Clorinde, ma colocataire (25)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-07-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Clorinde, ma colocataire (25)
Mégane était déjà là.
On s’est précipités dans les bras l’un de l’autre.
Il était tôt. Trop tôt pour passer à table.
– Vous voulez qu’on fasse quoi en attendant ?
Elle a souri.
– Qu’on se tutoie.
– Bien. Alors… Tu veux qu’on fasse quoi ?
Elle a haussé les épaules.
– N’importe !
Et on s’est promenés, main dans la main, dans le petit parc autour de l’auberge.
– Tu sais quoi ? J’ai failli pas venir.
– Ah, oui ! Et pourquoi donc ?
– Parce que… Parce que j’avais peur de ce que t’allais penser de moi.
J’ai froncé les sourcils.
– Ben oui, attends ! Tout juste si on s’est vus trois fois et je me jette à ton cou. Alors tu serais en droit de penser…– De penser quoi ?
Elle a cherché ses mots.
– Que je suis… Que je n’ai pas… C’est la première fois, tu sais ! Que je fais ça. Que je rencontre un homme en cachette. Depuis que je suis mariée, c’est la première fois. Si, c’est vrai, hein !
– Mais j’ai jamais prétendu le contraire.
Clorinde a levé les yeux au ciel.
– Oh là là ! Mon pauvre ! Vous avez tiré le gros lot, là. La fille qui veut, mais qui veut pas. Tout en voulant quand même. Qui transpire la culpabilité de partout, c’est la purge, ça ! Vous avez pas fini de vous en voir. Vous avez réussi à la tirer au moins ?
– Une fois avant de passer à table. Et une fois après.
– Ah, quand même ! Et c’était bien ?
– Disons qu’elle avait beaucoup d’appétit.
– Tu m’étonnes ! La nana qu’a rien vu venir depuis des mois… Bon, mais racontez, quoi !
– Qu’est-ce tu veux que je raconte ?
– Faites bien l’imbécile ! Ben, comment ça s’est passé, tiens !
– Le premier coup, c’était un peu empoté. Mais alors le deuxième coup, par contre…– Elle s’est lâchée…– C’est le moins qu’on puisse dire… Pour donner de la voix, elle a donné de la voix, ça !
– Elle est bien fichue ? De corps ? Elle est bien fichue ?
– Elle a des seins magnifiques. Juste comme il faut. Bien en chair. Mais pas trop quand même. Et puis alors réactifs d’une force ! Quand tu en prends les pointes dans la bouche…– Elle vous a sucé ?
– Pas encore, non !
– Et vous ? Vous lui avez fait minette ?
– Non plus.
– Et après ? Quand vous avez eu fini ? Elle vous a reparlé de son mari, je suis sûre.
– Un peu.
– Ben, tiens ! Et elle vous a dressé une liste de griefs contre lui longue comme ça. Histoire de se dédouaner de l’avoir trompé. Bon, mais vous vous revoyez quand ?
– Après-demain. En principe…– Déjà ! Eh, mais c’est que vous allez être très très pris, là ! Mégane. Alexandra. Oubliez pas un truc, hein, dans tout ça. C’est que je suis prioritaire.
* **
– Oh, vous vous réveillez ?
Je me suis redressé d’un bond, le cœur battant à tout rompre.
– Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Ah, quand même ! Eh, ben dis donc, ça vous réussit pas à vous, à ce qu’on dirait, de baiser à tout-va.
– Tu m’as fait une de ces frayeurs !
– Oh, le pauvre chéri ! Bon, mais dépêchez-vous ! On va être en retard.
– En retard ? Mais pour quoi faire ? On va où ?
– Là-bas. Chez moi. Grouillez, j’vous dis ! Habillez-vous ! Je vous expliquerai dans la voiture.
Au-dehors il faisait encore nuit noire.
– Forcément ! Il est que six heures. Vous avez pas une petite idée de ce qu’on va faire ?
– Pas la moindre, non.
Elle a soupiré.
– Faut vraiment tout vous expliquer à vous, hein ! Bon alors… le Vincent dans l’appart à côté qu’a son chauffe-eau en panne, à qui j’ai donné un double des clefs pour qu’il puisse venir se laver, il en a profité pour faire quoi à votre avis ?
– Fouiller un peu partout ?
