Conte d'Halloween
Récit érotique écrit par Alban_lyon [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-10-2013 dans la catégorie A dormir debout
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Couleur du fond :
Conte d'Halloween
[Voici un texte que j'avais publié sur un autre site il y a quelques années. A
l'approche d'Halloween, j'ai décidé d'en faire profiter les lecteurs de Histoires-de-
Sexe.]
John est un grand gaillard de trente ans; né à la campagne, il a toujours vécu au
grand air. Très tôt, il aimait aider son père dans l’exploitation familiale : les
travaux de la ferme ne lui ont jamais fait peur, ce qui lui a donné cette musculature
sèche et naturelle. Il a repris la suite de ses parents il y déjà quelques années et
s’est spécialisé dans la culture de légumes. Ce qui fait sa plus grande fierté, tous
les ans lorsque revient la saison, ce sont ses cucurbitacées : les citrouilles et
potirons sont presque parfaits, galbés à souhait et d’une belle couleur orange ; cela
lui a d’ailleurs valu d’être récompensé l’an dernier au comice agricole du
département.
Cette année, il participe de nouveau au concours, et afin d’être prêt pour le grand
jour, il passe plusieurs heures au milieu de ses citrouilles, les arrose de façon
presque scientifique, traquant la moindre chenille, le moindre insecte.
Or ce vendredi soir, alors que John déambule au milieu des fruits qui le passionnent
tant, il sent une odeur bizarre, qui n’a rien à voir avec celle de la terre humide
qu’il connaît si bien. Cette odeur, il la connaît aussi, mais pourquoi ici, dans ses
cucurbitacées ? Il s’approche de la citrouille à l’odeur suspecte. C’est bien cela :
de grosses gouttes de liquide blanc à l’odeur âcre... Quelqu’un s’est masturbé sur ses
citrouilles ! Mais quel est l’enf... qui s’est amusé à cela ?
Tout entier à sa surprise, il ne remarque pas le vent frais qui s’est brutalement levé
et tourbillonne autour de lui. Il cherche du regard s’il peut dénicher quelque indice
pour élucider le mystère de ce sperme. Il ne voit rien, mais ressent une étrange
angoisse, comme si on l’observait. Et puis, d’ù vient ce brusque changement de temps ?
Tandis que l’inquiétude le gagne, il a l’impression qu’une main invisible est en train
d’effleurer sa taille, ses fesses, de palper son entrejambe... Non, il doit rêver ! Le
premier bouton de son jean, mû par une force invisible, saute, puis le second, et les
suivants. Il avance la main pour se reboutonner, mais son jean est brutalement tiré
vers le bas. Paralysé par la peur et par cette force invisible, il ne peut rien
faire...
Son caleçon suit le même chemin que le pantalon. Le voici, cul nu au milieu de ses
citrouilles ! John ne pense même pas au ridicule de la situation, aux qu’en-dira-t-on.
Sa queue flasque est tirée vers le haut par cette main. Une pression chaude et humide
se fait à la base de son sexe et parcourt ses testicules. Rêve-t-il ou bien est-il en
train de se faire lécher, là, dans son champ, par une langue invisible ?
Elle sait bien s’y prendre, cette langue, elle remonte le long du sexe, l’enroule,
l’humidifie, lèche de bas en haut, s’aventure sous les couilles jusqu’à l’entrée de sa
raie. Pendant ce temps, il sent deux mains, qu’il ne voit toujours pas, lui malaxer le
cul. Une chaleur nouvelle envahit son sexe, c’est une bouche qui en train d’avaler
goulûment sa bite, qui prend très vite une taille raisonnable : une vingtaine de
centimètres!
Quelle sensation ! Jamais il n’avait connu cela avec aucune de ses ex petites amies.
Ici, la langue roule autour du gland, titille son frein, tente de s’immiscer dans son
méat. Puis la bouche redescend jusqu’à la base de sa queue : les vingt centimètres ont
été avalés. La bouche monte et descend en alternant les rythmes de la succion.
