Budapest, le baiser
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-02-2013 dans la catégorie Fétichisme
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Couleur du fond :
Budapest, le baiser
Les filles ici sont très différentes. C'est quasiment une autre espèce. Blondes, solides, avec un regard bleu déterminé et innocent à la fois.
On sent instinctivement qu'elles nous feront de beaux enfants et ça c'est incroyablement érotique. Enfin, nous les Français de la mission Google ça nous fait tous bander.
Elles sont habillées différemment des filles de chez nous. C'est une vêture moderne et confortable ; en plus elles savent que ça fait rêver un max les garçons.
Ces deux-là portent un collant qui leur monte sur les hanches et un haut tout pareil, bras longs serrés jusqu'aux poignets, ras du cou, moulant le torse jusqu'à la taille... Et rien de rien en dessous.
Mais par dessus une « robe chasuble ». Large, très courte, pleine de déliés et d'échancrures. De couleur vive et claire contrastant avec le sombre des dessous.
En deux mots, les filles elles sont à poil sous un fin voile sombre et elles couvrent tout ça par une robe ouverte de partout qui montre tout ce que, normalement, elles devraient cacher.
Nous les gars, on aime bien ça.
Mais c'est vrai que pour y voir quelque chose faut avoir l’œil exercé et beaucoup d'imagination.
Nous, l'imagination, on en manque pas.
Ces deux filles, là dans la boutique de chaussures pour hommes, habillées toutes les deux pareil, elles te feraient bander un mort.
Les clients, je peux vous le dire, eux, ils ne sont pas morts. Et pourtant ils bandent tous quand même.
Ils sont là, assis dans des banquettes basses en skaï noir, à essayer les mocassins, les souliers, les bottines, les chaussures à bout pointu, les godasses de ville, enfin à tester tout ce que le magasin propose. Et dans tous les coloris et dans toutes les matières. Ils essayent des tailles au dessus, des tailles en dessous. Ils trichent avec leurs tailles pour faire venir et revenir dix fois les gonzesses.
Les filles, elles, sont assises sur des tabourets d'essayage avec un coté en pente sur lequel on pose le pied pour essayer la chaussure.
Les filles, elles le savent que les gars matent sous la robe chasuble. Elles font des façons de cuisses serrées mais c'est pas si facile sur le tabouret, même en amazone.
Et puis elles ont confiance dans l'opacité du collant.
Les gars, eux se penchent en arrière pour voir de plus bas en contre-plongée. Ou bien se penchent en avant pour voir le sein de haut, en plongée. Ou bien se lèvent et marchent en testant les chaussures pour voir le sein de profil, en long travelling. Ce magasin de chaussures pour hommes est une annexe de la Fémis, une véritable salle de TP sur le placement de la caméra et le cinéma subjectif.
D'ailleurs, y a là un gars qui s'y croit. Il écrit le scénario :
"Elle me dit mais la robe est là et cache tout et fait classe. Je rétorque et j'y passe les deux mains. Elle reconnaît que les mains sur ses seins font festival de Cannes et que ce serait sympa de ne pas s'arrêter là.
Un homme et une femme, je suis Trintignant, elle est Anouk Aimé, l'aube embrumée invite la main à passer et repasser sur le collant. Gousset mouillé, gousset collant". Pas besoin de prendre des notes, il est habité par le sujet. On voit bien que ce qu'il voit là fera la trame du prochain court métrage qu'il présentera au concours des Cahiers du Cinéma.
La robe chasuble c'est genre Courèges. Le tissu est épais, en tous cas pas souple du tout. Le tissu efface les courbes des seins, on ne voit rien, on ne devine rien, du col à la taille le tissu descend presque tout droit.
Et puis la chasuble écrase tout de sa couleur. C'est elle que l'on voit. Elle claque devant les yeux. L'intérieur est accessoire, sans importance. La chasuble est droite, lumineuse, coupée grand couturier.
Heureusement que le gars qui a dessiné cette chasuble a fait de grands trous pour qu'y passent les bras. Et que par ces grands trous, au hasard des gestes de la fille, on voit le sein rond qui gonfle le tissu fin du haut moulant. On voit parfaitement que le sein est libre, qu'il vit sa vie de sein et s'anime synchrone du buste, en opposition de phase, comme un balancier. On voit parfaitement qu'il n'est pas, ce sein, sous contrainte d'un vil soutif ou d'un dessous harnachant.
On voit même tellement bien que l'on en sent presque dans sa main leur chaleur de pigeon vivant, comme hallucination de mec qui, comme nous tous, ne pense qu'à ça.
