Echange franco-allemand
Récit érotique écrit par Alban_lyon [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-05-2013 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Echange franco-allemand
Episode 1
Lucas vient d’avoir 17 ans. Il est en classe de 1ère. C’est un beau jeune homme, grand, large d’épaules, sportif, finement musclé ; ses cheveux châtain clair sont savamment sculptés, au-dessus d’un visage d’ange. Ses yeux verts et son sourire quasi-permanent lui donnent un je-ne-sais-quoi très attirant. D’ailleurs, de nombreuses filles de sa classe sont amoureuses de lui. Mais elles ne l’intéressent pas : lui, il préfère les garçons. Mais même au début des années 2010, cette préférence n’est pas facile à vivre dans son lycée : il a peur des moqueries, même s’il n’est pas efféminé. Légèrement timide, il n’ose pas se révéler aux mecs qui le font craquer. Son expérience est donc encore assez limitée : quelques branlettes mutuelles, quelques pipes données et reçues. Une fois, il a eu un copain régulier, mais cela n’a pas duré. Il lui tarde d’avoir son bac, de quitter son lycée et de faire ses études dans une grande ville, où la vie gay lui semble plus facile.
En attendant, il se prépare à partir une semaine en Allemagne dans le cadre d’un échange scolaire, et ça ne l’enchante pas du tout : il faudra être en permanence avec les autres, avec les professeurs, et vivre dans la famille de son correspondant, lui qui ne parle pas très bien allemand – ce n’est pas, et de loi, sa discipline préférée !
Lucas sait que son correspondant s’appelle Markus, qu’il a 17 ans lui aussi. Il a reçu quelques photos par e-mail, échangé quelques informations banales sur facebook sur leurs goûts en matière de musique, de jeux vidéo. Ce Markus est sans doute un mec sympa, mais il va falloir encore jouer les hétéros pour ne pas avoir à subir une semaine galère.
Après une longue nuit dans le car, Lucas fait la connaissance de Markus : il est mieux que sur les photos, grand, mince, des cheveux blonds bouclés, des yeux d’un bleu intense ; il porte un tee-shirt moulant qui laisse deviner de fins pectoraux et des abdominaux bien dessinés. Ce gars est plutôt beau gosse, pense Lucas. L’après-midi est consacrée à l’installation dans la famille d’accueil, au repos bien mérité après une nuit blanche dans le car et aux premières conversations, difficiles à cause du faible niveau d’allemand de Lucas, mais en mélangeant français, allemand et anglais, les deux garçons y arrivent.
Le lendemain matin est consacré aux cours, tout en allemand, un calvaire pour Lucas. L’après-midi, les deux garçons vont faire du jogging autour du lac près de la maison de Markus, la conversation se fait plus facile, la confiance s’installe entre les deux adolescents. Après le repas du soir, ils sont tous les deux dans la chambre de Markus, ils échangent sur leurs passions, ils se ont rapprochés pour mieux voir l’écran de l’ordinateur portable sur lequel passent leurs clips et vidéos préférés. Inévitablement, leurs jambes se frôlent, et ni l’un ni l’autre ne fait rien pour s’écarter.
La conversation devient plus intime ; c’est Markus qui lance les hostilités, en demandant à Lucas s’il a une « girlfriend » ; Lucas bredouille que non. Un « boyfriend » alors ? Lucas sent le rouge envahir ses joues, son trouble est en train de le trahir… Avant même qu’il ait pu répondre, Markus a déjà posé ses lèvres sur celles de son correspondant, furtivement. Lucas n’a pas reculé, Markus recommence, le baiser est plus long. Puis une troisième fois, et leurs langues se rencontrent, tournent l’une autour de l’autre. Lucas se sent défaillir de bonheur ; sa queue a tellement grossi que son boxer peut à peine la contenir. Ses mains se placent sur la nuque de Markus, descendent le long du dos, passent sous le tee-shirt. Les mains de Markus suivent sensiblement le même chemin. Les tee-shirts sont rapidement enlevés ; les deux torses se touchent, les deux jeunes gens en frissonnent de plaisir. Markus abandonne la bouche de Lucas pour embrasser toute cette peau, il s’attarde sur les tétons ; Lucas gémit sous cette caresse, ses tétons ont durci. Puis Markus reprend sa descente, il défait les boutons du jeans, qui se retrouve bientôt à terre. Avec sa langue, il lèche la colonne de chair de Lucas à travers le tissu du boxer, et glisse un doigt pour caresser les couilles du jeune Français.
Celui-ci, n’y tenant plus, inverse les rôles, et c’est Markus qui se retrouve en boxer ; ils rient en découvrant qu’ils ont presque le même, et que les deux semblent trop petits pour contenir leur sexe respectif. C’est Lucas qui finit de déshabiller son correspondant : que cette queue est belle, plus longue que la sienne, mais moins large, Markus a taillé ses poils blonds, ses couilles sont imberbes, une odeur enivrante se dégage de son entre-jambes, Lucas lèche ce sexe de bas en haut, il l’humidifie de sa salive, puis il pose ses lèvres sur le gland et goûte le plaisir de chaque centimètre supplémentaire enfourné. Sa langue tournoie autour de la tige, s’arrête à la base du gland, recommence, monte, descend. Markus respire de plus en plus fort, il guide Lucas, puis décide d’inverser les rôles – il ne veut pas jouir tout de suite…
C’est maintenant Markus qui suce la bite de Lucas, mais sa langue se hasarde vers les couilles du Français, elles aussi imberbes. Puis il le fait basculer et la langue poursuit son expédition vers la rosette de Lucas :
- Wie süss ist dein Arschloch !
Lucas découvre qu’il comprend l’allemand, mieux qu’il ne le pensait, et surtout il découvre des plaisirs insoupçonnés : la langue de Markus titille son anus, elle lèche, elle tourne, elle semble vouloir le pénétrer. Jamais Lucas n’avait ressenti de telles sensations, il se met à gémir de plus en plus fort, tout son corps ondule sous l’effet de cette langue, chacune des terminaisons nerveuses de son anus lui fait voir des étoiles. Son trou se desserre sous l’effet de cette caresse, Markus en profite pour insérer un doigt, puis deux, tout en masturbant son camarade. Il lance d’un regard interrogateur : « Ich will dich ficken. » Ça aussi, Lucas le comprend, il baisse les yeux en signe d’approbation.