L’angoisse qu’il avait d’abord éprouvée face à cette force invisible et surnaturelle,
laisse la place au plaisir qui monte en lui depuis la base de sa queue. D’autant qu’un
doigt humide vient caresser son anus et tente, avec succès, de s’y introduire. Jamais
rien n’avait pénétré dans son orifice, mais cela ne l’étonne même plus : des ondes
électriques partent de son trou du cul, le doigt masse sa prostate. Sa queue est
toujours enserrée par cette chaleur humide qui accélère. John ne gémit plus, des cris
incontrôlés sortent de sa gorge, en même temps que sa semence vient s’écraser à côté
du sperme qui l’avait tant intrigué. Jamais John n’avait connu un orgasme aussi
violent, tellement violent qu’il en est tombé dans les pommes – pardon, les
potirons...
Lorsque John reprend ses esprits, il est allongé sur un grand matelas, posé à même le
sol. Il ne reconnaît pas l’endroit : les murs sont sales, noircis par la fumée. De
nombreuses toiles d’araignée pendent du plafond, tapissent les murs. Il entend le vent
siffler à travers des persiennes abîmées. Une forte odeur d’humidité et de
putréfaction le prend à la gorge. Il devine dans la pénombre des chauve-souris qui
pendent le long des poutres. Mais que fait-il là ? Que s’est-il passé ? Aussi loin que
sa mémoire le porte, il se revoit au milieu de ses chères citrouilles, et puis plus
rien...
Soudain, la porte grince et s’ouvre difficilement en raclant le sol, faisant fuir un
couple de rats en pleine copulation dans un coin de la pièce. Le mystère va-t-il
s’éclaircir ? Un jeune homme squelettique, au visage blanc, à peine éclairé par la
lueur vacillante d’une bougie, pénètre dans la pièce. Une voix caverneuse, venue d’un
autre temps, bien que sortant d’une splendide bouche fine et régulière, s’adresse à
lui :
- Bonsoir. Vas-tu mieux ?
- Euh... oui, non, enfin je ne sais pas. Mais comment suis-je arrivé ici ?
- Tu as perdu connaissance.
- Perdu connaissance ?
- Oui, par ma faute.
- ...
- Je m’appelle Jack. J’ai vécu ici il y a fort longtemps, à l’époque où cette demeure
était un des lieux les plus brillants de toute la contrée. Fêtes et carnavals s’y
déroulaient fréquemment. Mon père, maître de ces lieux, espérait que j’y rencontrerais
une fiancée.
Jack raconte ainsi son histoire à John, qui, mis en confiance, se rend à peine compte
qu’il converse avec un revenant : tout lui semble normal.
- Ce que mon père ignorait, c’est que je préférais regarder avec concupiscence les
jeunes gens. Au cours du bal masqué que l’on donnait traditionnellement la veille de
la fête des morts, j’avais réussi à m’éclipser avec un petit page, blond comme les
blés, au sourire charmeur. Nous avions commencé à nous caresser, nos mains couraient
le long de nos corps. J’avais réussi à dégager son joli sucre d’orge. Je respirais
avidement les quelques poils blonds à la base de l’objet de mes convoitises, et
commençais à le sucer, tout comme je l’ai fait avec toi il y quelques heures...
John relève la tête brutalement. Enfin ! Quelques bribes de souvenirs lui reviennent :
l’odeur de sperme sur sa citrouille, la chaleur autour de sa queue, les ondes partant
de son anus. Tout n’est pas encore très clair.
Jack continue son récit. John écoute avec de plus en plus de curiosité. Peut-être
comprendra-t-il ce qui s’est passé, et ce qu’il fait là ? Jack sait se montrer
captivant :
- Ma langue jouait depuis plusieurs minutes, mes mains roulaient sur ses fesses
charnues, lorsque mon petit page m’interrompit: «Je vais jouir si vous continuez,
Monsieur.» Il me fit prendre sa place le long du mur du réfectoire et inversa les
rôles. Satan qu’il suçait bien ! Il me retourna et plaça sa langue à l’entrée de mon
petit trou, qui ne tarda pas à devenir moins petit : il enroulait sa langue, la
faisait tournoyer entre les lobes de mes fesses, la faisait entrer en moi, puis
ressortir, et de plus en plus vite... Je n’en pouvais plus, l’invitai à se relever et
guidai son sexe afin que je le sente au plus profond de moi-même.
L’esprit de John s’est empli de sentiments contradictoires : effroi, dégoût,
fascination. Le corps de John, en revanche, commande : sa bite s’est progressivement
relevée. Il observe le visage cadavérique : des yeux vides n’exprimant aucun
sentiment, mais dont la clarté naturelle – peut-on parler de naturel ici, John ne se
pose même plus la question – a un je ne sais quoi d’attirant. Ses lèvres fines sont
régulières. Bien que très maigre, Jack reste assez bien proportionné.
