Tome 1 La Novice - le CDI
Récit érotique écrit par PatouBCBG66 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
- • 4 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de PatouBCBG66 ont reçu un total de 6 209 visites.
Cette histoire de sexe a été affichée 129 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Tome 1 La Novice - le CDI
Depuis cette première nuit dans le dortoir, l’obsession de Thierry n’avait fait que croître. Il la traquait avec une précision déroutante, comme si son désir était devenu une boussole inflexible. Patricia, malgré ses efforts pour garder contenance, sentait son corps la trahir à chaque rencontre. Un frisson trop vif, un souffle trop court, une chaleur qui montait. Il la surprit d’abord au gymnase. Sa silhouette ferme et souveraine s’avançait, moulée dans cette robe aux ondulations vertes et violettes, qui épousait la moindre de ses courbes. L’éclat cru des néons glissait sur ses hanches, révélant la fluidité de ses lignes telle une provocation involontaire.
Il surgit sans prévenir, l’entraînant avec brutalité vers les douches encore tièdes de vapeur. Le carrelage froid résonnait de leurs pas précipités, comme un écho de transgression. Là, il la plaqua contre le mur, ses paumes rugueuses emprisonnant ses poignets au-dessus de sa tête, l’immobilisant d’un geste sûr. Leurs regards s’accrochèrent une seconde, assez pour qu’elle sente sa volonté vaciller. Puis ses lèvres fondirent sur les siennes avec une fougue vorace. Ce n’était pas un baiser, mais une prise de possession.
Elle eut un sursaut, la pensée de se débattre, mais son souffle se brisa dans sa gorge. Ses lèvres s’ouvrirent malgré elle, happées par cette ardeur dévorante. Ses cuisses tremblèrent, fébriles, tandis qu’il pressait son corps contre le sien, la robe tendue entre leurs deux peaux brûlantes. La froideur de l’endroit contrastait avec l’incandescence de son ventre. À bout de résistance, elle céda à cet embrasement. Son cœur battait si fort qu’elle crut qu’il allait se rompre, et chaque pulsation semblait descendre jusqu’à son intimité, la laissant pantelante, perdue entre la peur et le vertige du désir.
Un autre jour, il la surprit dans une salle de classe. Elle portait un pull noir austère et cette jupe à carreaux impeccablement ajustée, une armure professorale qui soulignait pourtant chaque ligne de sa silhouette. Elle se tenait debout au fond de la pièce, tentant de conserver cette autorité froide qui la protégeait. La porte s’ouvrit brusquement. Il entra sans frapper. Son regard brûlant balaya la salle et effaça en un instant tout verni de rigueur. Elle le sentit avant même qu’il ne parle. Il avança lentement, ses yeux ne quittaient pas son pull tendu, ni la cambrure que la jupe soulignait. Elle voulut reculer, protester à voix basse, elle savait les élèves présents, mais le temps lui manqua.
Il la saisit par la taille d’un geste ferme. Elle haleta, esquissa un mouvement de défense, mais il l’entraîna dans le couloir désert. Le silence y régnait, seulement troublé par le cliquetis des néons. Là, sans lui laisser le temps de reprendre son souffle, il la plaqua contre la cloison. Ses lèvres se jetèrent sur les siennes avec une brutalité ardente, un baiser vorace qui lui coupa toute résistance. Elle voulut étouffer son cri, consciente de la proximité des classes voisines, mais un gémissement rauque s’échappa malgré elle. Thierry en profita, sa langue franchissant la barrière de ses lèvres, ses mains glissant plus bas, modelant la courbe de ses cuisses serrées dans le tissu. Elle tenta de le repousser, mais ses doigts agrippaient déjà sa nuque, son souffle court et brisé, trahissant l’ivresse qui l’envahissait. Chaque caresse la dépossédait un peu plus d’elle-même, et lorsqu’il rompit enfin le baiser, elle resta plaquée contre le mur, pantelante, les jambes tremblantes, incapable de comprendre comment, en quelques secondes, il avait fait voler en éclats son masque de rigueur.
Puis vint le réfectoire. Elle l’avait aperçu à l’autre bout de la salle, et avait aussitôt senti le danger. Cette jupe fauve ajustée à motifs de zèbre, son débardeur noir qui rehaussait sa poitrine fière, ne la protégeait plus, au contraire, ils semblaient l’offrir. Elle tenta de filer discrètement par la cuisine, le cœur battant. Mais il la suivit, implacable. Dans l’escalier de service, il la rattrapa enfin. L’endroit était désert, tous les élèves étaient en cours, le silence n’était troublé que par l’écho métallique de leurs pas précipités et leurs respirations déjà saccadées. Il la coinça contre la rampe, ses paumes pressées sur ses hanches, son torse collé au sien. Elle voulut protester, mais le mur froid dans son dos la clouait en place. Alors, il plongea aussitôt sur sa bouche. Ses mains descendirent sans retenue, parcourant la cambrure de ses fesses à travers le tissu tendu. Puis, d’un geste sec, il souleva l’étoffe de sa jupe, franchissant la barrière qu’elle avait crue protectrice.
Elle se raidit, choquée par l’audace, mais déjà ses doigts s’insinuaient, précis, habiles. Il glissa contre sa culotte fine, la frotta à travers le tissu, sentit sa chaleur, puis s’introduisit dessous. Le contact direct la foudroya. Elle étouffa un cri, sa main plaquée sur sa bouche pour retenir le son. Sa gorge se noua, son souffle devint court, mais son bassin, malgré elle, vint s’offrir à cette caresse insistante. Il l’explora, la tenant ouverte. Ses doigts pressaient, pénétraient, tournaient, arrachant à son corps des spasmes qu’elle ne contrôlait plus. Elle ferma les yeux, mordit sa lèvre, tentant de garder le silence. Mais chaque mouvement déclenchait en elle une vague plus forte, et le métal froid de la rampe contre ses reins contrastait avec le feu qui montait en elle. Lorsqu’il rompit enfin le baiser, ses doigts continuaient de la travailler, de la posséder. La tête renversée, elle luttait pour ne pas gémir trop fort. Quand il se retira, enfin, elle s’effondra contre le mur, pantelante. Sa jupe retomba dans un froissement discret. Son corps tremblait encore, incapable de reprendre ses esprits, et lui, déjà, s’éloignait d’un pas assuré, comme s’il savait qu’elle ne pourrait jamais oublier cette brûlure qu’il avait laissée en elle.
La nuit suivante fut l’apogée. Elle surveillait le dortoir. Elle portait une robe d’un vert pâle, argenté, qui épousait son corps avec une précision étudiée. Le col roulé, sage et fermé, contrastait avec la longue fente qui s’ouvrait sur sa cuisse, révélant une sensualité maîtrisée, offerte par fragments. Sous ce vêtement moulant, elle arborait un secret. Un défi muet qu’elle s’était imposé, comme si elle avait pressenti ce qui allait arriver. C’est alors qu’elle l’entendit. Un frôlement feutré, la poignée qui céda sans bruit. Il se tenait devant elle, ses yeux brûlant dans la pénombre, avides et fixés sur elle comme sur une proie. Sans un mot, il prit sa main, l’empoigna et l’entraîna dans sa petite chambre étroite. La porte claqua derrière eux.