Markus sort un préservatif de la table de nuit, il le déroule sur sa queue, l’enduit de gel, et présente son gland à l’entrée du trou encore vierge de Lucas. C’est chaud et serré, mais la préparation de Markus permet à son gland de se frayer un chemin dans la chair. Lucas pousse un petit cri, mais la douleur se transforme en plaisir ; Markus avance très lentement en Lucas. Bientôt, son pubis touche les fesses de son amant. Quelques petits mouvements pour que Lucas s’habitue, puis les va-et-vient commencent. Markus sait varier les rythmes. Il plante son regard dans celui de Lucas. De sa main droite, il commence à branler Lucas. Celui-ci ne sait plus où il est, son anus et sa queue envoient des messages de plaisir, sa bouche pousse des cris et des gémissements désordonnés. La chaleur envahit sa queue, il projette de longues giclées de sperme sur son torse et jusque sur sa bouche. Markus ne résiste pas à une telle vision, il sort de l’anus de Lucas, jette le préservatif et vient ajouter sa semence à celle du Français. Les deux garçons s’embrassent tendrement, épuisés, côte à côte.
La salle d’eau est commune à la chambre de Markus et à la chambre d’amis, occupée par Lucas : il est facile aux deux garçons d’aller à la douche en toute discrétion, et d’aller dormir ensuite dans le grand lit de Lucas. Ce dernier est heureux de vivre ainsi une nuit complète dans les bras de son amant – jusque là, ça ne lui était jamais arrivé. Les deux garçons sont blottis l’un contre l’autre, la queue en érection une bonne partie de la nuit. Leurs corps s’emboitent. Inutile de préciser qu’ils n’ont pas beaucoup dormi : cela n’a été qu’une succession de caresses, de petits bisous, de doigts passant sous les testicules, dans la raie des fesses. Pour les deux garçons, une nuit peuplée de rêves. Au petit matin, Markus dort, allongé sur le dos, Lucas vient se poser sur son ventre, queue contre queue ; le poids réveille Markus. Celui-ci sourit ; sous ses boucles blondes, ses yeux bleus mi-clos envoient des messages de félicité. Lucas s’entend dire : « Je t’aime ». Il sent contre son ventre la réponse de Markus, dont la queue vient de répandre du sperme. « Ich auch. » Cette fois, c’est Lucas qui éjacule. Leurs deux spermes se mélangent encore une fois. Lucas se retourne et commence à lécher le ventre de Markus, qui fait de même ; puis leurs langues s’échangent le goût de cette semence commune.
Quand les deux garçons descendent pour prendre le petit déjeuner, la mère de Markus sait qu’il s’est passé quelque chose. Hier encore, ils étaient réservés et timides l’un envers l’autre ; ce matin, ils rient, ils se chamaillent, ils se touchent fréquemment du bout de la main, ils ont un sourire radieux. Il y a quelques mois, Markus lui avait parlé de son attirance pour les garçons ; elle et son mari l’avaient accepté, mais Markus ne leur avait jamais parlé de ses éventuels petits copains. Ce matin, en voyant Lucas, elle sait… Elle ne dit rien, elle se contente d’un sourire appuyé envers le jeune Français, en guise d’assentiment. Elle est simplement heureuse que son fils soit amoureux.
Episode 2
La journée semble bien longue à Markus et Lucas, malgré l’excursion préparée par les professeurs français et allemands. Ils ont hâte de se retrouver dans leur chambre ce soir, pour explorer leurs corps et de nouveaux plaisirs. Markus qui avait pénétré Lucas la veille, s’est promis d’inverser les rôles : offrir à Lucas sa première pénétration anale comme actif et sa propre virginité comme passif. En rentrant à la maison, il a trouvé un prétexte pour se rendre à la salle d’eau et nettoyer sa rosette avec du gel douche. Le soir, dans la chambre, ce sont d’abord de longues embrassades, les mains courent sur les corps, soulèvent les tee-shirts, les langues s’aventurent sur chaque centimètre carré de peau, s’immiscent dans les coins les plus intimes. Très vite, Lucas gobe la queue de Markus, ses lèvres glissent le long de cette colonne fièrement dressée. Markus n’y tient plus, il fait signe à Lucas qu’il va jouir, mais le Français poursuit ses va-et-vient ; Markus se cambre, sa bite frémit et se répand dans la bouche de Lucas, qui avale cette semence, avant d’en partager les dernières gouttes avec Markus.
C’est au tour de Markus de lécher la queue de son ami, il la fait coulisser le long de ses lèvres, il l’humidifie de sa salive ; la bite de Lucas est plus épaisse que jamais. Puis Markus stoppe sa fellation, se met à quatre pattes, se cambre pour soulever ses petites fesses rondes, et montre sa rosette à Lucas. Ce dernier, fasciné par cette peau rose et douce, légèrement plissée autour de l’anus, vient respirer ; timidement, il avance sa langue, il se souvient du plaisir ressenti la veille, il veut offrir les mêmes sensations électriques à Markus. Il fait tourner sa langue autour du trou, en rond : son amant respire déjà plus fortement, son corps ondule sous le coup de cette caresse. Puis il tente d’insérer la langue dans l’anus : progressivement, il semble se détendre et s’ouvrir ; Markus découvre des sensations nouvelles pour lui aussi, sa queue a repris toute sa vigueur. Les deux garçons sont fascinés par le caractère érogène de cette zone, qu’ils n’auraient pas imaginé.
Markus indique où sont les préservatifs et le gel. Le jeune Français insère délicatement un doigt dans l’anus de son ami, doucement et profondément, puis un deuxième. Il fait tourner ses doigts pour élargir l’anus de Markus ; enfin un troisième doigt, Markus se tord sous l’effet de cette caresse intime : mais maintenant, il veut autre chose que quelques doigts. Il prend un préservatif, en chapeaute la verge de Lucas et le fait glisser jusqu’à la base avec la bouche. Lucas l’enduit de gel ; Markus a repris sa position à quatre pattes. Lucas présente son gland devant la rosette encore étroite, il pousse doucement, il ne veut pas blesser son amant. Une première résistance et il voit son gland englouti par l’anus de Markus, qui respire très fort sous l’effet de la douleur. Il n’ose bouger ; c’est Markus qui commence à reculer doucement, à son rythme. Lucas est fasciné de voir sa queue disparaître dans les entrailles de Markus. C’est chaud, c’est serré, c’est doux, mais que c’est bon ! C’est ce que pense Markus, qui n’avait jamais connu cette sensation de plénitude : cette queue poussée à son maximum, le remplit physiquement et d’un bien-être qu’il ne saurait décrire.
