Clorinde revient! (14)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-11-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Clorinde revient! (14)
- Bon, alors vous nous dites ?
Elles venaient de me rejoindre toutes les deux, leur journée de travail terminée, au bord de la piscine.
- Oui, vous nous dites ? Qu’est-ce que vous avez bien pu lui raconter au juste à notre patron ? Parce qu’il était dans une forme cet après-midi ! Il a pas arrêté de me filer le train, la langue dix fois plus pendante encore que d’habitude.
Elles m’ont attentivement écouté.
Et Lucie s’est extasiée.
- T’as sacrément de l’imagination, n’empêche !
Ce qui a soutiré à Clorinde un petit rire ironique.
- Mouais, si on veut… C’est surtout qu’il a des fantasmes à la pelle et qu’il se verrait bien là, au bord de sa piscine, entouré de tout un panel de petites nanas toutes plus craquantes les unes que les autres. D’ailleurs je te parie ce que tu veux qu’au prochain épisode, il va encore en faire surgir tout un tas de nouvelles. Et qu’à l’arrivée il leur fera dégringoler le maillot à toutes. Histoire de se rincer l’œil. C’est pas vrai peut-être ? Avouez !
- Je sais pas encore. Je…
- Oh, ça m’est égal, moi, hein ! Vous pouvez bien vous faire plaisir comme vous voulez avec toutes celles que vous voulez. C’est pas moi qui y trouverai quoi que ce soit à redire. Sauf que ce qu’il faudrait pas, c’est que notre petit patron adoré se mette à se faire un film sur toutes ces filles imaginaires et que, même qu’elles n’existent pas, il finisse par avoir plus envie de les voir elles que de me voir moi…
- Tu sais bien que ça, c’est complètement impossible.
- Oui, oh, alors là, avec vous je me méfie. Vous êtes capable de les rendre si attrayantes que…
- Bon, ça va, j’ai compris. Je vais me recentrer complètement sur toi.
- Ce sera mieux, oui, merci.
Elle s’est retournée. Sur le ventre.
Bon, mais c’était pas tout ça. Parce qu’elle aussi, elle en avait des trucs à raconter.
- Ben oui, les petits déjeuners ce matin. Il y a eu de l’animation. À commencer par le couple qu’on a regardé s’envoyer joyeusement en l’air hier soir. J’avais très envie de voir d’un peu plus près à quoi ils ressemblaient, ces deux-là. J’ai frappé. Pas de réponse. Refrappé. Il y avait des voix en arrière-fond. Qui me disaient peut-être d’entrer. C’est en tout cas ce que je pouvais faire semblant de croire. Personne dans la chambre, mais ça parlait franc dans la salle de bains. Dont la porte était légèrement entrebâillée. « Ça fait six mois que tu me répètes la même chose, Thomas. Six mois ! Et c’est toujours pareil. Il y a rien qui bouge. » « Laisse-moi du temps. J’ai besoin de temps, mais je te promets… » « C’est des mots, tout ça. Tu la quitteras pas. T’y arriveras pas. Reconnais-le au moins ! » « Si t’arrêtais de me parler d’elle aussi. Chaque fois qu’on se voit, faut que tu la remettes sur le tapis. Tu peux pas lui foutre un peu la paix ? On est bien là, tous les deux, non ?. Alors profite ! Profitons de nos moments à nous. Et puis voilà ! » « Non, arrête, Thomas, arrête ! Fais pas ça ! Je… » Il y a eu du silence. Et puis elle a gémi. Gémi plus fort encore. « Oh, Thomas, c’est bon. C’est tellement bon. C’est trop bon… » Des plaintes. Des sanglots de bonheur. « Baise-moi ! Oh, oui, baise-moi ! J’aime trop ça quand tu me fourres. Oh, mon amour ! » Et elle a braillé, mais braillé… Que ça a dû s’entendre dans tout l’hôtel. C’est une affaire à suivre en tout cas, ces deux-là. Et de très près. De très très près.
Lucie s’est redressée. Appuyée sur un coude.
- N’empêche qu’on a un boulot génial, hein, toutes les deux… Mais continue ! Continue !
