Un soir de virus - malade comme un chien

- Par l'auteur HDS Lookingforvenus -
Auteur homme.
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Récit libertin : Un soir de virus - malade comme un chien Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-06-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Couleur du fond :
Un soir de virus - malade comme un chien
Lui (à elle) - 2H34
Aux assauts du virus, j'essaie d'opposer une volte-face énergique dirigée par ma main droite. Mais quelques semaines de complète abstinence, et la perte irréparable d'un support visuel des plus stimulants, me privent jusqu'ici de ce remède miracle qui transformerait les tremblements de fièvre en des spasmes incontrôlés et libérateurs.

Camille…Un an d’échanges ininterrompus qui passent pas des mots. Et puis des baisers, des caresses, des tremblements, des palpitations, des rêves, des rires, des complicités, de la confiance, du lâcher prise, du désir, du plaisir, de la jouissance. Un an d’une histoire intense et singulière inscrite dans la vérité, la liberté et la tolérance.

Merci Camille pour m’avoir dragué, entraîné à chatouiller ta langue. Et pour avoir, deux heures à peine après avoir échangé nos premiers mots, ouvert la porte à tes plus beaux trésors. Tes mots et ton corps. Ta folie et ta sensibilité. Ton sexe qui accueille le mien avec chaleur et émotion. J’ai hâte de te retrouver ma belle Camille.

Pour nos un an, après de trop brefs échanges de salive, ma langue passe des lèvres de ta bouche aux lèvres de ton volcan en éruption. Je savoure les mille parfums libérés par ton sexe mouillé. Tu me demandes de te sucer plus fort, ma langue est en feu. Un doigt, puis deux, puis trois viennent en renfort. Déjà, tu engloutis à ton tour l’objet de ton désir. Tu ne me laisses aucun répit. Et je manque de te servir un apéritif sucré directement en bouche. Mais, tu stoppes la commande, tu te passeras d’apéritif, tu m’ordonnes de tout arrêter et de passer à la suite.

J’ai le souvenir que tu pourrais prendre plaisir à une belle levrette. Nos esprits communiquent inconsciemment, car tu es déjà à quatre pattes. Tu m’ordonnes à présent de te prendre fort et profond, je m’exécute sans difficulté. Nous y mettons tant d’intensité que nous brisons, sans nous en rendre compte, la nuit de nos voisins qui, d’abord exaspérés, de disent qu’après tout, ils pourraient bien nous imiter. Et même nous répondre. Mais, nous sommes incapables d’entendre la réponse à nos provocations, tellement nous sommes prisonniers d’un sacadement mécanique, glissant parfois sur des secousses incontrôlées au milieu de cris de joies, parfois douloureux quand l’un ou l’autre ajoute un ou deux doigts.

Une autre fois, il faudra penser à inviter nos voisins à nos ébats. Mais, cette nuit d’anniversaire est pour nous deux. Tu gardes quelques pudeurs. Moi aussi. Mais bientôt, sans qu’aucune demande précise ne soit formulée, j’introduis un doigt, puis deux, puis rapidement l’objet de ton désir dans un antre plus étroit, cependant désormais ouvert aux vas-et-viens désormais complètement incontrôlés. En fonction de tes râles, je vais désormais de l’un à l’autre, sans faire la moindre différence. En apesanteur, nous perdons à présent la notion du temps, de la douleur et des règles de bienséance vis-à-vis des voisins qui, mal réveillés, ont bâclé leur coït
Quant-à nous, Paris, qui en a vu d’autres, nous accompagne dans cette nuit de débauche. Tu es à bout de force. Tu m’ordonnes d’abord de te fesser, ce que je fais sans retenue. Puis, répondant à ma violence, tu me mords l’avant-bras. Puis, tu exiges que je repasse une dernière fois par ton anus. Tu trembles de partout, j’accuse aussi un peu de fatigue, mais mon sexe, frénétique, est vissé à ton cul. Soudainement, je me retire et j’explose la capote pour que je puisse honore tes fesses sublimes et le bas de tes reins. Nous sommes trempés de partout et nous agrégeons nos liquides qui forment une sorte de colle. Tu vas dormir, je te suivrai dans peu de temps. La housse de couette nous recouvre, elle sent la lessive et le sexe. Je prends ta main, tu prends mon sexe mi-mou, mi dur du coup. Tu me dis que demain, nous recommencerons. Tu as raison, prenons des forces, à demain belle Camille.

Elle (à lui) – 6H47
Oh mon D…Faites que cette relation ne s’éteigne jamais.

Tu me procures encore de déchainement de plaisir radical. Mon corps et mon âme qui ensemble se surpassent pour aller chercher ensemble des sensations inédites au plus profond d’eux-mêmes.

Etendue sur le dos, depuis dix minutes, je laisse passer les ondes de choc de ce tsunami matinal.
Un cri.

Ma petite culotte aux chevilles.

Simplement, ma main en feu agrippée à mon sexe brulant, d’humide à trempé à mesure que mes yeux descendent ton texte et que mes doigts disparaissent.
A…, la lumière bleutée de cette multiple promesse virtuelle m’extirpe doucement d’un rêve étrange et délicieux pour une réalité qui ne l’est pas moins.
Avant même tes mots que je devine bruts, touchants et justes, ton prénom me rappelle la beauté vivante et me procure souvent cette double sensation : mes seins qui se durcissent brusquement, légèrement douloureux si je les effleure à ta place. Ma bouche qui a l’impression que ton sexe vient envahir ton l’espace jusqu’au seuil de la gorge, provoquant un réflexe.
Entre mes lèvres. Déjà, j’imagine ton sexe qui d’aventure entre mes seins, mes doigts, mes cuisses, mes fesses…Entre mes lèvres.

Je te découvre davantage à chaque fois que je te lis. Je te préfère mille fois en chair et en os, en boucles et en longueur, en rires et en pleurs. Et ces prémices virtuelles, incendiaires mais aériennes me rappellent qu’un an pour te connaître n’est vraiment pas suffisant.

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