Clorinde revient (18)

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Clorinde revient (18) Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-12-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Clorinde revient (18)
En face, tout était ouvert. Pratiquement tout. En grand.
- Tu parles ! Les nuits sont étouffantes.
Il y en avait qui dormaient. Le plus souvent à même le lit. Au-dessus. D’autres allaient et venaient dans leur chambre. Se rendaient à la salle de bains. En ressortaient. Se recouchaient. Se relevaient.
Lydie a braqué ses jumelles sur Savoy qui, étendu de tout son long sur son lit, revêtu de son seul bas de pyjama, feuilletait une revue.
- Il est vraiment canon, ce type, il y a pas à dire ! Ah, la v’là, Clorinde ! La v’là ! Ça va donner, je sens !
On l’a regardée poser son plateau. Il s’est levé. Il est venu vers elle. Ils ont échangé quelques mots. Et il l’a prise dans ses bras.
- Normalement, ça devrait aller vite, là. Très vite. Elle peut pas s’absenter bien longtemps. Ça attend les petits déjs dans les autres chambres.
Ils se sont embrassés, serrés l’un contre l’autre. Il lui a pétri les fesses à travers la jupe. Ils se sont encore dit quelque chose. Et Clorinde s’est déshabillée. Tout. Elle a tout enlevé. Tout éparpillé en toute hâte autour d’elle.
Et elle est allée s’agenouiller sur le lit, croupe généreusement offerte.
- En levrette ! C’est pas vrai qu’il va lui faire en levrette. Pour une première fois qu’ils couchent ensemble, faut oser quand même !
Il lui a lissé l’entrejambe. Une fois. Deux fois. Elle a tendu ses fesses vers lui, les a fait voluptueusement onduler.
À mes côtés, Lydie a respiré plus vite. Très vite. Très fort.
Il s’est penché pour lui dire quelque chose. Elle a fait signe que oui. Oui. De la tête. Et il l’a pénétrée. D’un coup. Bien à fond.
Lydie a poussé un immense soupir- Oh, non, c’est trop !
Elle s’est mise à se balancer d’une jambe sur l’autre.
Comme pour mieux voir, je me suis appuyé contre elle. Mon désir dressé est venu se loger contre sa hanche.
- Comment il la pilonne !
À grands coups de reins impérieux.
- Elle va jouir. Ça vient.
Chuchoté à mi-voix. Comme pour elle-même.
De plus en plus impérieux.
- Ça y est ! Ça y est ! Elle jouit. Ils jouissent.
Je me suis pressé plus fort contre elle. Je lui ai entouré la taille de mon bras. Elle a laissé aller sa tête contre mon épaule.
En face, il s’est retiré. Clorinde s’est retournée. Elle a rampé vers lui. Quelques mots échangés. Et puis elle s’est levée. Elle s’est rhabillée. Et elle s’est enfuie. Avec un baiser du bout des doigts.

Lui, il est resté allongé sur le lit, nu, les mains sous la nuque.
Lydie, elle, n’a pas bougé. Abandonnée contre moi, à la fenêtre, elle le regardait. Elle se gorgeait de lui.
- À quoi il pense, tu crois ?
- Sans doute à rien. Il se sent bien, c’est tout.
Elle s’est tue. On s’est tus. Elle le regardait. Elle ne se lassait pas de le regarder. Et il y avait son parfum. Envoûtant. La chaleur de sa peau contre la mienne à travers le pyjama. Ça a duré. Longtemps.
Et puis elle a constaté, à mi-voix.
- T’as vu ? Il rebande. Il rebande déjà…- Et toi, tu mouilles, je parie.
- Peut-être.
Avec un petit rire émoustillé.
- Peut-être ? Faut aller vérifier alors ! Ça s’impose.
Encore un petit rire. Un peu plus émoustillé encore.
Ma main est descendue jouer avec le liseré du pyjama. L’a obstinément longé. S’est enfin glissée dessous. Est descendue. Descendue encore. A rencontré un petit bouquet de poils. L’a résolument franchi. Au-delà, c’était à découvert. Tout lisse. Mes doigts se sont faufilés le long de la douce fêlure, y ont tenté une incursion. S’y sont noyés.
Elle a doucement gémi. Et s’est jetée à leur rencontre.
Je me suis penché à son oreille.
- Qu’est-ce tu disais tout à l’heure ? Qu’en levrette la première fois…Elle a frémi.
- Oh, non ! Non !
Et puis, plus bas.
- Si ! Oui.
Et elle s’est tendue vers moi, penchée à l’équerre, accrochée des deux mains à la rambarde de la fenêtre.
J’ai fait glisser, jusqu’en bas, la culotte de pyjama. Mes doigts ont arpenté la rainure entre les fesses. Qui ont ondoyé. Qui m’ont réclamé. Ma queue est venue lustrer l’entrée de son petit réduit d’amour, s’y est enfouie. Elle l’a accueillie avec un râle de bonheur. Nos souffles se sont conjugués. Et nous nous sommes élancés vers notre plaisir. Pas un seul instant elle n’a quitté Savoy des yeux. Jusqu’au bout. Jusqu’à la fin. Quand elle a déferlé. À grands cris éperdus.