— Tu ne devrais pas être là… murmura-t-elle, le souffle court.
Sa voix tremblait, trahissant moins une défense qu’une attente fiévreuse. Il ne répondit pas. Chaque pas qu’il fit vers elle résonna dans la pièce close, comme une condamnation. Ses yeux ne quittaient pas les formes tendues de son corps, moulé dans le tissu. Il s’assit près d’elle. Le matelas grinça sous son poids, et le son emplissait la chambre telle une provocation obscène. Sa main se posa sur sa cuisse, lentement, avec une assurance solennelle. Il se pencha, et ses lèvres capturèrent les siennes. Un baiser d’abord brutal, volé comme une gifle, puis plus profond, insistant, dévorant. Elle sentit son souffle happé, avalé, réduit au silence. Ses doigts glissèrent sur sa peau, dessinant ses hanches, suivant la courbe de sa taille, s’attardant sur le tissu tendu, une entrave inutile.
Elle aurait voulu protester, mais déjà son corps se cambrait de lui-même, comme si son désir l’appelait plus fortement que sa raison. Chaque caresse était une fièvre qui la submergeait. Le lit grinça plus fort lorsqu’il la poussa doucement en arrière, la dénudant d’un geste précis. Sa robe tomba, dévoilant l’ensemble de lingerie. Soutien-gorge en dentelle brune, semi-transparente, qui épousait sa poitrine opulente, culotte haute ornée de motifs délicats, jarretelles qui retenaient ses bas. Elle était offerte. Thierry s’immobilisa un instant, comme frappé par la vision, son regard fou d’avidité. Il se pencha sur elle. Ses lèvres embrassèrent sa gorge, ses dents mordillèrent ses épaules, ses mains parcouraient chaque courbe, chaque creux, pressant, caressant, saisissant, comme s’il voulait absorber son corps entier. Elle ouvrit les yeux et le regarda, hypnotisée, envoûtée par cette fièvre qui ne connaissait plus de frein. Quand enfin il la pénétra, ce fut une déferlante. Son corps se tendit, et le lit protesta violemment, grinçant à chaque étreinte, comme un témoin railleur de leur déraison. Elle s’accrocha à ses épaules, ses ongles marquant sa peau, ses gémissements étouffés se mêlant à ses baisers. Elle sombra jusqu’à l’abandon total.
*
La semaine suivante, elle arriva à bord de sa Renault 5. Ses pneus crissèrent sur le gravier, tandis qu’elle se gara à proximité des petits bâtiments. Le paysage qui s’offrait était aussi familier qu’immense. L'imposant lycée trônait au sommet, surplombant les installations en contrebas, avec ses grandes fenêtres parfaitement alignées. Elle descendit de voiture. Une profonde inspiration souleva sa poitrine, emplissant ses poumons d’un air tiède et végétal. À sa gauche, la pelouse s’étendait langoureusement comme un drap vert à peine froissé, ponctué de quelques bancs silencieux, complices des pensées d’adolescents en pause. Devant elle, le bâtiment principal l’attendait, façade sage, vitrée d’habitude, abritant salles de classe et centre de documentation.
Elle s’accroupit lentement pour saisir son sac, referma la portière d’un geste sec et précis, puis s’avança, ses talons traçant une cadence assurée dans le silence du couloir. Les marches qu’elle gravit semblaient lui céder le passage, et dans l’air flottait une tension légère, presque imperceptible, comme si l’espace retenait son souffle à son approche. Son allure était époustouflante. Sa chevelure rousse flamboyante et une coupe au carré, encadraient ses traits délicats. Elle arborait un style moderne et décontracté. Un pull blanc moulant à col roulé, qui mettait en valeur sa silhouette élancée et sa poitrine voluptueuse, associé à un jean slim ajusté avec des bottes à talons. Son style témoignait d’une jeune femme dynamique, élégante, et sûre d’elle, prête à croquer la vie à pleines dents. En approchant de l’entrée, elle éprouva comme un poids sur ses épaules.
Il y avait cette atmosphère étrange, un peu figée qu’elle ressentait depuis plusieurs jours. Elle entra, poussant la porte du bureau des surveillants, un espace fonctionnel éclairé par une large baie vitrée qui donnait sur la cour principale. Les rires et les cris des élèves montaient jusque dans la pièce, où ses collègues étaient déjà installés, certains en train de remplir des rapports, d'autres discutant à voix basse. Un bruit familier la fit rougir. Au loin, quelques garçons de terminale, appuyés sur le muret, s’amusaient à simuler des gémissements, un clin d’œil moqueur qu’elle ne pouvait ignorer. Elle détourna les yeux, les joues en feu, et fit mine de s'intéresser au tableau des plannings affiché sur le mur. Elle quitta ensuite le bureau pour monter au cinquième étage où se trouvait le CDI. L’odeur du papier et des livres anciens l’accueillit. La grande salle était plongée dans une lumière tamisée, il était déjà 17 heures. Les dernières lueurs du jour disparaissaient derrière les fenêtres, qui offraient une vue sur les arbres sombres du parking, et la cour désormais vide.
Le CDI était spacieux, structuré avec des étagères soigneusement organisées. Entre ces rangées, certains cherchaient silencieusement des ouvrages, tandis que quelques tables carrées, disposées çà et là, étaient occupées par des élèves ou des professeurs. Un léger murmure remplissait la pièce, ponctué parfois par le bruit des pages tournées ou des chaises raclant le sol. L’éclairage doux, diffusé par des lampes suspendues, donnait une ambiance sereine, presque irréelle à cette heure où la nuit tombait si tôt. Elle s’installa près du bureau des documentalistes, feuilletant un magazine. Vers 18 heures, alors que le CDI s’était légèrement vidé, Thierry fit son entrée. La porte s’ouvrit doucement, laissant apparaître sa silhouette avec un léger sourire.
Il balaya la salle du regard, puis vint s’installer à quelques pas d’elle, dans une proximité choisie. Le jour déclinait, et l’obscurité collait aux vitres, avalée peu à peu par la lumière chaude et diffuse des néons. L’atmosphère semblait suspendue. Elle jeta un œil furtif à l’horloge, comme si le temps lui-même s’était mis à frémir. Quelque chose allait venir, elle le sentait, une déflagration lente. Elle s’efforça de lire, de suivre les lignes d’un cours de marketing, mais les mots s’embrumaient, se dissipaient à mesure que sa conscience glissait ailleurs, vers cette présence, toute proche, trop proche. Son regard revenait vers lui sans le vouloir, attiré comme par une force douce et dangereuse. Et sous la table, ses doigts se serraient sur son stylo, cherchant un point d’ancrage à ce trouble qui s’infiltrait en elle, insidieux et délicieux.
Assis à quelques mètres, adossé nonchalamment à une table, une main négligemment posée sur le dossier de sa chaise, il ne l’avait pas quittée des yeux. Son regard brûlant semblait la traverser, la rendant nerveuse, gênée, et étrangement fébrile. Elle sentit ses joues chauffer, baissa légèrement la tête pour se donner une contenance, feignant de relire une page, mais sa main tremblait. À la périphérie de sa vision, elle le voyait sourire, provocateur. Il se mit à bouger, discrètement, plia ses bras derrière sa tête et lui fit un signe imperceptible du menton. Une invitation. Elle leva les yeux justes une seconde et croisa son regard. Ses prunelles étaient sombres, pleines d’une lueur taquine qui lui rappela instantanément leurs dernières nuits ensemble, ces moments où ses mains savaient exactement comment faire céder ses résistances. Elle détourna le regard aussitôt, la respiration saccadée, et pinça ses lèvres, luttant contre l’électricité qui gagnait son corps.
