Vibrations

Récit érotique écrit par Matharose [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
- • 2 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Matharose ont reçu un total de 2 034 visites.

Cette histoire de sexe a été affichée 445 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Vibrations
~~
En cette agréable fin d'après-midi, le soleil commençait à décliner, donnant aux nuages bas cette teinte rose-orangée si belle et douce, presque enchanteresse. Maud contemplait cette vue par la baie vitrée de son séjour, au-dessus des immeubles et des pavillons environnants.
Dans le silence de son appartement, elle s'adonnait à l'un de ses passe-temps préférés : l'écoute musicale. Au fil des années, elle avait développé une ouïe très fine en matière de musique. Elle ne pouvait pas non plus se décrire comme mélomane, mais disons que ce cela avait la faculté de la transporter, de la faire voyager dans des univers aussi fascinants que variés, selon les morceaux écoutés.
Elle pouvait se vanter d'avoir des goûts assez éclectiques, dépendant de ses émotions et envies du moment. Elle ne se refusait jamais rien et se montrait très curieuse, toujours disposée à se laisser captiver, bercer, par diverses mélodies.
C'était l'un des domaines artistiques qui pouvaient lui procurer une véritable satisfaction, au même titre que certains films ou textes érotiques.
Dans ces moments-là, elle laissait son esprit divaguer, engendrer des pensées folles, imaginant des délices indescriptibles. Un bien-être incommensurable se répercutait alors dans son bas-ventre, où elle ressentait une douce chaleur si familière, qui lui faisait un bien fou. Elle n'était plus que sensations, émotions, volupté. Et elle aimait ça, elle en redemandait. C'était l'un de ses plaisirs solitaires.
Soudain, elle ferma les yeux. L'algorithme de sa playlist venait d'arriver à "Chamade", d'Eiffel, une chanson qu'elle affectionnait tout particulièrement. Son souffle se fit plus saccadé, son cœur battit au même rythme que le titre et le tempo de la chanson, et les images commençaient à défiler devant ses yeux fermés. Un plaisir ineffable s'empara d'elle.
Son attention n'était plus tournée que vers la mélodie entraînante, les pulsations rapides et les paroles percutantes. Un flot de sensations agréables la traversaient. C'est le moment qu'elle préférait, quand elle n'était plus que vibrations, à la fois initiatrice et réceptacle de cette écoute, si envoûtante...
À la fin du morceau, Maud sortit de ces élucubrations. L'heure tournait. Mais pour son plus grand plaisir : ce soir, elle avait rendez-vous avec des amis dans un club où avait régulièrement lieu des concerts dînatoires. Les groupes invités reprenaient des chansons d'un groupe célèbre de rock et de hard-rock en particulier : The Police, Guns N' Roses, Radiohead, The Red Hot Chili Peppers...
C'était toujours absolument jouissif. À chaque fois les différents membres étaient certes amateurs, mais d'un grand professionnalisme et superbement investis, pour le plus grand plaisir du public. Et ce soir, le groupe présent rendait hommage à Queen, ce qui promettait d'être à nouveau phénoménal et galvanisant.
Fébrile à cette pensée et ces remémorations, elle se prépara avec hâte et se dirigea vers le club.
~
Dans la salle éclairée, grouillante et enjouée, les invités arrivaient au compte-goutte. Les différentes tablées discutaient, attendant leurs commandes ou les savourant déjà. Vers le centre de la salle, Maud et ses amis étaient confortablement installés dans des fauteuils ou des canapés molletonnés. Ils conversaient, le sourire aux lèvres, pendant que la serveuse leur apportait leurs consommations ; des cocktails, verres de vin ou bocks de bière, et une planche bien approvisionnée de tapas appétissants.
Malgré le tumulte environnant, le petit groupe discutait à bâtons rompus. Sujets de société, expositions du moment, découvertes littéraires ou cinématographiques, tout y passait. Et toujours dans le plus grand respect des uns et des autres, avec bienveillance.
Malgré leurs conversations captivantes, Maud piochait assez régulièrement dans les mets de la planche, pour se rassasier au mieux et pouvoir ensuite se focaliser sur le second centre d'intérêt de la soirée ; le concert. Parce qu'elle le savait, le plaisir gustatif laisserait alors la place à une jouissance auditive qui allait la transporter loin. Très loin. Comme à chaque fois.
Quand les lumières se baisseraient pour plonger la salle dans cette ambiance tamisée, avec seule la scène éclairée, son attention ne se porterait plus que sur cette estrade, le groupe qui allait jouer et la musique qui parviendrait à ses oreilles. Alors, elle pourrait se lâcher vraiment et profiter pleinement de ce moment si singulier.
Elle anticipait d'avance, avec joie. Mais pour l'instant, elle n'en montrait rien. Tranquillement installée, son visage montrait une expression sereine, convenable. Mais au plus profond d'elle-même, un feu bouillant lui prenait déjà les entrailles.
~
La pénombre gagna peu à peu la salle bondée et le public se tut. Le groupe entra sur scène, sous les applaudissements et les acclamations du public. Après une rapide introduction, le concert commença, entraînant progressivement les musiciens et le public vers une euphorie croissante. Comme à l'accoutumée, le groupe se donnait à fond et se consacrait pleinement à leur passion.
Les sens aiguisés, en éveil, Maud se laissa bercer par les mélodies, le tempo variable des chansons, les riffs de guitare, les basses puissantes qui se répercutaient contre sa poitrine... Un pur délice, qui lui prenait le ventre, qui la faisait jouir intérieurement, au plus profond de sa chair.
Elle glissa doucement ses cheveux derrière ses oreilles, laissant la musique la pénétrer plus profondément et amplifier son plaisir qui descendait plus bas, au creux de ses reins. Au fur et à mesure de son écoute, ses doigts longs et fins pianotaient, subrepticement puis plus intensément ensuite. Ils parcouraient d'abord la table, puis ses bras, remontaient sur ses omoplates, sa nuque, descendaient ensuite sur son ventre, ses cuisses, ... Une délicieuse ferveur s'empara d'elle.
Le groupe aussi semblait transporté. Les cinq membres prenaient visiblement un immense plaisir à jouer. Ils se donnaient à fond, entamant des solos de guitare ou de batterie extatiques. Une profonde alchimie semblait les lier, à travers leurs regards complices, les résonances synchronisées de leurs instruments et de leurs voix. Absolument délectable. Le corps de Maud se tendit de plus en plus vers l'avant, sa bouche sèche, le plaisir continuant de la gagner.
Son cœur s'emballa de plus belle tandis qu'elle continuait de se laisser charmer par les vibrations et les pulsations entraînantes de la musique. Ses yeux se fermaient par intermittence, la plongeant dans des rêveries secrètes. Pendant qu'elle partait ainsi dans ses pérégrinations mentales, elle ne se rendit pas compte que son abandon suscitait l'intérêt et le désir d'un homme, qui était assis à une tablée proche de la sienne.
Il la regardait avec insistance, fasciné par la grâce de ses mouvements fluides et discrets sur sa peau, son corps offert qui se mouvait et vibrait au même rythme que la musique, sa tête légèrement penchée en arrière... Son sexe se dressa dans une érection puissante, déformant son pantalon. Il aurait bien aimé lui faire voir son ressenti, à lui aussi.
« Putain qu'elle est bandante... » Se disait-il, excité au plus haut point par le spectacle de son plaisir qu'elle lui offrait, à son insu.
Il aurait volontiers remplacé ses doigts par les siens, s'il avait pu, s'il était plus proche. Sentir les pulsations de son pouls en lui serrant légèrement le cou et se laisser caresser par son souffle léger... Et l'embrasser, goulûment, jouant de sa langue contre la sienne dans une danse voluptueuse.
Vers la fin du morceau, Maud rouvrit les yeux. Son regard vagabondait, se posant successivement sur les différents membres du groupe. Elle jetait aussi des coups d'œil furtifs et amusés vers le public enthousiasmé. C'est alors qu'elle le vit. L'homme était légèrement penché vers elle, un regard torride appuyé dans sa direction, apparemment subjugué.
L'ambiance feutrée ne lui laissa entrevoir que quelques détails de son anatomie. Il devait avait trente, quarante ans, et était particulièrement séduisant. Un visage plutôt long, des traits durs, une ombre de barbe et de beaux cheveux en bataille. Il souriait d'une façon étrange. Malgré l'obscurité de la salle, elle pouvait remarquer ses yeux pénétrants, qui l'envoûtaient et l'attiraient irrésistiblement, comme un aimant. Il avait l'air si fier, si sûr de lui... Cela la perturba follement.
Les yeux de Maud se posèrent ensuite sur le haut de sa tenue. Il portait un tee-shirt noir, légèrement moulant, mettant en valeur son torse musclé sans excès. Émoustillée par cette vision, elle sourit malgré elle, troublée. Il lui rendit son sourire, avec une pointe de malice au bord des lèvres.
Elle se ressaisit soudainement. Mince, qu'est-ce qu'elle était en train de faire ? Elle détourna le regard, qui se posa aléatoirement sur différents endroits de la salle, faisant mine de ne plus faire attention à lui. Elle ne savait pas si cette stratégie marchait mais c'était la seule qu'elle appliquait, quand un inconnu la dévisageait un peu trop fixement, aussi séduisant soit-il.
Au bout d'une minute de cet évitement forcé, Maud posa de nouveau son regard sur lui, à la dérobée. Merde, il l'observait toujours, et avec visiblement plus d'insistance que tout à l'heure. Il devait savoir qu'il lui plaisait. Ses yeux enjôleurs semblaient la pénétrer et ses lèvres s'étiraient dans un sourire énigmatique, qui semblaient vouloir percer ses défenses.
Elle sentit inexorablement le rouge lui monter aux joues. Son souffle se fit plus court. Elle baissa urgemment le regard. Que ses lèvres étaient sèches... Elle les humecta rapidement de sa langue, les frottant l'une contre l'autre, d'un air embarrassé, tandis qu'elle s'enfonçait dans le canapé.
Avec soulagement, elle vit enfin le bel inconnu détourner le regard, semblant peut-être conscient de son malaise. Elle se décrispa un peu, essayant de se concentrer de nouveau sur le groupe qui continuait d'enchaîner les morceaux. Mais la sensation n'était plus la même.
~
Le groupe finit par annoncer un entracte. Les lumières se rallumèrent. Maud leva des yeux timides vers l'inconnu qui l'avait regardée auparavant mais il discutait avec ses amis et sembla ne plus prêter attention à elle, ce qui la rassura. Puis il posa de nouveau des yeux pétillants et pleins d'envie vers elle, ne souffrant d'aucune ambiguïté. Elle frissonna.
Confuse, Maud s'excusa après de ses amis et s'éclipsa avec précaution de la salle de concert, puis du club pour se retrouver dehors, à l'air libre, dans la douce moiteur de cette soirée d'été. Au bout de quelques instants, une voix masculine, belle et chaleureuse, résonna derrière elle. Elle fit volte-face.
- « Bonsoir, pardon de vous avoir gênée, tout à l'heure. »
Elle rit doucement et sourit, honteuse.
