Cette jeune voisine se joue de moi #1 - histoire érotique

La première rencontre est aussi brève que marquante.
Les derniers jours d’été s’égrènent…Je termine une promenade en compagnie de mon chien qui aux abords de la résidence, se met à renifler une zone d’herbe fraîchement coupée. La laissant tranquillement profiter de son sens olfactif, je vaque à mes pensées lorsque dans mon dos, j’entends le portail de la résidence s’ouvrir.

Je me retourne et vois une jeune femme en sortir. Au premier regard, sa beauté me saute aux yeux. Cheveux châtains bouclés, visage d’ange, démarche légère, elle porte une robe colorée qui lui descend jusqu’aux chevilles accompagnée de baskets blanches comme en portent aujourd’hui beaucoup de jeunes. Alors que je l’observe se rapprocher de moi, un détail me frappe. Le côté droit de sa robe est fendu pratiquement jusqu’au niveau des hanches et laisse apercevoir une jambe musclée, de toute beauté. Une violente bouffée de désir s’empare de moi, elle remonte le long de mon ventre.

Sans avoir le temps de me remettre de mes émotions, plus qu’à quelques mètres de moi, elle tourne la tête et nos regards se croisent. Second choc. Son visage jusqu’à là assez fermé se détend et elle me gratifie d’un sourire qui me cloue sur place. Un sourire plein de confiance, à la fois chaleureux et hypnotique, un sourire forcément unique, qui m’est adressé spécialement à moi, comme un encouragement à notre future connaissance. Dans un ralenti hors du temps, elle passe devant moi et poursuis sa route de sa démarche pleine d’assurance, me laissant rentrer chez moi complètement chamboulé.

Au fait, je me présente. Je m’appelle Marc (pour des raisons évidentes d’anonymat, j’ai modifié les prénoms des événements que je m’apprête à vous raconter), j’ai 38 ans, marié sans enfant. Nous vivons avec ma femme Léa une vie heureuse, aux portes de Bordeaux dans une agréable résidence. J’admire ma femme avec qui nous partageons une relation intellectuelle riche. J’adore les discussions et débats qu’on a ensemble qui me donne invariablement de nouvelles clés de lecture des situations.

Mais voilà, il y a une faille. Deux je dirai même.
D’abord, malgré le fait d’avoir une sexualité satisfaisante bien qu’assez classique sous sa forme, je regarde les autres femmes avec toujours autant d’envie. Je ne me l’explique pas mais c’est sans appel. J’ai les hormones en feu. Ça ne veut pas du tout dire que je passe à l’acte. D’ailleurs jusqu’à maintenant ça ne m’est jamais arrivé de le faire. Mais c’est pas l’envie qui m’en manque, ça je dois bien le reconnaitre.

La deuxième faille réside dans mes fantasmes assez atypiques. Pour moi le cul, c’est qu’un jeu de pouvoir. Aussi loin que remonte mes souvenirs, j’ai toujours été attiré par les femmes dominatrices. Mais j’ai du mal avec ce dernier terme car il est trop souvent assimilé à une domination physique, genre fouet, bougie, coups, etc…Or cet univers-là m’attire peu. Ce qui m’a toujours fasciné en revanche, c’est d’être soumis à un regard, une situation, une parole…

Comme dit précédemment, c’est du domaine du fantasme, j’ai 38 ans et il ne m’est encore rien arrivé en la matière. J’ai toujours cru que si ça devait advenir, ça se ferait par le biais d’une irruption brutale dans ma vie. Ce dont je me doutais moins, c’est que ça arriverait par la pointe des pieds, sous les traits d’un sourire bienveillant…

Un mois s’écoule depuis ce pseudo événement qui a pourtant laissé des traces. Des flashes parsèment les relations régulières avec ma femme. Lorsque je sors ou rentre chez moi, je guette sans arrêt une nouvelle apparition. Mais je suis invariablement déçu. Il semblerait bien que ce fut une visite sans lendemain.

Arrive le jeudi soir. Après une intense journée de travail, je gare ma voiture dans le parking de la résidence, non sans avoir jeté de nombreux regards. RAS. Habitée d’une familière déception, je rentre dans notre bâtiment et me dirige vers le palier de notre appartement situé au rez-de-chaussée. Au moment où j’insère la clé, la porte de l’ascenseur voisine s’ouvre :
- Non mais lâche moi un peu, je finirai en rentrant !

Je suis sans voix, la même jeune femme sort de l’ascenseur, téléphone à la main, et me lance à la volée un « bonsoir ». Après avoir bredouillé une réponse, je l’observe le temps qu’elle sorte de l’immeuble : cette fois-ci ses cheveux sont lisses, coiffés sous forme de queue de cheval, ils descendent aux deux tiers de son dos. Elle est habillée d’un trench beige, d’un jean et de magnifiques bottes noires, je trouve encore une fois sa démarche pleine de confiance. Je fixe les talons qui claquent impérialement sur le carrelage au rythme de ses pas.

