Clorinde revient (15)

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Clorinde revient (15) Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-11-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Clorinde revient (15)
Clorinde était tout excitée.
-  J’ai plein de choses à vous raconter. Plein. Et d’abord que Lucie a remis ça avec son espèce de type, là. Mais peut-être que ça, vous le savez déjà.
-  Pas vraiment, mais je me doutais…-  Ça va durer une quinzaine de jours. Où il y en aura que pour lui. Et puis elle nous reviendra, le moral dans les baskets, en jurant ses grands dieux que cette fois c’est fini. Et bien fini. Jusqu’à la fois suivante. Bon, mais faut que je me douche. Je suis toute collante. Vous venez ? Je vous dirai pendant ce temps-là.
Elle a semé sa robe, sa culotte et son soutien-gorge en cours de route. Elle a enjambé le rebord de la baignoire et s’est aussitôt offerte, les paupières mi-closes, la tête renversée en arrière, au jet de la douche.
-  Ça fait du bien ! Non, mais comment ça fait du bien ! Bon, mais alors que je vous dise…Elle s’est abondamment savonnée.
-  Celui de la chambre 248 qui, soi-disant, est venu à l’hôtel tout exprès pour moi, il a voulu qu’on discute. Mais j’avais pas le temps, moi ! J’avais mon boulot. « Oh, mais un peu ! Juste un peu ! Que j’aie pas fait six cents kilomètres pour rien ! » Mais bien sûr ! J’allais le croire… « C’est ça ! Six cents kilomètres ! Rien que pour me voir ! Alors que vous me connaissez même pas ! Et puis quoi encore ! » Mais si, il me connaissait, si ! « Les profils Facebook, ça existe ! » Et quand il a vu le mien, à ce qu’il paraît qu’il est tombé amoureux de moi direct. Enfin c’est ce qu’il dit. Mais moi je crois plutôt qu’il a juste envie de me tirer, oui. Et que quand ce sera fait… C’est un mec. Bref ! Savoy, il s’appelle. Tu parles d’un nom ! Et ce qu’il voudrait évidemment, c’est qu’on puisse se voir ailleurs. Au restaurant par exemple. Qu’on ait le temps de parler.
-  Et t’as dit oui.
-  Un peu, mais pas vraiment quand même. Faut pas que ça aille trop vite. Que ce soit trop facile. C’est mieux quand il est pas sûr d’y arriver, le type. Mais bon, je crois que ça finira par se faire. Parce que ça me tente bien dans un sens.
Elle m’a tendu son gant de toilette.
-  Frottez-moi le dos ! Et carrément, hein ! Je suis pas en sucre.
Elle s’est penchée en avant, a pris appui, des deux mains, sur le rebord de la baignoire.
-  Il y en a une en tout cas, je peux vous dire qu’elle pousse sacrément à la roue pour que ça se fasse.
-  Lydie ?
-  Lydie, oui. Je l’ai eue au téléphone tout à l’heure. Elle en peut plus. « Oh, oui, vas-y ! Vas-y ! » Ben, tiens ! Elle compte bien pouvoir profiter allègrement du spectacle.
J’ai continué à frotter. Plus bas. Les reins.
-  Et vous ?
-  Quoi, moi ?
-  Jamais vous m’avez vue en pleine action avec un type. Jamais. Et vous en crevez d’envie, je suis sûre. Non ? Ben oui, évidemment ! Vous me diriez le contraire… Et moi, de mon côté, j’aimerais trop ça, vous faire ce cadeau. Vous savoir à notre fenêtre, là-haut, en train de nous regarder. De me voir avoir mon plaisir. Et de me dire qu’on en parlera tous les deux après pendant des heures.
Les reins. Avec le gant. Le haut du sillon entre les fesses. Plus bas. Elle les a entrouvertes. Encore plus bas. Elle les a tendues vers moi. Elles ont ondulé. J’ai laissé tomber le gant au fond de la baignoire. Du bout du pouce je me suis faufilé entre elles. Je suis descendu. Je suis remonté. Redescendu encore. Le petit trou froncé à l’entrée duquel j’ai longuement séjourné. Que j’ai patiemment sollicité. Elle a supplié.