- « Bonsoir. Ce n'est rien, ce n'est pas de votre faute. Je suppose que ça doit être assez étrange de voir ce genre de démonstration pendant un concert. »
Il garda son air sérieux, plantant ses yeux sombres dans ses prunelles vertes.
- « C'était très beau, vous savez ? Vos belles mains et vos doigts fins qui se promenaient le long de votre corps, votre bouche entrouverte, votre poitrine qui se soulevait au rythme de vos respirations... Je n'en ai pas perdu une miette. »
Elle déglutit et détourna les yeux, gênée.
Un court silence s'installa.
- « Au fait, nous ne nous sommes pas présentés. Je m'appelle Christophe. Et vous ? »
- « Enchantée, Christophe. Moi c'est Maud. »
- « Enchanté également. Ça vous dérange qu'on se tutoie ? »
- « Non, pas du tout, si vous voulez... Enfin si tu veux... »
Ils partirent dans une conversation passionnée, portée principalement sur la musique qu'ils aimaient. Pendant qu'ils discutaient, leurs corps se rapprochaient ostensiblement. Rien d'autre ne comptait, même la foule qui se précipitait autour d'eux, profitant de l'intermède pour se retrouver et discuter avec enthousiasme. Elle le prit par la main et le guida vers un coin plus discret du parking, près d'un pan de mur qui fermait l'enceinte du lieu.
Leur conversation se fit plus taquine, osée. Ils se scrutaient l'un et l'autre, un sourire narquois sur les lèvres. Il la saisit doucement et la plaqua contre le mur. Il se colla complètement à elle. À travers leurs vêtements, elle sentit sa verge dure et tendue pulser avec force contre son pubis, ce qui l'excita fortement. Ses joues s'empourprèrent.
- « Tu es excitée, pas vrai ma belle... »
Il frotta son membre contre le sien avec entrain, son torse contre ses seins aux mamelons pointés vers lui. Il ricana.
- « Ne fais pas l'innocente et la fille gênée. Tu le montres moins visiblement que moi mais au moins tes seins durcis le prouvent... Je suis sûr que tu mouilles. »
Il recula légèrement et écarta les jambes de Maud. Sa main saisit sa vulve, par en-dessous. Elle entrouvrit sa bouche sèche dans un soupir de surprise et de plaisir.
Il la fixait toujours attentivement, impassible. Il respirait posément, contraste saisissant avec sa queue toujours dressée, brûlante.
- « Je vois clair dans ton jeu, je suis sûr que tu cabotines et que, derrière tes airs de jeune femme d'apparence réservée et sage, tu caches autre chose... »
Il se rapprocha de son oreille et y murmura :
- « ... Une petite salope ? »
Ces mots finirent de déstabiliser Maud. Ses joues devinrent écarlates. La sensation d'être ainsi mise à nu devant lui, percée à jour, la firent frémir et légèrement vaciller mais elle arriva malgré tout à garder le contrôle de son corps. En apparence, car elle sentait sa vulve gonflée s'humidifier contre cette main intrusive toujours posée sur elle.
Il la fit se retourner et la plaqua face au mur, agrippant fermement ses mains pour les y coller. Il plongea sa tête dans ses longs cheveux châtains, humant le parfum irrésistible de sa sueur légèrement salée, enivrante. Il lâcha une de ses mains pour enserrer fermement sa gorge par devant, sentant les pulsations de son cœur. Elle gémit de plaisir. Il parla d'une voix rauque.
- « C'est ça que tu veux, être à la merci de quelqu'un et te faire dominer ? »
- « Oui... » Souffla-t-elle.
- « Alors tu vas être servie ma salope, c'est justement ce que j'aime. »
Il empoigna ses fesses avec vigueur, frottant sa hampe contre elles. Puis il l'éloigna légèrement du mur pour glisser ses mains sous son tee-shirt, trouvant son soutien-gorge qu'il dégrafa et prenant ses seins à pleines mains. Il pinça cruellement ses mamelons, les tordant légèrement, ce qui la fit mouiller encore plus.
Il dut le deviner. Une de ses mains glissa à l'intérieur de son jean, passant sous sa culotte fine et titilla son clitoris, le pinçant avec sadisme. Deux de ses doigts s'introduisirent brutalement en elle. Elle bascula sa tête en arrière, contre son épaule, se cambrant vers lui et écartant ses jambes pour qu'il la pénètre encore plus fort.
- « Dis-le, ma petite pute. Dis-moi ce que je veux entendre. »
- « J'ai envie de tes doigts dans ma chatte, pénètre-moi plus vite, plus fort ! » Haleta-t-elle, ne réfrénant pas les paroles obscènes qui lui traversaient l'esprit.
Il obéit avec plaisir, la pilonnant encore plus fermement de ses doigts.
Il déposa de tendres baisers le long de son cou et de ses épaules. Sa peau... Putain il s'en dégageait un parfum absolument irrésistible. Un mélange de sueur épicée et d'une odeur plus délicate, florale. Une effluve de rose, peut-être... C'était doux, sucré. Pour s'en délecter pleinement, il la lécha fiévreusement, la mordillant par endroits. Continuant ses assauts impétueux dans sa chatte trempée il remonta son autre main, qui serrait toujours fermement son sein gauche, pour saisir de nouveau sa gorge.
- « Je vais te baiser ici, maintenant, ma chienne. Je vais remplacer mes doigts par ma grosse queue et bien l'enfoncer au fond de ta petite chatte serrée, et je vais te faire gémir. Tu vas jouir ma salope ! Tu m'entends ?! »
Comme pour accompagner ses mots, il sortit sa main d'elle et relâcha son étreinte sur son cou. Elle l'entendit ouvrir son pantalon avec empressement.
C'est alors qu'une envie irrépressible de fuir s'empara d'elle, contre toute attente. Elle ne voulait pas que ça se passe comme ça, pas aussi vite...
Elle tenta de se dégager, mais il l'en empêcha en attrapant ses mains, enserrant ses poignets.
- « Et où crois-tu aller, comme ça ? » Grogna-t-il.
- « S'il te plaît, laisse-moi partir. » Lui implora-t-elle d'une voix fluette.
- « Et si je ne veux pas ? Si je veux te défoncer ici, contre ce mur ? Tu n'es clairement pas en position de décider, ma petite garce ! »
Vite, elle devait trouver un moyen de se sortir de ce traquenard, même si elle en avait été complice.
- « Dans ce cas, laisse-moi au moins te regarder. J'ai tellement envie de commencer par dévorer ta superbe queue, bien gonflée... » Lui susurra-t-elle d'une voix suave.
- « Oh mais bien sûr ma belle, avec joie ! Je vais bien te la faire sucer, tu vas voir ! »
Il la laissa se retourner et elle baissa son jean jusqu'aux chevilles. Penchée face à son boxer, déformé par une érection impressionnante, elle se mit effectivement à baver d'envie de le bouffer mais elle devait se retenir, déterminée à s'échapper malgré tout. Elle pencha la tête vers l'entrée du club, à plusieurs mètres de distance.
- « Attends, mes amis sont là... Oh non, ils nous ont vus ! » Lança-t-elle d'une voix essoufflée.
Interpellé par ses paroles il tourna légèrement la tête, instinctivement, reculant légèrement. C'était le moment parfait. Elle se releva avec hâte et courut hâtivement vers la salle de concert, ne lui laissant pas le temps de comprendre sa ruse.
Stupéfait, il la regarda s'éloigner avec rage, grimaçant. Il venait de se faire prendre comme un débutant. Il serra les poings. Elle venait peut-être de lui échapper, mais bientôt elle allait le regretter, la petite sournoise. Il se jura qu'il lui ferait payer sa duperie.
À quelques pas de la foule toujours amassée à l'entrée du club, Maud s'apaisa instantanément, faisant mine de rien. Il ne pouvait plus rien lui arriver et personne ne l'avait remarquée. Les convives discutaient allègrement, en groupes autour d'elle.
Elle franchit les portes du bâtiment. Des mèches de cheveux plaquées sur son visage, le cœur battant la chamade, elle tenta autant que faire se peut de reprendre sa respiration. Elle sourit timidement, surprise par quelques spectateurs qui la dévisageaient d'un air légèrement interrogateur.
Traversant l'entrée du club, elle relâcha les muscles de ses bras et s'engouffra dans la salle de concert. Laissant ses yeux s'habituer progressivement à la pénombre, elle chercha sa tablée du regard. Ses amis étaient en pleine conversation, vraisemblablement passionnante, riant et ne semblant pas avoir remarqué sa présence.
Elle respira encore plus calmement, un sourire apparent sur ses lèvres, et les rejoignit.
- « Maud, tu es là ! Ça tombe bien, j'allais t'appeler. Je crois que le concert va bientôt reprendre ! » Lui lança de loin une de ses amies.
Maud se rapprocha, plus près.
- « Je sais, justement, c'est pour ça que je me suis dépêchée. »
- « Ah oui, effectivement, tu es complètement en sueur, ma pauvre ! » Lui répondit son amie, constatant stupéfaite l'état dans lequel elle se trouvait. Maud explosa de rire et reprit doucement :
- « Ce n'est rien Célia. Tu me connais, je n'aime pas être en retard ! »
Il ne restait plus longtemps avant que le concert ne reprenne. Pendant ce laps de temps, elle guetta avec discrétion l'entrée de la salle, légèrement anxieuse mais tâchant de ne rien faire paraître à ses amis.
~
Au bout de cinq minutes approximativement, les lumières se tamisèrent une nouvelle fois et le groupe revint sur scène, accueilli avec frénésie par le public. Le concert reprit, toujours aussi splendide. Malgré son enthousiasme renaissant, Maud ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil furtifs vers l'entrée de la salle. Mais avec l'obscurité, il était difficile de remarquer quoi que ce soit...
Une main caressante sur son épaule lui glaça le sang. Elle tourna brusquement la tête, pantelante.
Célia la regardait, surprise à son tour et visiblement soucieuse.
- « Maud, ça va ? »
Rassurée par cette attention bienveillante, elle sourit gracieusement, feignant de ne rien laisser paraître. Elle prit la main de Célia et la caressa affectueusement.
- « Tout va bien, ne t'inquiète pas. Une bêtise... » Elle rit doucement.
Les deux amies se rapprochèrent et se calèrent confortablement dans le canapé, serrées l'une contre l'autre. Rassérénée par la présence réconfortante de son amie et charmée par l'ambiance galvanisante qui gagnait la salle, Maud se laissa de nouveau succomber et ferma les yeux.
Les pulsations, la mélodie, la voix du chanteur et les paroles des morceaux qu'elle écoutait l'électrisèrent et elle succomba de nouveau à l'allégresse qui la prenait aux tripes. Mais malgré tout, elle regardait par instants la tablée des amis de Christophe et la place qu'il avait laissée, vide.
De retour dans le club, à la limite de la salle de concert, celui-ci attendait patiemment. Ses potes devaient l'attendre mais il ne fallait pas qu'il entre tout de suite. Attendre un peu, le temps que l'effervescence du concert ne reprenne.
Au bout de quelques minutes, le cœur battant, il regarda en direction de l'endroit où Maud était assise avant l'entracte et la chercha des yeux. Malgré la pénombre, il arriva à la repérer et la fixa intensément.
