Censier Daubenton
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-12-2014 dans la catégorie En solitaire
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Couleur du fond :
Censier Daubenton
Jpj, Paris, décembre 2014
J'étais habillée chaudement. Le wagon me chahutait tendrement. Debout accrochée de main droite levée à une poignée.
Corvisart, mon corps balançait doucement et mes yeux perdus cherchaient reflet dans la vitre devant moi. Reflet de moi brouillé des vrappes du tunnel noir éclairé par intermittence.
Place d'Italie et allait me falloir changer. Encore quelques secondes avant que les portes ne s'ouvrent en chuintant.
Mon corps est bien et le temps dure encore longtemps de mon bien-être chaud avec moi pendue suspendue au milieu des gens indifférents.
Le temps dure dans ma tête comme un rêve éveillé. Mon ventre est chaud, mon ventre se serre se contracte bat douce cadence dans les instants trop courts du freinage du train arrivant sur le quai, Place d'Italie.
Bousculée de droite de gauche je reviens au réel et tout s'efface. Je marche indifférente traçant les couloirs impatiente de retrouver l'intimité calme propice du wagon et l'immobilité de conscience de mon corps chaud là dans mes vêtements épais.
J'y suis à nouveau et serrée des autres passagers je m'abandonne, main crispée sur le poteau d'acier chromé chaud à ma paume. Gobelins et mes pieds sont au chaud dans les bottes, chaussettes par dessus le collant.
Le collant remonte haut sur mes hanches par dessus la culotte, culotte qui emboîte mes fesses largement.
La jupe de laine est épaisse, elle descend bas, plus bas que mes genoux, et le jupon de coton confine la chaleur autour de mes cuisses. Chaleur entre mes cuisses, serrées l'une contre l'autre.
Je suis bien. Bien avec moi-même.
La rame s'arrête en chuintant. Les portes s'ouvrent et une vague d'air froid balaye les gens. Personne ne réagit. Moi pourtant je sens ce froid qui monte sous ma laine et tourne autour de mes mollets.
Certains descendent à Gobelins, d'autres montent. Moi je suis ailleurs accrochée bras haut serrée entre d'autres voyageurs, indifférente. Mon ventre lentement s'apaise, se défait se décontracte, s'apaise. Je prends conscience de ça. Je ferme les yeux. Je suis partie dans un autre univers.
Mes muscles se lâchent s'oublient.
Censier Daubenton, la rame entre en station. Et moi pendue au ciel du wagon jambes floches je m'épanouis dans ma culotte le coeur ouvert et le ventre perdu en contractions lentes d'orgasme impromptu...
Mes yeux cachés sous les paupières baissées
Mon corps ballotté heurtant les uns les autres autour de moi
Une bulle m'emprisonne de sons habituels
Et mes cuisses serrent convulsivement un rien au coeur de moi
Ruisselant je le sens comme au meilleur d'un amour avec un gars chéri.
Censier Daubenton, ma jupe, mon jupon, le collant, la culotte cuisses serrées sur ma fourrure et ces vagues qui fluent refluent de l'intérieur de moi. Je reste suspendue flapie.
Place Monge personne ne descend.
Jussieu, les filles les garçons autour de moi se préparent, jeunes, gais.
Sully-Morland les battements se sont calmés, encore un dernier comme pour fermer la parenthèse...
Pont Marie, je relève la tête. Châtelet, la prochaine, je descends.
Gousset trempé...
J'étais habillée chaudement. Le wagon me chahutait tendrement. Debout accrochée de main droite levée à une poignée.
Corvisart, mon corps balançait doucement et mes yeux perdus cherchaient reflet dans la vitre devant moi. Reflet de moi brouillé des vrappes du tunnel noir éclairé par intermittence.
Place d'Italie et allait me falloir changer. Encore quelques secondes avant que les portes ne s'ouvrent en chuintant.