Oui, cela ne fait aucun doute, sa bite a raison : John est en train de fantasmer sur
ce fantôme – comment le nommer autrement – qui l’a si bien initié aux plaisirs
masculins, tout à l’heure au milieu des citrouilles.
Jack reprend :
- Son gland rose et large força doucement le passage, puis s’installa dans mon
conduit. Mon petit page commença ses allers et retours. Le plaisir montait, je ne
pouvais retenir de petits cris. Ce sont ces petits cris qui attirèrent mon père alors
qu’il était parti à ma recherche pour me présenter une de ces têtes de linotte qu’il
voulait me voir épouser. Il entra dans la pièce au moment précis où, n’y tenant plus,
j’expulsai ma semence dans un dernier cri.
Oui, c’est sûr : John commence vraiment à vouloir prendre la place de ce petit page.
Il porte la main à son sexe et commence doucement à le caresser.
- Et alors?
- Mon père, rouge de colère, attrapa mon amant par le bras, le fit violemment sortir
de mon antre chaud, d’où s’échappa le jus de mon petit page. Il le descendit dans les
oubliettes et je n’entendis plus jamais parler de lui. Je m’étais rhabillé, tapi dans
un coin du réfectoire, attendant le retour de mon père. Il revint quelques dizaines de
minutes plus tard avec le « Sorcier ». C’est ainsi qu’on appelait le vieil ermite qui
vivait à quelques lieues de la demeure, à l’orée de la forêt ; un peu rebouteux, on
disait qu’il avait reçu des dons du diable. Mon père lui commanda de me guérir de mon
« mal ». Le Sorcier s’est alors tourné vers moi, a prononcé quelques mots
incompréhensibles, puis vers mon père: « Ton fils a perdu son âme avec ce page, il
n’est plus vivant, il errera dans les couloirs du temps jusqu’à ce que l’amour vienne
lui rendre chair et vie, à condition que l’on veuille tomber amoureux de lui la veille
de la fête des morts. »
John a cessé de se caresser, sa queue est retombée. Il s’en souvient maintenant : oui,
on est bien le 31 octobre ! Jack est à la recherche de l’amour, précisément ce jour-
ci... Sans y penser, il se lève, non pas mû par une force invisible cette fois-ci,
mais c’est au fond de lui-même : il a été ému par l’histoire de John, elle l’a fait
bander. Il sait qu’il peut sauver Jack de sa malédiction.
Jack est assis au milieu de la pièce, la tête baissée, sous le poids de ses souvenirs.
La main de John relève ce visage, décidément de plus en plus beau : quelques reflets
roses sont apparus. Et si la malédiction prenait fin, là, maintenant ?
John avance ses lèvres, effleure celles de Jack, les retire pour les coller avec
avidité. Sa langue se glisse plus avant, et bientôt ne fait plus qu’une avec celle de
Jack. Les deux garçons ne peuvent se détacher tant le bonheur les submerge. La pâleur
cadavérique de Jack laisse bientôt place à un charmant visage poupon, les lèvres se
sont rougies sous l’effet du baiser, la musculature s’épaissit progressivement : «
jusqu’à ce que l’amour vienne lui rendre chair et vie... »
Un à un, les vêtements sont enlevés. John découvre enfin dans toute sa splendeur Jack
ressuscité – et visible cette fois-ci ! Il est plutôt grand, brun, ses grands yeux
clairs sont toujours aussi charmeurs ; entre les cuisses musclées, une jolie barre
très raide, surmontée d’un gland épais et violacé. John approche sa langue de ce sexe.
C’est la première fois qu’il suce un garçon, mais instinctivement, il trouve les
gestes qui font gémir son amant : il donne de petits coups de langue, tente d’avaler
les lourds testicules, revient à la peau douce de la queue, et finit par enfourner ce
si bel objet. Il essaie de prodiguer à Jack autant de plaisir que ce dernier lui en a
donné, tout à l’heure au milieu des citrouilles.
Jack s’est allongé et a attiré John à lui : les deux hommes sont désormais tête-bêche,
chacun gobant l’anatomie de l’autre. Ce ne sont que bruits de succion, petits
gémissements. Jack quitte parfois la queue de John pour lécher son anus : cette fois
pour John, le plaisir est bien réel, bien charnel, il n’aurait jamais pensé que son
trou pouvait lui procurer autant de bien-être, il veut aller plus loin dans sa
découverte:
- Prends-moi, je suis à toi, je t’aime !