Elle était tranquillement assise avec ses amis, décontractée et euphorique. Il s'introduisit précautionneusement dans le lieu, veillant à ce qu'elle ne le remarque pas.
Il vit également son groupe d'amis mais décida de ne pas le rejoindre. S'il le faisait, elle s'en rendrait sûrement compte et trouverai ensuite le moyen de s'échapper de nouveau. Mais cette fois-ci définitivement et il ne pourrait plus rien faire.
Or, il ne pouvait pas se le permettre. Il la voulait cruellement, irrésistiblement, depuis le moment où ses yeux s'étaient posés sur elle. Son superbe corps élancé et son ravissant visage aux traits fins... Il fallait qu'elle baisse complètement la garde, qu'elle ne pense plus à lui. Alors, ensuite, elle repartirait chez elle à pied comme à l'arrivée, d'après ce qu'elle lui avait dit tout à l'heure. Et elle serait à lui.
Tapi dans l'ombre comme un prédateur à l'affût, il la fixait, brûlant d'envie, savourant à l'avance le moment où il pourrait la reconquérir et la posséder, la soumettre, sans qu'elle ne lui oppose plus aucune résistance. Rien qu'à cette idée, son sexe se dressa à nouveau dans son pantalon, gonflé et durci, comme s'il était prêt à venir en elle.
~
À la fin du concert, après avoir réglé leurs consommations, Maud et ses amis sortirent du club. Chacun repartit de son côté et elle resta seule sur le parking qui se vidait peu à peu.
L'air de la nuit était doux, agréable. Heureuse et l'esprit léger, elle prit tranquillement le chemin qui la menait chez elle. Elle se sentait encore bercée par la musique, l'ambiance grisante de la salle... Les talons de ses sandales claquaient doucement sur le bitume tandis qu'elle marchait, contemplant le ciel crépusculaire. Elle se laissa aller à ses rêveries habituelles, la bise légère du vent lui caressant doucement le visage.
Elle arriva à la pente qui séparait la zone industrielle dans laquelle elle se trouvait de la route et des habitations. Soudain elle entendit un craquement discret derrière elle. Elle se retourna brusquement et aperçut Christophe, légèrement dissimulé par les ombres des arbres qui bordaient l'allée. Il s'arrêta aussitôt qu'elle le vit, prit sur le vif. Il montra une expression confuse.
- « Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur... Je voulais juste te parler. »
Maud le fixa avec un mélange de surprise et de colère, son corps droit, tendu.
- « Ah, et tu voulais me parler de quoi, au juste, pour me suivre comme ça, sur le bas-côté ? »
Christophe la regardait, penaud, face à elle qui se montrait si sûre d'elle. Il se sentait con d'avoir fait ça, d'avoir agi sans réfléchir, son corps dicté aveuglément par son envie d'elle. Il chercha ses mots.
- « Je suis vraiment désolé. Je sais que ça ne se fait pas et que c'est même absolument stupide et irrespectueux ce que je viens de faire. »
Il tenta de retrouver sa contenance.
- « C'est juste que... » Ses yeux se figèrent sur elle. « On s'est arrêtés un peu tôt tout à l'heure, tu ne penses pas ? »
Son regard se fit cruel. Il marcha de nouveau vers elle, fier, imposant.
Elle recula instinctivement et déglutit, se sentant de nouveau fondre, malgré elle. Elle reprit, d'une voix timide :
- « Comment ça ? »
Il avançait toujours, d'un pas décidé. Son visage s'était ostensiblement assombri.
- « Ne fais pas l'innocente, tu le sais très bien... »
- « Ah ! » Maud poussa un petit cri de surprise.
Ses jambes venaient de heurter un muret en pierre sur le côté de l'allée et elle manqua de basculer. Par réflexe, elle y plaqua ses mains pour ne pas tomber.
Christophe en profita pour se précipiter à la rencontre de Maud et se serrer contre elle. Il l'entoura possessivement de ses mains, les posant sur ses omoplates, puis remontant sur le haut de ses épaules.
Il agrippa fermement ses cheveux et approcha sa bouche de son oreille.
- « On dirait que tu es enfin à moi, maintenant... »
Il céda à ses pulsions et lécha lascivement l'oreille de la jeune femme, y donnant de petits coups de langue, mordillant le lobe. Il colla sa queue tendue contre sa vulve. Elle était tellement à l'étroit dans son pantalon que ça lui faisait mal. Il aurait voulu la libérer sur-le-champ mais il ne fallait pas qu'il cède, pas encore... Il posa fermement ses mains sur celles de Maud, et frotta sa hampe contre ses lèvres intimes.
Elle ne savait comment résister. Son bas-ventre était en feu. Elle commençait à mouiller, ses lèvres et son clitoris gonflés stimulés sans relâche par cette bite dure et rigide. Elle haleta, complètement éprise, et répondit à ses frottements, les amplifiant encore.
Maud libéra ses mains et enroula ses bras autour du cou de Christophe, caressant ses beaux cheveux, les tirant légèrement, dans sa hâte. Sa langue furetait sur la belle gorge de l'homme, la léchait avidement, voulant se repaître de son odeur brute, musquée, absolument irrésistible.
Sa main droite descendit franchement vers son entrejambe et elle empoigna ses couilles avec vigueur, lui provoquant des soupirs de plaisir étouffés. Elle le voulait si fort... Elle l'aurait baisé tout de suite si elle l'avait pu mais ce n'était ni l'heure ni l'endroit. Elle relâcha lentement son étreinte.
- « Viens, allons chez moi... » Lui souffla-t-elle, sa bouche contre son cou qu'elle savourait toujours.
Il se décolla tout doucement d'elle, plantant ses yeux dans les siens.
- « Si ça ne t'embête pas, je préférerais plutôt que l'on aille chez moi. » Il la scrutait d'un air malicieux. Puis il reprit, plus faiblement :
- « J'ai toutes mes habitudes, et comme ça je serai persuadé que tu ne pourras pas m'échapper une nouvelle fois. »
Elle rit avec espièglerie, ses yeux brillants le scrutant.
- « Ah tu crois ça ? Sans vouloir te vexer tu risquerais d'être surpris, je suis assez imprévisible, tu sais ?! »
Il la dévisagea également avec un sourire narquois, ses prunelles sombres scintillantes.
- « Tu penses ma belle ? Eh bien je ne demande qu'à voir ! »
Elle lui rendit son regard et posa de nouveau sa main sur son entrejambe, caressant son sexe dressé à travers son pantalon. Elle prit une voix suave et lui susurra contre son oreille :
- « Alors, tu verras ! »
Bordel qu'est-ce qu'elle pouvait l'exciter... Sa bite pulsante contre la main de la jeune femme le montrait clairement. De son côté, elle ne restait pas non plus indifférente. Elle était toujours en feu, sa chatte ouverte prête à être remplie, baisée.
Il la regarda et l'embrassa avidement, avec force, sa langue allant à la rencontre de la sienne. Ils s'enlacèrent passionnément, leurs cœurs résonnant dans leurs poitrines, leurs sexes toujours plaqués l'un contre l'autre. Ils interrompirent ce moment avec douceur et il la prit fermement par le poignet, pour l'amener à sa voiture.
~
Arrivés à l'appartement, ils se déchaussèrent, se servirent à boire et s'assirent dans le salon, dans un canapé moelleux. Après s'être servis à boire, Christophe parla à Maud d'une voix enjôleuse, chargée d'intentions.
- « J'ai quelque chose à te demander, ma belle. En te voyant prendre ton pied comme tu l'as fait pendant le concert, j'aurais aimé que tu le prennes de nouveau... Mais rien que pour moi. Je vais donc t'expliquer comment ça va se passer. Je vais mettre une musique et je veux que tu te déshabilles puis que tu te caresses devant moi, comme tout à l'heure, en rythme avec la musique. Mais sache que si besoin, je n'hésiterai pas à te demander d'accentuer tes mouvements, allant même jusqu'à te masturber devant moi. Tu es d'accord ? »
Buvant ses paroles, elle répondit par un hochement de tête, sans un mot. Il se leva aussitôt et disparut derrière le canapé. Au bout de quelques instants, la pièce fut emplie d'une musique douce, caressante. Un air que Maud reconnut aussitôt ; le "Canon en D majeur" de Pachelbel. Sublime et jubilatoire. Christophe s'assit dans un fauteuil en cuir, face à elle, le corps légèrement penché en avant et les yeux pétillants.
Elle se leva du canapé pour se déshabiller lentement, en ne le quittant pas des yeux. Puis elle se rassit, ferma les yeux et ondula doucement du bassin, frottant ses lèvres intimes contre le tissu rugueux du canapé. Fortement excitée par ce contact, elle laissa ses mains venir sur sa peau, avec délicatesse.
Au début les mouvements étaient lents, délicats, puis elle entreprit des caresses de plus en plus osées, sur les zones sensibles de son corps. Elle appliqua une main sur sa gorge, qu'elle serra doucement, ou encore sur ses mamelons sensibles, qu'elle saisit et étira sensuellement devant elle. Elle poussa de légers soupirs de plaisir.
Elle entendit Christophe gémir. Elle rouvrit les yeux et le vit calé dans le fauteuil, son sexe sorti de son pantalon. Il se branlait frénétiquement, en la fixant intensément. Taquine, elle se pencha vers lui, et prit une voix langoureuse.
- « Tu veux en voir plus ? »
Il intensifia ses mouvements sur sa queue qu'il torturait avec délice.
- « Oui, vas-y, montre-moi, et masturbe-toi en rythme avec la musique... »
Satisfaite, elle avança au bord du canapé et écarta largement les cuisses. Elle reprit ses caresses, toujours plus obscènes, sur ses seins meurtris et sur sa chatte, où elle faisait pénétrer doucement ses doigts, stimuler son clitoris érigé. Bercée par la musique et émoustillée par le traitement délicieux qu'elle s'infligeait, elle pencha la tête en arrière, gémissante.
Arriva la fin du morceau. Maud tendit discrètement l'oreille et entendit, contre toute attente, "Crush", de Garbage. De son côté, fasciné par la vision de son plaisir tangible, Christophe continua ses mouvements empressés. Sa voix se fit grave, pressante.
- « Oh putain, qu'est-ce que j'ai envie de ta belle chatte ! »
Il s'arrêta alors, se leva et s'agenouilla devant elle. Il la lécha avec ferveur, explorant les moindres recoins de sa peau douce, mordillant avec précaution son clitoris saillant et ses petites lèvres, enfonçant sa langue gourmande au plus profond de son intimité. Elle haleta, la tête en arrière, ses mains caressant ses beaux cheveux.
Fébrile et enthousiasmée par tant d'attentions sur son sexe qu'il dévorait, elle reprit ses caresses sur ses seins et ses mamelons. Elle les pinçait avec force et se surprit à lui susurrer des termes crus, sans équivoque.
- « Vas-y mon amour, ouvre-moi encore plus en enfonçant tes doigts dans ma chatte trempée, bouffe-moi encore, sans rien oublier... »
Excité et enthousiasmé par ses propos salaces, il redoubla d'attentions sur son sexe mis au supplice. Son bouton durci, proéminent et rougeoyant, ses lèvres tout aussi gonflées qui semblaient l'appeler...