- Oh, ben, dans les trois chambres suivantes, il y a rien eu de spécial, mais après, tout au bout du couloir, c’était le type d’hier soir, celui que Lydie a reluqué en train de bouquiner à poil sur son lit. Quand j’ai frappé, ça parlait dans la chambre. « Entrez ! » Il était au téléphone. Alors j’ai posé mon plateau sur la table près de la fenêtre et j’allais m’éclipser quand il m’a fait signe de rester. Tout en continuant sa conversation. Je me suis dit qu’il avait sûrement un truc à me demander pour le service. Qu’à l’avenir il préférerait du café au lait plutôt que du thé. Ou quelque chose dans ce genre-là. Et j’ai attendu. Un bon moment. Sur lui, vu la chaleur qu’il faisait déjà, il avait juste le drap. Qui le dessinait. Qui l’épousait au plus près. Et elle avait raison, Lydie. Apparemment il y avait un sacré morceau là-dessous.
Lucie a voulu savoir s’il bandait.
- Oh, pour ça, oui ! Et pas qu’un peu !
- T’as dû te régaler, dis donc ! Bon, mais alors qu’est-ce qu’il te voulait finalement ?
- Je te le donne en mille. Me dire qu’il était là pour moi.
- Quoi ! C’est quoi, cette histoire ?
- Apparemment qu’il y a un ami à lui qu’a passé une nuit à l’hôtel avec sa femme, il y a une quinzaine de jours. Et qu’il lui aurait dit qu’il y avait là une certaine Clorinde, une petite merveille de serveuse, que c’en était un ravissement.
- Carrément !
- Alors, du coup, ni une ni deux. Il a rappliqué. Juste pour moi. Parce qu’en fait il a strictement rien à fiche dans le coin. « Et je regrette pas. Ah, non, alors ! Vous êtes absolument ravissante. »
- Il t’en pousse une grosse, là.
- Probable, oui.
- Et t’as réagi comment ?
- Un grand sourire et je me suis cassée.
- Il va revenir à la charge.
- Probable, oui.
- Et tu vas faire quoi ?
- Alors ça, j’en sais rien du tout.
Le smartphone de Lucie a sonné.
Un coup d’œil sur l’écran. Elle a soupiré et s’est éloignée pour répondre.
* * *
- Tu es sûre, Clorinde ?
- Sûre de quoi ?
- Que tu sais pas ce que tu veux faire pour ce type, là ?
Elle a suivi des yeux, un bon moment, Lucie qui téléphonait en marchant à grands pas de l’autre côté de la piscine. Et elle a haussé les épaules.
- Au premier abord, comme ça, il me déplaît pas. Il a vraiment envie de moi en plus, c’est clair. Et il est bien monté. Alors tout ça mis bout à bout, faut bien reconnaître que c’est tentant. Que ça te donne envie de te dire que ça risque d’être pas trop mal, tout compte fait. Même si tu sais que ça t’est déjà arrivé des milliers de fois de broder comme une petite folle sur un mec pour t’apercevoir, une fois au lit avec, que finalement, côté cul, ça valait pas tripette. Bon, mais là, c’est quand même différent. Il y a moyen de mettre sacrément du piment si on veut. De jouer avec le feu. D’abord, parce que je peux coucher avec quand je lui apporte le petit déjeuner le matin. Sur mon lieu de travail. Pendant mes heures de travail. S’agirait de faire vite, mais bon, cette poussée d’adrénaline ! Et puis il y a autre chose ! C’est que si on laisse la fenêtre ouverte on offrira des aperçus saisissants. Et ça, c’est pas pour me déplaire.
Elle a froncé les sourcils.
- Oh là, ça se gâte là-bas, on dirait.
Lucie s’était en effet mise à marcher plus vite. En faisant de grands moulinets avec son bras libre. Et il y avait des éclats de voix.
- Elle peut bien tempêter tant qu’elle veut. Elle finira par céder. Elle finit toujours par céder.
Elle s’est levée.
- Bon, mais moi, je vais y aller…
- Tu pars ? Mais tu vas où ?
- À notre appart, là-bas. Comme ça demain je serai sur place. À pied d’œuvre. Et puis j’aimerais bien, ce soir, pouvoir rendre à nouveau une petite visite à notre voisine. Histoire de battre le fer tant qu’il est chaud. Sans compter que vous, pendant ce temps-là, vous pourriez en profiter pour discuter avec Lucie. Lui faire rentrer dans la tête qu’avec ce type ce sera toujours la galère. Peut-être que venant de vous… Parce que moi, je renonce.
Et elle s’est enfuie
Quand Lucie a eu raccroché, elle est venue s’allonger à mes côtés.
- Elle est partie, Clorinde ?
- Elle est partie, oui.
- Elle avait peur que je la gonfle, une fois de plus, avec mes histoires, c’est ça, hein ?
- Mais non ! Pas du tout. Qu’est-ce que tu vas chercher là ?
