Défi
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-05-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Défi
« Dialogues Interdits », ma série de petites histoires complètes (allant de cinq lignes à… dix pages) ayant pour particularité de ne contenir aucune narration. A découvrir ou redécouvrir ici, semaine après semaine. Humour, drame, sensualité et tabous brisés.
Défi
— C’est zarbe, dans notre groupe de copines chacune a raconté sa première pipe, et t’es la seule qui a rien voulu dire.
— C’est que… je saurais pas forcément dire à quel moment ça a été la vraie première.
— Tu as eu des… « fausses » premières ?
— Ou bien des avant-premières. Disons que mes premières pipes ont pas été tout à fait des pipes. A l’époque où c’est arrivé je connaissais à peine le mot. Je savais que ça pouvait se faire, et encore dans les conversations féminines ça résonnait comme une blague. J’étais pourtant déjà majeure ! Oui, j’ai été élevée dans un milieu privilégié, et à la campagne… dans un cocon ! Mais un été j’ai fait un camping avec ma tante. Grosse libération, groupe de copains-copines, drague, petit flirt… D’autant qu’on était laissés assez libres. Un soir, dans une grande tente pendant un jeu de cartes avec trois copains, le plus blagueur dit « si Gentiane perd elle se met nos zizis dans la bouche ». Ils se sont marrés. Et se sont bien moins marrés quand j’ai dit que c’était d’accord, et qu’ils ont compris que je plaisantais pas.
— Et tu t’es arrangée pour perdre ?
— Même pas eu vraiment besoin, ayant jamais été très douée à ce jeu.
— Qu’est-ce qui t’a donné envie ?
— Rien, l’occasion fait le larron c’est tout ! Je m’attendais à rien de spécial.
— Tu leur as fait ça sur place ?
— Pas dans la tente non. J’ai dit qu’on devait aller aux douches du bloc sanitaires, qui étaient toutes collectives. C’était par stratégie : je voulais que chacun se nettoie bien l’appareil comme il faut. Je suis comme ça, je ne déguste pas n’importe quoi !
— Ils devaient pas s’attendre à un tel chambardement.
— Qu’importe : fallait les voir me suivre comme des toutous, tout retirer, se nettoyer jusqu’à ce que je dise que c’était okay… Plus soumis tu meurs !
— Eh oui, dès que tu te montres un peu entreprenante les mecs sont à tes pieds.
— Les douches c’était aussi pour éviter les soupçons. Ici personne serait choqué de nous trouver nus. C’était un camping assez baba new age, les gens des deux sexes avaient tendance à se doucher ensemble. D’où l’atmosphère sexuelle, sans doute !
— Trois garçons nus dans les douches d’accord, mais en érection avec une copine à genoux devant eux, là… Ce sont plus des soupçons mais une certitude.
— J’avoue ! J’étais bête… A vouloir réduire les risques je les avais augmentés. Par chance personne n’est venu.
— Et donc tu as… ?
— …Honoré l’engagement. Ouvrir la bouche, y mettre le pénis, refermer les lèvres. Puis faire pareil avec le suivant et celui d’après. Pipe, pas pipe ? J’imaginais pas qu’on pouvait faire autre chose entre une bite et une bouche, pour moi c’était une cochonnerie marrante, comme manger un dessert avec les doigts en s’en mettant partout, tu vois ?
— Et eux ils l’ont pris aussi comme ça ?
— Oui… et non ! Disons, jusqu’à ce que je m’y mette ils étaient morts de rire, faussement détendus.
— Ils savaient pas leur chance ! Le nombre de garçons rêvant qu’une fille leur propose ça…
— Oui, et le soir où la fille est vraiment partante ils ne valent plus rien ! Dès que le premier copain a eu sa bite entourée de cet écrin, j’ai presque eu la trouille.
— Qu’il éjacule ?
— Non, toute façon y a eu zéro érection. Pas leur faute ! Je leur en ai pas laissé le temps. Non, peur qu’il tombe en syncope. Tu me diras à son âge la syncope est pas un grand risque. Je pense qu’il a été envahi par un flot de sensations fortes auxquelles il s’attendait pas…
— Auquel personne s’attendait ! Ni toi ni lui ni les autres.
— Et je lui ai fait que quelques secondes, sans le moindre mouvement de bouche, lèvres ou langue ! Juste j’ai fait attention à rien toucher avec les dents. Puis je me suis retirée, dirigée vers le deuxième… Les copains me regardaient effrayés, comme une tortionnaire. Mourant d’envie de fuir.
— Seulement… impossible, n’est-ce pas ? Déjà dans le « je veux pas perdre la face ».