Lucas commence à reculer doucement sa verge, puis à l’avancer ; le rythme s’accélère, il gémit ; puis il ralentit pour repousser la jouissance qu’il sent monter en lui. Markus ressent chaque coup de bite dans sa prostate, qui transmet des picotements dans sa queue. Il n’ose la toucher, il pressent qu’il pourrait éjaculer au moindre contact, et lui aussi veut retarder cet instant délicieux. Les deux jeunes respirent fort, gémissent, se lancent de petits mots doux, en allemand, en français – qu’importe, ce sont des mots d’amour ! Puis Lucas s’immobilise dans le cul de Markus, il est en train de remplir le préservatif de longs jets de sperme ; cela ne semble pas en finir, il a l’impression de ne jamais avoir autant éjaculé. Sous l’effet de la jouissance, tout son corps tremble, il peut à peine tenir debout. Il lui faut s’accrocher quelque part, et quelque part, c’est la bite tendue de Markus qu’il attrape comme par réflexe. Le contact de cette main sur sa verge fait jouir le jeune Allemand. Lucas recueille le sperme de Markus pour le porter à ses lèvres : décidément, il apprécie le goût sucré et un peu âcre du jus de son amant. Markus ne veut pas être en reste : lui aussi veut goûter la semence de Lucas : il retire délicatement le préservatif et en verse le contenu dans sa bouche.
Le reste de la semaine a permis aux garçons de mieux se connaître, dans tous les sens du terme. D’abord dans de longues discussions sur tous les sujets, sur tout et rien, tantôt en français, tantôt en allemand : ils ont fait d’énormes progrès – voilà un séjour linguistique qui aura porté ses fruits au-delà de toute espérance ! C’est d’ailleurs ainsi qu’ils ont compris que l’un et l’autre avaient vécu ensemble leur première pénétration, aussi bien comme actif que comme passif : désormais, ils pourront se passer de préservatif ! Ensuite, Lucas et Markus ont appris à connaître leur propre corps, les sources de plaisir qu’il peut receler : durant cette semaine, les garçons ont multiplié les expériences, les positions, les caresses sur toutes les zones du corps. D’une façon générale, les garçons ont mûri : Lucas, qui manquait d’assurance au lycée, se sent plus fort pour assumer son homosexualité vis-à-vis de ses camarades ; Markus, qui avait déjà fait son coming-out, peut désormais parler librement de Lucas. C’est ainsi qu’un matin, ils sont arrivés au départ d’une excursion organisée par les professeurs, en se tenant par la main !
Toute bonne chose a une fin : le séjour des Français en Allemagne ne dure qu’une semaine, et Lucas doit repartir demain soir. Deux semaines de séparation avant le séjour des Allemands en France. C’est l’heure des grands serments : Lucas et Markus jurent de se voir tous les jours sur internet ; c’est beau les webcams et le progrès ! Ils échafaudent des scénarios, où ils pourront se montrer nus, se caresser simultanément à des centaines de kilomètres de distance, essayer de jouir ensemble. Mais il leur faut aussi des photos de leur amour : ils entament une séance de photos, d’abord très sages, puis de plus en plus dénudées, tantôt seul, tantôt tous les deux, puis des photos de leur bite en érection. Finalement, Markus propose de filmer leurs ébats. Rapidement, ils installent leur caméra et leurs appareils photo (une prise automatique toutes les 30 secondes) de façon à bien voir le lit.
Ils commencent par des baisers, encore plus langoureux qu’à l’accoutumée ; les jeux de langue n’en finissent plus, en gros plan devant les objectifs. Les mains s’insinuent à l’intérieur des jeans, sous les boxers. Les deux garçons sont rapidement nus, sous des mains de plus en plus habiles dans l’art de l’effeuillage. Les langues titillent les tétons, le nombril, les testicules, le périnée, toujours sous l’œil des caméras. Chacun des deux garçons s’efforce de réussir sa fellation devant l’objectif : aucun millimètre de bite n’échappe à la bouche de nos deux affamés. Même chose pour le léchage de rosette. Enfin, vient l’heure de la pénétration : l’entrée de la verge de Lucas dans l’anus de Markus se fait plus facile, une semaine d’assouplissement, ça compte ! Ils ont eu aussi le temps d’expérimenter différentes positions, et veulent que leur vidéo soit variée de ce côté-là. Lucas essaie d’être le plus endurant possible, mais le trou de Markus est si confortable, si serré, et ses gémissements sont si excitants, qu’il ne tarde pas à sentir la jouissance monter dans sa queue. Il se retire, Markus approche son visage, tripote doucement la verge et reçoit de longs jets de semence sur le visage, dans sa bouche ouverte, toujours près de l’objectif de l’appareil photo. Puis les rôles sont inversés, et c’est le visage de Lucas qui est aspergé de sperme. Les photos et la vidéo sont stockées sur deux clés USB, une pour chacun des amants.
L’après-midi qui précède le départ, les deux jeunes gens ont du temps libre pour les derniers préparatifs. Markus connaît un magasin où l’on vend des bagues en argent ; à 17 ans, l’âge des premières amours, on reste attaché à ce type de symboles, qui valent serment, surtout lorsqu’on s’apprête à vivre loin l’un de l’autre. Les deux garçons choisissent un anneau assez large aux motifs de frise grecque. Arrivés à la maison, les deux garçons s’embrassent, chacun a min un anneau dans le creux de sa main ; de l’autre main, ils commencent à se masturber, pour « baptiser » l’anneau de leur sperme. Puis, chacun porte la main, coupelle portant la « Sainte Crème », vers la bouche de son amant, afin qu’il en boive le contenu et nettoie l’anneau, qu’il pourra ensuite porter à son doigt. Ce cérémonial est censé sceller leur amour juvénile.
Episode 3
Puis vient l’heure de rejoindre le car. Markus et Lucas s’approchent du groupe, devant le lycée, en se tenant par la main. Une fois les valises rangées dans la soute, ils s’embrassent longuement, leurs langues se mêlent dans leurs bouches, pour la dernière fois avant quinze jours. Ils n’ont pas peur du regard des professeurs, des parents présents et de leurs camarades. Au contraire ! Certains garçons de la classe de Lucas sont impressionnés de tant d’assurance, eux qui connaissaient un copain assez timide. Au retour, certaines questions montrent un certain intérêt ; à leur âge, beaucoup de jeunes parlent de sexe, fanfaronnent, mais bien peu encore sont passés à l’acte, et celui qui l’affiche devient presque un dieu, il est l’objet de toutes les attentions. Et Lucas fait partie de ceux-là, il n’est plus vierge, et doublement, puisque son cul a été aussi défloré.
