Les petites stagiaires: Leslie IV,5

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Les petites stagiaires: Leslie IV,5 Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-01-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les petites stagiaires: Leslie IV,5
Et ce fut tous les soirs. Ou presque. Parce qu’Aglaé tenait absolument à voir Camille sucer Ewin. Elle n’en démordait pas et élaborait, pour parvenir à ses fins, des stratégies compliquées qui n’étaient pourtant jamais couronnées de succès. Il s’en fallait parfois de très peu, d’autant que Camille était extrêmement motivé et jouait le jeu à fond. D’autant aussi qu’on m’avait mis à contribution : je toussais le nombre de fois correspondant à la rangée dans laquelle Ewin avait pris place. Indication précieuse, mais insuffisante. Question de timing. Ils ne se présentaient jamais devant la paroi au même moment et c’était toujours une autre femme qui héritait du « gros lot ».
‒ Oh, mais je désespère pas. Ça finira bien par arriver à force.
En attendant cet instant béni, elle dégustait négligemment une queue ici ou là, en surveillant, du coin de l’œil, l’orifice dans lequel Ewin allait glisser son appareillage.
– Pas question que je loupe ça, attends ! J’aime trop voir comment elles s’y prennent, les filles, avec lui. T’as plein de cas de figure en fait. T’as celles qui se contentent de la lui lécher. C’est les plus nombreuses. Un engin pareil, elles hésitent à se l’engloutir : elles redoutent de s’étouffer avec. Alors elles lèchent. Patiemment. Aussi longtemps que nécessaire. Et elles en profitent pour mater. Une pointure comme ça, c’est pas tous les jours que t’as l’occasion d’en reluquer une de près. T’en as d’autres qui, elles, par contre, la lui prennent en bouche. Juste le bout. Après l’avoir, le plus souvent, décalotté. C’est les plus voluptueuses, celles-là, en général. Elles ferment les yeux. Elles dégustent. Elles savourent. Et puis t’as les téméraires. Celles qu’enfournent délibérément. Et qui savent pas à quoi elles s’exposent. Parce qu’il pousse, Ewin, dans ce cas-là. Il peut pas s’empêcher de pousser. Au maximum. Et alors là, sauve qui peut ! On se rabat vite fait sur autre chose. Une branlette par exemple. Une bonne branlette énergiquement menée. Au jus de laquelle, quand il va surgir, on va amoureusement offrir son front, ses yeux, ses joues, ses lèvres.

Élodie, elle, de son côté, était aux anges.
‒ Toutes ces queues, là, à disposition. À n’en plus savoir où donner de la tête. Tu me connais ! Je bois du petit lait.
Elle en buvait tant et plus.
– J’ai à peine fini d’en faire dégorger une que je reprends place dans une autre file. Et rebelote !
En attendant son tour, elle observait, avec beaucoup d’attention, tout ce qui se passait autour d’elle.
– Ah, t’as des acharnées de la bite. Des pires que moi. Et qui s’en cachent pas.
Et gardait toujours un œil sur Camille.
– Normal ! On va se marier.
Camille qui sympathisait avec les unes, avec les autres.
– Il y en a qui lui font carrément leurs confidences. Et ça dure. Il les fascine en fait. C’est pas qu’elles se doutent qu’il en a une entre les jambes. Oh, non ! Un truc pareil, ça doit même pas leur venir à l’esprit. C’est qu’elles doivent confusément sentir quelque chose. Sans parvenir à déterminer quoi. Et un mystère, une nana, elle a toujours envie de le percer.

En attendant, Camille était le seul qui, quand on était là-bas, faisait un minimum attention à moi. Le seul capable de me dire ensuite si la nana avec laquelle je m’étais trouvé aux prises était blonde ou brune, jeune ou non, si elle avait paru satisfaite du moment que nous avions passé ensemble ou pas. J’avais droit, chaque fois, à un rapport circonstancié qui fourmillait des détails les plus inattendus et démultipliait rétrospectivement mon plaisir. En contrepartie, il attendait de moi que je lui brosse un tableau aussi complet que possible de ce qui se passait à côté. Je m’y prêtais de bonne grâce et il était extrêmement friand des descriptions que je lui faisais de tous ces corps masculins nus, tendus à l’extrême dans l’attente de leur délivrance.
‒ Et il y a pas ?
Si ! Bien sûr qu’il y avait. Parce que, dans un tel contexte, des désirs s’impatientaient parfois, réclamaient une satisfaction immédiate et que certains n’hésitaient pas, ici ou là, à s’entraider.
– Faudra bien que je passe de ce côté-là un jour.
– Rien de plus simple.
– Je sais pas. Aglaé et Élodie risquent de se sentir exclues.
– À moins que ça ne mette le feu à leur imagination. Ce qu’est probable d’ailleurs.