Au fur et à mesure que les minutes défilaient, le CDI se vida progressivement. Les élèves fermaient leurs cahiers, rangeaient leurs sacs dans un bruit sourd, et quittaient la salle à pas feutrés. L’obscurité extérieure s’intensifiait, et les lampes suspendues diffusaient une lumière tamisée, presque intime. Il ne restait plus qu’un ou deux élèves au fond de la pièce, leur tête penchée sur leurs feuilles. Le silence s’épaissit. Thierry en profita. Il se redressa lentement, ses gestes mesurés mais calculés, et s’avança vers elle. Patricia sentit sa présence. Son parfum léger, mélange subtil de musc et de bois, lui parvint lorsqu’il s’appuya sur le bord de son bureau, presque nonchalamment.
— Tu travailles dur, murmura-t-il d’une voix grave, à peine audible mais chargée d’une intensité troublante.
Il plongea son regard dans le sien, la clouant sur place. Cette tension sensuelle qui flottait dans l’air devenait presque insupportable. Ses doigts effleurèrent brièvement la tranche d’un livre posé près de sa main, et ce simple mouvement fit naître des frissons le long de ses bras. Son cœur battait plus vite, la chaleur qui l’envahissait devenait difficile à ignorer. Elle aurait voulu détourner les yeux, lui rappeler qu’ils étaient dans un lieu public, mais une parcelle d’elle se délectait de ce jeu dangereux. Il se redressa finalement et recula de quelques pas, un sourire satisfait étirant ses lèvres, comme s’il venait de gagner un combat muet. C’était le moment de fermer. Parcourant les allées, pour ranger des livres, elle s’isola dans une alcôve, et leva les bras pour replacer un ouvrage sur l’étagère du haut, étirant légèrement son corps. Au moment où elle recula, elle sentit quelque chose, une présence. Elle se figea, les battements de son cœur s’accélérant instinctivement. Avant même de se retourner, elle savait qui se tenait là.
— Thierry… souffla-t-elle presque imperceptiblement.
Comme une ombre surgissant du silence, il s’était glissé derrière elle, si discrètement qu’elle n’avait rien entendue. Sa présence était dense, brûlante. Il s’approcha, jusqu’à ce que son souffle chaud effleure sa nuque, la faisant frissonner, puis, doucement, glissa sa main autour de ses hanches. Le contact de sa peau fit monter une vague d’adrénaline dans ses veines. Elle se retourna lentement, presque à contrecœur, et croisa son regard intense. Elle sentit son souffle se bloquer. Chaque détail de cette rencontre s’inscrivait en elle. Le bruissement léger de leurs vêtements, l’odeur qui émanait de lui, et surtout, sa proximité, cette chaleur enveloppante qui la rendait fébrile. Il baissa légèrement la tête, son front frôlant le sien, ses lèvres à quelques centimètres seulement.
Leurs respirations se mêlaient, lourdes, irrégulières, témoins de cette tension qui les consumait. Puis, sans attendre davantage, il captura ses lèvres. Elle ne put résister, ses doigts s’agrippant à lui, cherchant un point d’ancrage alors que tout autour d’eux semblait s’effacer. Les livres, témoins silencieux de cette étreinte volée, formaient un cocon intime. L’obscurité ajoutait un voile d’interdit à ce moment hors du temps. Le bois des étagères craqua lorsqu’ils bougèrent, mais aucun d’eux n’y prêta attention. Patricia, le souffle court, sentit sa peau frissonner sous les caresses discrètes de ces mains qui glissaient avec une assurance délicate le long de sa taille.
— On pourrait nous voir… murmura-t-elle, la voix brisée entre deux baisers.
Il reprit ses lèvres avec encore plus de fougue. Cachés dans cette allée labyrinthique, ils s’autorisaient cet instant d’abandon, hors du temps, hors des convenances. Le baiser s’approfondit, leurs lèvres se mouvant avec une douceur qui se transformait peu à peu en une passion ardente. Il y avait une danse, une synchronisation presque instinctive, alors que leurs langues se frottaient, se croisaient. Un goût subtil, la chaleur de son souffle et la sensation de sa main qui glissait doucement sur son dos, ajoutaient une dimension électrique à l’instant. Le temps semblait se dissoudre, laissant place à cette bulle intemporelle où rien d’autre n’existait, hormis cette intimité pure, brute. Au loin, le son d’une chaise raclée se fit entendre, rappelant qu’ils n’étaient pas seuls. Elle mit ses mains sur le torse de Thierry, le repoussant légèrement avec une hésitation palpable.
— Arrête… murmura-t-elle dans un souffle.
Il recula, un éclat joueur dans les yeux, comme s’il savait déjà que ce n’était que partie remise. Elle s’appuya un instant contre l’étagère, cherchant à calmer les battements frénétiques de son cœur, passa une main dans ses cheveux pour se donner contenance, tandis que d’un pas tranquille, il s’éloignait. De retour à son bureau, elle lança un ultime regard à la salle alors que les derniers élèves quittaient le CDI dans un silence studieux. La nuit était tombée, enveloppant le lycée d'une obscurité épaisse, percée seulement par les lampadaires du parking en contrebas. Elle repoussa doucement la porte derrière les retardataires, prenant un instant pour inspirer profondément, et se retourna, hésitante. Il était toujours là, appuyé nonchalamment contre une table, la scrutant avec gourmandise et perversité. Quelque chose dans son regard la figeait. Cela ne faisait aucun doute, il allait une fois de plus abuser d’elle. Il se redressa et s’approcha, la forçant à reculer. Elle déglutit alors que son cœur se mettait à battre plus fort. Le CDI semblait s’être rétréci, les rangées de livres se resserrant autour d’eux. Elle détourna les yeux pour cacher son trouble.
— Ferme la porte à clé et éteints la lumière, dit-il dans un murmure rauque.
Ses mains légèrement tremblantes tournèrent la clé dans la serrure. Le cliquetis résonna étrangement fort dans l’immensité silencieuse du lieu désormais fermé. À cet instant précis, elle sentit qu’elle venait de franchir un seuil invisible. Sans attendre, il l’attrapa par le poignet et l’entraîna vers l’imposante fenêtre, donnant sur le parking désert. La lumière tamisée des réverbères créait une ambiance irréelle, projetant des ombres sur le sol et les étagères.