Tout cela le renforce, et il en a besoin pour dire à ses parents quelles sont ses relations réelles avec son correspondant. Peut-être la nuit dans le car lui portera-t-elle conseil…
Arrivée en fin de matinée devant le lycée de Lucas. Sa mère l’attend. Retour à la maison et repas en famille, avec ses deux parents, son frère et sa sœur. Les questions fusent sur ce séjour allemand : visites, déroulement des cours, nourriture, modes de vie, et bien sûr Markus :
- Et tu t’es bien entendu avec ton correspondant ?
- Oui, on s’est très bien entendu. Il est drôle, il est charmant, il est beau, et je l’aime.
- Tu… ?
- Nous nous aimons, je suis attiré par les garçons, et Markus est devenu mon petit copain, dit Lucas d’une voix peu assurée, car il sentait que cette révélation ainsi faite était très (trop ?) abrupte. Aussi se presse-t-il d’ajouter, en fondant presque en larmes :
- Excusez-moi.
Un silence lourd s’installe autour de la table. La grande sœur de Lucas vient lui faire une bise sur la joue, suivie de son petit frère, puis ils se retirent, sentant que les parents doivent être seuls pour s’adresser à Lucas. Les parents de Lucas se jettent un coup d’œil : leurs soupçons, renforcés par les quelques coups de téléphone reçus de leur fils cette semaine, étaient vrais ; ils avaient abordé ce cas de figure et savaient ce qu’ils devaient répondre. C’est la mère de Lucas qui s’en charge :
- Tu sais, on s’en doutait, et cela ne change rien à ce que tu es pour nous.
- … ?
- Tu es notre fils et nous voulons ton bonheur, comme tous les parents. Tu nous es revenu changé de ton voyage, mais cela te va bien. Maintenant, il est de notre devoir de parents de te mettre en garde sur certains points. D’abord, tu sais que tu dois être prudent et que tu dois te protéger dans l’intimité, sois sûr de ton partenaire avant d’abandonner le préservatif. Ensuite, tu es jeune et les premières amours ne durent pas toujours – cela arrive parfois – et là aussi, tu dois te protéger contre une trop grande déception ; ton histoire avec Markus, je ne sais pas ce qu’elle deviendra, mais si elle s’achevait, sache que tu en vivras d’autres et ne te détruis pas pour cela.
Lucas ne prend pas très bien cette dernière remarque, il est si sûr de son histoire avec Markus. Puis il se rend compte que ce que sa mère a dit, elle aurait pu le dire mot pour mot s’il était revenu d’Allemagne en annonçant qu’il avait une petite copine ; bref, le discours de sa mère est convenu, classique, totalement indépendant de son homosexualité, et ça le remplit de joie, ça signifie que ses parents acceptent ce qu’il est. Que peut-il ajouter ? Un silence s’installe. Sa mère reprend :
- Au fait, Markus, je lui prépare la chambre d’amis ou bien tu préfères qu’il dorme dans ta chambre ? Ton lit est assez grand, je crois.
Markus se jette dans les bras de ses parents et se met à pleurer à chaudes larmes : c’est beaucoup trop d’émotions pour ce jeune homme.
Le soir, à l’heure prévue, les deux garçons se retrouvent sur internet. Lucas voit apparaître son ami vêtu d’un simple slip ; pour ne pas être en reste, il fait de même. Il commence par raconter la discussion avec ses parents ; à l’évocation du lit pour deux, il voit la queue de Markus gonfler dans son slip, qui devient trop petit. Les deux garçons se retrouvent bien vite en érection, à plusieurs centaines de kilomètres l’un de l’autre. Simultanément, ils commencent à se masturber, essayant d’être sur le même rythme, alternant vitesse et lenteur, mouvement amples puis plus saccadés. L’objectif est de jouir ensemble. C’est Markus qui sent le premier monter les picotements annonciateurs de l’explosion finale, il prévient Lucas, qui accélère les mouvements. Son souffle à lui aussi s’accélère. Les deux jeunes gens éjaculent de longs jets de sperme sur leurs abdominaux et sur leur torse. Ensemble, tout en se souriant à travers la webcam, ils passent leurs doigts sur leur corps, pour recueillir leur nectar, et l’avalent, en se léchant les babines. Puis c’est le long échange de mots doux, ce qui ne fait pas retomber la tension dans leurs queues. Ils inaugurent un rituel qui les fait tenir jusqu’au jour de leurs retrouvailles.
A midi, heure d’arrivée prévue, Lucas est impatient de voir le car des Allemands tourner le coin de la rue de son lycée : son cœur bat de plus en plus lorsque ce dernier s’immobilise devant le parvis du lycée. Dès que Markus descend, ils se précipitent dans les bras l’un de l’autre, et comme en Allemagne, oublient tout le monde autour et s’embrassent à pleine bouche, tandis que leurs mains cherchent à caresseurs leurs fesses à travers les jeans. Il leur faut revenir à la raison, déposer les bagages dans le coffre de la voiture. La maman de Lucas accueille chaleureusement le « boy-friend » de son fils. Après le repas de midi, les deux garçons se précipitent dans la chambre de Lucas.
Baisers langoureux, caresses, doigts furtifs, les deux garçons redécouvrent leur corps. Lentement. Ils veulent profiter de cet instant : ils enlèvent leurs tee-shirts, collent leurs torses l’un à l’autre, sentent la douceur de leurs peaux. Voluptueusement, ils s’attaquent aux braguettes des pantalons. Tous les sens sont en éveil au moment où les boxers apparaissent : la vue de ces deux barres à peine contenues par le tissu des sous-vêtements, l’odeur de légère transpiration, le toucher de la peau des bourses, du périnée et des fesses, le bruit des légers soupirs, et enfin le goût des sexes au bout desquels perle une goutte salée, signe d’une excitation intense.
Les deux garçons ne sont que fusion, chacun voulant goûter l’autre par tous les moyens : bouches, langues, queues, tétons, bourses, fesses, anus leur procurent un plaisir qu’ils cherchent à prolonger. Markus et Lucas se pénètrent mutuellement, à tour de rôle. Ils jouissent l’un de l’autre. Combien de fois dans l’après-midi ? Ils ne sauraient le dire, tant l’intensité les a submergés. Ces retrouvailles sont à la hauteur de leurs espoirs.
Le séjour de Markus en France est à l’aune de ces instants. Ils se sentent de plus en plus amoureux – et leurs progrès en français et en allemand sont vraiment très sensibles. Au point que les deux garçons décident de se revoir dès lors que l’un d’eux aurait des vacances scolaires.
Aujourd’hui, un an après, ils sont tous les deux inscrits à l’université franco-allemande de Sarrebruck, ils partagent un studio d’étudiant et continuent de filer le parfait amour.