Le lundi matin, au boulot, Leslie tirait une tronche de dix kilomètres.
‒ Holà ! Ça va pas, toi ! Qu’est-ce qui se passe ?
– J’ai eu mes notes pour les partiels. C’est la cata.
– L’année est pas finie. Tu te rattraperas.
– Je sais pas. Je crois pas. J’y arrive plus à bosser. Et c’est votre faute en plus !
– Ben, voyons !
– Si, c’est vrai, hein ! Parce qu’avant je me forçais à travailler. En me punissant. Et ça marchait. Bien. Très bien même. Mais plus maintenant que vous m’en avez donné pour de bon des fessées. Je trouve ça ridicule toute seule. J’y arrive plus. Et, du coup, je me laisse complètement aller.
– Oui, alors si je comprends bien, faudrait que je sois sans arrêt derrière toi. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Si c’est pas malheureux ! À ton âge !
– Je sais bien, mais…
– Bon, alors tu sais pas ce qu’on va faire ? Tu vas venir t’installer chez moi. Où je mettrai une chambre à ta disposition. Et où je peux te dire que j’exercerai sur toi une surveillance de tous les instants. Pas question que tu perdes ton temps sur les réseaux sociaux ou que tu somnoles, vautrée sur le canapé, devant des séries débiles. Je peux te dire que tu vas t’y mettre au travail et qu’au moindre faux pas…
– Ce sera quand ?
– On te déménagera dimanche. Que t’aies le temps de rassembler posément tes affaires la veille et que, moi, j’aie celui de prendre mes dispositions.

Prendre mes dispositions, ça voulait dire mettre Aglaé au courant. Qu’elle libère la chambre.
‒ Pas de problème. De toute façon, avec Ewin maintenant…
– C’est sur la fin ?
– Disons que, comme tu sais, on est dans un autre trip. Et puis, oui, t’as raison, probable que ça va pas durer autant que les impôts. J’en sais rien. On verra. En attendant, tu t’en étais pas vanté, toi, que t’avais enfin réussi.
– L’occasion s’est pas présentée. Et puis on avait tellement d’autres choses en tête tous les quatre !
– Donc, c’est fait ! Tu vois, toi, qui croyais jamais y arriver ! Et alors ? Elle prend un pied pas possible à se laisser tambouriner le derrière, je suis sûre !
– Tu crois pas si bien dire.
– J’espère quand même que tu auras à cœur de les lui flanquer dans le séjour ses fessées. Qu’on puisse en profiter, nous, là-haut !
– Fais-moi confiance ! Vous serez pas déçues, vous verrez.