— Thierry, quelqu’un pourrait nous voir…
Sa voix était presque suppliante, mais face à elle, un sourire amusé aux lèvres, il se rapprocha, réduisant l’espace entre eux jusqu’à ce qu’elle puisse sentir la chaleur de son corps. Nerveuse, elle laissa son regard dériver au-dehors. Le parking était vide, les voitures figées comme des spectatrices. Pourtant, l’idée d’être vue la rendait fébrile, un mélange de peur et d’excitation qui enflammait ses joues. Thierry glissa une main sur elle, caressant lentement sa peau. Elle ferma les yeux un instant, puis les rouvrit lorsqu’il se pencha doucement vers elle. Elle n’eut pas le temps de dire un mot avant que ses lèvres ne se posent à nouveau sur les siennes, brûlantes et possessives. Le monde disparut, happé par ce contact qui déliait toute résistance. Elle s’agrippa instinctivement, elle voulait s’ancrer à lui.
— On ne devrait pas. Pas ici. On va nous voir, répéta-t-elle faiblement entre deux baisers.
Il ne répondit pas. À la place, il captura à nouveau ses lèvres, plus intensément. Elle céda, son esprit s’embrumant sous le poids de ses sensations, incapable de résister. Le froid du verre contre son dos la fit frissonner. Excité, il la plaqua contre la baie vitrée, posant ses mains sur son pull qui faisait ressortir sa poitrine magnifique. Il la regardait dans les yeux tout en lui caressant ses gros seins. Il avait envie d'elle, la prendre encore une fois. Depuis plusieurs jours, il la soumettait à son désir. Il devait maintenant l'emmener plus loin, voir jusqu'à quel point elle était prête à s'offrir. Tout en continuant à lui malaxer la poitrine, il l'embrassa, poussa sa langue entre ses lèvres. Il savait d'expérience que ce baiser lui faisait perdre toute contenance et convenance. Elle ne pouvait résister. Alors, après quelques minutes, il l'attrapa par les cheveux et la força à s'accroupir. L'obscurité avait envahi la pièce, mais les phares des voitures des professeurs, qui quittaient l'établissement, éclairaient de manière temporaire la façade du bâtiment.
Il savait qu’ils étaient visibles, que l’ombre de leurs gestes pouvait se deviner de l’extérieur, mais peu lui importait. Il voulait pousser son fantasme jusqu’au bout. Patricia, accroupie devant lui, comprit aussitôt ce qu’il attendait. Son cœur battait si fort qu’elle en avait mal aux tempes, mais son corps, lui, avait déjà cédé. Il se redressa légèrement, guida son visage avec autorité vers son sexe libéré, raide, dur. Elle entrouvrit les lèvres, et il se laissa effleurer par cette bouche offerte. Le contact fut d’abord délicat, presque tendre, puis il appuya, imposant son rythme. Elle l’accueillit sans retenue, aspirant, léchant, dévorant avec une gourmandise insatiable. Sa langue glissait lentement, traçait des spirales fiévreuses, avant de le reprendre plus profondément, jusqu’à s’étouffer. Ses yeux, mi-clos, brillaient d’une fièvre qu’elle ne cherchait plus à cacher. Thierry, haletant, l’encourageait, ses mains puissantes serrées sur sa nuque, dirigeant chaque mouvement, imposant une cadence implacable. La scène avait quelque chose d’indécent. Elle ne pensait plus à rien, ni aux fenêtres voisines, ni au risque. Il n’y avait que lui, sa bouche pleine, le va-et-vient qui s’accélérait, les sons humides de leur étreinte résonnant dans le silence.
Puis il la tira brusquement en arrière, la releva par les cheveux. Essoufflée, ses lèvres étaient gonflées, encore brillantes. D’un geste sec, il fit glisser son pull vers le haut, libérant sa poitrine lourde qui jaillit. Il les serra, les mordilla, ses doigts s’enfonçant dans la chair tendre, arrachant un gémissement qu’elle ne put retenir. Sa main descendit ensuite, glissant entre ses cuisses, et baissa son pantalon. Le tissu de sa culotte était déjà humide de son trouble. Il força la barrière, ses doigts trouvèrent la chaleur intime de sa chatte, et l’exploration commença. Chaque pression, chaque mouvement précis déclenchait en elle une onde qui la traversait de part en part. Elle s’agrippait à lui, ses jambes fléchissaient, son bassin se cambrait. Il l’embrassait encore, avalant ses soupirs, ses plaintes étouffées, tandis que sa main s’activait avec une maîtrise implacable.
Elle n’en pouvait plus, ses genoux tremblaient, sa poitrine se soulevait dans une cadence désespérée. Elle sentit la vague monter, irrépressible, et tenta de retenir un cri en plaquant ses paumes contre la baie vitrée glacée. Le choc fit vibrer le verre. Dehors, les voitures quittaient le parking, indifférentes à l’orage qui éclatait dans cette pièce. Lorsqu’elle jouit, ce fut violent, brutal, presque douloureux. Ses doigts griffèrent la surface froide du verre, sa nuque bascula en arrière, et un râle rauque s’échappa malgré ses efforts. Le danger, le vertige, tout se confondait dans cet instant dévastateur. Elle resta un moment immobile, collée à la fenêtre, encore parcourue de frissons.
Alors, sans attendre, il la saisit par les épaules et la retourna brusquement. Ses paumes s’écrasèrent contre la baie vitrée glacée, ses doigts écartés comme pour s’y agripper. Elle haleta sous le choc. Le froid du verre mordait sa poitrine nue, écrasant ses seins contre la surface lisse. Il la força à se cambrer, son bassin plaqué contre le sien, jusqu’à ce que son dos forme une courbe offerte. Ses hanches se trouvèrent maintenues dans une poigne implacable. Il s’enfonça en elle, et la pénétra brutalement. Elle sentit son corps s’ouvrir, pris, envahi d’un seul coup. La violence de l’assaut lui arracha un gémissement rauque qu’elle tenta d’étouffer contre la vitre, mais sa respiration embuait déjà le verre devant son visage. Le contraste la déchirait. Elle entendait ses propres soupirs se mêler aux coups sourds de leurs corps, et du rythme qu’il lui imposait. Le verre vibrait, grinçait sous les secousses, tandis que dehors, les phares des voitures défilaient dans l’indifférence, accentuant l’indécence de la scène.
Il se pencha contre elle, sa bouche à son oreille. Ses paroles étaient dures, ses mots claquaient comme des ordres, parfois des insultes, qui la traversaient autant que ses assauts. Patricia, le visage collé au verre, ne pouvait que subir cette avalanche, et pourtant, son corps s’arquait de lui-même, ses hanches cherchant malgré elle ce mouvement brutal, ce vertige qu’il lui imposait.
— Remue-moi ton gros cul, salope ! Ça te plaît de te faire baiser en public. Tu adores ça. À partir de maintenant tu es à moi. Tu obéiras à toutes mes demandes, dis-le-moi.
— Oui, je suis à toi, je suis ta soumise, ta salope, fais de moi ce que tu veux. Oui !!! Continue à me baiser, c'est trop bon, tu me fais jouir.
Il poursuivit pendant plusieurs minutes. Ses coups de reins la rendaient totalement folle, elle allait s’écrouler, c’était une question de seconde. Sans attendre, il l’accroupit, et renfonça son sexe dans sa bouche. Il ne lui fallut pas plus que quelques minutes pour que, dans un dernier coup de reins, il vide tout son liquide entre ses lèvres, laissant dégouliner quelques traces de sperme sur ses gros seins. Essoufflée, encore tremblante, il la releva d’une poigne ferme et possessive. Son regard s’ancrant dans le sien, il n’y avait plus d’équivoque : elle lui appartenait. Chaque battement de son cœur résonnait comme une promesse silencieuse de soumission. Il n’aurait plus besoin de parler - elle comprendrait, devinerait, s’abandonnerait. À partir de cet instant, il n’y aurait plus de limites. Ses désirs, même les plus obscurs, deviendraient loi. Elle était l’écrin docile de ses fantasmes, la matière vivante de ses caprices les plus inavouables.
