Soirée dans le coffre

- Par l'auteur HDS Pléonasme -
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Récit libertin : Soirée dans le coffre Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-03-2024 dans la catégorie Dominants et dominés
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Soirée dans le coffre
Yann s’avance vers moi, me saisie les deux joues d’une main et plonge ses yeux dans les miens

— Ce soir, je te sors petite pute. Porte-jarretelle et bas uniquement, pas de culotte, je te laisse cinq minutes pour te préparer. N’oublie pas tes espadrilles.

Il me relâche aussi soudainement qu’il m’avait saisie en me tendant une poire à lavement. J’avais saisi le message et sans tergiverser, je me rends dans la salle de bain pour l’utiliser, mais aussi m’habiller, ou plutôt, me déshabiller. J’avais choisi un ensemble noir. Le temps n’était même pas encore écoulé qu’il m’appelait déjà pour que je vienne. Sa voix venait du garage, je m'empresserais de m’y rendre. La voiture, une sorte de SUV, est éteinte, le coffre est ouvert.

— Il était temps.

Il m'enfile un collier et un bâillon en forme de boule.

— Monte, je n'ai pas ton temps.

Je monte dans le coffre, me recroqueville sur moi-même en essayant de trouver la position la plus confortable, mais ce n’était pas gagné, l’espace était très réduit. Le coffre se ferme, je suis plongée dans le noir, la voiture démarre. On roule pendant un certain temps, en l’absence de repères, je ne saurai dire combien. La voiture finit par tourner encore et encore tout en semblant s’enfoncer dans les profondeurs avant de s’arrêter. Le coffre s’ouvre de nouveau, nous sommes dans un parking souterrain, privé à en juger le type des autres voitures. Sa main saisit ma crinière.

— Sort.

Avec difficulté à la pression sur mon cuir chevelu, je sors. Il me relâche et file vers la porte arrière pour retirer une cagoule qu'il me jette pour que je l’enfile. Je m'exécute, mes cheveux ressortent par l’arrière par un trou prévu à cet effet.

— Le haut de ton corps dans le coffre, tes fesses en dehors.

Je me place comme désiré, mes seins sont écrasés contre la moquette. Yann me prend un bras puis l’autre et les attache ensemble dans mon dos par ce qui semble être des cordes.

— Écarte tes jambes.

Il me place ensuite une barre de fer accrochée à chacune de mes chevilles. Je reste plusieurs minutes dans cette position où rien ne se passe réellement, c’était certain que Yann était dans l’attente de quelque chose ou de quelqu’un. Soudain une voix vient rompre le silence, elle ne m’était pas connue.

— 200, c’est bien ça ?
— 400, on avait dit. Répond Yann.
— Si elle peut utiliser sa bouche, c’est ok.
— Non, elle ne peut pas.
— 400 ou bien, je la range, c’est à toi de voir.
— 250 et une heure de plus que ce qui était prévu, c’est mon dernier prix.

Un silence pèse entre les deux, je comprends qu’ils parlent de moi sans vraiment avoir tous les détails de la transaction.

— 250, une heure de plus, mais tu t’engages à me la prendre à 400 la prochaine fois en mettant tes demandes à l’écrit au préalable.
— Ça me va.

Une main se pose contre mon dos, celle de Yann, sa voix me chuchote à l’oreille.

— Je ne serai pas loin, soit sage, ne le sois pas et tu sauras ce qui t’arrivera.

Sa présence se retire. Une main claque mes fesses avec vigueur avant que celles-ci soient saisies et qu’une épaisse verge me pénètre l’étoile, le contact n’est pas chaud, ce qui me laisse deviner la présence d’un préservatif. Les mouvements n’y sont pas de main morte. Je la sens s’enfoncer au plus profond de moi à chacun des va-et-vient. Mon corps remue d’avant en arrière à intervalles réguliers. Le plaisir monte doucement au fur et à mesure que mes tissus se dilatent, mais il n’atteint pas son paroxysme, l’homme finit avant et se retire en ne laissant rien. La voix de Yann vient percer le silence.

— Fais un nœud pour fermer la capote et laisse-la dans le coffre. Les autres, vous ferez pareil.

Un nouveau bâton me pénètre l’anus, plus petit, mais avec une énergie bien plus grande. Des mains me claquent les fesses à répétition, celui-ci m’insulte.

