Anouk, l’été de mes 19 ans

- Par l'auteur HDS Pierre59 -
Récit érotique écrit par Pierre59 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
  • • 3 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de Pierre59 ont reçu un total de 5 081 visites.
Récit libertin : Anouk, l’été de mes 19 ans Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-06-2025 dans la catégorie Pour la première fois
Cette histoire de sexe a été affichée 2 972 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
Anouk, l’été de mes 19 ans
Chapitre I — Le souffle chaud des chevaux

Il y a des souvenirs qu’on garde comme un parfum discret, qu’on reconnaît sans pouvoir l’expliquer. L’odeur du cuir tiédi, du crottin, du foin humide. Et au milieu de tout ça : Anouk. C’était l’été de mes 19 ans, dans un centre équestre isolé, quelque part entre champs, marais et forêts du Nord. Pas loin de la frontière belge. Un endroit que les touristes oublient, mais où le temps s’étire autrement. J’y passais tout mon temps pendant les vacances : m’occuper des mes chevaux pour les prochaines compétitions. Elle est arrivée début juillet, avec sa jument baie, Bossa, et cette allure tranquille qui ne cherchait pas à séduire mais qui attirait quand même tous les regards. Elle avait 18 ans. Et ce quelque chose de mystérieux et de précis dans chacun de ses gestes.

Fine, élancée, elle portait souvent des pulls fins à capuche le matin, qu’elle enlevait dès les premiers rayons de soleil. Ses cheveux frisés, mi-longs, brillaient de reflets dorés lorsqu’elle passait sous la lumière pâle du ciel du Nord. Et ses yeux… Des yeux d’un bleu océan, profonds comme une mer d’hiver. Une poitrine juste dessinée, naturelle, parfaitement en accord avec son corps souple, solide, silencieusement maîtrisé. Elle ne parlait jamais pour rien. Quand elle riait, c’était pour de bon. Elle montait bien, juste avec cette écoute, ce lien profond avec sa jument, qui forçait le respect. On a rapidement commencé à se retrouver en dehors des cours. En fin de journée, quand les autres partaient, on restait parfois à deux pour curer les sabots ou frotter les tapis de selle encore chauds. Nos gestes se frôlaient. Nos regards devenaient un peu plus longs, un peu plus lourds. Sans qu’aucun mot n’avoue ce qui naissait. Je me souviens d’un soir précis. Le ciel devenait rose derrière les peupliers. Les chevaux étaient calmes. Elle s’est tournée vers moi et m’a dit : Tu restes un peu ? C’était la première fois que son regard me demandait quelque chose. Et je n’ai pas su dire non.

Chapitre II — L’intimité naissante

Les jours passaient comme des battements de cœur. Tous semblables. Tous différents. Il y avait le manège, le bruit sourd des sabots sur la piste, les cris des enfants dans les écuries. Mais pour moi, tout tournait autour d’un moment précis : quand elle arrivait. Avec ses cheveux lâchés ou attachés à la va-vite, ses mains pleines de paille, son sourire à demi caché. Je devenais spectateur de tout ce qu’elle faisait. Même la façon dont elle posait son casque sur un piquet m’émouvait. Un après-midi, alors que la pluie avait cessé de tomber et que l’air sentait le bois mouillé, elle s’est assise à côté de moi sur une botte de foin, dans le hangar à matériel. Elle avait enlevé ses bottes, et ses chaussettes rayées dépassaient de son legging. Je lui ai tendu une bouteille d’eau. Elle a bu lentement. Une goutte a coulé le long de sa gorge. J’ai suivi sa trace des yeux, hypnotisé.

T’es toujours aussi sérieux ? a-t-elle soufflé, malicieuse.

Avec toi, je perds un peu mes repères…

Elle a ri. Puis j’ai posé ma main sur mon genou. Simplement. Comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Et ça l’était. Ce geste contenait tout ce qu’on ne s’était pas encore dit. Le lendemain, elle m’a proposé une balade. Juste nous deux, à travers les sentiers bordés de haies et les petits chemins creux entre les fermes. Il faisait frais. Le ciel était changeant, comme souvent ici, et la lumière passait entre les nuages en taches dorées. On a mis pied à terre près d’un bois. Il y avait une clairière, de l’herbe haute, le chant de quelques oiseaux. Elle s’est approchée. nous nous sommes embrassés. Ce premier baiser avait le goût de la terre mouillée, du foin sec, du désir retenu. Il n’était pas parfait, mais il était vrai. Il ouvrait une porte. Elle m’a regardé, son front contre le mien, et je lui ai dit : Tu trembles. Et elle a souri. Un sourire que je n’oublierai jamais.

Chapitre III — Le corps d’Anouk

Le ciel était bas, d’un gris pâle d’après-pluie, mais dans la clairière régnait une clarté douce. Les chevaux, laissés à l’attache sous les arbres, broutaient tranquillement. Tout semblait suspendu. Elle s’est assise dans l’herbe, puis allongée lentement, comme si elle savait que j’allais la suivre. Elle a retiré son sweat, puis son tee-shirt. Sous la lumière diffuse, sa peau paraissait presque dorée, comme chauffée de l’intérieur. Elle portait une brassière fine, noire, qui épousait la forme parfaite de sa poitrine. Je me suis agenouillé près d’elle. Mes doigts ont glissé timidement le long de son bras, puis sur son ventre, découvrant une chaleur douce, une peau vivante, vibrante. Lorsqu’elle a levé les bras pour que je lui retire sa brassière, mon souffle s’est arrêté. Ses seins étaient là, offerts, mais sans provocation. Juste là. Vrais. D’un galbe précis, délicat. Ses aréoles légèrement rosées, sa respiration lente, son regard posé sur moi, sans peur. Elle me laissait découvrir. Elle me faisait confiance. Je l’ai embrassée entre les seins. Elle a soupiré. Elle a passé une main dans mes cheveux, guidant mon visage doucement. Je ne voulais pas aller plus loin. Je voulais que ce moment dure. Que ce soit elle, ce qu’elle me laissait voir, ce qu’elle me laissait apprendre. Son corps devenait langage, promesse, terrain sacré. Elle a frissonné. Puis elle s’est redressée, a remis sa brassière, son tee-shirt. En silence.

Tu es prêt ? m’a-t-elle soufflé.

Et même si nous n’avions rien “fait”, même si tout était encore à venir, je le savais déjà : j’étais changé.

Les avis des lecteurs

Histoire Libertine
belle écriture qui donne envie de glisser ses doigts entre les lignes
J'aimerais échanger avec vous
Marie Pierre

Histoire Erotique
Que c'est beau. La naissance de l'amour. De l'attirance réciproque sans le savoir. C'est très bien écrit.
Hâte de vous lire de nouveau.

Bravo.

M.



Texte coquin : Anouk, l’été de mes 19 ans
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par Pierre59

La fin de l’été et l’arrivée de Katie - Récit érotique publié le 04-07-2025
Anouk, l’été de mes 19 ans (épisode 2) - Récit érotique publié le 03-07-2025
Anouk, l’été de mes 19 ans - Récit érotique publié le 22-06-2025