Jack fait mettre John sur le dos, lui relève les jambes et reprend son travail de
préparation : la langue tourne autour de l’orifice, s’y introduit, laisse de la salive
; puis c’est un doigt qui tourne dans le cul de John, deux, trois... John gémit, il
voit Jack se relever, dans sa splendeur recouvrée. Jack place les jambes de son amant
sur ses épaules, il guide son gland à l’entrée de cet orifice encore vierge, mais plus
pour longtemps ! La queue pénètre doucement, très doucement. John ressent une petite
brûlure, mais la queue avance très lentement, laissant à son nouvel étui le temps de
s’habituer à cette présence. Après quelques minutes, les couilles de Jack viennent
buter contre le cul de John, c’est le début d’un pilonnage régulier mais ferme. Le
rythme s’accélère. John ne ressent plus aucune douleur, mais une étrange chaleur dans
son cul. Que c’est bon !
La queue glisse maintenant sans problème. Jack s’est penché vers John et l’embrasse,
lui lèche le visage. John n’en revient pas : sa queue qu’il ne touche même pas lui
fait mal à force d’être raide, du fond de son cul montent des ondes vers son sexe. Ces
ondes jaillissent de sa queue en un geyser blanc, en même temps que son anus se
contracte et qu’il sent un flot se répandre dans son intérieur.
Les deux garçons sont maintenant étendus dans cette pièce, qui a étrangement retrouvé
vie elle aussi : les murs sont blancs, plus de chauve-souris, de rats, de toiles
d’araignée. Ils sont enlacés. Jack a rompu le sortilège du Sorcier et John a trouvé
l’amour.
Comme dans tout conte, « ils se marièrent et eurent... » Euh, non ! En tout cas, ils
vivent ensemble, et tous les ans, la veille de la fête des morts, en souvenir de leur
première rencontre dans le champ de citrouille, Jack vide un gros potiron, creuse des
orifices pour les yeux, le nez, la bouche et s’en affuble. John fait alors l’amour à
cet homme-citrouille, à l’emplacement exact de leur rencontre...
l'approche d'Halloween, j'ai décidé d'en faire profiter les lecteurs de Histoires-de-
Sexe.]
John est un grand gaillard de trente ans; né à la campagne, il a toujours vécu au
grand air. Très tôt, il aimait aider son père dans l’exploitation familiale : les
travaux de la ferme ne lui ont jamais fait peur, ce qui lui a donné cette musculature
sèche et naturelle. Il a repris la suite de ses parents il y déjà quelques années et
s’est spécialisé dans la culture de légumes. Ce qui fait sa plus grande fierté, tous
les ans lorsque revient la saison, ce sont ses cucurbitacées : les citrouilles et
potirons sont presque parfaits, galbés à souhait et d’une belle couleur orange ; cela
lui a d’ailleurs valu d’être récompensé l’an dernier au comice agricole du
département.
Cette année, il participe de nouveau au concours, et afin d’être prêt pour le grand
jour, il passe plusieurs heures au milieu de ses citrouilles, les arrose de façon
presque scientifique, traquant la moindre chenille, le moindre insecte.
Or ce vendredi soir, alors que John déambule au milieu des fruits qui le passionnent
tant, il sent une odeur bizarre, qui n’a rien à voir avec celle de la terre humide
qu’il connaît si bien. Cette odeur, il la connaît aussi, mais pourquoi ici, dans ses
cucurbitacées ? Il s’approche de la citrouille à l’odeur suspecte. C’est bien cela :
de grosses gouttes de liquide blanc à l’odeur âcre... Quelqu’un s’est masturbé sur ses
citrouilles ! Mais quel est l’enf... qui s’est amusé à cela ?
Tout entier à sa surprise, il ne remarque pas le vent frais qui s’est brutalement levé
et tourbillonne autour de lui. Il cherche du regard s’il peut dénicher quelque indice
pour élucider le mystère de ce sperme. Il ne voit rien, mais ressent une étrange
angoisse, comme si on l’observait. Et puis, d’ù vient ce brusque changement de temps ?
