Anouk, l’été de mes 19 ans (épisode 2)

- Par l'auteur HDS Pierre59 -
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Récit libertin : Anouk, l’été de mes 19 ans (épisode 2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-07-2025 dans la catégorie Pour la première fois
Tags : Romantisme
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Anouk, l’été de mes 19 ans (épisode 2)
Chapitre IV – L’évidence aux yeux du monde
Ce qui n’avait été qu’une étincelle cachée, un frémissement discret entre nous, devint peu à peu lumière évidente.
Anouk et moi, nous n’avions jamais cherché à nous exposer. Mais il est des choses qu’on ne peut pas dissimuler : la lenteur d’un regard, la façon dont deux mains se croisent sans se chercher, le silence habité qu’on partage même au milieu du bruit.
Et dans ce centre équestre où tout le monde vit au rythme des sabots et du foin, chacun avait fini par voir.
Des sourires complices nous suivaient dans l’écurie. Un moniteur a un jour glissé, l’air de rien, « Alors les amoureux, on se prépare à la vie à deux ? »
Anouk avait rougi, mais n’avait pas détourné les yeux. J’avais souri sans répondre.
Puis vint la soirée d’été, organisée par le club pour célébrer la fin d’un stage. Il y avait des guirlandes accrochées aux branches, des salades froides dans de grands saladiers, un barbecue qui fume et des verres de rosé tiédi dans les mains.
Et au milieu de tout ça : ses parents.
Je l’avais su dès que je les avais vus. Le père, droit, taillé comme un ancien cavalier, regard scrutateur. Il avait salué tout le monde avec cette politesse un peu rigide des hommes de principes.
Lorsque nos yeux se sont croisés, lui et moi, j’ai compris. Il avait vu. Compris. Deviné.
Plus tard dans la soirée, alors qu’Anouk riait avec une amie non loin, il m’a abordé seul, à l’écart, près du vieux tracteur rouillé.
Vous êtes proche de ma fille, a-t-il dit, sans colère, mais sans chaleur.
Oui, ai-je simplement répondu.
Trop, sans doute, pour ce que j’ai en tête pour elle. Ses études demandent de la rigueur, de l’indépendance. Pas des distractions.
J’ai soutenu son regard. Je n’avais ni honte, ni arrogance. Juste l’intuition profonde que j’étais là pour de bonnes raisons.
Je ne suis pas une distraction, monsieur. Elle n’est pas seule à avancer. Elle m’apprend autant que je lui donne.
Elle a 18 ans. Ce genre d’histoire finit toujours par poser problème.
Il s’est éloigné, sans attendre ma réponse. Et j’ai senti, dans ma gorge, une colère calme. Pas contre lui. Mais contre ce monde où il fallait encore se justifier d’aimer, de désirer, de construire à deux.

Chapitre V — Le voyage
Quelques semaines plus tard, nous nous sommes engagés tous les deux pour un concours de sauts d’obstacle. Une belle occasion de se confronter à d’autres, à trois heures de route.
Le trajet s’est fait dans un van loué pour l’occasion, conduit par l’un des encadrants. Nous étions assis côte à côte à l’arrière, les chevaux derrière nous. Il y avait ce calme presque solennel des longues routes, ce silence tissé de regards.
Ses doigts frôlaient les miens. Elle souriait sans dire un mot.
Arrivés à destination, nous avons logé dans une ancienne auberge rustique. La chambre était simple : deux lits rapprochés, des murs en lambris, et une fenêtre ouverte sur un petit champ d’orge. Le club avait réservé des chambres à partager par binôme.
Par chance ou par évidence, nous étions ensemble.
Le concours s’est bien passé. La tension du matin, la joie d’un sans-faute, l’adrénaline maîtrisée. Mais c’est le soir, quand les lumières se sont éteintes et que le monde autour s’est tu, que tout a basculé.
Je me suis assis sur son lit. Elle était déjà en tee-shirt, jambes nues. Son regard m’a appelé. J’ai tendu la main.
Je l’ai embrassée d’abord longuement, avec cette lenteur volontaire qui prolonge le désir. Sa bouche, sa nuque, le creux chaud derrière son oreille… Je sentais sous mes lèvres ses frissons monter comme une vague silencieuse.
Puis ma bouche a glissé plus bas. J’ai dénudé ses épaules, baisé sa clavicule, fait courir ma langue sur la courbe de ses seins encore voilés par le tissu fin. Quand je lui ai retiré sa brassière, ses seins sont apparus, pleins, vivants, tendus vers moi comme une offrande.
Je les ai découverts avec un respect fébrile, embrassant leur galbe, aspirant doucement ses tétons qui se durcissaient entre mes lèvres. Sa respiration s’accélérait, et sous mes mains, son ventre se soulevait, prêt, offert.
Je suis descendu le long de son corps, embrassant la peau douce de son ventre, puis ses hanches, ses cuisses qu’elle entrouvrait peu à peu. Mon souffle effleurait déjà sa chaleur. Elle a fermé les yeux, tendu les jambes, et quand ma bouche s’est posée entre elles, elle a gémi d’un son brut, animal, comme arraché à l’intérieur.
Ma langue l’explorait avec lenteur, puis plus vite, en cercles, en pulsations, avec cette écoute du corps qui tremble, du bassin qui se tend, des doigts qui se crispent dans les draps. Elle m’a guidé sans parler, tout en soupirs, jusqu’à se cambrer brusquement, prise dans une vague de plaisir fulgurant, ses hanches battant contre ma bouche. Elle a joui fort, la tête renversée, mon prénom suspendu à ses lèvres.
Quand elle m’a attiré à elle, ses mains ont défait mes vêtements avec un mélange de tendresse et d’urgence. Son regard brillait. Elle m’a pris entre ses lèvres avec une lenteur sensuelle, presque cérémonieuse, me goûtant, me savourant, jusqu’à ce que je doive retenir un râle au fond de ma gorge.
Je suis allé chercher un préservatif. Nos regards ne se quittaient plus. Je me suis glissé en elle. Lentement. Très lentement.
Elle a poussé un long soupir presque un appel. Nos corps se sont trouvés, ajustés, liés.
Le rythme s’est installé, d’abord doux, presque timide, puis plus appuyé, plus profond, au rythme de ses reins, de ses mains qui me griffaient doucement le dos, de sa bouche qui se perdait dans mon cou.
Tout devenait intense, délié, urgent et beau. Elle vibrait autour de moi, haletait, me répondait coup pour coup, jusqu’à ce qu’un deuxième orgasme la secoue dans mes bras, chaud, vibrant, incontrôlé. Je l’ai suivie peu après, enfoncé en elle, les yeux fermés, tout entier tendu vers ce moment unique.
Puis, dans le silence de la campagne endormie derrière la fenêtre, elle s’est blottie contre moi, son souffle encore erratique.
C’était… au-delà de ce que j’imaginais, a-t-elle murmuré.
Je n’ai rien dit. Juste glissé mes doigts dans ses boucles encore humides de sueur, et embrassé ses cheveux.

À suivre…..

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