- Tu parles ! Bien sûr que si que c’est ça ! Je suis nulle quand je m’y mets, je le sais bien. Nulle et faible. Une véritable lavette. Et puis, en même temps, c’est bien plus compliqué que ça.
- T’as envie d’en parler ?
- Dans un sens oui. Et dans un sens non.
- Tu l’as dans la peau, c’est ça ?
- Même pas, non. C’est… Je sais pas comment dire.
- Essaie !
- C’est un combat tous les deux. À chaque fois. Il veut me faire plier. Que je lui revienne. Et moi, je résiste. Je résiste tant que je peux. En sachant que c’est reculer pour mieux sauter. Parce qu’il finira par triompher. Il triomphe toujours.
- C’est combattre qui t’épuise ?
- Il y a un peu de ça, oui. Mais il y a pas que ça. Parce que ce que je me demande de plus en plus, c’est si j’aime pas ça au fond qu’il m’oblige à me rendre. Être vaincue par lui. Si j’ai pas besoin de ça. Plus longtemps je vais résister et plus ma défaite sera cuisante. Et plus sa victoire à lui sera éclatante. Et plus…
- Tu prendras ton pied ?
Elle a poussé un long soupir.
- On en sortira jamais en fait. On y trouve beaucoup trop notre compte. Aussi bien l’un que l’autre. Et moi encore plus que lui.
Elle a tendu la main vers moi. Me l’a posée sur le ventre. Juste au-dessous du nombril.
- C’est pour ça que je veux toujours être dessus quand je baise avec toi. Pour pouvoir me dire que je suis pas complètement comme ça. À être toujours dessous. À me laisser faire tout ce qu’on veut de moi. Ou pas tout le temps. Ou pas avec tout le monde. Tu comprends ?
Je comprenais, oui.
- C’est peut-être une façon de me cacher la vérité. Sûrement même, mais bon…
Elle s’est blottie contre moi. Elle m’a piqueté le cou de tout un tas de petits baisers. Les lèvres. Elle est descendue. Les tétons. L’un après l’autre. Plus bas. Ma queue. Elle y a donné deux ou trois petits coups de langue. L’a engloutie. Presque aussitôt abandonnée.
- T’es tout dur.
Elle est venue sur moi. Elle m’a enfoui en elle. Et elle s’est élancée vers son plaisir. À bride abattue.
Elles venaient de me rejoindre toutes les deux, leur journée de travail terminée, au bord de la piscine.
- Oui, vous nous dites ? Qu’est-ce que vous avez bien pu lui raconter au juste à notre patron ? Parce qu’il était dans une forme cet après-midi ! Il a pas arrêté de me filer le train, la langue dix fois plus pendante encore que d’habitude.
Elles m’ont attentivement écouté.
Et Lucie s’est extasiée.
- T’as sacrément de l’imagination, n’empêche !
Ce qui a soutiré à Clorinde un petit rire ironique.
- Mouais, si on veut… C’est surtout qu’il a des fantasmes à la pelle et qu’il se verrait bien là, au bord de sa piscine, entouré de tout un panel de petites nanas toutes plus craquantes les unes que les autres. D’ailleurs je te parie ce que tu veux qu’au prochain épisode, il va encore en faire surgir tout un tas de nouvelles. Et qu’à l’arrivée il leur fera dégringoler le maillot à toutes. Histoire de se rincer l’œil. C’est pas vrai peut-être ? Avouez !
- Je sais pas encore. Je…
- Oh, ça m’est égal, moi, hein ! Vous pouvez bien vous faire plaisir comme vous voulez avec toutes celles que vous voulez. C’est pas moi qui y trouverai quoi que ce soit à redire. Sauf que ce qu’il faudrait pas, c’est que notre petit patron adoré se mette à se faire un film sur toutes ces filles imaginaires et que, même qu’elles n’existent pas, il finisse par avoir plus envie de les voir elles que de me voir moi…
- Tu sais bien que ça, c’est complètement impossible.
- Oui, oh, alors là, avec vous je me méfie. Vous êtes capable de les rendre si attrayantes que…
- Bon, ça va, j’ai compris. Je vais me recentrer complètement sur toi.
- Ce sera mieux, oui, merci.
Elle s’est retournée. Sur le ventre.
Bon, mais c’était pas tout ça. Parce qu’elle aussi, elle en avait des trucs à raconter.
