Blanche (7)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-11-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Blanche (7)
Il ne vient plus. Jamais. Quatre jours qu’il n’est pas venu. Qu’elle est sans nouvelles. Quatre jours que l’angoisse la ronge. La dévore. Qu’il lui faut néanmoins faire bonne figure devant Pierre. Lui donner le change.
Elle passe ses nuits à pleurer. Et à se demander. Ce qu’il fait. Ce qu’il pense. Et pourquoi il ne vient plus ? Pourquoi ? Mais elle le sait pourquoi. Inutile de se bercer d’illusions. C’est une autre. C’est l’autre. Il ne viendra plus. Plus jamais.
Le seul avec lequel elle puisse parler un peu de lui, c’est Sylvain.
– Croyez-vous qu’il ait pu lui arriver quelque chose ?
Il fronce les sourcils, réprobateur, mais se fait malgré tout rassurant.
– S’il lui était survenu quelque accident ou s’il était tombé sérieusement malade, nous l’aurions su. D’une façon ou d’une autre, nous l’aurions forcément su.
Elle insiste.
– Mais alors, Sylvain ? Mais alors ?
Il hausse les épaules.
– Il reviendra, vous verrez. Il finira par revenir. Parce qu’il y a très certainement une explication toute simple qui, pour le moment, ne vient pas à l’esprit de Mademoiselle.
– Et si ?
– Si, Mademoiselle ?
– S’il en avait rencontré une autre ?
Il ne répond pas. Pas tout de suite. Il chevauche silencieusement à ses côtés. Il regarde droit devant lui. Longtemps. Et puis…– Vous lui avez dit ? Que c’était moi qui vous fouettais ? Vous lui avez dit ?
Elle rougit. Elle se trouble.
– Oh, non ! Non.
– Que c’était monsieur Pierre alors ?
– Non plus, non.
– Qui alors ?
– Mais personne.
– Alors je crois que Madame fait fausse route. Qu’elle prend les choses à l’envers.
– Que voulez-vous dire ?
– Il n’a personne, mais il a le soupçon, par contre, que Madame, elle, a quelqu’un d’autre. Qui la fouette.
Mais bien sûr ! Comment n’y a-t-elle pas pensé ? Mais bien sûr ! Quelle sotte elle fait ! Deux fois il lui a posé la question. Deux fois il lui a demandé. Elle n’a pas répondu. Elle a éludé. Alors il s’est imaginé…– Je vais lui écrire, Sylvain. Je vais lui expliquer. Vous porterez la lettre.
Il s’incline.
– Si je puis me permettre… Madame ne va pourtant pas lui avouer que je la châtie parce qu’elle ne parvient pas à le quitter ?
Non. Évidemment, non.
– Quel motif, dès lors, invoquera-t-elle donc ?
Mais que…Elle ne sait pas. Elle verra. Elle improvisera. Elle lui expliquera que c’est pour lui. Par amour pour lui. Il comprendra.
Ils font demi-tour. Ils chevauchent en silence.
Elle est déjà dans sa lettre. Dont elle cherche les mots. Dont elle polit amoureusement les phrases. Qu’elle a hâte d’aller jeter sur le papier.
Elle tend les rênes à Sylvain. Les retient un moment.
– Et s’il ne me croit pas ?
– Alors il faudra lui en administrer la preuve. De toute façon Madame mérite. Amplement. Plus que jamais. Parce que ce n’est plus seulement qu’elle ne parvient pas à le quitter, c’est que, maintenant, elle lui court après.
* * *
– Alors, Sylvain, alors ?
– Je lui ai donné la lettre.
– Il l’a lue ?
– Sur-le-champ. Et il l’a tout aussitôt détruite.
– Qu’est-ce qu’il a dit ?
– Rien. Il s’est contenté de sourire.
– Mais il viendra ?
– Il viendra.
– Oh, merci, Sylvain, merci.
Et elle est dans les bras de Gontran.
– Toi ! Toi ! Comme tu m’as manqué ! Si tu savais…Elle le couvre de baisers. Il la couvre de baisers.
Et il passe sa main sous sa robe.
– Il y a rien aujourd’hui.
– C’est parce que… T’es pas venu… Tu venais pas…Il sourit.