- « Avec plaisir, ma salope, je vais me faire un régal de bien te dévorer ! »
Ces mots la firent tressaillir de plaisir. Elle releva légèrement la tête pour le regarder. Les yeux fermés par intermittence, il la suçait et la léchait avec ferveur, n'hésitait plus à la mordre, et de temps à autres plongeait plusieurs doigts en elle, avec sadisme.
Malgré le plaisir extrême qu'elle ressentait, elle voulait renverser les rôles et se repaître de lui, elle aussi. Elle entrevit sa belle queue et se remémorait avec délice comme elle l'avait vue dure et dressée, du liquide séminal perlant au bout de son gland.
Maud repoussa doucement les épaules de Christophe et se redressa pour se lever. Il suivit. Elle lui prit la main et le fit se rasseoir dans son fauteuil. Il se laissa faire.
- « Tu m'as bien léchée, mon chaton, maintenant c'est à moi de te rendre la pareille ! »
Elle prit fermement sa queue dans sa main, la serrant et y enfonçant doucement la pointe de ses ongles. Elle planta ses yeux pleins de désir dans les siens, ne souffrant d'aucune ambigüité.
- « Tu en as envie ? »
- « Oui, vas-y, suce-moi fort ma belle ! »
Elle ne se fit pas prier. Elle posa ses mains sur ses genoux et contempla sa verge turgescente aux veines saillantes, son gland luisant, mûr comme un fruit... Elle le prit en bouche avec délice, lui offrant une fellation exquise. Ses yeux verts se plantèrent dans les siens avec lubricité.
Merde, qu'et-ce qu'elle aimait sa bite, si belle, si savoureuse, qui palpitait doucement dans sa bouche vorace... Elle la pompait avidement, goulûment, faisant tourner avec expertise sa langue autour, alternant avec des mouvements de succion plus intense où elle la prenait presque entièrement en bouche.
Elle savourait chaque recoin de son anatomie masculine, et se délectait des soupirs de plaisir de son compagnon, qui parvenaient jusqu'à elle. De temps à autres, elle complétait ses caresses de ses mains délicates, le masturbant avec soin.
Agrippant fermement ses cheveux, il la dévisagea avec une lueur perverse dans les yeux.
- « C'est bien, ma belle, tu es une bonne petite chienne. Tu aimes ça, sucer ma queue ? »
En signe de réponse, elle lui rendit son regard et l'aspira entièrement. Il éjacula avec force dans sa bouche et elle avala tout, avec régal, le laissant pantelant et fasciné par sa performance.
À la fin du morceau, Christophe écarta doucement Maud et se releva. Il mit un autre morceau. Du métal industriel lourd, puissant. Sa voix résonna, couvrant le bruit de la musique.
- « C'est "Sunspots", de Nine Inch Nails. »
Il se dirigea vers le tiroir d'un des meubles et en sortit une cravache et une corde de soie noire. Il revint vers elle et lui parla d'une voix grave, autoritaire.
- « Maintenant, ma petite pute, je vais te faire regretter ta ruse de tout à l'heure, quand tu t'es enfuie alors que je ne pouvais rien faire. TES MAINS SUR LE FAUTEUIL, TOUT DE SUITE ! »
Restée agenouillée, Maud redressa les jambes et obtempéra, avec une légère anticipation mais aussi, étrangement, une forte excitation. Elle n'avait jamais été expérimenté cela auparavant, et avait toujours rêvé de le découvrir avec un homme qui la dominerait. Il lui lia fermement les mains, et les attacha au fauteuil. Puis il s'écarta doucement, se réjouissant de la voir ainsi soumise à ses pieds.
Il ajouta, d'une voix rauque :
- « J'adore ton cul, à la fois moelleux et ferme. Il est absolument sublime. Je vais l'honorer à ma façon. »
Il s'agenouilla derrière elle et commença par des claques légères, puis de plus en plus appuyées de ses mains sur ses fesses, les faisant légèrement rosir. Il appliqua ensuite la cravache sur ses fesses rondes, y décrivant d'abord des mouvements lents et sinueux. Puis il frappa sur ses deux globes, simultanément. Doucement au début, puis avec plus de force.
La tête baissée, des larmes d'un plaisir indicible coulaient des yeux de Maud. Elle mouillait abondamment. De là où il était, Christophe le remarqua sans peine. Sa voix grondait dans ses oreilles.
- « Mais c'est que tu es trempée, ma petite salope ! »
Il arrêta immédiatement ses coups et se pencha vers elle. Il écarta ses cuisses et enfonça sans ménagement trois doigts dans sa chatte dilatée, ce qui la fit gémir de plaisir. Après quelques mouvements de va-et-vient et de rotation rapides, il les sortit de sa vulve et les présenta à elle.
- « Suce-les bien ! » Sa voix était tranchante, impérieuse.
Elle les lécha avec application, savourant le goût de sa cyprine, au goût acidulé et agréable, indéfinissable...
- « Tu aimes ça ma belle garce, pas vrai ? »
Pour toute réponse, elle suça ses doigts avec toujours plus de soin, les mordant légèrement. Fortement excité, il reprit, sur le même ton :
- « Je vais te récompenser pour ton dévouement, ma belle. À quatre pattes ! »
Elle obéit aussitôt. Il s'absenta un court instant pour se déshabiller et chercher un préservatif. Après quoi il revint et se tint devant elle, la fixant avec un léger dédain.
- « Lève la tête et regarde-moi ! »
Elle s'exécuta aussitôt, fidèlement. Il se branla de nouveau, avec force, la toisant toujours avec concupiscence.
- « Regarde ma bite, et comme je me donne du plaisir en pensant à toi, les sensations tu fais naître en moi... Et imagine ta chatte à la place de mes doigts. »
Il redoubla de force, sa main serrée autour de son membre comprimé, dans de profonds va-et-vient énergiques. Puis il ralentit doucement. Il se pencha vers elle dans un murmure.
- « C'est ça que tu veux ? »
- « Oh oui, s'il te plaît, baise-moi, défonce-moi, j'en ai tellement besoin... » Elle déglutit, stupéfaite par ses propres propos. Mais merde, c'était vrai qu'elle en avait envie. Elle ne voulait plus se cacher. Il sourit, satisfait de sa réponse.
À ce moment là, le morceau s'arrêta et fit place à un autre titre de Nine Inch Nails, "Closer". Les pulsations raisonnèrent bruyamment dans ses oreilles, et Maud vit Christophe sourire étrangement.
- « Ça tombe bien, c'est le morceau parfait pour ce que je vais te faire subir... Il ne pouvait pas mieux tomber. »
Elle frémit d'anticipation.
Il enfila la capote et s'installa à genoux derrière elle. Il positionna son gland à l'entrée de sa vulve luisante et offerte. Puis, sans préambule, il la pénétra brutalement, suivant le rythme soutenu de la musique. Elle gémit de plaisir. Au fur et à mesure du morceau, il intensifia ses assauts, heurtant son col à chaque poussée. De temps à autres, il se laissait aller à claquer ses fesses galbées ou à agripper fermement ses seins, pinçant ses pointes dressées.
Il la martelait frénétiquement et elle aimait ça, elle encaissait ses à-coups avec dévouement. Ses coups de butoir la faisaient presque défaillir mais elle resta forte, fière, arquant le dos pour davantage de sensations, ses mains en avant. Elle criait de plaisir et de douleur, transportée, son corps parcouru de spasmes incontrôlables et son intimité en feu.
Les mouvements de Christophe se faisaient erratiques, lui-même ne semblait plus pouvoir les contrôler. Craignant de jouir trop vite, il commença à ralentir, jusqu'à s'arrêter complètement. Il resta ancré en Maud quelques instants, embrassant sa peau douce. Puis il sortit doucement de sa vulve veloutée. Les premières notes de "With or without you" de U2 résonnèrent doucement dans leurs oreilles.
Maud se redressa avec grâce et se tourna vers Christophe. Elle le contempla, nu, le souffle court. Il était si beau... Elle le désirait follement, d'une envie inextinguible. Elle plongea son visage dans ses beaux cheveux et huma son odeur masculine si délicieuse. Ses mains parcouraient la moindre parcelle de son corps qu'elle pouvait atteindre, appuyant légèrement, massant, caressant, agrippant. Elle le voulait sien, si fort...
Elle recula et le repoussa doucement, et lui prit fermement la queue, qu'elle serra fort dans sa main. Elle le dévora des yeux en se léchant lascivement les lèvres. Il se sentit tout d'un coup vulnérable face à elle. Elle relâcha son étreinte et lui attrapa les poignets pour le diriger vers le canapé, sur lequel elle l'allongea. Il se laissa faire sans résistance.
Maud chevaucha Christophe avec sensualité, sans s'empaler encore sur lui. Elle attrapa ses mains pour les appliquer sur ses seins fermes. Il obtempéra avec réjouissance. Elle les appliqua ensuite sur le canapé, au-dessus de sa tête. Elle frotta doucement sa vulve gonflée et luisante contre son membre, contrôlant chaque mouvement avec précision. Il gémit d'impatience, mais elle savoura cette emprise qu'elle avait désormais sur lui.
Dans cette position d'amazone, elle se sentait si fière, le dominant à son tour, rêvant de lui montrer la passion qu'il faisait naître en elle.
Les mains de Maud se posèrent sur la gorge de Christophe, un doigt sur son artère jugulaire pulsante, répercutant les battements effrénés de son cœur. Puis elle descendit plus bas et lui griffa légèrement le torse.
Elle lui murmura d'une voix suave, chargée de promesses, ses yeux ancrés aux siens :
- « Tu vas voir, mon tendre amour, je vais te baiser et te faire jouir comme jamais. Je vais si bien m'occuper de ta queue, de ton corps, que tu ne pourras plus rien contrôler... Je te veux et je vais t'avoir. Tu m'appartiens, autant que je t'appartiens... »
Elle s'empala lentement et profondément sur lui, ondulant doucement du bassin, le faisant gémir.
Elle reprit, d'une voix légèrement rauque :
- « Tu sens ça ? Comme ma chatte gourmande veut dévorer ta belle bite ? T'aspirant comme une sangsue qui veut te pomper, jusqu'à épuisement... »
Ces paroles firent déglutir Christophe. Les mouvement de bassin de Maud se firent plus ardents, plus secs, sur sa verge qu'elle torturait avec plaisir. Il lui lança un regard noir, chargé de colère mais aussi d'un profond désir, et peut-être aussi d'autre chose, qu'il ne voulait pas encore admettre. Au plus profond d'elle-même, elle partageait exactement les mêmes sentiments que lui.
Elle approcha avec douceur ses mains vers son visage et l'embrassa, passionnément. Ils fermèrent les yeux, pour se concentrer uniquement sur le ballet voluptueux de leurs langues mêlées l'une à l'autre, se taquinant, se cherchant et se répondant avec fougue. Leurs gestes devinrent plus délicats, affectueux, tandis qu'ils continuaient de partir à la découverte de leurs corps traversés par les mêmes envies.
La nuit fut encore longue, belle, torride. Et les jours qui suivirent aussi. Les deux amants continuant régulièrement de se donner l'un à l'autre, tendrement ou fiévreusement. Leurs corps entremêlés se mouvant en chœur, vibrant au rythme de leurs sensations, de leurs sentiments et d'une musique secrète qui planait dans leurs esprits...