Lucas vient d’avoir 17 ans. Il est en classe de 1ère. C’est un beau jeune homme, grand, large d’épaules, sportif, finement musclé ; ses cheveux châtain clair sont savamment sculptés, au-dessus d’un visage d’ange. Ses yeux verts et son sourire quasi-permanent lui donnent un je-ne-sais-quoi très attirant. D’ailleurs, de nombreuses filles de sa classe sont amoureuses de lui. Mais elles ne l’intéressent pas : lui, il préfère les garçons. Mais même au début des années 2010, cette préférence n’est pas facile à vivre dans son lycée : il a peur des moqueries, même s’il n’est pas efféminé. Légèrement timide, il n’ose pas se révéler aux mecs qui le font craquer. Son expérience est donc encore assez limitée : quelques branlettes mutuelles, quelques pipes données et reçues. Une fois, il a eu un copain régulier, mais cela n’a pas duré. Il lui tarde d’avoir son bac, de quitter son lycée et de faire ses études dans une grande ville, où la vie gay lui semble plus facile.
En attendant, il se prépare à partir une semaine en Allemagne dans le cadre d’un échange scolaire, et ça ne l’enchante pas du tout : il faudra être en permanence avec les autres, avec les professeurs, et vivre dans la famille de son correspondant, lui qui ne parle pas très bien allemand – ce n’est pas, et de loi, sa discipline préférée !
Lucas sait que son correspondant s’appelle Markus, qu’il a 17 ans lui aussi. Il a reçu quelques photos par e-mail, échangé quelques informations banales sur facebook sur leurs goûts en matière de musique, de jeux vidéo. Ce Markus est sans doute un mec sympa, mais il va falloir encore jouer les hétéros pour ne pas avoir à subir une semaine galère.
Après une longue nuit dans le car, Lucas fait la connaissance de Markus : il est mieux que sur les photos, grand, mince, des cheveux blonds bouclés, des yeux d’un bleu intense ; il porte un tee-shirt moulant qui laisse deviner de fins pectoraux et des abdominaux bien dessinés. Ce gars est plutôt beau gosse, pense Lucas. L’après-midi est consacrée à l’installation dans la famille d’accueil, au repos bien mérité après une nuit blanche dans le car et aux premières conversations, difficiles à cause du faible niveau d’allemand de Lucas, mais en mélangeant français, allemand et anglais, les deux garçons y arrivent.
Le lendemain matin est consacré aux cours, tout en allemand, un calvaire pour Lucas. L’après-midi, les deux garçons vont faire du jogging autour du lac près de la maison de Markus, la conversation se fait plus facile, la confiance s’installe entre les deux adolescents. Après le repas du soir, ils sont tous les deux dans la chambre de Markus, ils échangent sur leurs passions, ils se ont rapprochés pour mieux voir l’écran de l’ordinateur portable sur lequel passent leurs clips et vidéos préférés. Inévitablement, leurs jambes se frôlent, et ni l’un ni l’autre ne fait rien pour s’écarter.
La conversation devient plus intime ; c’est Markus qui lance les hostilités, en demandant à Lucas s’il a une « girlfriend » ; Lucas bredouille que non. Un « boyfriend » alors ? Lucas sent le rouge envahir ses joues, son trouble est en train de le trahir… Avant même qu’il ait pu répondre, Markus a déjà posé ses lèvres sur celles de son correspondant, furtivement. Lucas n’a pas reculé, Markus recommence, le baiser est plus long. Puis une troisième fois, et leurs langues se rencontrent, tournent l’une autour de l’autre. Lucas se sent défaillir de bonheur ; sa queue a tellement grossi que son boxer peut à peine la contenir. Ses mains se placent sur la nuque de Markus, descendent le long du dos, passent sous le tee-shirt. Les mains de Markus suivent sensiblement le même chemin. Les tee-shirts sont rapidement enlevés ; les deux torses se touchent, les deux jeunes gens en frissonnent de plaisir. Markus abandonne la bouche de Lucas pour embrasser toute cette peau, il s’attarde sur les tétons ; Lucas gémit sous cette caresse, ses tétons ont durci. Puis Markus reprend sa descente, il défait les boutons du jeans, qui se retrouve bientôt à terre. Avec sa langue, il lèche la colonne de chair de Lucas à travers le tissu du boxer, et glisse un doigt pour caresser les couilles du jeune Français.
Celui-ci, n’y tenant plus, inverse les rôles, et c’est Markus qui se retrouve en boxer ; ils rient en découvrant qu’ils ont presque le même, et que les deux semblent trop petits pour contenir leur sexe respectif. C’est Lucas qui finit de déshabiller son correspondant : que cette queue est belle, plus longue que la sienne, mais moins large, Markus a taillé ses poils blonds, ses couilles sont imberbes, une odeur enivrante se dégage de son entre-jambes, Lucas lèche ce sexe de bas en haut, il l’humidifie de sa salive, puis il pose ses lèvres sur le gland et goûte le plaisir de chaque centimètre supplémentaire enfourné. Sa langue tournoie autour de la tige, s’arrête à la base du gland, recommence, monte, descend. Markus respire de plus en plus fort, il guide Lucas, puis décide d’inverser les rôles – il ne veut pas jouir tout de suite…
C’est maintenant Markus qui suce la bite de Lucas, mais sa langue se hasarde vers les couilles du Français, elles aussi imberbes. Puis il le fait basculer et la langue poursuit son expédition vers la rosette de Lucas :
- Wie süss ist dein Arschloch !
Lucas découvre qu’il comprend l’allemand, mieux qu’il ne le pensait, et surtout il découvre des plaisirs insoupçonnés : la langue de Markus titille son anus, elle lèche, elle tourne, elle semble vouloir le pénétrer. Jamais Lucas n’avait ressenti de telles sensations, il se met à gémir de plus en plus fort, tout son corps ondule sous l’effet de cette langue, chacune des terminaisons nerveuses de son anus lui fait voir des étoiles. Son trou se desserre sous l’effet de cette caresse, Markus en profite pour insérer un doigt, puis deux, tout en masturbant son camarade. Il lance d’un regard interrogateur : « Ich will dich ficken. » Ça aussi, Lucas le comprend, il baisse les yeux en signe d’approbation.
