AndroÏde
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-02-2015 dans la catégorie A dormir debout
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Couleur du fond :
AndroÏde
Moi je l'aimais mais, elle, ne vibrait que pour cet autre, ce benêt, cet idiot qui ne savait aligner trois mots
Mais le con était si beau...
La vie est bête, bête, et je souffrais...
Cette nuit, dans mon insomnie, je calculais des plans pour la séduire, la reconquérir. J'ai compris, au matin, que la seule voie possible était de, d'abord, le détruire, lui
L'androïde.
Vous imaginez ça ?
Une machine, un avatar, un semblant un juste ressemblant
Et moi, prétendant amoureux et lui, amant comblé.
Un comble, non ?
L'important, c'est que, vrai, on ne doit pas assassiner un être humain mais par contre un just'humanoïde le peut-on ?
A-t-on ce droit ?
Ca oui je crois
Et me voilà avec encore des pensées incorrectes.
Elle me disait, je n'y peux rien, j'aime ses yeux turquoise
Aucun humain n'a d'yeux pareils
D'yeux de cette couleur profonde
Qui te regardent en empathie en intimité
Qui sont expression d'unisson parfaite.
Moi je hurlais, mais que crois-tu, il n'est rien qu'une esquisse siliconée au cerveau positronique
Fabrication realhumans.ca avec la dernière puce de chez Intel, qu'espères-tu ? Un peu de tendresse ?
Tout juste bon à des préliminaires convenus, caresses et finition broutage langue habile et puis limage genre archet sur les cordes de ton violon à t'amener direct où tu sais aller.
Si c'est ça que tu veux, alors vas.
Mais t'aurais aussi vite fait à te donner toi-même satisfaction
Personnellement.
En plus en toute intimité, simple et honnête.
Moi je pensais, mais pourquoi, moi, reste-je donc insensible à ces poupées gonflables animées ? Pourquoi diable ne me font-elles pas bander ? Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?
J'étais jaloux des intérêts que ma Mie portait aux androïdes ou du moins à celui-ci, R2D3, et moi dans le même temps restais indifférent aux sollicitations de toutes ces filles programmées pour me plaire tant au physique qu'aux sentiments. Si bien programmées...
Si douces, si tendres et surtout si faciles
Filles faciles
Consentance à la zapette, le rêve...
Oh, il m'était arrivé plus d'une fois de rester avec une de ces créatures. Je ne me suis jamais plaint. Et je dirais même que j'y ai sacrément pris mon pied.
Belles filles, bien faites, enfin conformes aux standards avec du nibar ni trop gros ni trop mou ... enfin du nibar comme il se doit d'être, avec de la fesse accorte ferme et galbée, avec une bouche des lèvres pour t'embrasser et surtout entre les cuisses le bijou que tu attends papillon palpitant tendrement accueillant ouvert sur des profondeurs étroites et agitées et doucement fluides.
Et puis tout qui va bien, calculé optimisé, l'orgasme de la machine qui déferle pile quand t'en peux plus de te retenir et que tu lâches tout, avec petits cris d'extase pour accompagner ton épanouissement.
Masturbateur cybernétique.
En sus, si l'on peut dire, des yeux amoureux langoureux et, cerise sur le gâteau, conversation insignifiante bonheur de taise...
Robot's Corporation Limited faisait les choses bien et leur production donnait, aux consommateurs que nous sommes, toute satisfaction.
Mais moi je n'en pouvais plus de voir mon aimée se languir devant les simagrées de ce clone aux yeux bleus tout juste sorti du labo. Un proto qu'ils avaient dit chez Robot's, un concept boy, juste un marketing proposal.
J'hésitais.
J'ai décidé de la jouer à l'ancienne et de provoquer un duel sur un terrain qui me conviendrait
Un terrain où je pourrais me battre avec la machine avec un espoir de gagner.
Je me souvenais de mes combats héroïques à vingt ans contre Chest Challenger et les combines qui permettaient de tourner la puissance de calcul du computer. Facile : juste avoir un coup d'avance sur le calculateur pour le noyer dans trop de calculs et l'enliser.
Saurais-je aujourd'hui, pareillement, tromper la machine et gagner au jeu de séduction ?
Gagner la fille et être celui qui dormira dans son lit et la tiendra dans ses bras aimants toute une nuit toute une vie ?