~~
En cette agréable fin d'après-midi, le soleil commençait à décliner, donnant aux nuages bas cette teinte rose-orangée si belle et douce, presque enchanteresse. Maud contemplait cette vue par la baie vitrée de son séjour, au-dessus des immeubles et des pavillons environnants.
Dans le silence de son appartement, elle s'adonnait à l'un de ses passe-temps préférés : l'écoute musicale. Au fil des années, elle avait développé une ouïe très fine en matière de musique. Elle ne pouvait pas non plus se décrire comme mélomane, mais disons que ce cela avait la faculté de la transporter, de la faire voyager dans des univers aussi fascinants que variés, selon les morceaux écoutés.
Elle pouvait se vanter d'avoir des goûts assez éclectiques, dépendant de ses émotions et envies du moment. Elle ne se refusait jamais rien et se montrait très curieuse, toujours disposée à se laisser captiver, bercer, par diverses mélodies.
C'était l'un des domaines artistiques qui pouvaient lui procurer une véritable satisfaction, au même titre que certains films ou textes érotiques.
Dans ces moments-là, elle laissait son esprit divaguer, engendrer des pensées folles, imaginant des délices indescriptibles. Un bien-être incommensurable se répercutait alors dans son bas-ventre, où elle ressentait une douce chaleur si familière, qui lui faisait un bien fou. Elle n'était plus que sensations, émotions, volupté. Et elle aimait ça, elle en redemandait. C'était l'un de ses plaisirs solitaires.
Soudain, elle ferma les yeux. L'algorithme de sa playlist venait d'arriver à "Chamade", d'Eiffel, une chanson qu'elle affectionnait tout particulièrement. Son souffle se fit plus saccadé, son cœur battit au même rythme que le titre et le tempo de la chanson, et les images commençaient à défiler devant ses yeux fermés. Un plaisir ineffable s'empara d'elle.
Son attention n'était plus tournée que vers la mélodie entraînante, les pulsations rapides et les paroles percutantes. Un flot de sensations agréables la traversaient. C'est le moment qu'elle préférait, quand elle n'était plus que vibrations, à la fois initiatrice et réceptacle de cette écoute, si envoûtante...
À la fin du morceau, Maud sortit de ces élucubrations. L'heure tournait. Mais pour son plus grand plaisir : ce soir, elle avait rendez-vous avec des amis dans un club où avait régulièrement lieu des concerts dînatoires. Les groupes invités reprenaient des chansons d'un groupe célèbre de rock et de hard-rock en particulier : The Police, Guns N' Roses, Radiohead, The Red Hot Chili Peppers...
C'était toujours absolument jouissif. À chaque fois les différents membres étaient certes amateurs, mais d'un grand professionnalisme et superbement investis, pour le plus grand plaisir du public. Et ce soir, le groupe présent rendait hommage à Queen, ce qui promettait d'être à nouveau phénoménal et galvanisant.
Fébrile à cette pensée et ces remémorations, elle se prépara avec hâte et se dirigea vers le club.
~
Dans la salle éclairée, grouillante et enjouée, les invités arrivaient au compte-goutte. Les différentes tablées discutaient, attendant leurs commandes ou les savourant déjà. Vers le centre de la salle, Maud et ses amis étaient confortablement installés dans des fauteuils ou des canapés molletonnés. Ils conversaient, le sourire aux lèvres, pendant que la serveuse leur apportait leurs consommations ; des cocktails, verres de vin ou bocks de bière, et une planche bien approvisionnée de tapas appétissants.
Malgré le tumulte environnant, le petit groupe discutait à bâtons rompus. Sujets de société, expositions du moment, découvertes littéraires ou cinématographiques, tout y passait. Et toujours dans le plus grand respect des uns et des autres, avec bienveillance.
Malgré leurs conversations captivantes, Maud piochait assez régulièrement dans les mets de la planche, pour se rassasier au mieux et pouvoir ensuite se focaliser sur le second centre d'intérêt de la soirée ; le concert. Parce qu'elle le savait, le plaisir gustatif laisserait alors la place à une jouissance auditive qui allait la transporter loin. Très loin. Comme à chaque fois.
Quand les lumières se baisseraient pour plonger la salle dans cette ambiance tamisée, avec seule la scène éclairée, son attention ne se porterait plus que sur cette estrade, le groupe qui allait jouer et la musique qui parviendrait à ses oreilles. Alors, elle pourrait se lâcher vraiment et profiter pleinement de ce moment si singulier.
Elle anticipait d'avance, avec joie. Mais pour l'instant, elle n'en montrait rien. Tranquillement installée, son visage montrait une expression sereine, convenable. Mais au plus profond d'elle-même, un feu bouillant lui prenait déjà les entrailles.
~
La pénombre gagna peu à peu la salle bondée et le public se tut. Le groupe entra sur scène, sous les applaudissements et les acclamations du public. Après une rapide introduction, le concert commença, entraînant progressivement les musiciens et le public vers une euphorie croissante. Comme à l'accoutumée, le groupe se donnait à fond et se consacrait pleinement à leur passion.
Les sens aiguisés, en éveil, Maud se laissa bercer par les mélodies, le tempo variable des chansons, les riffs de guitare, les basses puissantes qui se répercutaient contre sa poitrine... Un pur délice, qui lui prenait le ventre, qui la faisait jouir intérieurement, au plus profond de sa chair.
Elle glissa doucement ses cheveux derrière ses oreilles, laissant la musique la pénétrer plus profondément et amplifier son plaisir qui descendait plus bas, au creux de ses reins. Au fur et à mesure de son écoute, ses doigts longs et fins pianotaient, subrepticement puis plus intensément ensuite. Ils parcouraient d'abord la table, puis ses bras, remontaient sur ses omoplates, sa nuque, descendaient ensuite sur son ventre, ses cuisses, ... Une délicieuse ferveur s'empara d'elle.
Le groupe aussi semblait transporté. Les cinq membres prenaient visiblement un immense plaisir à jouer. Ils se donnaient à fond, entamant des solos de guitare ou de batterie extatiques. Une profonde alchimie semblait les lier, à travers leurs regards complices, les résonances synchronisées de leurs instruments et de leurs voix. Absolument délectable. Le corps de Maud se tendit de plus en plus vers l'avant, sa bouche sèche, le plaisir continuant de la gagner.
Son cœur s'emballa de plus belle tandis qu'elle continuait de se laisser charmer par les vibrations et les pulsations entraînantes de la musique. Ses yeux se fermaient par intermittence, la plongeant dans des rêveries secrètes. Pendant qu'elle partait ainsi dans ses pérégrinations mentales, elle ne se rendit pas compte que son abandon suscitait l'intérêt et le désir d'un homme, qui était assis à une tablée proche de la sienne.
Il la regardait avec insistance, fasciné par la grâce de ses mouvements fluides et discrets sur sa peau, son corps offert qui se mouvait et vibrait au même rythme que la musique, sa tête légèrement penchée en arrière... Son sexe se dressa dans une érection puissante, déformant son pantalon. Il aurait bien aimé lui faire voir son ressenti, à lui aussi.
« Putain qu'elle est bandante... » Se disait-il, excité au plus haut point par le spectacle de son plaisir qu'elle lui offrait, à son insu.
Il aurait volontiers remplacé ses doigts par les siens, s'il avait pu, s'il était plus proche. Sentir les pulsations de son pouls en lui serrant légèrement le cou et se laisser caresser par son souffle léger... Et l'embrasser, goulûment, jouant de sa langue contre la sienne dans une danse voluptueuse.
Vers la fin du morceau, Maud rouvrit les yeux. Son regard vagabondait, se posant successivement sur les différents membres du groupe. Elle jetait aussi des coups d'œil furtifs et amusés vers le public enthousiasmé. C'est alors qu'elle le vit. L'homme était légèrement penché vers elle, un regard torride appuyé dans sa direction, apparemment subjugué.
L'ambiance feutrée ne lui laissa entrevoir que quelques détails de son anatomie. Il devait avait trente, quarante ans, et était particulièrement séduisant. Un visage plutôt long, des traits durs, une ombre de barbe et de beaux cheveux en bataille. Il souriait d'une façon étrange. Malgré l'obscurité de la salle, elle pouvait remarquer ses yeux pénétrants, qui l'envoûtaient et l'attiraient irrésistiblement, comme un aimant. Il avait l'air si fier, si sûr de lui... Cela la perturba follement.
Les yeux de Maud se posèrent ensuite sur le haut de sa tenue. Il portait un tee-shirt noir, légèrement moulant, mettant en valeur son torse musclé sans excès. Émoustillée par cette vision, elle sourit malgré elle, troublée. Il lui rendit son sourire, avec une pointe de malice au bord des lèvres.
Elle se ressaisit soudainement. Mince, qu'est-ce qu'elle était en train de faire ? Elle détourna le regard, qui se posa aléatoirement sur différents endroits de la salle, faisant mine de ne plus faire attention à lui. Elle ne savait pas si cette stratégie marchait mais c'était la seule qu'elle appliquait, quand un inconnu la dévisageait un peu trop fixement, aussi séduisant soit-il.
Au bout d'une minute de cet évitement forcé, Maud posa de nouveau son regard sur lui, à la dérobée. Merde, il l'observait toujours, et avec visiblement plus d'insistance que tout à l'heure. Il devait savoir qu'il lui plaisait. Ses yeux enjôleurs semblaient la pénétrer et ses lèvres s'étiraient dans un sourire énigmatique, qui semblaient vouloir percer ses défenses.
Elle sentit inexorablement le rouge lui monter aux joues. Son souffle se fit plus court. Elle baissa urgemment le regard. Que ses lèvres étaient sèches... Elle les humecta rapidement de sa langue, les frottant l'une contre l'autre, d'un air embarrassé, tandis qu'elle s'enfonçait dans le canapé.
Avec soulagement, elle vit enfin le bel inconnu détourner le regard, semblant peut-être conscient de son malaise. Elle se décrispa un peu, essayant de se concentrer de nouveau sur le groupe qui continuait d'enchaîner les morceaux. Mais la sensation n'était plus la même.
~
Le groupe finit par annoncer un entracte. Les lumières se rallumèrent. Maud leva des yeux timides vers l'inconnu qui l'avait regardée auparavant mais il discutait avec ses amis et sembla ne plus prêter attention à elle, ce qui la rassura. Puis il posa de nouveau des yeux pétillants et pleins d'envie vers elle, ne souffrant d'aucune ambiguïté. Elle frissonna.
Confuse, Maud s'excusa après de ses amis et s'éclipsa avec précaution de la salle de concert, puis du club pour se retrouver dehors, à l'air libre, dans la douce moiteur de cette soirée d'été. Au bout de quelques instants, une voix masculine, belle et chaleureuse, résonna derrière elle. Elle fit volte-face.
- « Bonsoir, pardon de vous avoir gênée, tout à l'heure. »
Elle rit doucement et sourit, honteuse.
- « Bonsoir. Ce n'est rien, ce n'est pas de votre faute. Je suppose que ça doit être assez étrange de voir ce genre de démonstration pendant un concert. »
Il garda son air sérieux, plantant ses yeux sombres dans ses prunelles vertes.