Markus sort un préservatif de la table de nuit, il le déroule sur sa queue, l’enduit de gel, et présente son gland à l’entrée du trou encore vierge de Lucas. C’est chaud et serré, mais la préparation de Markus permet à son gland de se frayer un chemin dans la chair. Lucas pousse un petit cri, mais la douleur se transforme en plaisir ; Markus avance très lentement en Lucas. Bientôt, son pubis touche les fesses de son amant. Quelques petits mouvements pour que Lucas s’habitue, puis les va-et-vient commencent. Markus sait varier les rythmes. Il plante son regard dans celui de Lucas. De sa main droite, il commence à branler Lucas. Celui-ci ne sait plus où il est, son anus et sa queue envoient des messages de plaisir, sa bouche pousse des cris et des gémissements désordonnés. La chaleur envahit sa queue, il projette de longues giclées de sperme sur son torse et jusque sur sa bouche. Markus ne résiste pas à une telle vision, il sort de l’anus de Lucas, jette le préservatif et vient ajouter sa semence à celle du Français. Les deux garçons s’embrassent tendrement, épuisés, côte à côte.
La salle d’eau est commune à la chambre de Markus et à la chambre d’amis, occupée par Lucas : il est facile aux deux garçons d’aller à la douche en toute discrétion, et d’aller dormir ensuite dans le grand lit de Lucas. Ce dernier est heureux de vivre ainsi une nuit complète dans les bras de son amant – jusque là, ça ne lui était jamais arrivé. Les deux garçons sont blottis l’un contre l’autre, la queue en érection une bonne partie de la nuit. Leurs corps s’emboitent. Inutile de préciser qu’ils n’ont pas beaucoup dormi : cela n’a été qu’une succession de caresses, de petits bisous, de doigts passant sous les testicules, dans la raie des fesses. Pour les deux garçons, une nuit peuplée de rêves. Au petit matin, Markus dort, allongé sur le dos, Lucas vient se poser sur son ventre, queue contre queue ; le poids réveille Markus. Celui-ci sourit ; sous ses boucles blondes, ses yeux bleus mi-clos envoient des messages de félicité. Lucas s’entend dire : « Je t’aime ». Il sent contre son ventre la réponse de Markus, dont la queue vient de répandre du sperme. « Ich auch. » Cette fois, c’est Lucas qui éjacule. Leurs deux spermes se mélangent encore une fois. Lucas se retourne et commence à lécher le ventre de Markus, qui fait de même ; puis leurs langues s’échangent le goût de cette semence commune.
Quand les deux garçons descendent pour prendre le petit déjeuner, la mère de Markus sait qu’il s’est passé quelque chose. Hier encore, ils étaient réservés et timides l’un envers l’autre ; ce matin, ils rient, ils se chamaillent, ils se touchent fréquemment du bout de la main, ils ont un sourire radieux. Il y a quelques mois, Markus lui avait parlé de son attirance pour les garçons ; elle et son mari l’avaient accepté, mais Markus ne leur avait jamais parlé de ses éventuels petits copains. Ce matin, en voyant Lucas, elle sait… Elle ne dit rien, elle se contente d’un sourire appuyé envers le jeune Français, en guise d’assentiment. Elle est simplement heureuse que son fils soit amoureux.
Episode 2
La journée semble bien longue à Markus et Lucas, malgré l’excursion préparée par les professeurs français et allemands. Ils ont hâte de se retrouver dans leur chambre ce soir, pour explorer leurs corps et de nouveaux plaisirs. Markus qui avait pénétré Lucas la veille, s’est promis d’inverser les rôles : offrir à Lucas sa première pénétration anale comme actif et sa propre virginité comme passif. En rentrant à la maison, il a trouvé un prétexte pour se rendre à la salle d’eau et nettoyer sa rosette avec du gel douche. Le soir, dans la chambre, ce sont d’abord de longues embrassades, les mains courent sur les corps, soulèvent les tee-shirts, les langues s’aventurent sur chaque centimètre carré de peau, s’immiscent dans les coins les plus intimes. Très vite, Lucas gobe la queue de Markus, ses lèvres glissent le long de cette colonne fièrement dressée. Markus n’y tient plus, il fait signe à Lucas qu’il va jouir, mais le Français poursuit ses va-et-vient ; Markus se cambre, sa bite frémit et se répand dans la bouche de Lucas, qui avale cette semence, avant d’en partager les dernières gouttes avec Markus.
C’est au tour de Markus de lécher la queue de son ami, il la fait coulisser le long de ses lèvres, il l’humidifie de sa salive ; la bite de Lucas est plus épaisse que jamais. Puis Markus stoppe sa fellation, se met à quatre pattes, se cambre pour soulever ses petites fesses rondes, et montre sa rosette à Lucas. Ce dernier, fasciné par cette peau rose et douce, légèrement plissée autour de l’anus, vient respirer ; timidement, il avance sa langue, il se souvient du plaisir ressenti la veille, il veut offrir les mêmes sensations électriques à Markus. Il fait tourner sa langue autour du trou, en rond : son amant respire déjà plus fortement, son corps ondule sous le coup de cette caresse. Puis il tente d’insérer la langue dans l’anus : progressivement, il semble se détendre et s’ouvrir ; Markus découvre des sensations nouvelles pour lui aussi, sa queue a repris toute sa vigueur. Les deux garçons sont fascinés par le caractère érogène de cette zone, qu’ils n’auraient pas imaginé.
Markus indique où sont les préservatifs et le gel. Le jeune Français insère délicatement un doigt dans l’anus de son ami, doucement et profondément, puis un deuxième. Il fait tourner ses doigts pour élargir l’anus de Markus ; enfin un troisième doigt, Markus se tord sous l’effet de cette caresse intime : mais maintenant, il veut autre chose que quelques doigts. Il prend un préservatif, en chapeaute la verge de Lucas et le fait glisser jusqu’à la base avec la bouche. Lucas l’enduit de gel ; Markus a repris sa position à quatre pattes. Lucas présente son gland devant la rosette encore étroite, il pousse doucement, il ne veut pas blesser son amant. Une première résistance et il voit son gland englouti par l’anus de Markus, qui respire très fort sous l’effet de la douleur. Il n’ose bouger ; c’est Markus qui commence à reculer doucement, à son rythme. Lucas est fasciné de voir sa queue disparaître dans les entrailles de Markus. C’est chaud, c’est serré, c’est doux, mais que c’est bon ! C’est ce que pense Markus, qui n’avait jamais connu cette sensation de plénitude : cette queue poussée à son maximum, le remplit physiquement et d’un bien-être qu’il ne saurait décrire.