– Il y a toutes les chances, oui. Et à la recherche de quoi ? Vous savez pas ? Même pas une petite idée ? Ben, de mes petites culottes, tiens ! Qu’il a trouvées. Forcément. C’était pas bien difficile. Et il en a fait quoi ? Ben, il est allé se jeter sur notre lit avec, tiens ! Là où il s’imaginait nous avoir entendus baiser. Il a enfoui sa tête dans mon oreiller, dans mon parfum, et il s’est acharné sur sa queue comme un forcené. Et vous pouvez être tranquille qu’il a pas mis trois heures à décharger, alors là !
– Ça se tient, ton truc.
– Un peu que ça se tient. Et même que, dans la foulée, il est resté carrément dormir dans notre lit. Il y dort tous les soirs, vu qu’il est convaincu qu’on y reviendra pas tout de suite. Et donc…– On va aller le prendre sur le fait.
– Voilà. Vous avez tout compris. Et on risque de bien s’amuser, non, vous croyez pas ?
Elle a collé son oreille à la porte, mis un doigt sur ses lèvres et chuchoté.
– Il est là. Il ronfle. Allez ! À la une, à la deux et à la trois !
Elle a ouvert la porte en trombe, a allumé la lumière.
Il s’est assis dans le lit, hirsute, l’air affolé.
– Je…– Vous, quoi ? Et qu’est-ce que vous fichez dans mon plumard d’abord ?
– Rien. Rien. Je passais.
Elle a froncé les sourcils.
– Vous passiez ?
– Oui, mais je m’en vais. Je m’en vais. Je pars.
Il s’est précipitamment levé, s’est jeté sur son pantalon de pyjama. Qu’elle ne lui a pas laissé le temps d’enfiler. Qu’elle lui a arraché des mains.
– Ah, non, vous ne partez pas, non ! Pas avant de m’avoir expliqué ce que vous faisiez là. Eh bien ? J’attends.
– Je…– Oui ?
Elle a brusquement poussé un cri horrifié.
– Mais c’est ma culotte, là, par terre ! C’est ma culotte ! Ah, mais je comprends mieux. Vous vous branliez dedans, hein, grand dégoûtant que vous êtes !
– Mais non, mais…– Bien sûr que si ! Allez me la chercher !
Il la lui a tendue, tête basse, la queue pendouillant entre les jambes.
Elle l’a giflé avec. Par deux fois.
– Fichez-moi le camp ! Allez, ouste ! Dehors !
Et elle l’a expédié tout nu dans le couloir.
On s’est précipités dans les bras l’un de l’autre.
Il était tôt. Trop tôt pour passer à table.
– Vous voulez qu’on fasse quoi en attendant ?
Elle a souri.
– Qu’on se tutoie.
– Bien. Alors… Tu veux qu’on fasse quoi ?
Elle a haussé les épaules.
– N’importe !
Et on s’est promenés, main dans la main, dans le petit parc autour de l’auberge.
– Tu sais quoi ? J’ai failli pas venir.
– Ah, oui ! Et pourquoi donc ?
– Parce que… Parce que j’avais peur de ce que t’allais penser de moi.
J’ai froncé les sourcils.
– Ben oui, attends ! Tout juste si on s’est vus trois fois et je me jette à ton cou. Alors tu serais en droit de penser…– De penser quoi ?
Elle a cherché ses mots.
– Que je suis… Que je n’ai pas… C’est la première fois, tu sais ! Que je fais ça. Que je rencontre un homme en cachette. Depuis que je suis mariée, c’est la première fois. Si, c’est vrai, hein !
– Mais j’ai jamais prétendu le contraire.
Clorinde a levé les yeux au ciel.
– Oh là là ! Mon pauvre ! Vous avez tiré le gros lot, là. La fille qui veut, mais qui veut pas. Tout en voulant quand même. Qui transpire la culpabilité de partout, c’est la purge, ça ! Vous avez pas fini de vous en voir. Vous avez réussi à la tirer au moins ?
– Une fois avant de passer à table. Et une fois après.
– Ah, quand même ! Et c’était bien ?
– Disons qu’elle avait beaucoup d’appétit.
– Tu m’étonnes ! La nana qu’a rien vu venir depuis des mois… Bon, mais racontez, quoi !
– Qu’est-ce tu veux que je raconte ?
– Faites bien l’imbécile ! Ben, comment ça s’est passé, tiens !
– Le premier coup, c’était un peu empoté. Mais alors le deuxième coup, par contre…– Elle s’est lâchée…– C’est le moins qu’on puisse dire… Pour donner de la voix, elle a donné de la voix, ça !
– Elle est bien fichue ? De corps ? Elle est bien fichue ?