- « C'était très beau, vous savez ? Vos belles mains et vos doigts fins qui se promenaient le long de votre corps, votre bouche entrouverte, votre poitrine qui se soulevait au rythme de vos respirations... Je n'en ai pas perdu une miette. »
Elle déglutit et détourna les yeux, gênée.
Un court silence s'installa.
- « Au fait, nous ne nous sommes pas présentés. Je m'appelle Christophe. Et vous ? »
- « Enchantée, Christophe. Moi c'est Maud. »
- « Enchanté également. Ça vous dérange qu'on se tutoie ? »
- « Non, pas du tout, si vous voulez... Enfin si tu veux... »
Ils partirent dans une conversation passionnée, portée principalement sur la musique qu'ils aimaient. Pendant qu'ils discutaient, leurs corps se rapprochaient ostensiblement. Rien d'autre ne comptait, même la foule qui se précipitait autour d'eux, profitant de l'intermède pour se retrouver et discuter avec enthousiasme. Elle le prit par la main et le guida vers un coin plus discret du parking, près d'un pan de mur qui fermait l'enceinte du lieu.
Leur conversation se fit plus taquine, osée. Ils se scrutaient l'un et l'autre, un sourire narquois sur les lèvres. Il la saisit doucement et la plaqua contre le mur. Il se colla complètement à elle. À travers leurs vêtements, elle sentit sa verge dure et tendue pulser avec force contre son pubis, ce qui l'excita fortement. Ses joues s'empourprèrent.
- « Tu es excitée, pas vrai ma belle... »
Il frotta son membre contre le sien avec entrain, son torse contre ses seins aux mamelons pointés vers lui. Il ricana.
- « Ne fais pas l'innocente et la fille gênée. Tu le montres moins visiblement que moi mais au moins tes seins durcis le prouvent... Je suis sûr que tu mouilles. »
Il recula légèrement et écarta les jambes de Maud. Sa main saisit sa vulve, par en-dessous. Elle entrouvrit sa bouche sèche dans un soupir de surprise et de plaisir.
Il la fixait toujours attentivement, impassible. Il respirait posément, contraste saisissant avec sa queue toujours dressée, brûlante.
- « Je vois clair dans ton jeu, je suis sûr que tu cabotines et que, derrière tes airs de jeune femme d'apparence réservée et sage, tu caches autre chose... »
Il se rapprocha de son oreille et y murmura :
- « ... Une petite salope ? »
Ces mots finirent de déstabiliser Maud. Ses joues devinrent écarlates. La sensation d'être ainsi mise à nu devant lui, percée à jour, la firent frémir et légèrement vaciller mais elle arriva malgré tout à garder le contrôle de son corps. En apparence, car elle sentait sa vulve gonflée s'humidifier contre cette main intrusive toujours posée sur elle.
Il la fit se retourner et la plaqua face au mur, agrippant fermement ses mains pour les y coller. Il plongea sa tête dans ses longs cheveux châtains, humant le parfum irrésistible de sa sueur légèrement salée, enivrante. Il lâcha une de ses mains pour enserrer fermement sa gorge par devant, sentant les pulsations de son cœur. Elle gémit de plaisir. Il parla d'une voix rauque.
- « C'est ça que tu veux, être à la merci de quelqu'un et te faire dominer ? »
- « Oui... » Souffla-t-elle.
- « Alors tu vas être servie ma salope, c'est justement ce que j'aime. »
Il empoigna ses fesses avec vigueur, frottant sa hampe contre elles. Puis il l'éloigna légèrement du mur pour glisser ses mains sous son tee-shirt, trouvant son soutien-gorge qu'il dégrafa et prenant ses seins à pleines mains. Il pinça cruellement ses mamelons, les tordant légèrement, ce qui la fit mouiller encore plus.
Il dut le deviner. Une de ses mains glissa à l'intérieur de son jean, passant sous sa culotte fine et titilla son clitoris, le pinçant avec sadisme. Deux de ses doigts s'introduisirent brutalement en elle. Elle bascula sa tête en arrière, contre son épaule, se cambrant vers lui et écartant ses jambes pour qu'il la pénètre encore plus fort.
- « Dis-le, ma petite pute. Dis-moi ce que je veux entendre. »
- « J'ai envie de tes doigts dans ma chatte, pénètre-moi plus vite, plus fort ! » Haleta-t-elle, ne réfrénant pas les paroles obscènes qui lui traversaient l'esprit.
Il obéit avec plaisir, la pilonnant encore plus fermement de ses doigts.
Il déposa de tendres baisers le long de son cou et de ses épaules. Sa peau... Putain il s'en dégageait un parfum absolument irrésistible. Un mélange de sueur épicée et d'une odeur plus délicate, florale. Une effluve de rose, peut-être... C'était doux, sucré. Pour s'en délecter pleinement, il la lécha fiévreusement, la mordillant par endroits. Continuant ses assauts impétueux dans sa chatte trempée il remonta son autre main, qui serrait toujours fermement son sein gauche, pour saisir de nouveau sa gorge.
- « Je vais te baiser ici, maintenant, ma chienne. Je vais remplacer mes doigts par ma grosse queue et bien l'enfoncer au fond de ta petite chatte serrée, et je vais te faire gémir. Tu vas jouir ma salope ! Tu m'entends ?! »
Comme pour accompagner ses mots, il sortit sa main d'elle et relâcha son étreinte sur son cou. Elle l'entendit ouvrir son pantalon avec empressement.
C'est alors qu'une envie irrépressible de fuir s'empara d'elle, contre toute attente. Elle ne voulait pas que ça se passe comme ça, pas aussi vite...
Elle tenta de se dégager, mais il l'en empêcha en attrapant ses mains, enserrant ses poignets.
- « Et où crois-tu aller, comme ça ? » Grogna-t-il.
- « S'il te plaît, laisse-moi partir. » Lui implora-t-elle d'une voix fluette.
- « Et si je ne veux pas ? Si je veux te défoncer ici, contre ce mur ? Tu n'es clairement pas en position de décider, ma petite garce ! »
Vite, elle devait trouver un moyen de se sortir de ce traquenard, même si elle en avait été complice.
- « Dans ce cas, laisse-moi au moins te regarder. J'ai tellement envie de commencer par dévorer ta superbe queue, bien gonflée... » Lui susurra-t-elle d'une voix suave.
- « Oh mais bien sûr ma belle, avec joie ! Je vais bien te la faire sucer, tu vas voir ! »
Il la laissa se retourner et elle baissa son jean jusqu'aux chevilles. Penchée face à son boxer, déformé par une érection impressionnante, elle se mit effectivement à baver d'envie de le bouffer mais elle devait se retenir, déterminée à s'échapper malgré tout. Elle pencha la tête vers l'entrée du club, à plusieurs mètres de distance.
- « Attends, mes amis sont là... Oh non, ils nous ont vus ! » Lança-t-elle d'une voix essoufflée.
Interpellé par ses paroles il tourna légèrement la tête, instinctivement, reculant légèrement. C'était le moment parfait. Elle se releva avec hâte et courut hâtivement vers la salle de concert, ne lui laissant pas le temps de comprendre sa ruse.
Stupéfait, il la regarda s'éloigner avec rage, grimaçant. Il venait de se faire prendre comme un débutant. Il serra les poings. Elle venait peut-être de lui échapper, mais bientôt elle allait le regretter, la petite sournoise. Il se jura qu'il lui ferait payer sa duperie.
À quelques pas de la foule toujours amassée à l'entrée du club, Maud s'apaisa instantanément, faisant mine de rien. Il ne pouvait plus rien lui arriver et personne ne l'avait remarquée. Les convives discutaient allègrement, en groupes autour d'elle.
Elle franchit les portes du bâtiment. Des mèches de cheveux plaquées sur son visage, le cœur battant la chamade, elle tenta autant que faire se peut de reprendre sa respiration. Elle sourit timidement, surprise par quelques spectateurs qui la dévisageaient d'un air légèrement interrogateur.
Traversant l'entrée du club, elle relâcha les muscles de ses bras et s'engouffra dans la salle de concert. Laissant ses yeux s'habituer progressivement à la pénombre, elle chercha sa tablée du regard. Ses amis étaient en pleine conversation, vraisemblablement passionnante, riant et ne semblant pas avoir remarqué sa présence.
Elle respira encore plus calmement, un sourire apparent sur ses lèvres, et les rejoignit.
- « Maud, tu es là ! Ça tombe bien, j'allais t'appeler. Je crois que le concert va bientôt reprendre ! » Lui lança de loin une de ses amies.
Maud se rapprocha, plus près.
- « Je sais, justement, c'est pour ça que je me suis dépêchée. »
- « Ah oui, effectivement, tu es complètement en sueur, ma pauvre ! » Lui répondit son amie, constatant stupéfaite l'état dans lequel elle se trouvait. Maud explosa de rire et reprit doucement :
- « Ce n'est rien Célia. Tu me connais, je n'aime pas être en retard ! »
Il ne restait plus longtemps avant que le concert ne reprenne. Pendant ce laps de temps, elle guetta avec discrétion l'entrée de la salle, légèrement anxieuse mais tâchant de ne rien faire paraître à ses amis.
~
Au bout de cinq minutes approximativement, les lumières se tamisèrent une nouvelle fois et le groupe revint sur scène, accueilli avec frénésie par le public. Le concert reprit, toujours aussi splendide. Malgré son enthousiasme renaissant, Maud ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil furtifs vers l'entrée de la salle. Mais avec l'obscurité, il était difficile de remarquer quoi que ce soit...
Une main caressante sur son épaule lui glaça le sang. Elle tourna brusquement la tête, pantelante.
Célia la regardait, surprise à son tour et visiblement soucieuse.
- « Maud, ça va ? »
Rassurée par cette attention bienveillante, elle sourit gracieusement, feignant de ne rien laisser paraître. Elle prit la main de Célia et la caressa affectueusement.
- « Tout va bien, ne t'inquiète pas. Une bêtise... » Elle rit doucement.
Les deux amies se rapprochèrent et se calèrent confortablement dans le canapé, serrées l'une contre l'autre. Rassérénée par la présence réconfortante de son amie et charmée par l'ambiance galvanisante qui gagnait la salle, Maud se laissa de nouveau succomber et ferma les yeux.
Les pulsations, la mélodie, la voix du chanteur et les paroles des morceaux qu'elle écoutait l'électrisèrent et elle succomba de nouveau à l'allégresse qui la prenait aux tripes. Mais malgré tout, elle regardait par instants la tablée des amis de Christophe et la place qu'il avait laissée, vide.
De retour dans le club, à la limite de la salle de concert, celui-ci attendait patiemment. Ses potes devaient l'attendre mais il ne fallait pas qu'il entre tout de suite. Attendre un peu, le temps que l'effervescence du concert ne reprenne.
Au bout de quelques minutes, le cœur battant, il regarda en direction de l'endroit où Maud était assise avant l'entracte et la chercha des yeux. Malgré la pénombre, il arriva à la repérer et la fixa intensément.
Elle était tranquillement assise avec ses amis, décontractée et euphorique. Il s'introduisit précautionneusement dans le lieu, veillant à ce qu'elle ne le remarque pas.