— T’encaisse bien grosse pute. On va te démonter ce soir, n’espère pas pouvoir encore marcher après.

Il exerce une pression sur mes bras en les tirant, ce qui fait très légèrement relever le haut de mon corps. Je gémis en silence, la boule m’empêche de m’exprimer. Après quelques minutes, il se finit.

Les hommes s'enchaînent. Ils s'enchaînent tant que j’en perds le compte, après 14 mon esprit n’est plus le même. Ma chatte est tout humide, je le sens sans même pouvoir la toucher. Chaque queue qui se retire ne me laisse qu’un trou que je sens difficile à refermer. J’imagine la vue que ce doit être de faire face à un anus si dilaté, rebuter les plus petites verges alors que les grosses ne cherchent qu’à l’agrandir davantage. Et, sans savoir si cela avait été décidé en amont, c’était bien les mieux équipés qui me pénétraient dans les derniers. Jusqu’à plus rien, un long silence, mes fesses à l’air dans ce garage.

— Trente, comme ton âge.

C’est la voix de Yann, ses mains défont les liens sur mes bras et la barre de métal s’en va également. Il me tire vers lui, je me retrouve debout, me tourne, et me fait m’asseoir sur le rebord du coffre. Ses mains retirent ma cagoule et la boule pleine de saline. J’en profite pour observer les environs. Personne à part nous deux, les belles voitures sont toujours là, dans le coffre, un grand nombre de capotes pleines et nouées. Trente, je devine.

— C’est ton repas pour ce soir, on ne partira pas tant que tu n’auras pas terminé. Mais avant ça.

Il ouvre son jean pour sortir son membre. Le Graal auquel je n’avais que rarement accès. Je souris, heureuse, impatiente de le prendre en bouche, je ne pense même plus aux capotes. Ses mains attrapent la racine de mes cheveux, j’ouvre la bouche et la verge s’enfonce en moi complètement. Elle s’enfonce dans ma gorge, reste en place pendant que mon nez touche son pubis. Ma respiration se coupe, je tiens quelques secondes avant qu’il ne me relâche, je pose ma main sur sa verge pour le branler.

— Mains dans le dos.

Je m’exécute, il me reprend la crinière pour me baiser bouche et gorge comme si ceux-ci n’étaient au final qu’un trou, ce qui était vrai. Ça dure quelques minutes, jusqu’à ce qu’il se retire et vienne maculer mon visage de sperme.

— Avale. Je ne veux voir une goutte trainer.

En relevant mes yeux vers les siens, j’use de mes doigts pour rapatrier la substance de mon visage vers ma bouche, je fais de mon mieux en observant ses réactions. S’il ne dit rien, c'est que je fais du bon travail. Son regard se détourne vers les capotes.

— Tu sais ce qu’il te reste à faire, ne me remercie pas, tu les mérites.

Il me tend une paire de ciseau, ce qui me permet de ne pas avoir trop de mal à les ouvrir. Celles-ci étaient en effet toujours luisantes, ce qui pouvait entraîner des difficultés pour ouvrir les nœuds. Elles n’étaient pas toutes remplies du même contenant, quand certaines semblaient n’être remplies que de quelques gouttes, d’autres semblaient pouvoir remplir un verre entier.

Sous l’œil attentif de Maître, j’en prends une, découpe le haut et glisse son contenu dans ma bouche pour avaler. Un peu amer celle-là. Sa mine reste la même, sévère, dans l’attente. J’enchaine sans me poser de questions, certaines me provoquent des haut le cœur, d’autres rien du tout. En une dizaine de minutes, il ne reste plus rien, tout est passé dans mon œsophage.

— Parfait sac à foutre. Met ça et tu vas pouvoir t’asseoir côté passager.

Il sort de sa poche un gros plug anal, qu’il me tend.

— Merci Maître.
— Ne me remercie pas, c’est normal.

Je me l’enfile avec facilité, il fallait dire que la séance du soir avait bien préparé mes fesses en amont. Arrivée sur le siège passager, je me rends compte que voulait-dire l’homme en me disant que je n’allais plus savoir marcher. Malheureusement pour lui, je peux toujours, en revanche m’asseoir est particulièrement douloureux, mes fesses sont endolories par ceux qu’elles ont subis. Yann se place au volant, la voiture démarre. Je devine qu’on rentre à la maison.

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