Il surgit sans prévenir, l’entraînant avec brutalité vers les douches encore tièdes de vapeur. Le carrelage froid résonnait de leurs pas précipités, comme un écho de transgression. Là, il la plaqua contre le mur, ses paumes rugueuses emprisonnant ses poignets au-dessus de sa tête, l’immobilisant d’un geste sûr. Leurs regards s’accrochèrent une seconde, assez pour qu’elle sente sa volonté vaciller. Puis ses lèvres fondirent sur les siennes avec une fougue vorace. Ce n’était pas un baiser, mais une prise de possession.
Elle eut un sursaut, la pensée de se débattre, mais son souffle se brisa dans sa gorge. Ses lèvres s’ouvrirent malgré elle, happées par cette ardeur dévorante. Ses cuisses tremblèrent, fébriles, tandis qu’il pressait son corps contre le sien, la robe tendue entre leurs deux peaux brûlantes. La froideur de l’endroit contrastait avec l’incandescence de son ventre. À bout de résistance, elle céda à cet embrasement. Son cœur battait si fort qu’elle crut qu’il allait se rompre, et chaque pulsation semblait descendre jusqu’à son intimité, la laissant pantelante, perdue entre la peur et le vertige du désir.
Un autre jour, il la surprit dans une salle de classe. Elle portait un pull noir austère et cette jupe à carreaux impeccablement ajustée, une armure professorale qui soulignait pourtant chaque ligne de sa silhouette. Elle se tenait debout au fond de la pièce, tentant de conserver cette autorité froide qui la protégeait. La porte s’ouvrit brusquement. Il entra sans frapper. Son regard brûlant balaya la salle et effaça en un instant tout verni de rigueur. Elle le sentit avant même qu’il ne parle. Il avança lentement, ses yeux ne quittaient pas son pull tendu, ni la cambrure que la jupe soulignait. Elle voulut reculer, protester à voix basse, elle savait les élèves présents, mais le temps lui manqua.
Il la saisit par la taille d’un geste ferme. Elle haleta, esquissa un mouvement de défense, mais il l’entraîna dans le couloir désert. Le silence y régnait, seulement troublé par le cliquetis des néons. Là, sans lui laisser le temps de reprendre son souffle, il la plaqua contre la cloison. Ses lèvres se jetèrent sur les siennes avec une brutalité ardente, un baiser vorace qui lui coupa toute résistance. Elle voulut étouffer son cri, consciente de la proximité des classes voisines, mais un gémissement rauque s’échappa malgré elle. Thierry en profita, sa langue franchissant la barrière de ses lèvres, ses mains glissant plus bas, modelant la courbe de ses cuisses serrées dans le tissu. Elle tenta de le repousser, mais ses doigts agrippaient déjà sa nuque, son souffle court et brisé, trahissant l’ivresse qui l’envahissait. Chaque caresse la dépossédait un peu plus d’elle-même, et lorsqu’il rompit enfin le baiser, elle resta plaquée contre le mur, pantelante, les jambes tremblantes, incapable de comprendre comment, en quelques secondes, il avait fait voler en éclats son masque de rigueur.
Puis vint le réfectoire. Elle l’avait aperçu à l’autre bout de la salle, et avait aussitôt senti le danger. Cette jupe fauve ajustée à motifs de zèbre, son débardeur noir qui rehaussait sa poitrine fière, ne la protégeait plus, au contraire, ils semblaient l’offrir. Elle tenta de filer discrètement par la cuisine, le cœur battant. Mais il la suivit, implacable. Dans l’escalier de service, il la rattrapa enfin. L’endroit était désert, tous les élèves étaient en cours, le silence n’était troublé que par l’écho métallique de leurs pas précipités et leurs respirations déjà saccadées. Il la coinça contre la rampe, ses paumes pressées sur ses hanches, son torse collé au sien. Elle voulut protester, mais le mur froid dans son dos la clouait en place. Alors, il plongea aussitôt sur sa bouche. Ses mains descendirent sans retenue, parcourant la cambrure de ses fesses à travers le tissu tendu. Puis, d’un geste sec, il souleva l’étoffe de sa jupe, franchissant la barrière qu’elle avait crue protectrice.
Elle se raidit, choquée par l’audace, mais déjà ses doigts s’insinuaient, précis, habiles. Il glissa contre sa culotte fine, la frotta à travers le tissu, sentit sa chaleur, puis s’introduisit dessous. Le contact direct la foudroya. Elle étouffa un cri, sa main plaquée sur sa bouche pour retenir le son. Sa gorge se noua, son souffle devint court, mais son bassin, malgré elle, vint s’offrir à cette caresse insistante. Il l’explora, la tenant ouverte. Ses doigts pressaient, pénétraient, tournaient, arrachant à son corps des spasmes qu’elle ne contrôlait plus. Elle ferma les yeux, mordit sa lèvre, tentant de garder le silence. Mais chaque mouvement déclenchait en elle une vague plus forte, et le métal froid de la rampe contre ses reins contrastait avec le feu qui montait en elle. Lorsqu’il rompit enfin le baiser, ses doigts continuaient de la travailler, de la posséder. La tête renversée, elle luttait pour ne pas gémir trop fort. Quand il se retira, enfin, elle s’effondra contre le mur, pantelante. Sa jupe retomba dans un froissement discret. Son corps tremblait encore, incapable de reprendre ses esprits, et lui, déjà, s’éloignait d’un pas assuré, comme s’il savait qu’elle ne pourrait jamais oublier cette brûlure qu’il avait laissée en elle.
La nuit suivante fut l’apogée. Elle surveillait le dortoir. Elle portait une robe d’un vert pâle, argenté, qui épousait son corps avec une précision étudiée. Le col roulé, sage et fermé, contrastait avec la longue fente qui s’ouvrait sur sa cuisse, révélant une sensualité maîtrisée, offerte par fragments. Sous ce vêtement moulant, elle arborait un secret. Un défi muet qu’elle s’était imposé, comme si elle avait pressenti ce qui allait arriver. C’est alors qu’elle l’entendit. Un frôlement feutré, la poignée qui céda sans bruit. Il se tenait devant elle, ses yeux brûlant dans la pénombre, avides et fixés sur elle comme sur une proie. Sans un mot, il prit sa main, l’empoigna et l’entraîna dans sa petite chambre étroite. La porte claqua derrière eux.
— Tu ne devrais pas être là… murmura-t-elle, le souffle court.
