autre sens.

Pour une fois, je ne suis pas mon amant resté en chemin, mais c’est derrière Brutus que je cours en me dirigeant vers celui qu’il m’a désigné, comme pouvant m’aider en attendant qu’il me rejoigne.

Si mes aventures sont racontables, je vous promets de reprendre mon récit avec l’aide de Chris71 et son amie Anne dans les semaines prochaines.

En attendant je marche vers ce qui pourrait s’appeler.

« Le squat, la suite de la suite. Début de la saison III (1/x) »

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