Tandis que l’inquiétude le gagne, il a l’impression qu’une main invisible est en train
d’effleurer sa taille, ses fesses, de palper son entrejambe... Non, il doit rêver ! Le
premier bouton de son jean, mû par une force invisible, saute, puis le second, et les
suivants. Il avance la main pour se reboutonner, mais son jean est brutalement tiré
vers le bas. Paralysé par la peur et par cette force invisible, il ne peut rien
faire...
Son caleçon suit le même chemin que le pantalon. Le voici, cul nu au milieu de ses
citrouilles ! John ne pense même pas au ridicule de la situation, aux qu’en-dira-t-on.
Sa queue flasque est tirée vers le haut par cette main. Une pression chaude et humide
se fait à la base de son sexe et parcourt ses testicules. Rêve-t-il ou bien est-il en
train de se faire lécher, là, dans son champ, par une langue invisible ?
Elle sait bien s’y prendre, cette langue, elle remonte le long du sexe, l’enroule,
l’humidifie, lèche de bas en haut, s’aventure sous les couilles jusqu’à l’entrée de sa
raie. Pendant ce temps, il sent deux mains, qu’il ne voit toujours pas, lui malaxer le
cul. Une chaleur nouvelle envahit son sexe, c’est une bouche qui en train d’avaler
goulûment sa bite, qui prend très vite une taille raisonnable : une vingtaine de
centimètres!
Quelle sensation ! Jamais il n’avait connu cela avec aucune de ses ex petites amies.
Ici, la langue roule autour du gland, titille son frein, tente de s’immiscer dans son
méat. Puis la bouche redescend jusqu’à la base de sa queue : les vingt centimètres ont
été avalés. La bouche monte et descend en alternant les rythmes de la succion.
L’angoisse qu’il avait d’abord éprouvée face à cette force invisible et surnaturelle,
laisse la place au plaisir qui monte en lui depuis la base de sa queue. D’autant qu’un
doigt humide vient caresser son anus et tente, avec succès, de s’y introduire. Jamais
rien n’avait pénétré dans son orifice, mais cela ne l’étonne même plus : des ondes
électriques partent de son trou du cul, le doigt masse sa prostate. Sa queue est
toujours enserrée par cette chaleur humide qui accélère. John ne gémit plus, des cris
incontrôlés sortent de sa gorge, en même temps que sa semence vient s’écraser à côté
du sperme qui l’avait tant intrigué. Jamais John n’avait connu un orgasme aussi
violent, tellement violent qu’il en est tombé dans les pommes – pardon, les
potirons...
Lorsque John reprend ses esprits, il est allongé sur un grand matelas, posé à même le
sol. Il ne reconnaît pas l’endroit : les murs sont sales, noircis par la fumée. De
nombreuses toiles d’araignée pendent du plafond, tapissent les murs. Il entend le vent
siffler à travers des persiennes abîmées. Une forte odeur d’humidité et de
putréfaction le prend à la gorge. Il devine dans la pénombre des chauve-souris qui
pendent le long des poutres. Mais que fait-il là ? Que s’est-il passé ? Aussi loin que
sa mémoire le porte, il se revoit au milieu de ses chères citrouilles, et puis plus
rien...
Soudain, la porte grince et s’ouvre difficilement en raclant le sol, faisant fuir un
couple de rats en pleine copulation dans un coin de la pièce. Le mystère va-t-il
s’éclaircir ? Un jeune homme squelettique, au visage blanc, à peine éclairé par la
lueur vacillante d’une bougie, pénètre dans la pièce. Une voix caverneuse, venue d’un
autre temps, bien que sortant d’une splendide bouche fine et régulière, s’adresse à
lui :
- Bonsoir. Vas-tu mieux ?
- Euh... oui, non, enfin je ne sais pas. Mais comment suis-je arrivé ici ?
- Tu as perdu connaissance.
- Perdu connaissance ?
- Oui, par ma faute.
- ...
- Je m’appelle Jack. J’ai vécu ici il y a fort longtemps, à l’époque où cette demeure
était un des lieux les plus brillants de toute la contrée. Fêtes et carnavals s’y
déroulaient fréquemment. Mon père, maître de ces lieux, espérait que j’y rencontrerais
une fiancée.
Jack raconte ainsi son histoire à John, qui, mis en confiance, se rend à peine compte
qu’il converse avec un revenant : tout lui semble normal.