Mon corps est bien et le temps dure encore longtemps de mon bien-être chaud avec moi pendue suspendue au milieu des gens indifférents.
Le temps dure dans ma tête comme un rêve éveillé. Mon ventre est chaud, mon ventre se serre se contracte bat douce cadence dans les instants trop courts du freinage du train arrivant sur le quai, Place d'Italie.
Bousculée de droite de gauche je reviens au réel et tout s'efface. Je marche indifférente traçant les couloirs impatiente de retrouver l'intimité calme propice du wagon et l'immobilité de conscience de mon corps chaud là dans mes vêtements épais.
J'y suis à nouveau et serrée des autres passagers je m'abandonne, main crispée sur le poteau d'acier chromé chaud à ma paume. Gobelins et mes pieds sont au chaud dans les bottes, chaussettes par dessus le collant.
Le collant remonte haut sur mes hanches par dessus la culotte, culotte qui emboîte mes fesses largement.
La jupe de laine est épaisse, elle descend bas, plus bas que mes genoux, et le jupon de coton confine la chaleur autour de mes cuisses. Chaleur entre mes cuisses, serrées l'une contre l'autre.
Je suis bien. Bien avec moi-même.
La rame s'arrête en chuintant. Les portes s'ouvrent et une vague d'air froid balaye les gens. Personne ne réagit. Moi pourtant je sens ce froid qui monte sous ma laine et tourne autour de mes mollets.
Certains descendent à Gobelins, d'autres montent. Moi je suis ailleurs accrochée bras haut serrée entre d'autres voyageurs, indifférente. Mon ventre lentement s'apaise, se défait se décontracte, s'apaise. Je prends conscience de ça. Je ferme les yeux. Je suis partie dans un autre univers.
Mes muscles se lâchent s'oublient.
Censier Daubenton, la rame entre en station. Et moi pendue au ciel du wagon jambes floches je m'épanouis dans ma culotte le coeur ouvert et le ventre perdu en contractions lentes d'orgasme impromptu...
Mes yeux cachés sous les paupières baissées
Mon corps ballotté heurtant les uns les autres autour de moi
Une bulle m'emprisonne de sons habituels
Et mes cuisses serrent convulsivement un rien au coeur de moi
Ruisselant je le sens comme au meilleur d'un amour avec un gars chéri.
Censier Daubenton, ma jupe, mon jupon, le collant, la culotte cuisses serrées sur ma fourrure et ces vagues qui fluent refluent de l'intérieur de moi. Je reste suspendue flapie.
Place Monge personne ne descend.
Jussieu, les filles les garçons autour de moi se préparent, jeunes, gais.
Sully-Morland les battements se sont calmés, encore un dernier comme pour fermer la parenthèse...
Pont Marie, je relève la tête. Châtelet, la prochaine, je descends.
Gousset trempé...
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Superbe!
Un vrai style littéraire!
C'est pour moi une histoire intime savoureusement discrète qui, certes, doit nous parler beaucoup plus à nous les femmes
J'attends les commentaires des hommes comme celui de ce cher Vieulou toujours aussi perspicace dans ses jugements
Un vrai style littéraire!
C'est pour moi une histoire intime savoureusement discrète qui, certes, doit nous parler beaucoup plus à nous les femmes
J'attends les commentaires des hommes comme celui de ce cher Vieulou toujours aussi perspicace dans ses jugements
La fille qui se masturbe au gré du balancement du métro ou des « bousculements » des voyageurs jusqu'à en jouir est une bien belle histoire. Combien de nanas en font autant en toute discrétion ? Sur la ligne 7 du métro parisien ou sur une autre.
Bravo, c'est très bien écrit... pour connaitre la ligne, j'imaginais sans mal.
J'avais le début, c'était bien. Et la voilà finie, brève et bien.
Juste assez pour y penser un peu, en voir plus, une brève qui dure.
Juste assez pour y penser un peu, en voir plus, une brève qui dure.