* * *
Clorinde est venue s’allonger à mes côtés au bord de la piscine.
- Vous avez aimé ça, me voir, hier soir, avec Savoy ?
- Tu sais bien que oui.
- Vous avez fait un vœu ? Parce que c’était la première fois. Jamais vous m’aviez vue en train avec un mec avant. Entendue, oui. Mais pas vue.
- J’en ai fait un, oui.
- Le dites pas ! Le dites surtout pas ! Ça l’empêcherait d’arriver. Je sais ce que c’est, n’importe comment ! Ça me concerne.
Elle s’est redressée, appuyée sur un coude.
- J’y ai pensé à vous, n’empêche, pendant. J’y ai pensé que vous regardiez. Et c’était un peu comme si vous étiez là. J’aimais bien. J’aime bien pas avoir de secret pour vous. Me dire que j’ai aucun secret pour vous. Même là-dessus. Surtout là-dessus. À plein d’autres trucs aussi je pensais. À tout le contexte. Vous. Le patron. Lydie.
- À propos de Lydie…- Je sais, oui, elle m’a dit. Vous avez couché. Juste après. Et de la même façon que nous on l’a fait. En levrette. C’était obligé ça, attendez ! J’en étais sûre que ça allait arriver. Oh, mais c’est bien. C’est même très bien. Pour plein de raisons. Et parce que Lucie maintenant on peut plus trop compter sur elle. Alors autant que ce soit Lydie. C’est quelqu’un que je connais. Qu’habite juste à côté. Je peux veiller au grain. Vous surveiller. Que vous tombiez pas amoureux. Parce que ça, encore une fois, vous avez pas le droit.
Elle a soupiré. Haussé les épaules.
- Et moi non plus.
- Toi non plus ?
- Est-ce que c’est qu’un truc de cul avec Savoy ? Je suis pas sûre. J’ai bien peur que ce soit plus compliqué que ça.
- Et lui ?
- Oh, lui, il est tout feu tout flammes. Il fonce tête baissée. Il voudrait qu’on se voie en dehors de l’hôtel. Pour avoir les coudées plus franches. Et davantage de temps à nous pour faire ce qu’on a à faire. Il parle même de nous prendre une chambre ailleurs. « On s’y retrouverait le soir après ton boulot. Nous deux. Que nous deux. » Dans un sens, ça me tente bien, c’est vrai, mais dans un autre, je voudrais pas me laisser complètement embobeliner. C’est trop bizarre ce que je ressens. Je me reconnais pas. Et j’ai peur. Peur de m’attacher à lui.
- Ce serait forcément un drame ?
- Oh, oui, c’en serait un, oui. Et comment ! Un mec, s’il réussit à ce que tu l’aies dans la peau, t’arrives plus à t’en désengluer. Tu jures plus que par lui. Il fait de toi ce qu’il veut. Et tu te retrouves, sans trop savoir comment, sans même avoir eu le temps de dire ouf, à torcher ses marmots, à repasser ses chemises et à nettoyer son dégueulis quand il rentre bourré.
- C’est pas un peu caricatural ?
- Même pas, non ! Dans l’immense majorité des cas, c’est comme ça que ça se passe. Sans compter qu’au bout de deux ans, trois, cinq ans, ça dépend, il te fait cocue à tire-larigot. Alors ou t’en as soupé, t’en es revenue et tu le divorces ou bien tu pleures toutes les larmes de ton corps, tu t’écrases et tu subis. Parce que tu l’aimes. Envers et contre tout. Je le vois bien avec Lucie. Il en fait ce qu’il veut, l’autre guignol. Elle rampe à ses pieds. Et elle en redemande.
- T’es pas Lucie.
- Je suis pas Lucie, non. Mais il sait y faire. Je le connais pas encore beaucoup, mais je peux vous dire qu’il sait y faire. Il a une de ces façons de t’amener là où il veut en te faisant croire que c’est toi qui le veux… Que c’est toi qui l’as décidé. C’est redoutable.
Elle s’est levée.
- On va se baigner ?
Mais elle est restée assise sur la dernière marche de l’échelle.
- Ça sert à rien n’importe comment de se mettre martel en tête à l’avance. On doit aller au restaurant ce soir tous les deux. On pourra vraiment parler du coup. Et, si ça tombe, ça va décanter plein de choses. Je vais le trouver imbuvable. Arrogant. Ou complètement inculte. Et demain je rigolerai d’avoir pu penser qu’il pourrait y avoir quoi que ce soit de vraiment sérieux entre nous. On sait pas. On verra.
Elle s’est laissé tomber à l’eau. A fait quelques brasses. Est remontée.
- Je vais me préparer.
S’est retournée avant de disparaître à l’intérieur.
- Si vous voyez que je déconne vraiment, vous me laissez pas faire, hein, surtout ! Je compte sur vous.

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