- Ce que mon père ignorait, c’est que je préférais regarder avec concupiscence les
jeunes gens. Au cours du bal masqué que l’on donnait traditionnellement la veille de
la fête des morts, j’avais réussi à m’éclipser avec un petit page, blond comme les
blés, au sourire charmeur. Nous avions commencé à nous caresser, nos mains couraient
le long de nos corps. J’avais réussi à dégager son joli sucre d’orge. Je respirais
avidement les quelques poils blonds à la base de l’objet de mes convoitises, et
commençais à le sucer, tout comme je l’ai fait avec toi il y quelques heures...
John relève la tête brutalement. Enfin ! Quelques bribes de souvenirs lui reviennent :
l’odeur de sperme sur sa citrouille, la chaleur autour de sa queue, les ondes partant
de son anus. Tout n’est pas encore très clair.
Jack continue son récit. John écoute avec de plus en plus de curiosité. Peut-être
comprendra-t-il ce qui s’est passé, et ce qu’il fait là ? Jack sait se montrer
captivant :
- Ma langue jouait depuis plusieurs minutes, mes mains roulaient sur ses fesses
charnues, lorsque mon petit page m’interrompit: «Je vais jouir si vous continuez,
Monsieur.» Il me fit prendre sa place le long du mur du réfectoire et inversa les
rôles. Satan qu’il suçait bien ! Il me retourna et plaça sa langue à l’entrée de mon
petit trou, qui ne tarda pas à devenir moins petit : il enroulait sa langue, la
faisait tournoyer entre les lobes de mes fesses, la faisait entrer en moi, puis
ressortir, et de plus en plus vite... Je n’en pouvais plus, l’invitai à se relever et
guidai son sexe afin que je le sente au plus profond de moi-même.
L’esprit de John s’est empli de sentiments contradictoires : effroi, dégoût,
fascination. Le corps de John, en revanche, commande : sa bite s’est progressivement
relevée. Il observe le visage cadavérique : des yeux vides n’exprimant aucun
sentiment, mais dont la clarté naturelle – peut-on parler de naturel ici, John ne se
pose même plus la question – a un je ne sais quoi d’attirant. Ses lèvres fines sont
régulières. Bien que très maigre, Jack reste assez bien proportionné.
Oui, cela ne fait aucun doute, sa bite a raison : John est en train de fantasmer sur
ce fantôme – comment le nommer autrement – qui l’a si bien initié aux plaisirs
masculins, tout à l’heure au milieu des citrouilles.
Jack reprend :
- Son gland rose et large força doucement le passage, puis s’installa dans mon
conduit. Mon petit page commença ses allers et retours. Le plaisir montait, je ne
pouvais retenir de petits cris. Ce sont ces petits cris qui attirèrent mon père alors
qu’il était parti à ma recherche pour me présenter une de ces têtes de linotte qu’il
voulait me voir épouser. Il entra dans la pièce au moment précis où, n’y tenant plus,
j’expulsai ma semence dans un dernier cri.
Oui, c’est sûr : John commence vraiment à vouloir prendre la place de ce petit page.
Il porte la main à son sexe et commence doucement à le caresser.
- Et alors?
- Mon père, rouge de colère, attrapa mon amant par le bras, le fit violemment sortir
de mon antre chaud, d’où s’échappa le jus de mon petit page. Il le descendit dans les
oubliettes et je n’entendis plus jamais parler de lui. Je m’étais rhabillé, tapi dans
un coin du réfectoire, attendant le retour de mon père. Il revint quelques dizaines de
minutes plus tard avec le « Sorcier ». C’est ainsi qu’on appelait le vieil ermite qui
vivait à quelques lieues de la demeure, à l’orée de la forêt ; un peu rebouteux, on
disait qu’il avait reçu des dons du diable. Mon père lui commanda de me guérir de mon
« mal ». Le Sorcier s’est alors tourné vers moi, a prononcé quelques mots
incompréhensibles, puis vers mon père: « Ton fils a perdu son âme avec ce page, il
n’est plus vivant, il errera dans les couloirs du temps jusqu’à ce que l’amour vienne
lui rendre chair et vie, à condition que l’on veuille tomber amoureux de lui la veille
de la fête des morts. »
John a cessé de se caresser, sa queue est retombée. Il s’en souvient maintenant : oui,
on est bien le 31 octobre ! Jack est à la recherche de l’amour, précisément ce jour-
ci... Sans y penser, il se lève, non pas mû par une force invisible cette fois-ci,
mais c’est au fond de lui-même : il a été ému par l’histoire de John, elle l’a fait
bander. Il sait qu’il peut sauver Jack de sa malédiction.