Lucas commence à reculer doucement sa verge, puis à l’avancer ; le rythme s’accélère, il gémit ; puis il ralentit pour repousser la jouissance qu’il sent monter en lui. Markus ressent chaque coup de bite dans sa prostate, qui transmet des picotements dans sa queue. Il n’ose la toucher, il pressent qu’il pourrait éjaculer au moindre contact, et lui aussi veut retarder cet instant délicieux. Les deux jeunes respirent fort, gémissent, se lancent de petits mots doux, en allemand, en français – qu’importe, ce sont des mots d’amour ! Puis Lucas s’immobilise dans le cul de Markus, il est en train de remplir le préservatif de longs jets de sperme ; cela ne semble pas en finir, il a l’impression de ne jamais avoir autant éjaculé. Sous l’effet de la jouissance, tout son corps tremble, il peut à peine tenir debout. Il lui faut s’accrocher quelque part, et quelque part, c’est la bite tendue de Markus qu’il attrape comme par réflexe. Le contact de cette main sur sa verge fait jouir le jeune Allemand. Lucas recueille le sperme de Markus pour le porter à ses lèvres : décidément, il apprécie le goût sucré et un peu âcre du jus de son amant. Markus ne veut pas être en reste : lui aussi veut goûter la semence de Lucas : il retire délicatement le préservatif et en verse le contenu dans sa bouche.
Le reste de la semaine a permis aux garçons de mieux se connaître, dans tous les sens du terme. D’abord dans de longues discussions sur tous les sujets, sur tout et rien, tantôt en français, tantôt en allemand : ils ont fait d’énormes progrès – voilà un séjour linguistique qui aura porté ses fruits au-delà de toute espérance ! C’est d’ailleurs ainsi qu’ils ont compris que l’un et l’autre avaient vécu ensemble leur première pénétration, aussi bien comme actif que comme passif : désormais, ils pourront se passer de préservatif ! Ensuite, Lucas et Markus ont appris à connaître leur propre corps, les sources de plaisir qu’il peut receler : durant cette semaine, les garçons ont multiplié les expériences, les positions, les caresses sur toutes les zones du corps. D’une façon générale, les garçons ont mûri : Lucas, qui manquait d’assurance au lycée, se sent plus fort pour assumer son homosexualité vis-à-vis de ses camarades ; Markus, qui avait déjà fait son coming-out, peut désormais parler librement de Lucas. C’est ainsi qu’un matin, ils sont arrivés au départ d’une excursion organisée par les professeurs, en se tenant par la main !
Toute bonne chose a une fin : le séjour des Français en Allemagne ne dure qu’une semaine, et Lucas doit repartir demain soir. Deux semaines de séparation avant le séjour des Allemands en France. C’est l’heure des grands serments : Lucas et Markus jurent de se voir tous les jours sur internet ; c’est beau les webcams et le progrès ! Ils échafaudent des scénarios, où ils pourront se montrer nus, se caresser simultanément à des centaines de kilomètres de distance, essayer de jouir ensemble. Mais il leur faut aussi des photos de leur amour : ils entament une séance de photos, d’abord très sages, puis de plus en plus dénudées, tantôt seul, tantôt tous les deux, puis des photos de leur bite en érection. Finalement, Markus propose de filmer leurs ébats. Rapidement, ils installent leur caméra et leurs appareils photo (une prise automatique toutes les 30 secondes) de façon à bien voir le lit.
Ils commencent par des baisers, encore plus langoureux qu’à l’accoutumée ; les jeux de langue n’en finissent plus, en gros plan devant les objectifs. Les mains s’insinuent à l’intérieur des jeans, sous les boxers. Les deux garçons sont rapidement nus, sous des mains de plus en plus habiles dans l’art de l’effeuillage. Les langues titillent les tétons, le nombril, les testicules, le périnée, toujours sous l’œil des caméras. Chacun des deux garçons s’efforce de réussir sa fellation devant l’objectif : aucun millimètre de bite n’échappe à la bouche de nos deux affamés. Même chose pour le léchage de rosette. Enfin, vient l’heure de la pénétration : l’entrée de la verge de Lucas dans l’anus de Markus se fait plus facile, une semaine d’assouplissement, ça compte ! Ils ont eu aussi le temps d’expérimenter différentes positions, et veulent que leur vidéo soit variée de ce côté-là. Lucas essaie d’être le plus endurant possible, mais le trou de Markus est si confortable, si serré, et ses gémissements sont si excitants, qu’il ne tarde pas à sentir la jouissance monter dans sa queue. Il se retire, Markus approche son visage, tripote doucement la verge et reçoit de longs jets de semence sur le visage, dans sa bouche ouverte, toujours près de l’objectif de l’appareil photo. Puis les rôles sont inversés, et c’est le visage de Lucas qui est aspergé de sperme. Les photos et la vidéo sont stockées sur deux clés USB, une pour chacun des amants.
L’après-midi qui précède le départ, les deux jeunes gens ont du temps libre pour les derniers préparatifs. Markus connaît un magasin où l’on vend des bagues en argent ; à 17 ans, l’âge des premières amours, on reste attaché à ce type de symboles, qui valent serment, surtout lorsqu’on s’apprête à vivre loin l’un de l’autre. Les deux garçons choisissent un anneau assez large aux motifs de frise grecque. Arrivés à la maison, les deux garçons s’embrassent, chacun a min un anneau dans le creux de sa main ; de l’autre main, ils commencent à se masturber, pour « baptiser » l’anneau de leur sperme. Puis, chacun porte la main, coupelle portant la « Sainte Crème », vers la bouche de son amant, afin qu’il en boive le contenu et nettoie l’anneau, qu’il pourra ensuite porter à son doigt. Ce cérémonial est censé sceller leur amour juvénile.
Episode 3
Puis vient l’heure de rejoindre le car. Markus et Lucas s’approchent du groupe, devant le lycée, en se tenant par la main. Une fois les valises rangées dans la soute, ils s’embrassent longuement, leurs langues se mêlent dans leurs bouches, pour la dernière fois avant quinze jours. Ils n’ont pas peur du regard des professeurs, des parents présents et de leurs camarades. Au contraire ! Certains garçons de la classe de Lucas sont impressionnés de tant d’assurance, eux qui connaissaient un copain assez timide. Au retour, certaines questions montrent un certain intérêt ; à leur âge, beaucoup de jeunes parlent de sexe, fanfaronnent, mais bien peu encore sont passés à l’acte, et celui qui l’affiche devient presque un dieu, il est l’objet de toutes les attentions. Et Lucas fait partie de ceux-là, il n’est plus vierge, et doublement, puisque son cul a été aussi défloré.