-  Allez-y ! Oh, allez-y !
J’y ai introduit mon pouce. Je l’y ai doucement enfoncé. Elle a tournoyé dessus. Et gémi.
-  Oh, c’est trop bon, là. C’est vraiment trop bon.
Du majeur, j’ai doucement longé, de l’autre côté, ses replis soyeux. Elle a gémi plus fort. Je suis entré. Je l’ai lissée tout en bas. Mes doigts devant et derrière. En même temps. Elle a poussé un cri. Un autre. A saisi d’autorité ma main libre, en a enfoui le pouce et le majeur dans sa bouche. Et elle a mordu. De toutes ses forces. Et éperdument clamé sa jouissance. Une jouissance qui s’est interminablement prolongée.
J’ai doucement repris ma main. L’autre aussi.
Elle a poussé un immense soupir de béatitude.
-  Hou la la ! Ce rodéo ! Vous assurez quand même, il y a pas à dire…S’est redressée.
-  Vous m’aidez ? À sortir de la baignoire, vous m’aidez ?
Elle s’est entortillée dans sa grande serviette blanche.
-  Vous savez quoi ? Eh bien j’aime de plus en plus ça, vous planter les dents quand je jouis.
-  J’ai vu ça, oui. Et senti.
-  Pas vous ? Je suis sûre que si. Parce que vous, plus quelque chose me fait plaisir à moi et plus ça vous fait plaisir à vous aussi. Alors c’est votre faute tout ça finalement !

* * *
Quand elle est rentrée, le lendemain, il était minuit passé.
Elle s’est déshabillée. Étendue nue sur le lit, à mes côtés.
-  Vous me demandez pas où j’étais ?
-  Où t’étais ?
-  Cherchez !
-  Je sais pas, moi. Avec ce Savoy que t’as en ligne de mire ?
-  Oh, non ! Non ! Lui, faudra qu’il attende encore un peu. Pas trop longtemps quand même, mais bon ! Non ! Quelqu’un d’autre…-  Lucie ?
-  Oui, oh, ben elle, c’est vraiment pas le moment !
-  Lydie alors…-  Évidemment, Lydie. J’ai pris mon après-midi. Je l’ai passée avec elle. Et vous savez où on est allées ? Au stade où travaille son père. Sur la terrasse d’où elle a une vue imprenable sur les douches. « On les voit sacrément bien là-dessous, hein ! » Et, effectivement ! Pour bien voir, on voit bien. « Ça te dirait pas à toi quand les matchs auront repris ? On les regarderait ensemble. Côte à côte. Ça pourrait être sympa, non ? » J’ai fait la moue. Ouais… Ouais… « T’as pas l’air vraiment enthousiaste, dis donc ! » Si ! Si ! C’était pas ça. C’était qu’elle, elle les connaissait, ces types. Elle les croisait en ville. Elle discutait avec. Elle connaissait leur histoire, tout ça. Et c’était ce qui faisait tout l’intérêt de la chose. Tandis que pour moi, c’étaient de parfaits étrangers. Dont je ne savais strictement rien. Je verrais leurs queues, oui, bien sûr, mais des queues qui n’auraient pas pour moi le moindre sens. Et qui perdraient, du coup, beaucoup de leur saveur. Oh, mais alors si c’était que ça, ça allait s’arranger. « Viens ! » Et elle m’a emmenée faire un tour en ville. « On va en trouver. Il y a pas de problème, on va t’en trouver. Tiens, qu’est-ce que je disais ! » On s’est approchées d’un type installé tout seul à une terrasse de café. « Salut, Raph ! Ça va ? Qu’est-ce tu fais de beau ? Rien ? Comme d’habitude ? Te laisse pas trop aller quand même, hein ! C’est la reprise bientôt. Et t’as intérêt à être en forme. Si vous voulez assurer la montée, cette année. » Elle m’a poussée devant elle. « Tu connais pas Clorinde ? C’est une super copine à moi. Et qu’adore danser en plus. Ah, ça t’intéresse, ça, hein ! Alors à l’occasion… Bon, mais