Ici, dans ce magasin de chaussures de ce pays du bout de l'Europe, nous les Français on se sent frères de nos homologues, les garçons d'ici, les Hongrois. On voit bien que les gars d'ici pensent comme nous, rien qu'à mater la fente des filles sous la robe chasuble à travers le collant translucide.
La différence c'est que nous on est conquérants. Déjà, ados, quand on allait à Canterbury perfectionner notre anglais on pensait "à nous les petites Anglaises" alors vous imaginez bien que vingt ans après, à Buda, on avait dans la tête rien que "d'apporter la civilisation occidentale" à une population indigène de minettes attardées coté cul.
Bon attardées, je crois qu'on était présomptueux. Car les deux filles, on les a effectivement emballées, elles ne demandaient que ça et l'exotisme du Franzouse a fait le reste. On les a emmenées diner au son des gitans violonistes coté Pest et vu qu'on avait une bagnole, on les a ramenées chez elles. Il a fallu en passer par le slibovitch et les bouzoukis. Mais après ces préliminaires locaux, on s'est retrouvés tous les quatre dans un grand lit XXL genre Cinna autochtone façon bagghéra.
La mienne avait un prénom imprononçable mais elle a "tombé" la chasuble et les godasses et je me suis retrouvé en slip emmêlé à cette fille en collant des pieds au cou et même jusqu'aux poignets. On ne parlait pas, le hongrois est une langue impossible. Mais ses baisers étaient tellement merveilleux que j'aurais passé la nuit rien qu'à l'aimer et l'embrasser sans rien penser à rien d'autre. Comment vous dire. Vu qu'on se parlait pas on n'avait rien d'autre à faire avec nos bouches, nos lèvres, nos langues que de s'aimer. Le goût de sa bouche était de paprika et de café. Je l'aurais mangée toute ma vie, sa bouche. Ma langue allait chercher loin des odeurs, des parfums qui me faisaient chavirer.
Ses lèvres étaient fraiches. Elle me tenait la nuque et ne me laissait pas m'éloigner. Moi je la serrais dans mes bras et je sentais ses seins écrasés sur ma poitrine. Et je l'embrassais et c'était bon. Et je me disais, ça ne m'est jamais arrivé, je suis amoureux, c'est incroyable. Et c'était bon, et ça ne s'arrêtait jamais. Ses yeux ne me regardaient pas ou alors quand ils étaient ouverts, regardaient derrière moi. On voyait bien qu'elle était dans son baiser, avec son baiser et avec ça seulement.
J'aurais pu embrasser sa bouche toute la nuit. Même continuer encore après. Je n'en pouvais plus de bave, de langues, de dents qui se choquaient, de lèvres puissantes, d'aspiration de sa salive, de la boire, de lui donner à boire, de l'aimer.
Et je ne pensais à rien d'autre, pourtant je bandais ferme, la queue dressée contre elle, contre son fin collant.
Pourtant c'est l'embrasser qui faisait ma vie ce jour là, enfin, cette nuit là.
Et je la serrais, et je tenais sa tête, ses cheveux pleins mes yeux et mon menton qui pointait pour mieux lui dire mon sentiment et l'embrasser.
J'ai pensé ses lèvres et je suis descendu au collant.
J'ai plongé en elle. Ma bouche a avalé, lèvres en avant le mouillé du collant.
L'odeur était forte, j'ai aspiré, j'ai aimé.
Ses chairs étaient là, ourlées et mes lèvres étaient impérieuses qui voulaient l'avaler.
J'ai bien senti qu'elle était avec moi, qu'elle voulait.
Elle a levé ses genoux. Ma tête était entre ses cuisses. Ses cuisses se sont fermées. Le collant faisait barrière mais nous ne le savions plus. Ma langue était sur le haut des plis et des replis et cherchait, mouillant tout, à faire vivre son bouton. Le collant n'était plus un obstacle, le collant n'existait plus.
Quand je suis remonté à ses lèvres en prenant sa tête doucement des deux mains pour l'amener à moi, elle a bu longuement ma salive mêlée de ses humeurs d'amour. Jamais baiser ne fut plus tendre, plus propre, plus enamouré.
Elle s'est assise dans le lit, a fait glisser le collant à ses pieds, a enlevé mon slip et son haut, nous étions nus.
Elle m'a dit, ici en Hongrie, quand on aime un garçon, on mêle tout, bouches et sexes, c'est bon et ça sent bon.
Ce qui est drôle, c'est que cette nuit là j'ai tout compris ce qu'elle me disait, en hongrois dans le texte.