– Et c’était pour toi. Si, c’est vrai, tu sais. C’était pour toi. Que pour toi.
Il sourit toujours. Il n’arrête pas de sourire.
– Je sais pas.
– Tu sais pas quoi ?
– Si c’est vraiment ce Sylvain qui te le met dans cet état.
– Ah, si, si ! Je t’assure.
Il fait la moue.
– À moins que…Elle appelle. Elle hurle.
– Sylvain ! Sylvain !
Qui fait presque aussitôt son apparition dans l’encadrement de la porte.
– Mademoiselle ?
– Cravachez-moi, Sylvain ! Il veut pas me croire. Montrez-lui ! Allez, montrez-lui !
Et elle s’agenouille. Elle relève sa robe au-dessus de ses reins. Elle lui tend sa croupe.
Il prend tout son temps. Il attend. Il la fait attendre.
– S’il vous plaît, Sylvain… S’il vous plaît !
Il cingle. Avec force. Le premier coup lui arrache un gémissement de douleur. D’autres suivent. À intervalles réguliers.
Elle ferme les yeux. Gontran est là, derrière. Il voit. Elle est heureuse.
Le rythme s’accélère. Elle crie. Elle se cabre. Elle ondule. Elle s’ouvre. Elle hurle. Elle n’a plus la moindre pudeur. Plus la moindre honte.
– Là, c’est tout. C’est fini.
Elle se laisse aller contre Gontran. Contre son torse. Elle y pleure. À chaudes larmes. Elle est bien. Si bien. Il la caresse doucement. Il prend la pointe de son sein entre ses lèvres. Il l’agace. Il la mordille. Il est tout dur contre elle. Tout gorgé. Elle le veut.
– Viens, Gontran, viens !
Elle ne lui en laisse pas le temps. Elle s’empare de lui. De sa queue. Elle l’enfouit en elle. Et elle se jette, à grands coups de bassin, éperdument contre lui. Leurs rythmes s’épousent, se confondent.
Et ils clament leur plaisir, ensemble, à pleine voix.
Ils reprennent leurs esprits, tendrement enlacés.
– T’as fait semblant, Gontran, hein !
– De quoi donc ?
– De pas croire que c’était Sylvain…– Ben, bien sûr.
– Tu es un monstre. Je te parle plus.
Et leurs lèvres se joignent.
Elle passe ses nuits à pleurer. Et à se demander. Ce qu’il fait. Ce qu’il pense. Et pourquoi il ne vient plus ? Pourquoi ? Mais elle le sait pourquoi. Inutile de se bercer d’illusions. C’est une autre. C’est l’autre. Il ne viendra plus. Plus jamais.
Le seul avec lequel elle puisse parler un peu de lui, c’est Sylvain.
– Croyez-vous qu’il ait pu lui arriver quelque chose ?
Il fronce les sourcils, réprobateur, mais se fait malgré tout rassurant.
– S’il lui était survenu quelque accident ou s’il était tombé sérieusement malade, nous l’aurions su. D’une façon ou d’une autre, nous l’aurions forcément su.
Elle insiste.
– Mais alors, Sylvain ? Mais alors ?
Il hausse les épaules.
– Il reviendra, vous verrez. Il finira par revenir. Parce qu’il y a très certainement une explication toute simple qui, pour le moment, ne vient pas à l’esprit de Mademoiselle.
– Et si ?
– Si, Mademoiselle ?
– S’il en avait rencontré une autre ?
Il ne répond pas. Pas tout de suite. Il chevauche silencieusement à ses côtés. Il regarde droit devant lui. Longtemps. Et puis…– Vous lui avez dit ? Que c’était moi qui vous fouettais ? Vous lui avez dit ?
Elle rougit. Elle se trouble.
– Oh, non ! Non.
– Que c’était monsieur Pierre alors ?
– Non plus, non.
– Qui alors ?
– Mais personne.
– Alors je crois que Madame fait fausse route. Qu’elle prend les choses à l’envers.
– Que voulez-vous dire ?
– Il n’a personne, mais il a le soupçon, par contre, que Madame, elle, a quelqu’un d’autre. Qui la fouette.