Je pensais à Brassens et au Gorille...
Qui, au jeu de l'amour vaut son prix
Mais qui en revanche ne brille
Ni par le goût ni par l'esprit
Saurai-je être celui que ma Mie attend espère veut ?
Tant je voudrais que ce soit ainsi
Et ne point être rejeté
Et qu'une machine me soit préférée...
Me fallait trouver un terrain de jeu, terrain favorable au Terrien
A l'humain.
Je savais qu'elle serait aux tribunes, spectatrice supporter de l'un de nous deux
Je pensais, il me faut gagner deux fois
Il me faut d'abord être supporté
Et surtout ensuite être vainqueur.
Juste j'avais le choix des armes
Et je m'interrogeais, en totale expectative...
Ce devrait être un combat d'esprit car je ne me voyais pas faire le coup de poing avec cette machine aux muscles oléo-pneumatiques puissants.
Mais devant cet être multiconnecté, ayant accès immédiat à Google, Wikipedia et pire encore comment prendre le dessus, moi pauvre humain de base modestement biologique ?
Je pensais aux mythes enfouis dans la mémoire de l'humanité et j'ai compris qu'était là notre Vérité. J'ai vu le Minotaure et alors j'ai dit, qui matin marche à quatre pattes, midi à deux et le soir à trois ?
Ma Mie m'a souri.
L'Androïde a eu un regard d'animal dans la nasse implorant pitié grâce.
Elle m'a pris la main et nous avons filé en riant, heureux.
Elle a dit, tu sais c'est rien qu'un sextoy
Toujours bandant, jamais précoce
Mais, néanmoins, rien qu'un sextoy...
Mais le con était si beau...
La vie est bête, bête, et je souffrais...
Cette nuit, dans mon insomnie, je calculais des plans pour la séduire, la reconquérir. J'ai compris, au matin, que la seule voie possible était de, d'abord, le détruire, lui
L'androïde.
Vous imaginez ça ?
Une machine, un avatar, un semblant un juste ressemblant
Et moi, prétendant amoureux et lui, amant comblé.
Un comble, non ?
L'important, c'est que, vrai, on ne doit pas assassiner un être humain mais par contre un just'humanoïde le peut-on ?
A-t-on ce droit ?
Ca oui je crois
Et me voilà avec encore des pensées incorrectes.
Elle me disait, je n'y peux rien, j'aime ses yeux turquoise
Aucun humain n'a d'yeux pareils
D'yeux de cette couleur profonde
Qui te regardent en empathie en intimité
Qui sont expression d'unisson parfaite.
Moi je hurlais, mais que crois-tu, il n'est rien qu'une esquisse siliconée au cerveau positronique
Fabrication realhumans.ca avec la dernière puce de chez Intel, qu'espères-tu ? Un peu de tendresse ?
Tout juste bon à des préliminaires convenus, caresses et finition broutage langue habile et puis limage genre archet sur les cordes de ton violon à t'amener direct où tu sais aller.
Si c'est ça que tu veux, alors vas.
Mais t'aurais aussi vite fait à te donner toi-même satisfaction
Personnellement.
En plus en toute intimité, simple et honnête.
Moi je pensais, mais pourquoi, moi, reste-je donc insensible à ces poupées gonflables animées ? Pourquoi diable ne me font-elles pas bander ? Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?
J'étais jaloux des intérêts que ma Mie portait aux androïdes ou du moins à celui-ci, R2D3, et moi dans le même temps restais indifférent aux sollicitations de toutes ces filles programmées pour me plaire tant au physique qu'aux sentiments. Si bien programmées...
Si douces, si tendres et surtout si faciles
Filles faciles
Consentance à la zapette, le rêve...
Oh, il m'était arrivé plus d'une fois de rester avec une de ces créatures. Je ne me suis jamais plaint. Et je dirais même que j'y ai sacrément pris mon pied.
Belles filles, bien faites, enfin conformes aux standards avec du nibar ni trop gros ni trop mou ... enfin du nibar comme il se doit d'être, avec de la fesse accorte ferme et galbée, avec une bouche des lèvres pour t'embrasser et surtout entre les cuisses le bijou que tu attends papillon palpitant tendrement accueillant ouvert sur des profondeurs étroites et agitées et doucement fluides.