- Ben oui, les petits déjeuners ce matin. Il y a eu de l’animation. À commencer par le couple qu’on a regardé s’envoyer joyeusement en l’air hier soir. J’avais très envie de voir d’un peu plus près à quoi ils ressemblaient, ces deux-là. J’ai frappé. Pas de réponse. Refrappé. Il y avait des voix en arrière-fond. Qui me disaient peut-être d’entrer. C’est en tout cas ce que je pouvais faire semblant de croire. Personne dans la chambre, mais ça parlait franc dans la salle de bains. Dont la porte était légèrement entrebâillée. « Ça fait six mois que tu me répètes la même chose, Thomas. Six mois ! Et c’est toujours pareil. Il y a rien qui bouge. » « Laisse-moi du temps. J’ai besoin de temps, mais je te promets… » « C’est des mots, tout ça. Tu la quitteras pas. T’y arriveras pas. Reconnais-le au moins ! » « Si t’arrêtais de me parler d’elle aussi. Chaque fois qu’on se voit, faut que tu la remettes sur le tapis. Tu peux pas lui foutre un peu la paix ? On est bien là, tous les deux, non ?. Alors profite ! Profitons de nos moments à nous. Et puis voilà ! » « Non, arrête, Thomas, arrête ! Fais pas ça ! Je… » Il y a eu du silence. Et puis elle a gémi. Gémi plus fort encore. « Oh, Thomas, c’est bon. C’est tellement bon. C’est trop bon… » Des plaintes. Des sanglots de bonheur. « Baise-moi ! Oh, oui, baise-moi ! J’aime trop ça quand tu me fourres. Oh, mon amour ! » Et elle a braillé, mais braillé… Que ça a dû s’entendre dans tout l’hôtel. C’est une affaire à suivre en tout cas, ces deux-là. Et de très près. De très très près.
Lucie s’est redressée. Appuyée sur un coude.
- N’empêche qu’on a un boulot génial, hein, toutes les deux… Mais continue ! Continue !
- Oh, ben, dans les trois chambres suivantes, il y a rien eu de spécial, mais après, tout au bout du couloir, c’était le type d’hier soir, celui que Lydie a reluqué en train de bouquiner à poil sur son lit. Quand j’ai frappé, ça parlait dans la chambre. « Entrez ! » Il était au téléphone. Alors j’ai posé mon plateau sur la table près de la fenêtre et j’allais m’éclipser quand il m’a fait signe de rester. Tout en continuant sa conversation. Je me suis dit qu’il avait sûrement un truc à me demander pour le service. Qu’à l’avenir il préférerait du café au lait plutôt que du thé. Ou quelque chose dans ce genre-là. Et j’ai attendu. Un bon moment. Sur lui, vu la chaleur qu’il faisait déjà, il avait juste le drap. Qui le dessinait. Qui l’épousait au plus près. Et elle avait raison, Lydie. Apparemment il y avait un sacré morceau là-dessous.
Lucie a voulu savoir s’il bandait.
- Oh, pour ça, oui ! Et pas qu’un peu !
- T’as dû te régaler, dis donc ! Bon, mais alors qu’est-ce qu’il te voulait finalement ?
- Je te le donne en mille. Me dire qu’il était là pour moi.
- Quoi ! C’est quoi, cette histoire ?
- Apparemment qu’il y a un ami à lui qu’a passé une nuit à l’hôtel avec sa femme, il y a une quinzaine de jours. Et qu’il lui aurait dit qu’il y avait là une certaine Clorinde, une petite merveille de serveuse, que c’en était un ravissement.
- Carrément !
- Alors, du coup, ni une ni deux. Il a rappliqué. Juste pour moi. Parce qu’en fait il a strictement rien à fiche dans le coin. « Et je regrette pas. Ah, non, alors ! Vous êtes absolument ravissante. »
- Il t’en pousse une grosse, là.
- Probable, oui.
- Et t’as réagi comment ?
- Un grand sourire et je me suis cassée.
- Il va revenir à la charge.
- Probable, oui.
- Et tu vas faire quoi ?
- Alors ça, j’en sais rien du tout.
Le smartphone de Lucie a sonné.
Un coup d’œil sur l’écran. Elle a soupiré et s’est éloignée pour répondre.
* * *
- Tu es sûre, Clorinde ?
- Sûre de quoi ?
- Que tu sais pas ce que tu veux faire pour ce type, là ?
Elle a suivi des yeux, un bon moment, Lucie qui téléphonait en marchant à grands pas de l’autre côté de la piscine. Et elle a haussé les épaules.