Sa voix tremblait, trahissant moins une défense qu’une attente fiévreuse. Il ne répondit pas. Chaque pas qu’il fit vers elle résonna dans la pièce close, comme une condamnation. Ses yeux ne quittaient pas les formes tendues de son corps, moulé dans le tissu. Il s’assit près d’elle. Le matelas grinça sous son poids, et le son emplissait la chambre telle une provocation obscène. Sa main se posa sur sa cuisse, lentement, avec une assurance solennelle. Il se pencha, et ses lèvres capturèrent les siennes. Un baiser d’abord brutal, volé comme une gifle, puis plus profond, insistant, dévorant. Elle sentit son souffle happé, avalé, réduit au silence. Ses doigts glissèrent sur sa peau, dessinant ses hanches, suivant la courbe de sa taille, s’attardant sur le tissu tendu, une entrave inutile.
Elle aurait voulu protester, mais déjà son corps se cambrait de lui-même, comme si son désir l’appelait plus fortement que sa raison. Chaque caresse était une fièvre qui la submergeait. Le lit grinça plus fort lorsqu’il la poussa doucement en arrière, la dénudant d’un geste précis. Sa robe tomba, dévoilant l’ensemble de lingerie. Soutien-gorge en dentelle brune, semi-transparente, qui épousait sa poitrine opulente, culotte haute ornée de motifs délicats, jarretelles qui retenaient ses bas. Elle était offerte. Thierry s’immobilisa un instant, comme frappé par la vision, son regard fou d’avidité. Il se pencha sur elle. Ses lèvres embrassèrent sa gorge, ses dents mordillèrent ses épaules, ses mains parcouraient chaque courbe, chaque creux, pressant, caressant, saisissant, comme s’il voulait absorber son corps entier. Elle ouvrit les yeux et le regarda, hypnotisée, envoûtée par cette fièvre qui ne connaissait plus de frein. Quand enfin il la pénétra, ce fut une déferlante. Son corps se tendit, et le lit protesta violemment, grinçant à chaque étreinte, comme un témoin railleur de leur déraison. Elle s’accrocha à ses épaules, ses ongles marquant sa peau, ses gémissements étouffés se mêlant à ses baisers. Elle sombra jusqu’à l’abandon total.
*
La semaine suivante, elle arriva à bord de sa Renault 5. Ses pneus crissèrent sur le gravier, tandis qu’elle se gara à proximité des petits bâtiments. Le paysage qui s’offrait était aussi familier qu’immense. L'imposant lycée trônait au sommet, surplombant les installations en contrebas, avec ses grandes fenêtres parfaitement alignées. Elle descendit de voiture. Une profonde inspiration souleva sa poitrine, emplissant ses poumons d’un air tiède et végétal. À sa gauche, la pelouse s’étendait langoureusement comme un drap vert à peine froissé, ponctué de quelques bancs silencieux, complices des pensées d’adolescents en pause. Devant elle, le bâtiment principal l’attendait, façade sage, vitrée d’habitude, abritant salles de classe et centre de documentation.
Elle s’accroupit lentement pour saisir son sac, referma la portière d’un geste sec et précis, puis s’avança, ses talons traçant une cadence assurée dans le silence du couloir. Les marches qu’elle gravit semblaient lui céder le passage, et dans l’air flottait une tension légère, presque imperceptible, comme si l’espace retenait son souffle à son approche. Son allure était époustouflante. Sa chevelure rousse flamboyante et une coupe au carré, encadraient ses traits délicats. Elle arborait un style moderne et décontracté. Un pull blanc moulant à col roulé, qui mettait en valeur sa silhouette élancée et sa poitrine voluptueuse, associé à un jean slim ajusté avec des bottes à talons. Son style témoignait d’une jeune femme dynamique, élégante, et sûre d’elle, prête à croquer la vie à pleines dents. En approchant de l’entrée, elle éprouva comme un poids sur ses épaules.
Il y avait cette atmosphère étrange, un peu figée qu’elle ressentait depuis plusieurs jours. Elle entra, poussant la porte du bureau des surveillants, un espace fonctionnel éclairé par une large baie vitrée qui donnait sur la cour principale. Les rires et les cris des élèves montaient jusque dans la pièce, où ses collègues étaient déjà installés, certains en train de remplir des rapports, d'autres discutant à voix basse. Un bruit familier la fit rougir. Au loin, quelques garçons de terminale, appuyés sur le muret, s’amusaient à simuler des gémissements, un clin d’œil moqueur qu’elle ne pouvait ignorer. Elle détourna les yeux, les joues en feu, et fit mine de s'intéresser au tableau des plannings affiché sur le mur. Elle quitta ensuite le bureau pour monter au cinquième étage où se trouvait le CDI. L’odeur du papier et des livres anciens l’accueillit. La grande salle était plongée dans une lumière tamisée, il était déjà 17 heures. Les dernières lueurs du jour disparaissaient derrière les fenêtres, qui offraient une vue sur les arbres sombres du parking, et la cour désormais vide.
Le CDI était spacieux, structuré avec des étagères soigneusement organisées. Entre ces rangées, certains cherchaient silencieusement des ouvrages, tandis que quelques tables carrées, disposées çà et là, étaient occupées par des élèves ou des professeurs. Un léger murmure remplissait la pièce, ponctué parfois par le bruit des pages tournées ou des chaises raclant le sol. L’éclairage doux, diffusé par des lampes suspendues, donnait une ambiance sereine, presque irréelle à cette heure où la nuit tombait si tôt. Elle s’installa près du bureau des documentalistes, feuilletant un magazine. Vers 18 heures, alors que le CDI s’était légèrement vidé, Thierry fit son entrée. La porte s’ouvrit doucement, laissant apparaître sa silhouette avec un léger sourire.
Il balaya la salle du regard, puis vint s’installer à quelques pas d’elle, dans une proximité choisie. Le jour déclinait, et l’obscurité collait aux vitres, avalée peu à peu par la lumière chaude et diffuse des néons. L’atmosphère semblait suspendue. Elle jeta un œil furtif à l’horloge, comme si le temps lui-même s’était mis à frémir. Quelque chose allait venir, elle le sentait, une déflagration lente. Elle s’efforça de lire, de suivre les lignes d’un cours de marketing, mais les mots s’embrumaient, se dissipaient à mesure que sa conscience glissait ailleurs, vers cette présence, toute proche, trop proche. Son regard revenait vers lui sans le vouloir, attiré comme par une force douce et dangereuse. Et sous la table, ses doigts se serraient sur son stylo, cherchant un point d’ancrage à ce trouble qui s’infiltrait en elle, insidieux et délicieux.
Assis à quelques mètres, adossé nonchalamment à une table, une main négligemment posée sur le dossier de sa chaise, il ne l’avait pas quittée des yeux. Son regard brûlant semblait la traverser, la rendant nerveuse, gênée, et étrangement fébrile. Elle sentit ses joues chauffer, baissa légèrement la tête pour se donner une contenance, feignant de relire une page, mais sa main tremblait. À la périphérie de sa vision, elle le voyait sourire, provocateur. Il se mit à bouger, discrètement, plia ses bras derrière sa tête et lui fit un signe imperceptible du menton. Une invitation. Elle leva les yeux justes une seconde et croisa son regard. Ses prunelles étaient sombres, pleines d’une lueur taquine qui lui rappela instantanément leurs dernières nuits ensemble, ces moments où ses mains savaient exactement comment faire céder ses résistances. Elle détourna le regard aussitôt, la respiration saccadée, et pinça ses lèvres, luttant contre l’électricité qui gagnait son corps.