Et puis tout qui va bien, calculé optimisé, l'orgasme de la machine qui déferle pile quand t'en peux plus de te retenir et que tu lâches tout, avec petits cris d'extase pour accompagner ton épanouissement.
Masturbateur cybernétique.
En sus, si l'on peut dire, des yeux amoureux langoureux et, cerise sur le gâteau, conversation insignifiante bonheur de taise...
Robot's Corporation Limited faisait les choses bien et leur production donnait, aux consommateurs que nous sommes, toute satisfaction.
Mais moi je n'en pouvais plus de voir mon aimée se languir devant les simagrées de ce clone aux yeux bleus tout juste sorti du labo. Un proto qu'ils avaient dit chez Robot's, un concept boy, juste un marketing proposal.
J'hésitais.
J'ai décidé de la jouer à l'ancienne et de provoquer un duel sur un terrain qui me conviendrait
Un terrain où je pourrais me battre avec la machine avec un espoir de gagner.
Je me souvenais de mes combats héroïques à vingt ans contre Chest Challenger et les combines qui permettaient de tourner la puissance de calcul du computer. Facile : juste avoir un coup d'avance sur le calculateur pour le noyer dans trop de calculs et l'enliser.
Saurais-je aujourd'hui, pareillement, tromper la machine et gagner au jeu de séduction ?
Gagner la fille et être celui qui dormira dans son lit et la tiendra dans ses bras aimants toute une nuit toute une vie ?
Je pensais à Brassens et au Gorille...
Qui, au jeu de l'amour vaut son prix
Mais qui en revanche ne brille
Ni par le goût ni par l'esprit
Saurai-je être celui que ma Mie attend espère veut ?
Tant je voudrais que ce soit ainsi
Et ne point être rejeté
Et qu'une machine me soit préférée...
Me fallait trouver un terrain de jeu, terrain favorable au Terrien
A l'humain.
Je savais qu'elle serait aux tribunes, spectatrice supporter de l'un de nous deux
Je pensais, il me faut gagner deux fois
Il me faut d'abord être supporté
Et surtout ensuite être vainqueur.
Juste j'avais le choix des armes
Et je m'interrogeais, en totale expectative...
Ce devrait être un combat d'esprit car je ne me voyais pas faire le coup de poing avec cette machine aux muscles oléo-pneumatiques puissants.
Mais devant cet être multiconnecté, ayant accès immédiat à Google, Wikipedia et pire encore comment prendre le dessus, moi pauvre humain de base modestement biologique ?
Je pensais aux mythes enfouis dans la mémoire de l'humanité et j'ai compris qu'était là notre Vérité. J'ai vu le Minotaure et alors j'ai dit, qui matin marche à quatre pattes, midi à deux et le soir à trois ?
Ma Mie m'a souri.
L'Androïde a eu un regard d'animal dans la nasse implorant pitié grâce.
Elle m'a pris la main et nous avons filé en riant, heureux.
Elle a dit, tu sais c'est rien qu'un sextoy
Toujours bandant, jamais précoce
Mais, néanmoins, rien qu'un sextoy...
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Oui...
L'idée de l'énigme ne m'et venue qu'une fois l'histoire finie
J'ai alors pensé inverser les genres et faire du sextoy, une sorte de sphinge
Ce qui aurait mieux collé à ma chute...
Mais j'ai eu la flemme de réécrire l'histoire
Le Minotaure ne va pas mal non plus avec sa symbolique sexuelle
Enfin, ça me plait bien ainsi et puis le parti pris de faire "très court" impose des élipses
Le lecteur érudit que vous êtes l'acceptera probablement comme "association d'idée", effet impressionniste
L'idée de l'énigme ne m'et venue qu'une fois l'histoire finie
J'ai alors pensé inverser les genres et faire du sextoy, une sorte de sphinge
Ce qui aurait mieux collé à ma chute...
Mais j'ai eu la flemme de réécrire l'histoire
Le Minotaure ne va pas mal non plus avec sa symbolique sexuelle
Enfin, ça me plait bien ainsi et puis le parti pris de faire "très court" impose des élipses
Le lecteur érudit que vous êtes l'acceptera probablement comme "association d'idée", effet impressionniste
Fiction agréable, mais il eut été bien d’attribuer au Sphinx la citation de l’énigme qui lui appartient, résolue par Œdipe et source d’un certain complexe.