Il vit également son groupe d'amis mais décida de ne pas le rejoindre. S'il le faisait, elle s'en rendrait sûrement compte et trouverai ensuite le moyen de s'échapper de nouveau. Mais cette fois-ci définitivement et il ne pourrait plus rien faire.
Or, il ne pouvait pas se le permettre. Il la voulait cruellement, irrésistiblement, depuis le moment où ses yeux s'étaient posés sur elle. Son superbe corps élancé et son ravissant visage aux traits fins... Il fallait qu'elle baisse complètement la garde, qu'elle ne pense plus à lui. Alors, ensuite, elle repartirait chez elle à pied comme à l'arrivée, d'après ce qu'elle lui avait dit tout à l'heure. Et elle serait à lui.
Tapi dans l'ombre comme un prédateur à l'affût, il la fixait, brûlant d'envie, savourant à l'avance le moment où il pourrait la reconquérir et la posséder, la soumettre, sans qu'elle ne lui oppose plus aucune résistance. Rien qu'à cette idée, son sexe se dressa à nouveau dans son pantalon, gonflé et durci, comme s'il était prêt à venir en elle.
~
À la fin du concert, après avoir réglé leurs consommations, Maud et ses amis sortirent du club. Chacun repartit de son côté et elle resta seule sur le parking qui se vidait peu à peu.
L'air de la nuit était doux, agréable. Heureuse et l'esprit léger, elle prit tranquillement le chemin qui la menait chez elle. Elle se sentait encore bercée par la musique, l'ambiance grisante de la salle... Les talons de ses sandales claquaient doucement sur le bitume tandis qu'elle marchait, contemplant le ciel crépusculaire. Elle se laissa aller à ses rêveries habituelles, la bise légère du vent lui caressant doucement le visage.
Elle arriva à la pente qui séparait la zone industrielle dans laquelle elle se trouvait de la route et des habitations. Soudain elle entendit un craquement discret derrière elle. Elle se retourna brusquement et aperçut Christophe, légèrement dissimulé par les ombres des arbres qui bordaient l'allée. Il s'arrêta aussitôt qu'elle le vit, prit sur le vif. Il montra une expression confuse.
- « Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur... Je voulais juste te parler. »
Maud le fixa avec un mélange de surprise et de colère, son corps droit, tendu.
- « Ah, et tu voulais me parler de quoi, au juste, pour me suivre comme ça, sur le bas-côté ? »
Christophe la regardait, penaud, face à elle qui se montrait si sûre d'elle. Il se sentait con d'avoir fait ça, d'avoir agi sans réfléchir, son corps dicté aveuglément par son envie d'elle. Il chercha ses mots.
- « Je suis vraiment désolé. Je sais que ça ne se fait pas et que c'est même absolument stupide et irrespectueux ce que je viens de faire. »
Il tenta de retrouver sa contenance.
- « C'est juste que... » Ses yeux se figèrent sur elle. « On s'est arrêtés un peu tôt tout à l'heure, tu ne penses pas ? »
Son regard se fit cruel. Il marcha de nouveau vers elle, fier, imposant.
Elle recula instinctivement et déglutit, se sentant de nouveau fondre, malgré elle. Elle reprit, d'une voix timide :
- « Comment ça ? »
Il avançait toujours, d'un pas décidé. Son visage s'était ostensiblement assombri.
- « Ne fais pas l'innocente, tu le sais très bien... »
- « Ah ! » Maud poussa un petit cri de surprise.
Ses jambes venaient de heurter un muret en pierre sur le côté de l'allée et elle manqua de basculer. Par réflexe, elle y plaqua ses mains pour ne pas tomber.
Christophe en profita pour se précipiter à la rencontre de Maud et se serrer contre elle. Il l'entoura possessivement de ses mains, les posant sur ses omoplates, puis remontant sur le haut de ses épaules.
Il agrippa fermement ses cheveux et approcha sa bouche de son oreille.
- « On dirait que tu es enfin à moi, maintenant... »
Il céda à ses pulsions et lécha lascivement l'oreille de la jeune femme, y donnant de petits coups de langue, mordillant le lobe. Il colla sa queue tendue contre sa vulve. Elle était tellement à l'étroit dans son pantalon que ça lui faisait mal. Il aurait voulu la libérer sur-le-champ mais il ne fallait pas qu'il cède, pas encore... Il posa fermement ses mains sur celles de Maud, et frotta sa hampe contre ses lèvres intimes.
Elle ne savait comment résister. Son bas-ventre était en feu. Elle commençait à mouiller, ses lèvres et son clitoris gonflés stimulés sans relâche par cette bite dure et rigide. Elle haleta, complètement éprise, et répondit à ses frottements, les amplifiant encore.
Maud libéra ses mains et enroula ses bras autour du cou de Christophe, caressant ses beaux cheveux, les tirant légèrement, dans sa hâte. Sa langue furetait sur la belle gorge de l'homme, la léchait avidement, voulant se repaître de son odeur brute, musquée, absolument irrésistible.
Sa main droite descendit franchement vers son entrejambe et elle empoigna ses couilles avec vigueur, lui provoquant des soupirs de plaisir étouffés. Elle le voulait si fort... Elle l'aurait baisé tout de suite si elle l'avait pu mais ce n'était ni l'heure ni l'endroit. Elle relâcha lentement son étreinte.
- « Viens, allons chez moi... » Lui souffla-t-elle, sa bouche contre son cou qu'elle savourait toujours.
Il se décolla tout doucement d'elle, plantant ses yeux dans les siens.
- « Si ça ne t'embête pas, je préférerais plutôt que l'on aille chez moi. » Il la scrutait d'un air malicieux. Puis il reprit, plus faiblement :
- « J'ai toutes mes habitudes, et comme ça je serai persuadé que tu ne pourras pas m'échapper une nouvelle fois. »
Elle rit avec espièglerie, ses yeux brillants le scrutant.
- « Ah tu crois ça ? Sans vouloir te vexer tu risquerais d'être surpris, je suis assez imprévisible, tu sais ?! »
Il la dévisagea également avec un sourire narquois, ses prunelles sombres scintillantes.
- « Tu penses ma belle ? Eh bien je ne demande qu'à voir ! »
Elle lui rendit son regard et posa de nouveau sa main sur son entrejambe, caressant son sexe dressé à travers son pantalon. Elle prit une voix suave et lui susurra contre son oreille :
- « Alors, tu verras ! »
Bordel qu'est-ce qu'elle pouvait l'exciter... Sa bite pulsante contre la main de la jeune femme le montrait clairement. De son côté, elle ne restait pas non plus indifférente. Elle était toujours en feu, sa chatte ouverte prête à être remplie, baisée.
Il la regarda et l'embrassa avidement, avec force, sa langue allant à la rencontre de la sienne. Ils s'enlacèrent passionnément, leurs cœurs résonnant dans leurs poitrines, leurs sexes toujours plaqués l'un contre l'autre. Ils interrompirent ce moment avec douceur et il la prit fermement par le poignet, pour l'amener à sa voiture.
~
Arrivés à l'appartement, ils se déchaussèrent, se servirent à boire et s'assirent dans le salon, dans un canapé moelleux. Après s'être servis à boire, Christophe parla à Maud d'une voix enjôleuse, chargée d'intentions.
- « J'ai quelque chose à te demander, ma belle. En te voyant prendre ton pied comme tu l'as fait pendant le concert, j'aurais aimé que tu le prennes de nouveau... Mais rien que pour moi. Je vais donc t'expliquer comment ça va se passer. Je vais mettre une musique et je veux que tu te déshabilles puis que tu te caresses devant moi, comme tout à l'heure, en rythme avec la musique. Mais sache que si besoin, je n'hésiterai pas à te demander d'accentuer tes mouvements, allant même jusqu'à te masturber devant moi. Tu es d'accord ? »
Buvant ses paroles, elle répondit par un hochement de tête, sans un mot. Il se leva aussitôt et disparut derrière le canapé. Au bout de quelques instants, la pièce fut emplie d'une musique douce, caressante. Un air que Maud reconnut aussitôt ; le "Canon en D majeur" de Pachelbel. Sublime et jubilatoire. Christophe s'assit dans un fauteuil en cuir, face à elle, le corps légèrement penché en avant et les yeux pétillants.
Elle se leva du canapé pour se déshabiller lentement, en ne le quittant pas des yeux. Puis elle se rassit, ferma les yeux et ondula doucement du bassin, frottant ses lèvres intimes contre le tissu rugueux du canapé. Fortement excitée par ce contact, elle laissa ses mains venir sur sa peau, avec délicatesse.
Au début les mouvements étaient lents, délicats, puis elle entreprit des caresses de plus en plus osées, sur les zones sensibles de son corps. Elle appliqua une main sur sa gorge, qu'elle serra doucement, ou encore sur ses mamelons sensibles, qu'elle saisit et étira sensuellement devant elle. Elle poussa de légers soupirs de plaisir.
Elle entendit Christophe gémir. Elle rouvrit les yeux et le vit calé dans le fauteuil, son sexe sorti de son pantalon. Il se branlait frénétiquement, en la fixant intensément. Taquine, elle se pencha vers lui, et prit une voix langoureuse.
- « Tu veux en voir plus ? »
Il intensifia ses mouvements sur sa queue qu'il torturait avec délice.
- « Oui, vas-y, montre-moi, et masturbe-toi en rythme avec la musique... »
Satisfaite, elle avança au bord du canapé et écarta largement les cuisses. Elle reprit ses caresses, toujours plus obscènes, sur ses seins meurtris et sur sa chatte, où elle faisait pénétrer doucement ses doigts, stimuler son clitoris érigé. Bercée par la musique et émoustillée par le traitement délicieux qu'elle s'infligeait, elle pencha la tête en arrière, gémissante.
Arriva la fin du morceau. Maud tendit discrètement l'oreille et entendit, contre toute attente, "Crush", de Garbage. De son côté, fasciné par la vision de son plaisir tangible, Christophe continua ses mouvements empressés. Sa voix se fit grave, pressante.
- « Oh putain, qu'est-ce que j'ai envie de ta belle chatte ! »
Il s'arrêta alors, se leva et s'agenouilla devant elle. Il la lécha avec ferveur, explorant les moindres recoins de sa peau douce, mordillant avec précaution son clitoris saillant et ses petites lèvres, enfonçant sa langue gourmande au plus profond de son intimité. Elle haleta, la tête en arrière, ses mains caressant ses beaux cheveux.
Fébrile et enthousiasmée par tant d'attentions sur son sexe qu'il dévorait, elle reprit ses caresses sur ses seins et ses mamelons. Elle les pinçait avec force et se surprit à lui susurrer des termes crus, sans équivoque.
- « Vas-y mon amour, ouvre-moi encore plus en enfonçant tes doigts dans ma chatte trempée, bouffe-moi encore, sans rien oublier... »
Excité et enthousiasmé par ses propos salaces, il redoubla d'attentions sur son sexe mis au supplice. Son bouton durci, proéminent et rougeoyant, ses lèvres tout aussi gonflées qui semblaient l'appeler...