Le temps que je remonte mon regard, voilà qu’elle m’observe en retour. Arrivée à la porte de l’immeuble elle s’est retournée trop subitement. Tout en continuant sa conversation téléphonique, un sourire se dessine de nouveau sur son visage. Mais celui-là est différent. Plus espiègle, plus lourd de sous-entendu, je sens qu’elle m’a cerné. Ça dure une fraction de seconde et la voilà repartie…

Ah oui, j’oubliais une petite précision : pour moi, les chaussures à talons cristallisent le pouvoir de la femme. Elles en sont le symbole absolu. Depuis l’adolescence je suis envouté à chaque fois que je vois une femme en porter avec classe. Vous vous doutez donc de l’effet que me fait cette deuxième rencontre : toujours aussi envoûtante, il s’avère que la dame habite en plus dans le même immeuble ! Entre excitation et flair du danger, je ne sais trop quoi en penser…

Durant les trois semaines suivantes, pas un signe de la mystérieuse voisine. Pour le coup, c’est le sentiment de déception qui prédomine chez moi. N’étant pas sur le même palier, je sais d’expérience que des mois voire des années peuvent passer sans que deux voisins se croisent…J’ai comme des envies de provoquer un accident mais je n’ai aucune idée de comment m’y prendre.

Mais « l’accident » ne va pas venir de moi…
Un samedi tranquille se profile devant moi. Léa travaille ce jour-là de la semaine, ce qui me laisse quartier libre sur le programme. Écoutant de la musique classique, je suis en train de préparer mon déjeuner lorsque la sonnette retentit. J’ouvre la porte est me retrouve nez à nez avec la mystérieuse voisine.

- Bonjour, me dit-elle avec son sourire énigmatique, désolée de vous déranger, je suis la voisine du dessus. On s’est déjà croisé je crois…
- Bonjour, oui.

J’ai du mal à aller au-delà de deux mots, je suis comme subjugué par son regard qui me fixe ostensiblement. Maintenant que je suis plus près d’elle, je remarque des yeux verts magnifiques, mais très vite je baisse le regard comme un petit garçon pris en faute.

- Ma mère n’avait plus d’œufs et m’a envoyé en chercher, elle lève les yeux au ciel pour me signifier son agacement, vous en auriez ?
- Oui bien sûr avec grand plaisir… Entrez !

Alors qu’elle passe devant moi et s’avance, j’en profite qu’elle soit de dos pour la reluquer rapidement : elle est habillée d’un débardeur et d’un legging de sport moulant qui dessine des jambes de feu et un cul rebondi splendide. Et elle est… pieds nus.

- Oh, oui désolée je suis sans chaussures, dit-elle comme lisant dans mes pensées.
Ahuri, je la regarde et rougis…elle me fixe d’un air malicieux. Pas de doute sur le sous-entendu. Après quelques secondes d’un silence qui ne gêne apparemment que moi…
- Euh, pas de problème
Mais quel con, j’ai des remarques d’un ado de 16 ans, reprends-toi me dis-je !
- Au fait, je m’appelle Sabine !
- Moi c’est Marc. Combien d’œufs il te faut ?

Pas de réponse… je sors la tête du frigo avec une boîte d’œuf que je lâche pratiquement au moment où je vois Sabine. Son visage s’est transformé. Elle m’observe d’un regard froid, dur comme l’acier.
- On se tutoie ?

J’ai l’impression de prendre un seau d’eau glacée sur la tronche, je me liquéfie sur place. D’ailleurs mon incapacité à répondre laisse place à un nouveau silence qui n’a pas du tout l’air de la gêner. Elle continue à me fixer d’un œil impitoyable.

- Euh, bin…prenez la boîte, lui dis-je en lui tendant les œufs.
Je tente un regard mais baisse aussitôt les yeux. J’ai l’impression d’abandonner toute ma dignité. Plusieurs secondes s’écoulent avant qu’elle ne daigne s’emparer de l’objet.
- C’est mieux…
J’ose de nouveau un coup d’œil et j’aperçois ses traits s’adoucir…Le poids que je sentais dans mon ventre s’allège. Son sourire vient même m’apaiser, telle une récompense…
- Bon, je te ramène les œufs vite !

Et elle s’en va refermant la porte derrière elle, me laissant seul, éberlué devant ce qu’il vient de se passer. Sabine doit avoir 19 ou 20 ans, comment peut-elle se montrer aussi cullotée avec un homme qui a quasi le double de son âge ? Et moi qui suis d’habitude assez autoritaire, me voilà réduit à l’état d’un gosse, sans réaction, à vivre des montagnes russes émotionnelles. J’en suis stupéfait.

En parlant d’émotions, maintenant que leur intensité baisse, un fond d’excitation remonte en moi… Cette gamine fait de moi ce qu’elle veut. Ça ne ressemble à rien de ce que j’ai imaginé dans mes nombreux fantasmes mais Sabine a indéniablement quelque chose d’envoûtant, d'incontrôlable. Je repense à ses yeux insondables, ses longs cheveux ondulants, ses courbes avantageuses, ses jambes gainées...

Je sens mon sexe gonfler de désir. Après tout, ses allusions à ses bottes, à mon tutoiement sont sans équivoque...
Allez, arrête de rêver mon vieux, ces scénarios-là ne se déroulent que dans ta tête.
Pourtant… j’ai l’impression tenace que j’ai mis le doigt dans l’engrenage, que cette histoire ne va pas s’arrêter là…

Si j’avais su…