on te laisse. On a des trucs à faire. À bientôt… » On s’est éloignées. « Voilà ! Et d’un ! C’est juste une première approche, mais si tu veux approfondir, rien de plus simple. Suffira qu’on aille en boîte. C’est un sacré bon danseur en plus. Et maintenant ? Qui je vais te proposer maintenant ? » Elle a réfléchi. « Gaëtan. Oui, Gaëtan. Il bosse à Carrefour, lui. Et il paye, tu vas voir ! » Il était, accroupi devant un rayon, en train de mettre des bouteilles de rosé en place. « Tu vas boire tout ça ? » Il s’est redressé. C’était un grand baraqué. Une véritable armoire à glace. Qui lui a souri. « Pourquoi pas ? Mais à une condition… Tu les bois avec moi. » « Et avec ma copine. Ça marche ! Tu nous organises ça ? » Et elle s’est enfuie avec un petit rire haut perché. « Là ! Et je te parie ce que tu veux que d’ici deux ou trois jours il m’appelle pour nous inviter à un barbecue. Il est adorable comme mec. D’une gentillesse ! Il se plierait en quatre pour te faire plaisir. Mais alors par contre, tu verras ça, question matériel, il a un de ces petits trucs que t’as du mal à croire qu’à ce point-là ça puisse vraiment exister. Le néant. Chaque fois que c’est lui que j’ai sous la douche, j’hallucine complètement. N’empêche que ça doit pas le complexer tant que ça au final. Il jouerait pas au rugby sinon. Il serait pas là à se doucher avec les autres. » Il y a eu aussi Matteo. Canon d’une force celui-là ! Le genre de type que, quand tu le vois, tu te sens des fourmillements de partout. Elle m’en a parlé en long, en large et en travers. Plus d’une heure durant. « Alors lui, j’en ferais bien mon quatre heures. Et même mon dîner. Mais il a une copine, ce con. Et apparemment il y tient. Alors bon, je suis pas du genre à semer la zizanie non plus. » Après, elle m’a encore emmenée boire un café et montré deux types en train de jouer au baby-foot. « Eux, je les connais pas vraiment. Je sais juste qu’ils sont frères, qu’ils viennent de Lyon et qu’ils vont faire partie de l’équipe l’année prochaine. Et alors moi, j’ai pas fini d’espérer, le cœur battant, chaque dimanche que le Bon Dieu fait, que c’est à eux que je vais avoir droit. Au moins l’un des deux. Parce que c’est ça, le mieux, la découverte. Après, c’est pas mal, oui, bien sûr, mais c’est quand même plus pareil. »-  Vous vous êtes bien amusées, à ce qu’on dirait…-  Oh, pour ça, oui ! Vous pouvez le dire. Et on a encore tout plein d’autres projets. Déjà, faut qu’elle me fasse découvrir tous les types de l’équipe, la plupart en tout cas. D’une façon ou d’une autre, avant que ça commence, les matchs. Alors on retournera là-bas. Et puis, ah oui, on a aussi parlé de mon patron. Et ce que je pense, ce qu’on a pensé toutes les deux, c’est que maintenant ce serait pas mal de passer la vitesse supérieure avec lui. Alors demain matin, quand il fera jour, avant que je parte, ce qu’on pourrait faire, c’est prendre des photos de moi en maillot de bains. Depuis la fenêtre de votre chambre. Des photos que vous lui apporterez toutes chaudes aussitôt après. En lui faisant croire bien évidemment que vous les avez faites à mon insu. Histoire de lui mettre l’eau à la bouche. Et de lui donner envie d’en voir plus. Bon, mais allez, on dort maintenant. Sinon je pourrai pas me lever demain.

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