Au fur et à mesure que les minutes défilaient, le CDI se vida progressivement. Les élèves fermaient leurs cahiers, rangeaient leurs sacs dans un bruit sourd, et quittaient la salle à pas feutrés. L’obscurité extérieure s’intensifiait, et les lampes suspendues diffusaient une lumière tamisée, presque intime. Il ne restait plus qu’un ou deux élèves au fond de la pièce, leur tête penchée sur leurs feuilles. Le silence s’épaissit. Thierry en profita. Il se redressa lentement, ses gestes mesurés mais calculés, et s’avança vers elle. Patricia sentit sa présence. Son parfum léger, mélange subtil de musc et de bois, lui parvint lorsqu’il s’appuya sur le bord de son bureau, presque nonchalamment.
— Tu travailles dur, murmura-t-il d’une voix grave, à peine audible mais chargée d’une intensité troublante.
Il plongea son regard dans le sien, la clouant sur place. Cette tension sensuelle qui flottait dans l’air devenait presque insupportable. Ses doigts effleurèrent brièvement la tranche d’un livre posé près de sa main, et ce simple mouvement fit naître des frissons le long de ses bras. Son cœur battait plus vite, la chaleur qui l’envahissait devenait difficile à ignorer. Elle aurait voulu détourner les yeux, lui rappeler qu’ils étaient dans un lieu public, mais une parcelle d’elle se délectait de ce jeu dangereux. Il se redressa finalement et recula de quelques pas, un sourire satisfait étirant ses lèvres, comme s’il venait de gagner un combat muet. C’était le moment de fermer. Parcourant les allées, pour ranger des livres, elle s’isola dans une alcôve, et leva les bras pour replacer un ouvrage sur l’étagère du haut, étirant légèrement son corps. Au moment où elle recula, elle sentit quelque chose, une présence. Elle se figea, les battements de son cœur s’accélérant instinctivement. Avant même de se retourner, elle savait qui se tenait là.
— Thierry… souffla-t-elle presque imperceptiblement.
Comme une ombre surgissant du silence, il s’était glissé derrière elle, si discrètement qu’elle n’avait rien entendue. Sa présence était dense, brûlante. Il s’approcha, jusqu’à ce que son souffle chaud effleure sa nuque, la faisant frissonner, puis, doucement, glissa sa main autour de ses hanches. Le contact de sa peau fit monter une vague d’adrénaline dans ses veines. Elle se retourna lentement, presque à contrecœur, et croisa son regard intense. Elle sentit son souffle se bloquer. Chaque détail de cette rencontre s’inscrivait en elle. Le bruissement léger de leurs vêtements, l’odeur qui émanait de lui, et surtout, sa proximité, cette chaleur enveloppante qui la rendait fébrile. Il baissa légèrement la tête, son front frôlant le sien, ses lèvres à quelques centimètres seulement.
Leurs respirations se mêlaient, lourdes, irrégulières, témoins de cette tension qui les consumait. Puis, sans attendre davantage, il captura ses lèvres. Elle ne put résister, ses doigts s’agrippant à lui, cherchant un point d’ancrage alors que tout autour d’eux semblait s’effacer. Les livres, témoins silencieux de cette étreinte volée, formaient un cocon intime. L’obscurité ajoutait un voile d’interdit à ce moment hors du temps. Le bois des étagères craqua lorsqu’ils bougèrent, mais aucun d’eux n’y prêta attention. Patricia, le souffle court, sentit sa peau frissonner sous les caresses discrètes de ces mains qui glissaient avec une assurance délicate le long de sa taille.
— On pourrait nous voir… murmura-t-elle, la voix brisée entre deux baisers.
Il reprit ses lèvres avec encore plus de fougue. Cachés dans cette allée labyrinthique, ils s’autorisaient cet instant d’abandon, hors du temps, hors des convenances. Le baiser s’approfondit, leurs lèvres se mouvant avec une douceur qui se transformait peu à peu en une passion ardente. Il y avait une danse, une synchronisation presque instinctive, alors que leurs langues se frottaient, se croisaient. Un goût subtil, la chaleur de son souffle et la sensation de sa main qui glissait doucement sur son dos, ajoutaient une dimension électrique à l’instant. Le temps semblait se dissoudre, laissant place à cette bulle intemporelle où rien d’autre n’existait, hormis cette intimité pure, brute. Au loin, le son d’une chaise raclée se fit entendre, rappelant qu’ils n’étaient pas seuls. Elle mit ses mains sur le torse de Thierry, le repoussant légèrement avec une hésitation palpable.
— Arrête… murmura-t-elle dans un souffle.
Il recula, un éclat joueur dans les yeux, comme s’il savait déjà que ce n’était que partie remise. Elle s’appuya un instant contre l’étagère, cherchant à calmer les battements frénétiques de son cœur, passa une main dans ses cheveux pour se donner contenance, tandis que d’un pas tranquille, il s’éloignait. De retour à son bureau, elle lança un ultime regard à la salle alors que les derniers élèves quittaient le CDI dans un silence studieux. La nuit était tombée, enveloppant le lycée d'une obscurité épaisse, percée seulement par les lampadaires du parking en contrebas. Elle repoussa doucement la porte derrière les retardataires, prenant un instant pour inspirer profondément, et se retourna, hésitante. Il était toujours là, appuyé nonchalamment contre une table, la scrutant avec gourmandise et perversité. Quelque chose dans son regard la figeait. Cela ne faisait aucun doute, il allait une fois de plus abuser d’elle. Il se redressa et s’approcha, la forçant à reculer. Elle déglutit alors que son cœur se mettait à battre plus fort. Le CDI semblait s’être rétréci, les rangées de livres se resserrant autour d’eux. Elle détourna les yeux pour cacher son trouble.
— Ferme la porte à clé et éteints la lumière, dit-il dans un murmure rauque.
Ses mains légèrement tremblantes tournèrent la clé dans la serrure. Le cliquetis résonna étrangement fort dans l’immensité silencieuse du lieu désormais fermé. À cet instant précis, elle sentit qu’elle venait de franchir un seuil invisible. Sans attendre, il l’attrapa par le poignet et l’entraîna vers l’imposante fenêtre, donnant sur le parking désert. La lumière tamisée des réverbères créait une ambiance irréelle, projetant des ombres sur le sol et les étagères.
— Thierry, quelqu’un pourrait nous voir…
Sa voix était presque suppliante, mais face à elle, un sourire amusé aux lèvres, il se rapprocha, réduisant l’espace entre eux jusqu’à ce qu’elle puisse sentir la chaleur de son corps. Nerveuse, elle laissa son regard dériver au-dehors. Le parking était vide, les voitures figées comme des spectatrices. Pourtant, l’idée d’être vue la rendait fébrile, un mélange de peur et d’excitation qui enflammait ses joues. Thierry glissa une main sur elle, caressant lentement sa peau. Elle ferma les yeux un instant, puis les rouvrit lorsqu’il se pencha doucement vers elle. Elle n’eut pas le temps de dire un mot avant que ses lèvres ne se posent à nouveau sur les siennes, brûlantes et possessives. Le monde disparut, happé par ce contact qui déliait toute résistance. Elle s’agrippa instinctivement, elle voulait s’ancrer à lui.