– Elle a des seins magnifiques. Juste comme il faut. Bien en chair. Mais pas trop quand même. Et puis alors réactifs d’une force ! Quand tu en prends les pointes dans la bouche…– Elle vous a sucé ?
– Pas encore, non !
– Et vous ? Vous lui avez fait minette ?
– Non plus.
– Et après ? Quand vous avez eu fini ? Elle vous a reparlé de son mari, je suis sûre.
– Un peu.
– Ben, tiens ! Et elle vous a dressé une liste de griefs contre lui longue comme ça. Histoire de se dédouaner de l’avoir trompé. Bon, mais vous vous revoyez quand ?
– Après-demain. En principe…– Déjà ! Eh, mais c’est que vous allez être très très pris, là ! Mégane. Alexandra. Oubliez pas un truc, hein, dans tout ça. C’est que je suis prioritaire.
* **
– Oh, vous vous réveillez ?
Je me suis redressé d’un bond, le cœur battant à tout rompre.
– Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Ah, quand même ! Eh, ben dis donc, ça vous réussit pas à vous, à ce qu’on dirait, de baiser à tout-va.
– Tu m’as fait une de ces frayeurs !
– Oh, le pauvre chéri ! Bon, mais dépêchez-vous ! On va être en retard.
– En retard ? Mais pour quoi faire ? On va où ?
– Là-bas. Chez moi. Grouillez, j’vous dis ! Habillez-vous ! Je vous expliquerai dans la voiture.
Au-dehors il faisait encore nuit noire.
– Forcément ! Il est que six heures. Vous avez pas une petite idée de ce qu’on va faire ?
– Pas la moindre, non.
Elle a soupiré.
– Faut vraiment tout vous expliquer à vous, hein ! Bon alors… le Vincent dans l’appart à côté qu’a son chauffe-eau en panne, à qui j’ai donné un double des clefs pour qu’il puisse venir se laver, il en a profité pour faire quoi à votre avis ?
– Fouiller un peu partout ?
– Il y a toutes les chances, oui. Et à la recherche de quoi ? Vous savez pas ? Même pas une petite idée ? Ben, de mes petites culottes, tiens ! Qu’il a trouvées. Forcément. C’était pas bien difficile. Et il en a fait quoi ? Ben, il est allé se jeter sur notre lit avec, tiens ! Là où il s’imaginait nous avoir entendus baiser. Il a enfoui sa tête dans mon oreiller, dans mon parfum, et il s’est acharné sur sa queue comme un forcené. Et vous pouvez être tranquille qu’il a pas mis trois heures à décharger, alors là !
– Ça se tient, ton truc.
– Un peu que ça se tient. Et même que, dans la foulée, il est resté carrément dormir dans notre lit. Il y dort tous les soirs, vu qu’il est convaincu qu’on y reviendra pas tout de suite. Et donc…– On va aller le prendre sur le fait.
– Voilà. Vous avez tout compris. Et on risque de bien s’amuser, non, vous croyez pas ?
Elle a collé son oreille à la porte, mis un doigt sur ses lèvres et chuchoté.
– Il est là. Il ronfle. Allez ! À la une, à la deux et à la trois !
Elle a ouvert la porte en trombe, a allumé la lumière.
Il s’est assis dans le lit, hirsute, l’air affolé.
– Je…– Vous, quoi ? Et qu’est-ce que vous fichez dans mon plumard d’abord ?
– Rien. Rien. Je passais.
Elle a froncé les sourcils.
– Vous passiez ?
– Oui, mais je m’en vais. Je m’en vais. Je pars.
Il s’est précipitamment levé, s’est jeté sur son pantalon de pyjama. Qu’elle ne lui a pas laissé le temps d’enfiler. Qu’elle lui a arraché des mains.
– Ah, non, vous ne partez pas, non ! Pas avant de m’avoir expliqué ce que vous faisiez là. Eh bien ? J’attends.
– Je…– Oui ?
Elle a brusquement poussé un cri horrifié.
– Mais c’est ma culotte, là, par terre ! C’est ma culotte ! Ah, mais je comprends mieux. Vous vous branliez dedans, hein, grand dégoûtant que vous êtes !
– Mais non, mais…– Bien sûr que si ! Allez me la chercher !
Il la lui a tendue, tête basse, la queue pendouillant entre les jambes.
Elle l’a giflé avec. Par deux fois.
– Fichez-moi le camp ! Allez, ouste ! Dehors !
Et elle l’a expédié tout nu dans le couloir.
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