- Au premier abord, comme ça, il me déplaît pas. Il a vraiment envie de moi en plus, c’est clair. Et il est bien monté. Alors tout ça mis bout à bout, faut bien reconnaître que c’est tentant. Que ça te donne envie de te dire que ça risque d’être pas trop mal, tout compte fait. Même si tu sais que ça t’est déjà arrivé des milliers de fois de broder comme une petite folle sur un mec pour t’apercevoir, une fois au lit avec, que finalement, côté cul, ça valait pas tripette. Bon, mais là, c’est quand même différent. Il y a moyen de mettre sacrément du piment si on veut. De jouer avec le feu. D’abord, parce que je peux coucher avec quand je lui apporte le petit déjeuner le matin. Sur mon lieu de travail. Pendant mes heures de travail. S’agirait de faire vite, mais bon, cette poussée d’adrénaline ! Et puis il y a autre chose ! C’est que si on laisse la fenêtre ouverte on offrira des aperçus saisissants. Et ça, c’est pas pour me déplaire.
Elle a froncé les sourcils.
- Oh là, ça se gâte là-bas, on dirait.
Lucie s’était en effet mise à marcher plus vite. En faisant de grands moulinets avec son bras libre. Et il y avait des éclats de voix.
- Elle peut bien tempêter tant qu’elle veut. Elle finira par céder. Elle finit toujours par céder.
Elle s’est levée.
- Bon, mais moi, je vais y aller…
- Tu pars ? Mais tu vas où ?
- À notre appart, là-bas. Comme ça demain je serai sur place. À pied d’œuvre. Et puis j’aimerais bien, ce soir, pouvoir rendre à nouveau une petite visite à notre voisine. Histoire de battre le fer tant qu’il est chaud. Sans compter que vous, pendant ce temps-là, vous pourriez en profiter pour discuter avec Lucie. Lui faire rentrer dans la tête qu’avec ce type ce sera toujours la galère. Peut-être que venant de vous… Parce que moi, je renonce.
Et elle s’est enfuie
Quand Lucie a eu raccroché, elle est venue s’allonger à mes côtés.
- Elle est partie, Clorinde ?
- Elle est partie, oui.
- Elle avait peur que je la gonfle, une fois de plus, avec mes histoires, c’est ça, hein ?
- Mais non ! Pas du tout. Qu’est-ce que tu vas chercher là ?
- Tu parles ! Bien sûr que si que c’est ça ! Je suis nulle quand je m’y mets, je le sais bien. Nulle et faible. Une véritable lavette. Et puis, en même temps, c’est bien plus compliqué que ça.
- T’as envie d’en parler ?
- Dans un sens oui. Et dans un sens non.
- Tu l’as dans la peau, c’est ça ?
- Même pas, non. C’est… Je sais pas comment dire.
- Essaie !
- C’est un combat tous les deux. À chaque fois. Il veut me faire plier. Que je lui revienne. Et moi, je résiste. Je résiste tant que je peux. En sachant que c’est reculer pour mieux sauter. Parce qu’il finira par triompher. Il triomphe toujours.
- C’est combattre qui t’épuise ?
- Il y a un peu de ça, oui. Mais il y a pas que ça. Parce que ce que je me demande de plus en plus, c’est si j’aime pas ça au fond qu’il m’oblige à me rendre. Être vaincue par lui. Si j’ai pas besoin de ça. Plus longtemps je vais résister et plus ma défaite sera cuisante. Et plus sa victoire à lui sera éclatante. Et plus…
- Tu prendras ton pied ?
Elle a poussé un long soupir.
- On en sortira jamais en fait. On y trouve beaucoup trop notre compte. Aussi bien l’un que l’autre. Et moi encore plus que lui.
Elle a tendu la main vers moi. Me l’a posée sur le ventre. Juste au-dessous du nombril.
- C’est pour ça que je veux toujours être dessus quand je baise avec toi. Pour pouvoir me dire que je suis pas complètement comme ça. À être toujours dessous. À me laisser faire tout ce qu’on veut de moi. Ou pas tout le temps. Ou pas avec tout le monde. Tu comprends ?
Je comprenais, oui.
- C’est peut-être une façon de me cacher la vérité. Sûrement même, mais bon…
Elle s’est blottie contre moi. Elle m’a piqueté le cou de tout un tas de petits baisers. Les lèvres. Elle est descendue. Les tétons. L’un après l’autre. Plus bas. Ma queue. Elle y a donné deux ou trois petits coups de langue. L’a engloutie. Presque aussitôt abandonnée.
- T’es tout dur.
Elle est venue sur moi. Elle m’a enfoui en elle. Et elle s’est élancée vers son plaisir. À bride abattue.
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