Les contes de la main gauche : Le Baiser jpj, Budapest 1/2013
On sent instinctivement qu'elles nous feront de beaux enfants et ça c'est incroyablement érotique. Enfin, nous les Français de la mission Google ça nous fait tous bander.
Elles sont habillées différemment des filles de chez nous. C'est une vêture moderne et confortable ; en plus elles savent que ça fait rêver un max les garçons.
Ces deux-là portent un collant qui leur monte sur les hanches et un haut tout pareil, bras longs serrés jusqu'aux poignets, ras du cou, moulant le torse jusqu'à la taille... Et rien de rien en dessous.
Mais par dessus une « robe chasuble ». Large, très courte, pleine de déliés et d'échancrures. De couleur vive et claire contrastant avec le sombre des dessous.
En deux mots, les filles elles sont à poil sous un fin voile sombre et elles couvrent tout ça par une robe ouverte de partout qui montre tout ce que, normalement, elles devraient cacher.
Nous les gars, on aime bien ça.
Mais c'est vrai que pour y voir quelque chose faut avoir l’œil exercé et beaucoup d'imagination.
Nous, l'imagination, on en manque pas.
Ces deux filles, là dans la boutique de chaussures pour hommes, habillées toutes les deux pareil, elles te feraient bander un mort.
Les clients, je peux vous le dire, eux, ils ne sont pas morts. Et pourtant ils bandent tous quand même.
Ils sont là, assis dans des banquettes basses en skaï noir, à essayer les mocassins, les souliers, les bottines, les chaussures à bout pointu, les godasses de ville, enfin à tester tout ce que le magasin propose. Et dans tous les coloris et dans toutes les matières. Ils essayent des tailles au dessus, des tailles en dessous. Ils trichent avec leurs tailles pour faire venir et revenir dix fois les gonzesses.
Les filles, elles, sont assises sur des tabourets d'essayage avec un coté en pente sur lequel on pose le pied pour essayer la chaussure.
Les filles, elles le savent que les gars matent sous la robe chasuble. Elles font des façons de cuisses serrées mais c'est pas si facile sur le tabouret, même en amazone.
Et puis elles ont confiance dans l'opacité du collant.
Les gars, eux se penchent en arrière pour voir de plus bas en contre-plongée. Ou bien se penchent en avant pour voir le sein de haut, en plongée. Ou bien se lèvent et marchent en testant les chaussures pour voir le sein de profil, en long travelling. Ce magasin de chaussures pour hommes est une annexe de la Fémis, une véritable salle de TP sur le placement de la caméra et le cinéma subjectif.
D'ailleurs, y a là un gars qui s'y croit. Il écrit le scénario :
"Elle me dit mais la robe est là et cache tout et fait classe. Je rétorque et j'y passe les deux mains. Elle reconnaît que les mains sur ses seins font festival de Cannes et que ce serait sympa de ne pas s'arrêter là.
Un homme et une femme, je suis Trintignant, elle est Anouk Aimé, l'aube embrumée invite la main à passer et repasser sur le collant. Gousset mouillé, gousset collant". Pas besoin de prendre des notes, il est habité par le sujet. On voit bien que ce qu'il voit là fera la trame du prochain court métrage qu'il présentera au concours des Cahiers du Cinéma.
La robe chasuble c'est genre Courèges. Le tissu est épais, en tous cas pas souple du tout. Le tissu efface les courbes des seins, on ne voit rien, on ne devine rien, du col à la taille le tissu descend presque tout droit.
Et puis la chasuble écrase tout de sa couleur. C'est elle que l'on voit. Elle claque devant les yeux. L'intérieur est accessoire, sans importance. La chasuble est droite, lumineuse, coupée grand couturier.
Heureusement que le gars qui a dessiné cette chasuble a fait de grands trous pour qu'y passent les bras. Et que par ces grands trous, au hasard des gestes de la fille, on voit le sein rond qui gonfle le tissu fin du haut moulant. On voit parfaitement que le sein est libre, qu'il vit sa vie de sein et s'anime synchrone du buste, en opposition de phase, comme un balancier. On voit parfaitement qu'il n'est pas, ce sein, sous contrainte d'un vil soutif ou d'un dessous harnachant.
On voit même tellement bien que l'on en sent presque dans sa main leur chaleur de pigeon vivant, comme hallucination de mec qui, comme nous tous, ne pense qu'à ça.
Ici, dans ce magasin de chaussures de ce pays du bout de l'Europe, nous les Français on se sent frères de nos homologues, les garçons d'ici, les Hongrois. On voit bien que les gars d'ici pensent comme nous, rien qu'à mater la fente des filles sous la robe chasuble à travers le collant translucide.