- « Avec plaisir, ma salope, je vais me faire un régal de bien te dévorer ! »
Ces mots la firent tressaillir de plaisir. Elle releva légèrement la tête pour le regarder. Les yeux fermés par intermittence, il la suçait et la léchait avec ferveur, n'hésitait plus à la mordre, et de temps à autres plongeait plusieurs doigts en elle, avec sadisme.
Malgré le plaisir extrême qu'elle ressentait, elle voulait renverser les rôles et se repaître de lui, elle aussi. Elle entrevit sa belle queue et se remémorait avec délice comme elle l'avait vue dure et dressée, du liquide séminal perlant au bout de son gland.
Maud repoussa doucement les épaules de Christophe et se redressa pour se lever. Il suivit. Elle lui prit la main et le fit se rasseoir dans son fauteuil. Il se laissa faire.
- « Tu m'as bien léchée, mon chaton, maintenant c'est à moi de te rendre la pareille ! »
Elle prit fermement sa queue dans sa main, la serrant et y enfonçant doucement la pointe de ses ongles. Elle planta ses yeux pleins de désir dans les siens, ne souffrant d'aucune ambigüité.
- « Tu en as envie ? »
- « Oui, vas-y, suce-moi fort ma belle ! »
Elle ne se fit pas prier. Elle posa ses mains sur ses genoux et contempla sa verge turgescente aux veines saillantes, son gland luisant, mûr comme un fruit... Elle le prit en bouche avec délice, lui offrant une fellation exquise. Ses yeux verts se plantèrent dans les siens avec lubricité.
Merde, qu'et-ce qu'elle aimait sa bite, si belle, si savoureuse, qui palpitait doucement dans sa bouche vorace... Elle la pompait avidement, goulûment, faisant tourner avec expertise sa langue autour, alternant avec des mouvements de succion plus intense où elle la prenait presque entièrement en bouche.
Elle savourait chaque recoin de son anatomie masculine, et se délectait des soupirs de plaisir de son compagnon, qui parvenaient jusqu'à elle. De temps à autres, elle complétait ses caresses de ses mains délicates, le masturbant avec soin.
Agrippant fermement ses cheveux, il la dévisagea avec une lueur perverse dans les yeux.
- « C'est bien, ma belle, tu es une bonne petite chienne. Tu aimes ça, sucer ma queue ? »
En signe de réponse, elle lui rendit son regard et l'aspira entièrement. Il éjacula avec force dans sa bouche et elle avala tout, avec régal, le laissant pantelant et fasciné par sa performance.
À la fin du morceau, Christophe écarta doucement Maud et se releva. Il mit un autre morceau. Du métal industriel lourd, puissant. Sa voix résonna, couvrant le bruit de la musique.
- « C'est "Sunspots", de Nine Inch Nails. »
Il se dirigea vers le tiroir d'un des meubles et en sortit une cravache et une corde de soie noire. Il revint vers elle et lui parla d'une voix grave, autoritaire.
- « Maintenant, ma petite pute, je vais te faire regretter ta ruse de tout à l'heure, quand tu t'es enfuie alors que je ne pouvais rien faire. TES MAINS SUR LE FAUTEUIL, TOUT DE SUITE ! »
Restée agenouillée, Maud redressa les jambes et obtempéra, avec une légère anticipation mais aussi, étrangement, une forte excitation. Elle n'avait jamais été expérimenté cela auparavant, et avait toujours rêvé de le découvrir avec un homme qui la dominerait. Il lui lia fermement les mains, et les attacha au fauteuil. Puis il s'écarta doucement, se réjouissant de la voir ainsi soumise à ses pieds.
Il ajouta, d'une voix rauque :
- « J'adore ton cul, à la fois moelleux et ferme. Il est absolument sublime. Je vais l'honorer à ma façon. »
Il s'agenouilla derrière elle et commença par des claques légères, puis de plus en plus appuyées de ses mains sur ses fesses, les faisant légèrement rosir. Il appliqua ensuite la cravache sur ses fesses rondes, y décrivant d'abord des mouvements lents et sinueux. Puis il frappa sur ses deux globes, simultanément. Doucement au début, puis avec plus de force.
La tête baissée, des larmes d'un plaisir indicible coulaient des yeux de Maud. Elle mouillait abondamment. De là où il était, Christophe le remarqua sans peine. Sa voix grondait dans ses oreilles.
- « Mais c'est que tu es trempée, ma petite salope ! »
Il arrêta immédiatement ses coups et se pencha vers elle. Il écarta ses cuisses et enfonça sans ménagement trois doigts dans sa chatte dilatée, ce qui la fit gémir de plaisir. Après quelques mouvements de va-et-vient et de rotation rapides, il les sortit de sa vulve et les présenta à elle.
- « Suce-les bien ! » Sa voix était tranchante, impérieuse.
Elle les lécha avec application, savourant le goût de sa cyprine, au goût acidulé et agréable, indéfinissable...
- « Tu aimes ça ma belle garce, pas vrai ? »
Pour toute réponse, elle suça ses doigts avec toujours plus de soin, les mordant légèrement. Fortement excité, il reprit, sur le même ton :
- « Je vais te récompenser pour ton dévouement, ma belle. À quatre pattes ! »
Elle obéit aussitôt. Il s'absenta un court instant pour se déshabiller et chercher un préservatif. Après quoi il revint et se tint devant elle, la fixant avec un léger dédain.
- « Lève la tête et regarde-moi ! »
Elle s'exécuta aussitôt, fidèlement. Il se branla de nouveau, avec force, la toisant toujours avec concupiscence.
- « Regarde ma bite, et comme je me donne du plaisir en pensant à toi, les sensations tu fais naître en moi... Et imagine ta chatte à la place de mes doigts. »
Il redoubla de force, sa main serrée autour de son membre comprimé, dans de profonds va-et-vient énergiques. Puis il ralentit doucement. Il se pencha vers elle dans un murmure.
- « C'est ça que tu veux ? »
- « Oh oui, s'il te plaît, baise-moi, défonce-moi, j'en ai tellement besoin... » Elle déglutit, stupéfaite par ses propres propos. Mais merde, c'était vrai qu'elle en avait envie. Elle ne voulait plus se cacher. Il sourit, satisfait de sa réponse.
À ce moment là, le morceau s'arrêta et fit place à un autre titre de Nine Inch Nails, "Closer". Les pulsations raisonnèrent bruyamment dans ses oreilles, et Maud vit Christophe sourire étrangement.
- « Ça tombe bien, c'est le morceau parfait pour ce que je vais te faire subir... Il ne pouvait pas mieux tomber. »
Elle frémit d'anticipation.
Il enfila la capote et s'installa à genoux derrière elle. Il positionna son gland à l'entrée de sa vulve luisante et offerte. Puis, sans préambule, il la pénétra brutalement, suivant le rythme soutenu de la musique. Elle gémit de plaisir. Au fur et à mesure du morceau, il intensifia ses assauts, heurtant son col à chaque poussée. De temps à autres, il se laissait aller à claquer ses fesses galbées ou à agripper fermement ses seins, pinçant ses pointes dressées.
Il la martelait frénétiquement et elle aimait ça, elle encaissait ses à-coups avec dévouement. Ses coups de butoir la faisaient presque défaillir mais elle resta forte, fière, arquant le dos pour davantage de sensations, ses mains en avant. Elle criait de plaisir et de douleur, transportée, son corps parcouru de spasmes incontrôlables et son intimité en feu.
Les mouvements de Christophe se faisaient erratiques, lui-même ne semblait plus pouvoir les contrôler. Craignant de jouir trop vite, il commença à ralentir, jusqu'à s'arrêter complètement. Il resta ancré en Maud quelques instants, embrassant sa peau douce. Puis il sortit doucement de sa vulve veloutée. Les premières notes de "With or without you" de U2 résonnèrent doucement dans leurs oreilles.
Maud se redressa avec grâce et se tourna vers Christophe. Elle le contempla, nu, le souffle court. Il était si beau... Elle le désirait follement, d'une envie inextinguible. Elle plongea son visage dans ses beaux cheveux et huma son odeur masculine si délicieuse. Ses mains parcouraient la moindre parcelle de son corps qu'elle pouvait atteindre, appuyant légèrement, massant, caressant, agrippant. Elle le voulait sien, si fort...
Elle recula et le repoussa doucement, et lui prit fermement la queue, qu'elle serra fort dans sa main. Elle le dévora des yeux en se léchant lascivement les lèvres. Il se sentit tout d'un coup vulnérable face à elle. Elle relâcha son étreinte et lui attrapa les poignets pour le diriger vers le canapé, sur lequel elle l'allongea. Il se laissa faire sans résistance.
Maud chevaucha Christophe avec sensualité, sans s'empaler encore sur lui. Elle attrapa ses mains pour les appliquer sur ses seins fermes. Il obtempéra avec réjouissance. Elle les appliqua ensuite sur le canapé, au-dessus de sa tête. Elle frotta doucement sa vulve gonflée et luisante contre son membre, contrôlant chaque mouvement avec précision. Il gémit d'impatience, mais elle savoura cette emprise qu'elle avait désormais sur lui.
Dans cette position d'amazone, elle se sentait si fière, le dominant à son tour, rêvant de lui montrer la passion qu'il faisait naître en elle.
Les mains de Maud se posèrent sur la gorge de Christophe, un doigt sur son artère jugulaire pulsante, répercutant les battements effrénés de son cœur. Puis elle descendit plus bas et lui griffa légèrement le torse.
Elle lui murmura d'une voix suave, chargée de promesses, ses yeux ancrés aux siens :
- « Tu vas voir, mon tendre amour, je vais te baiser et te faire jouir comme jamais. Je vais si bien m'occuper de ta queue, de ton corps, que tu ne pourras plus rien contrôler... Je te veux et je vais t'avoir. Tu m'appartiens, autant que je t'appartiens... »
Elle s'empala lentement et profondément sur lui, ondulant doucement du bassin, le faisant gémir.
Elle reprit, d'une voix légèrement rauque :
- « Tu sens ça ? Comme ma chatte gourmande veut dévorer ta belle bite ? T'aspirant comme une sangsue qui veut te pomper, jusqu'à épuisement... »
Ces paroles firent déglutir Christophe. Les mouvement de bassin de Maud se firent plus ardents, plus secs, sur sa verge qu'elle torturait avec plaisir. Il lui lança un regard noir, chargé de colère mais aussi d'un profond désir, et peut-être aussi d'autre chose, qu'il ne voulait pas encore admettre. Au plus profond d'elle-même, elle partageait exactement les mêmes sentiments que lui.
Elle approcha avec douceur ses mains vers son visage et l'embrassa, passionnément. Ils fermèrent les yeux, pour se concentrer uniquement sur le ballet voluptueux de leurs langues mêlées l'une à l'autre, se taquinant, se cherchant et se répondant avec fougue. Leurs gestes devinrent plus délicats, affectueux, tandis qu'ils continuaient de partir à la découverte de leurs corps traversés par les mêmes envies.
La nuit fut encore longue, belle, torride. Et les jours qui suivirent aussi. Les deux amants continuant régulièrement de se donner l'un à l'autre, tendrement ou fiévreusement. Leurs corps entremêlés se mouvant en chœur, vibrant au rythme de leurs sensations, de leurs sentiments et d'une musique secrète qui planait dans leurs esprits...
~~
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Matharose
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...