Tout cela le renforce, et il en a besoin pour dire à ses parents quelles sont ses relations réelles avec son correspondant. Peut-être la nuit dans le car lui portera-t-elle conseil…
Arrivée en fin de matinée devant le lycée de Lucas. Sa mère l’attend. Retour à la maison et repas en famille, avec ses deux parents, son frère et sa sœur. Les questions fusent sur ce séjour allemand : visites, déroulement des cours, nourriture, modes de vie, et bien sûr Markus :
- Et tu t’es bien entendu avec ton correspondant ?
- Oui, on s’est très bien entendu. Il est drôle, il est charmant, il est beau, et je l’aime.
- Tu… ?
- Nous nous aimons, je suis attiré par les garçons, et Markus est devenu mon petit copain, dit Lucas d’une voix peu assurée, car il sentait que cette révélation ainsi faite était très (trop ?) abrupte. Aussi se presse-t-il d’ajouter, en fondant presque en larmes :
- Excusez-moi.
Un silence lourd s’installe autour de la table. La grande sœur de Lucas vient lui faire une bise sur la joue, suivie de son petit frère, puis ils se retirent, sentant que les parents doivent être seuls pour s’adresser à Lucas. Les parents de Lucas se jettent un coup d’œil : leurs soupçons, renforcés par les quelques coups de téléphone reçus de leur fils cette semaine, étaient vrais ; ils avaient abordé ce cas de figure et savaient ce qu’ils devaient répondre. C’est la mère de Lucas qui s’en charge :
- Tu sais, on s’en doutait, et cela ne change rien à ce que tu es pour nous.
- … ?
- Tu es notre fils et nous voulons ton bonheur, comme tous les parents. Tu nous es revenu changé de ton voyage, mais cela te va bien. Maintenant, il est de notre devoir de parents de te mettre en garde sur certains points. D’abord, tu sais que tu dois être prudent et que tu dois te protéger dans l’intimité, sois sûr de ton partenaire avant d’abandonner le préservatif. Ensuite, tu es jeune et les premières amours ne durent pas toujours – cela arrive parfois – et là aussi, tu dois te protéger contre une trop grande déception ; ton histoire avec Markus, je ne sais pas ce qu’elle deviendra, mais si elle s’achevait, sache que tu en vivras d’autres et ne te détruis pas pour cela.
Lucas ne prend pas très bien cette dernière remarque, il est si sûr de son histoire avec Markus. Puis il se rend compte que ce que sa mère a dit, elle aurait pu le dire mot pour mot s’il était revenu d’Allemagne en annonçant qu’il avait une petite copine ; bref, le discours de sa mère est convenu, classique, totalement indépendant de son homosexualité, et ça le remplit de joie, ça signifie que ses parents acceptent ce qu’il est. Que peut-il ajouter ? Un silence s’installe. Sa mère reprend :
- Au fait, Markus, je lui prépare la chambre d’amis ou bien tu préfères qu’il dorme dans ta chambre ? Ton lit est assez grand, je crois.
Markus se jette dans les bras de ses parents et se met à pleurer à chaudes larmes : c’est beaucoup trop d’émotions pour ce jeune homme.
Le soir, à l’heure prévue, les deux garçons se retrouvent sur internet. Lucas voit apparaître son ami vêtu d’un simple slip ; pour ne pas être en reste, il fait de même. Il commence par raconter la discussion avec ses parents ; à l’évocation du lit pour deux, il voit la queue de Markus gonfler dans son slip, qui devient trop petit. Les deux garçons se retrouvent bien vite en érection, à plusieurs centaines de kilomètres l’un de l’autre. Simultanément, ils commencent à se masturber, essayant d’être sur le même rythme, alternant vitesse et lenteur, mouvement amples puis plus saccadés. L’objectif est de jouir ensemble. C’est Markus qui sent le premier monter les picotements annonciateurs de l’explosion finale, il prévient Lucas, qui accélère les mouvements. Son souffle à lui aussi s’accélère. Les deux jeunes gens éjaculent de longs jets de sperme sur leurs abdominaux et sur leur torse. Ensemble, tout en se souriant à travers la webcam, ils passent leurs doigts sur leur corps, pour recueillir leur nectar, et l’avalent, en se léchant les babines. Puis c’est le long échange de mots doux, ce qui ne fait pas retomber la tension dans leurs queues. Ils inaugurent un rituel qui les fait tenir jusqu’au jour de leurs retrouvailles.
A midi, heure d’arrivée prévue, Lucas est impatient de voir le car des Allemands tourner le coin de la rue de son lycée : son cœur bat de plus en plus lorsque ce dernier s’immobilise devant le parvis du lycée. Dès que Markus descend, ils se précipitent dans les bras l’un de l’autre, et comme en Allemagne, oublient tout le monde autour et s’embrassent à pleine bouche, tandis que leurs mains cherchent à caresseurs leurs fesses à travers les jeans. Il leur faut revenir à la raison, déposer les bagages dans le coffre de la voiture. La maman de Lucas accueille chaleureusement le « boy-friend » de son fils. Après le repas de midi, les deux garçons se précipitent dans la chambre de Lucas.
Baisers langoureux, caresses, doigts furtifs, les deux garçons redécouvrent leur corps. Lentement. Ils veulent profiter de cet instant : ils enlèvent leurs tee-shirts, collent leurs torses l’un à l’autre, sentent la douceur de leurs peaux. Voluptueusement, ils s’attaquent aux braguettes des pantalons. Tous les sens sont en éveil au moment où les boxers apparaissent : la vue de ces deux barres à peine contenues par le tissu des sous-vêtements, l’odeur de légère transpiration, le toucher de la peau des bourses, du périnée et des fesses, le bruit des légers soupirs, et enfin le goût des sexes au bout desquels perle une goutte salée, signe d’une excitation intense.
Les deux garçons ne sont que fusion, chacun voulant goûter l’autre par tous les moyens : bouches, langues, queues, tétons, bourses, fesses, anus leur procurent un plaisir qu’ils cherchent à prolonger. Markus et Lucas se pénètrent mutuellement, à tour de rôle. Ils jouissent l’un de l’autre. Combien de fois dans l’après-midi ? Ils ne sauraient le dire, tant l’intensité les a submergés. Ces retrouvailles sont à la hauteur de leurs espoirs.
Le séjour de Markus en France est à l’aune de ces instants. Ils se sentent de plus en plus amoureux – et leurs progrès en français et en allemand sont vraiment très sensibles. Au point que les deux garçons décident de se revoir dès lors que l’un d’eux aurait des vacances scolaires.
Aujourd’hui, un an après, ils sont tous les deux inscrits à l’université franco-allemande de Sarrebruck, ils partagent un studio d’étudiant et continuent de filer le parfait amour.
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