La différence c'est que nous on est conquérants. Déjà, ados, quand on allait à Canterbury perfectionner notre anglais on pensait "à nous les petites Anglaises" alors vous imaginez bien que vingt ans après, à Buda, on avait dans la tête rien que "d'apporter la civilisation occidentale" à une population indigène de minettes attardées coté cul.
Bon attardées, je crois qu'on était présomptueux. Car les deux filles, on les a effectivement emballées, elles ne demandaient que ça et l'exotisme du Franzouse a fait le reste. On les a emmenées diner au son des gitans violonistes coté Pest et vu qu'on avait une bagnole, on les a ramenées chez elles. Il a fallu en passer par le slibovitch et les bouzoukis. Mais après ces préliminaires locaux, on s'est retrouvés tous les quatre dans un grand lit XXL genre Cinna autochtone façon bagghéra.
La mienne avait un prénom imprononçable mais elle a "tombé" la chasuble et les godasses et je me suis retrouvé en slip emmêlé à cette fille en collant des pieds au cou et même jusqu'aux poignets. On ne parlait pas, le hongrois est une langue impossible. Mais ses baisers étaient tellement merveilleux que j'aurais passé la nuit rien qu'à l'aimer et l'embrasser sans rien penser à rien d'autre. Comment vous dire. Vu qu'on se parlait pas on n'avait rien d'autre à faire avec nos bouches, nos lèvres, nos langues que de s'aimer. Le goût de sa bouche était de paprika et de café. Je l'aurais mangée toute ma vie, sa bouche. Ma langue allait chercher loin des odeurs, des parfums qui me faisaient chavirer.
Ses lèvres étaient fraiches. Elle me tenait la nuque et ne me laissait pas m'éloigner. Moi je la serrais dans mes bras et je sentais ses seins écrasés sur ma poitrine. Et je l'embrassais et c'était bon. Et je me disais, ça ne m'est jamais arrivé, je suis amoureux, c'est incroyable. Et c'était bon, et ça ne s'arrêtait jamais. Ses yeux ne me regardaient pas ou alors quand ils étaient ouverts, regardaient derrière moi. On voyait bien qu'elle était dans son baiser, avec son baiser et avec ça seulement.
J'aurais pu embrasser sa bouche toute la nuit. Même continuer encore après. Je n'en pouvais plus de bave, de langues, de dents qui se choquaient, de lèvres puissantes, d'aspiration de sa salive, de la boire, de lui donner à boire, de l'aimer.
Et je ne pensais à rien d'autre, pourtant je bandais ferme, la queue dressée contre elle, contre son fin collant.
Pourtant c'est l'embrasser qui faisait ma vie ce jour là, enfin, cette nuit là.
Et je la serrais, et je tenais sa tête, ses cheveux pleins mes yeux et mon menton qui pointait pour mieux lui dire mon sentiment et l'embrasser.
J'ai pensé ses lèvres et je suis descendu au collant.
J'ai plongé en elle. Ma bouche a avalé, lèvres en avant le mouillé du collant.
L'odeur était forte, j'ai aspiré, j'ai aimé.
Ses chairs étaient là, ourlées et mes lèvres étaient impérieuses qui voulaient l'avaler.
J'ai bien senti qu'elle était avec moi, qu'elle voulait.
Elle a levé ses genoux. Ma tête était entre ses cuisses. Ses cuisses se sont fermées. Le collant faisait barrière mais nous ne le savions plus. Ma langue était sur le haut des plis et des replis et cherchait, mouillant tout, à faire vivre son bouton. Le collant n'était plus un obstacle, le collant n'existait plus.
Quand je suis remonté à ses lèvres en prenant sa tête doucement des deux mains pour l'amener à moi, elle a bu longuement ma salive mêlée de ses humeurs d'amour. Jamais baiser ne fut plus tendre, plus propre, plus enamouré.
Elle s'est assise dans le lit, a fait glisser le collant à ses pieds, a enlevé mon slip et son haut, nous étions nus.
Elle m'a dit, ici en Hongrie, quand on aime un garçon, on mêle tout, bouches et sexes, c'est bon et ça sent bon.
Ce qui est drôle, c'est que cette nuit là j'ai tout compris ce qu'elle me disait, en hongrois dans le texte.
Les contes de la main gauche : Le Baiser jpj, Budapest 1/2013
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Le grand fan des filles de l'Est que je suis te dit : super récit et je sais ce que ça fait. Moi aussi j'ai passé un moment similaire. Avec une hongroise, justement. Voilà un point commun qui nous lie.
Agréable moment ...