Elles sont toutes venues aider au déménagement. Trois voitures. Cinq paires de bras. Ça a été plié en un rien de temps et on s’est tous retrouvés chez moi devant un monceau de pizzas.
Leslie a chipoté trois ou quatre bouchées, s’est rapidement éclipsée dans sa chambre où je l’ai aussitôt rejointe.
‒ Qu’est-ce tu fabriques ?
– Je range. Je m’installe.
– Oui, ben ça pouvait attendre, non ?
– Plus vite c’est fait…
– Non, mais enfin, Leslie, est-ce que tu te rends compte ? Tu es d’une impolitesse ! Parce qu’elles sont gentiment venues te prêter main-forte. Rien ne les y obligeait. Et toi, tu ne prends même pas la peine de rester discuter cinq minutes avec elles. Faut le faire, avoue !
– Je suis désolée. J’y ai pas pensé.
– Tu fais vraiment n’importe quoi, il y a des moments.
– Je vais y retourner. Je vais m’excuser.
– J’espère bien. C’est la moindre des choses. Mais avant ça… Qu’est-ce qui va se passer avant ça ? Hein ? À ton avis ?
Son visage s’est illuminé. Elle m’a chuchoté à l’oreille.
– Vous allez m’en coller une. Avec les autres à côté. Qui vont tout entendre.
– D’autant que la porte est ouverte.
Elle a jeté les bras autour de mon cou.
– Oh, merci. Merci !
Et puis elle a enchaîné. À voix haute, cette fois, suppliante.
– Oh, non, s’il vous plaît, non. Pas la fessée ! Je recommencerai pas. Je vous jure.
Je suis entré dans le jeu.
– On sait ce qu’elles valent tes promesses depuis le temps. Allez, trêve de bavardages ! Viens ici ! Tu entends ce que je te dis, Leslie ? M’oblige pas à répéter.
Je me suis assis sur son lit. Elle est venue, d’elle-même, avec un grand sourire, s’installer en travers de mes genoux. Tout en chougnant.
– Ça fait trop mal !
– Il y a que ça que tu comprends n’importe comment. Bon, mais allez !
J’ai relevé la robe.
– T’as pas de culotte. En plus ! T’as pas mis de culotte. Et ça, je te l’avais interdit. Je te l’avais pas interdit ?
– Si, mais c’est ce matin. J’étais pressée. J’en avais pas sous la main. Alors…
– Prends-moi bien pour un imbécile ! Oh, mais ça aussi on va t’en faire passer l’envie.
Et j’ai claqué. Bien fort. Bien sonore. Rapproché. En pluie. Longtemps.
Elle a gémi. Elle s’est cabrée. Elle a crié. Elle a supplié. Elle a hurlé.
J’ai mis fin.
– Là !
Elle s’est relevée. La robe est retombée. Je l’ai prise par le bras, entraînée dans le couloir.
– Et tiens-le-toi pour dit ! Parce que, la prochaine fois, ce sera devant tout le monde.
Puis dans le séjour où tous les regards ont convergé vers elle. Jusqu’à sa place.
– Eh bien, rassieds-toi ! Qu’est-ce que t’attends ?
Qu’elle a reprise en grimaçant.
Aglaé a fait mine de compatir.
– Ho là là, ma pauvre, je te plains ! Qu’est-ce tu dois déguster !
Pour ajouter aussitôt.
– Mais faut croire que t’avais mérité.

La porte s’était à peine refermée sur elles qu’elle me sautait une nouvelle fois au cou.
‒ C’était vraiment trop bien ! Encore mieux que ce que j’aurais cru. Non, mais vous avez vu leurs têtes ? Elles l’ont pas vraiment montré, mais comment elles se fichaient de moi à l’intérieur ! J’adore. Elles vont vous en reparler, vous croyez ?
– Oh, alors ça, ça fait pas l’ombre d’un doute.
– Vous me direz, hein ? Ce qu’elles ont dit. Ce qu’elles ont pensé, mais alors tout ! Vous me cacherez rien. Vous me promettez ? Surtout celle qu’avait le petit haut blanc.
– Camille ? Pourquoi elle ?
– Je sais pas. Une idée comme ça. Elle avait une de ces façons de me dévisager ! Comme si elle savait des choses. Qu’elle lisait en moi. C’était trop bizarre comme impression. Et vous savez ce que je crois ? C’est qu’elle crevait d’envie de voir l’état de mon derrière. Que vous m’obligiez à le montrer. Elle attendait que ça en fait.
– Et toi aussi, non ?
– Comment j’aurais eu honte !
– Et comment t’aurais aimé ! Oh, mais on peut encore, hein !
– Comment ça ?
– Retire ta robe, Leslie !
– Ma robe ? Pour quoi faire ?
– Fais ce que je te dis ! Là… Et maintenant viens avec moi.
Dans le séjour. Où j’ai entrepris de lui montrer comment fonctionnait la télécommande. Et demandé de rester, pendant ce temps-là, dos tourné à la fenêtre.
– Hein ? Mais pourquoi ?
– Parce que la chambre de Camille est juste au-dessus, en face.
– Ah, oui ? Ho là là ! Et elle y est, vous croyez ? Elle regarde ?
– Et les deux autres avec. Les connaissant, il y a toutes les chances, oui ! Elles regardent et elles commentent.
On est restés penchés tous les deux sur la télécommande.
– T’as compris ?
Elle m’a gratifié d’un petit sourire complice.
– Pas bien, non !
– Alors je recommence.
Trois fois. Quatre fois. Jusqu’à ce qu’elle s’enfuie brusquement dans sa chambre.
– Pardon. Je peux plus. Je…
Elle y a arpégé sans retenue son plaisir.

Les avis des lecteurs

J'attends avec impatience la suite! Comme je comprends Leslie!



Texte coquin : Les petites stagiaires: Leslie IV,5
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