— On ne devrait pas. Pas ici. On va nous voir, répéta-t-elle faiblement entre deux baisers.
Il ne répondit pas. À la place, il captura à nouveau ses lèvres, plus intensément. Elle céda, son esprit s’embrumant sous le poids de ses sensations, incapable de résister. Le froid du verre contre son dos la fit frissonner. Excité, il la plaqua contre la baie vitrée, posant ses mains sur son pull qui faisait ressortir sa poitrine magnifique. Il la regardait dans les yeux tout en lui caressant ses gros seins. Il avait envie d'elle, la prendre encore une fois. Depuis plusieurs jours, il la soumettait à son désir. Il devait maintenant l'emmener plus loin, voir jusqu'à quel point elle était prête à s'offrir. Tout en continuant à lui malaxer la poitrine, il l'embrassa, poussa sa langue entre ses lèvres. Il savait d'expérience que ce baiser lui faisait perdre toute contenance et convenance. Elle ne pouvait résister. Alors, après quelques minutes, il l'attrapa par les cheveux et la força à s'accroupir. L'obscurité avait envahi la pièce, mais les phares des voitures des professeurs, qui quittaient l'établissement, éclairaient de manière temporaire la façade du bâtiment.
Il savait qu’ils étaient visibles, que l’ombre de leurs gestes pouvait se deviner de l’extérieur, mais peu lui importait. Il voulait pousser son fantasme jusqu’au bout. Patricia, accroupie devant lui, comprit aussitôt ce qu’il attendait. Son cœur battait si fort qu’elle en avait mal aux tempes, mais son corps, lui, avait déjà cédé. Il se redressa légèrement, guida son visage avec autorité vers son sexe libéré, raide, dur. Elle entrouvrit les lèvres, et il se laissa effleurer par cette bouche offerte. Le contact fut d’abord délicat, presque tendre, puis il appuya, imposant son rythme. Elle l’accueillit sans retenue, aspirant, léchant, dévorant avec une gourmandise insatiable. Sa langue glissait lentement, traçait des spirales fiévreuses, avant de le reprendre plus profondément, jusqu’à s’étouffer. Ses yeux, mi-clos, brillaient d’une fièvre qu’elle ne cherchait plus à cacher. Thierry, haletant, l’encourageait, ses mains puissantes serrées sur sa nuque, dirigeant chaque mouvement, imposant une cadence implacable. La scène avait quelque chose d’indécent. Elle ne pensait plus à rien, ni aux fenêtres voisines, ni au risque. Il n’y avait que lui, sa bouche pleine, le va-et-vient qui s’accélérait, les sons humides de leur étreinte résonnant dans le silence.
Puis il la tira brusquement en arrière, la releva par les cheveux. Essoufflée, ses lèvres étaient gonflées, encore brillantes. D’un geste sec, il fit glisser son pull vers le haut, libérant sa poitrine lourde qui jaillit. Il les serra, les mordilla, ses doigts s’enfonçant dans la chair tendre, arrachant un gémissement qu’elle ne put retenir. Sa main descendit ensuite, glissant entre ses cuisses, et baissa son pantalon. Le tissu de sa culotte était déjà humide de son trouble. Il força la barrière, ses doigts trouvèrent la chaleur intime de sa chatte, et l’exploration commença. Chaque pression, chaque mouvement précis déclenchait en elle une onde qui la traversait de part en part. Elle s’agrippait à lui, ses jambes fléchissaient, son bassin se cambrait. Il l’embrassait encore, avalant ses soupirs, ses plaintes étouffées, tandis que sa main s’activait avec une maîtrise implacable.
Elle n’en pouvait plus, ses genoux tremblaient, sa poitrine se soulevait dans une cadence désespérée. Elle sentit la vague monter, irrépressible, et tenta de retenir un cri en plaquant ses paumes contre la baie vitrée glacée. Le choc fit vibrer le verre. Dehors, les voitures quittaient le parking, indifférentes à l’orage qui éclatait dans cette pièce. Lorsqu’elle jouit, ce fut violent, brutal, presque douloureux. Ses doigts griffèrent la surface froide du verre, sa nuque bascula en arrière, et un râle rauque s’échappa malgré ses efforts. Le danger, le vertige, tout se confondait dans cet instant dévastateur. Elle resta un moment immobile, collée à la fenêtre, encore parcourue de frissons.
Alors, sans attendre, il la saisit par les épaules et la retourna brusquement. Ses paumes s’écrasèrent contre la baie vitrée glacée, ses doigts écartés comme pour s’y agripper. Elle haleta sous le choc. Le froid du verre mordait sa poitrine nue, écrasant ses seins contre la surface lisse. Il la força à se cambrer, son bassin plaqué contre le sien, jusqu’à ce que son dos forme une courbe offerte. Ses hanches se trouvèrent maintenues dans une poigne implacable. Il s’enfonça en elle, et la pénétra brutalement. Elle sentit son corps s’ouvrir, pris, envahi d’un seul coup. La violence de l’assaut lui arracha un gémissement rauque qu’elle tenta d’étouffer contre la vitre, mais sa respiration embuait déjà le verre devant son visage. Le contraste la déchirait. Elle entendait ses propres soupirs se mêler aux coups sourds de leurs corps, et du rythme qu’il lui imposait. Le verre vibrait, grinçait sous les secousses, tandis que dehors, les phares des voitures défilaient dans l’indifférence, accentuant l’indécence de la scène.
Il se pencha contre elle, sa bouche à son oreille. Ses paroles étaient dures, ses mots claquaient comme des ordres, parfois des insultes, qui la traversaient autant que ses assauts. Patricia, le visage collé au verre, ne pouvait que subir cette avalanche, et pourtant, son corps s’arquait de lui-même, ses hanches cherchant malgré elle ce mouvement brutal, ce vertige qu’il lui imposait.
— Remue-moi ton gros cul, salope ! Ça te plaît de te faire baiser en public. Tu adores ça. À partir de maintenant tu es à moi. Tu obéiras à toutes mes demandes, dis-le-moi.
— Oui, je suis à toi, je suis ta soumise, ta salope, fais de moi ce que tu veux. Oui !!! Continue à me baiser, c'est trop bon, tu me fais jouir.
Il poursuivit pendant plusieurs minutes. Ses coups de reins la rendaient totalement folle, elle allait s’écrouler, c’était une question de seconde. Sans attendre, il l’accroupit, et renfonça son sexe dans sa bouche. Il ne lui fallut pas plus que quelques minutes pour que, dans un dernier coup de reins, il vide tout son liquide entre ses lèvres, laissant dégouliner quelques traces de sperme sur ses gros seins. Essoufflée, encore tremblante, il la releva d’une poigne ferme et possessive. Son regard s’ancrant dans le sien, il n’y avait plus d’équivoque : elle lui appartenait. Chaque battement de son cœur résonnait comme une promesse silencieuse de soumission. Il n’aurait plus besoin de parler - elle comprendrait, devinerait, s’abandonnerait. À partir de cet instant, il n’y aurait plus de limites. Ses désirs, même les plus obscurs, deviendraient loi. Elle était l’écrin docile de ses fantasmes, la matière vivante de ses caprices les plus inavouables.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par PatouBCBG66
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...