Mais bien sûr ! Comment n’y a-t-elle pas pensé ? Mais bien sûr ! Quelle sotte elle fait ! Deux fois il lui a posé la question. Deux fois il lui a demandé. Elle n’a pas répondu. Elle a éludé. Alors il s’est imaginé…– Je vais lui écrire, Sylvain. Je vais lui expliquer. Vous porterez la lettre.
Il s’incline.
– Si je puis me permettre… Madame ne va pourtant pas lui avouer que je la châtie parce qu’elle ne parvient pas à le quitter ?
Non. Évidemment, non.
– Quel motif, dès lors, invoquera-t-elle donc ?
Mais que…Elle ne sait pas. Elle verra. Elle improvisera. Elle lui expliquera que c’est pour lui. Par amour pour lui. Il comprendra.
Ils font demi-tour. Ils chevauchent en silence.
Elle est déjà dans sa lettre. Dont elle cherche les mots. Dont elle polit amoureusement les phrases. Qu’elle a hâte d’aller jeter sur le papier.
Elle tend les rênes à Sylvain. Les retient un moment.
– Et s’il ne me croit pas ?
– Alors il faudra lui en administrer la preuve. De toute façon Madame mérite. Amplement. Plus que jamais. Parce que ce n’est plus seulement qu’elle ne parvient pas à le quitter, c’est que, maintenant, elle lui court après.
* * *
– Alors, Sylvain, alors ?
– Je lui ai donné la lettre.
– Il l’a lue ?
– Sur-le-champ. Et il l’a tout aussitôt détruite.
– Qu’est-ce qu’il a dit ?
– Rien. Il s’est contenté de sourire.
– Mais il viendra ?
– Il viendra.
– Oh, merci, Sylvain, merci.
Et elle est dans les bras de Gontran.
– Toi ! Toi ! Comme tu m’as manqué ! Si tu savais…Elle le couvre de baisers. Il la couvre de baisers.
Et il passe sa main sous sa robe.
– Il y a rien aujourd’hui.
– C’est parce que… T’es pas venu… Tu venais pas…Il sourit.
– Et c’était pour toi. Si, c’est vrai, tu sais. C’était pour toi. Que pour toi.
Il sourit toujours. Il n’arrête pas de sourire.
– Je sais pas.
– Tu sais pas quoi ?
– Si c’est vraiment ce Sylvain qui te le met dans cet état.
– Ah, si, si ! Je t’assure.
Il fait la moue.
– À moins que…Elle appelle. Elle hurle.
– Sylvain ! Sylvain !
Qui fait presque aussitôt son apparition dans l’encadrement de la porte.
– Mademoiselle ?
– Cravachez-moi, Sylvain ! Il veut pas me croire. Montrez-lui ! Allez, montrez-lui !
Et elle s’agenouille. Elle relève sa robe au-dessus de ses reins. Elle lui tend sa croupe.
Il prend tout son temps. Il attend. Il la fait attendre.
– S’il vous plaît, Sylvain… S’il vous plaît !
Il cingle. Avec force. Le premier coup lui arrache un gémissement de douleur. D’autres suivent. À intervalles réguliers.
Elle ferme les yeux. Gontran est là, derrière. Il voit. Elle est heureuse.
Le rythme s’accélère. Elle crie. Elle se cabre. Elle ondule. Elle s’ouvre. Elle hurle. Elle n’a plus la moindre pudeur. Plus la moindre honte.
– Là, c’est tout. C’est fini.
Elle se laisse aller contre Gontran. Contre son torse. Elle y pleure. À chaudes larmes. Elle est bien. Si bien. Il la caresse doucement. Il prend la pointe de son sein entre ses lèvres. Il l’agace. Il la mordille. Il est tout dur contre elle. Tout gorgé. Elle le veut.
– Viens, Gontran, viens !
Elle ne lui en laisse pas le temps. Elle s’empare de lui. De sa queue. Elle l’enfouit en elle. Et elle se jette, à grands coups de bassin, éperdument contre lui. Leurs rythmes s’épousent, se confondent.
Et ils clament leur plaisir, ensemble, à pleine voix.
Ils reprennent leurs esprits, tendrement enlacés.
– T’as fait semblant, Gontran, hein !
– De quoi donc ?
– De pas croire que c’était Sylvain…– Ben, bien sûr.
– Tu es un monstre. Je te parle plus.
Et leurs lèvres se joignent.
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