Jack est assis au milieu de la pièce, la tête baissée, sous le poids de ses souvenirs.
La main de John relève ce visage, décidément de plus en plus beau : quelques reflets
roses sont apparus. Et si la malédiction prenait fin, là, maintenant ?
John avance ses lèvres, effleure celles de Jack, les retire pour les coller avec
avidité. Sa langue se glisse plus avant, et bientôt ne fait plus qu’une avec celle de
Jack. Les deux garçons ne peuvent se détacher tant le bonheur les submerge. La pâleur
cadavérique de Jack laisse bientôt place à un charmant visage poupon, les lèvres se
sont rougies sous l’effet du baiser, la musculature s’épaissit progressivement : «
jusqu’à ce que l’amour vienne lui rendre chair et vie... »
Un à un, les vêtements sont enlevés. John découvre enfin dans toute sa splendeur Jack
ressuscité – et visible cette fois-ci ! Il est plutôt grand, brun, ses grands yeux
clairs sont toujours aussi charmeurs ; entre les cuisses musclées, une jolie barre
très raide, surmontée d’un gland épais et violacé. John approche sa langue de ce sexe.
C’est la première fois qu’il suce un garçon, mais instinctivement, il trouve les
gestes qui font gémir son amant : il donne de petits coups de langue, tente d’avaler
les lourds testicules, revient à la peau douce de la queue, et finit par enfourner ce
si bel objet. Il essaie de prodiguer à Jack autant de plaisir que ce dernier lui en a
donné, tout à l’heure au milieu des citrouilles.
Jack s’est allongé et a attiré John à lui : les deux hommes sont désormais tête-bêche,
chacun gobant l’anatomie de l’autre. Ce ne sont que bruits de succion, petits
gémissements. Jack quitte parfois la queue de John pour lécher son anus : cette fois
pour John, le plaisir est bien réel, bien charnel, il n’aurait jamais pensé que son
trou pouvait lui procurer autant de bien-être, il veut aller plus loin dans sa
découverte:
- Prends-moi, je suis à toi, je t’aime !
Jack fait mettre John sur le dos, lui relève les jambes et reprend son travail de
préparation : la langue tourne autour de l’orifice, s’y introduit, laisse de la salive
; puis c’est un doigt qui tourne dans le cul de John, deux, trois... John gémit, il
voit Jack se relever, dans sa splendeur recouvrée. Jack place les jambes de son amant
sur ses épaules, il guide son gland à l’entrée de cet orifice encore vierge, mais plus
pour longtemps ! La queue pénètre doucement, très doucement. John ressent une petite
brûlure, mais la queue avance très lentement, laissant à son nouvel étui le temps de
s’habituer à cette présence. Après quelques minutes, les couilles de Jack viennent
buter contre le cul de John, c’est le début d’un pilonnage régulier mais ferme. Le
rythme s’accélère. John ne ressent plus aucune douleur, mais une étrange chaleur dans
son cul. Que c’est bon !
La queue glisse maintenant sans problème. Jack s’est penché vers John et l’embrasse,
lui lèche le visage. John n’en revient pas : sa queue qu’il ne touche même pas lui
fait mal à force d’être raide, du fond de son cul montent des ondes vers son sexe. Ces
ondes jaillissent de sa queue en un geyser blanc, en même temps que son anus se
contracte et qu’il sent un flot se répandre dans son intérieur.
Les deux garçons sont maintenant étendus dans cette pièce, qui a étrangement retrouvé
vie elle aussi : les murs sont blancs, plus de chauve-souris, de rats, de toiles
d’araignée. Ils sont enlacés. Jack a rompu le sortilège du Sorcier et John a trouvé
l’amour.
Comme dans tout conte, « ils se marièrent et eurent... » Euh, non ! En tout cas, ils
vivent ensemble, et tous les ans, la veille de la fête des morts, en souvenir de leur
première rencontre dans le champ de citrouille, Jack vide un gros potiron, creuse des
orifices pour les yeux, le nez, la bouche et s’en affuble. John fait alors l’amour à
cet homme-citrouille, à l’emplacement exact de leur rencontre...
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