— Leur fameuse virilité était très facile à engloutir. J’aurais voulu gober les burnes avec qu’y aurait même eu la place en plus pour quelques chewing-gums ! Cette cavité semblait bien grande pour de si petites queues. Effet de surprise passé, les autres réactions n’étaient plus très originales.
— Couleur écarlate, souffle coupé, respiration forte ?
— J’ai même cru sentir leur cœur s’accélérer, et battre jusqu’à ce que le « boum boum » se répercute dans leur gland et vibre à travers moi. Une allure de crise d’épilepsie, encore plus flippant quand ça arrive à un non-épileptique. Finalement j’en ai eu des frissons… plus pour l’effet que je leur faisais que la sensation de ces espèces de limaces molles entre les lèvres. Perso j’ai pas du tout le sentiment d’avoir fait une fellation. Mais alors absolument pas. J’avais… « mis dans la bouche ». Est-ce qu’on pourrait faire un dessin de la scène et écrire « Ceci n’est pas une pipe » ?
— Je dirais que sans aucun mouvement… non, c’est pas une pipe. Tout juste un jeu sexuel. Je suis assez d’accord ! Après, tu le raconterais au groupe je sais d’avance que ça ferait débat.
— C’est bien pour ça que je préfère te raconter, à toi et pas aux autres. Le lendemain j’ai choisi celui des trois qui me plaisait le plus… Enfin, le seul des trois me plaisant un peu. Je lui ai proposé de retourner aux douches… J’étais trop frustrée ! Je sentais qu’hier on avait loupé un truc. Je lui ai refait, plus lentement. Sans pomper, par contre j’ai fait tourner la verge dans ma bouche, avec la langue, plus loin. Pour voir jusqu’où je pouvais faire perdre la tête à un garçon : depuis hier je m’étais découvert un superpouvoir. Cette fois, réaction immédiate : érection forte, gémissement, et puis il est venu. Très vite. Une poignée de secondes à peine ! Le jour et la nuit.
— D’où ton choix ? T’as senti le mec pubère… Normal, on est programmées pour.
— J’étais surprise… très surprise.
— Tu t’es rappelée les cours de biologie ?
— Oui, et du coup comme c’était biologique je pouvais pas lui en vouloir.
— Il a été honteux ?
— Au contraire, plutôt fier. Apparemment très à l’aise avec l’idée. D’ailleurs il est resté ainsi jusqu’à ce que j’en ai marre et que j’avale. A croire qu’il avait fait exprès.
— Toujours rien d’excitant pour toi ?
— Rien. Ce que j’aimais par contre, c’était me sentir toute-puissante.
— Pfff… Devoir s’insérer une bite pour avoir cette sensation. Ô pauvres femmes que nous sommes ! Ça s’est su ?
— Un peu… Les copines ont été chouettes, aucune m’en a voulu ! Je les ai même senties admiratives. Alors, ton avis ? Pipe ou pas ?
— Faut davantage que juste un sexe en bouche pour faire une fellation. Faut pas juste un pénis dans le vagin pour faire l’amour. Et on peut même dire « je t’aime » sans aimer mais… là, érection, faire tourner avec la langue, jouissance… Oui, pour moi c’en était une vraie.
— Pour moi toujours pas.
— Tu t’y es toujours repris à plusieurs fois pour tes… premières fois ?
— Plus ou moins ! Le premier pénis sur ma vulve était tout mou, il s’est juste frotté. Le deuxième était tout dur, il a juste caressé mon clitoris sans bien trouver l’endroit. Le troisième était sur les bonnes lèvres, celles du bas, mais sans vraiment aller et venir. Et enfin le quatrième…
— On est dans une reprise de « Jeanneton prend sa faucille » ?
— Je te dis : même déterminer ma première baise prêterait à caution !
— T’en as parlé qu’à moi de tout ça ?
— Non, mais jamais à plus d’une copine à la fois. C’est trop intime pour une confidence de groupe ! On me demande souvent pour quelle raison j’ai dit oui. Moi, je pose la question contraire : pourquoi j’aurais dû dire non ? Et je n’ai jamais trouvé la réponse. In fine ça a toujours été ma philosophie sexuelle : je dis oui chaque fois que je ne trouve aucune raison de dire non.
— Et la fois suivante où tu as dit oui, pour sucer ?
— Un an plus tard. Tu vois, je suis ouverte aux expériences mais j’ai pas non plus une folle libido. Et là enfin, pompage. Pour moi ma VRAIE première pipe.
— Avec toi le sexe prend une dimension quantique.
–––––
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plume-interdite.com
Défi
— C’est zarbe, dans notre groupe de copines chacune a raconté sa première pipe, et t’es la seule qui a rien voulu dire.
— C’est que… je saurais pas forcément dire à quel moment ça a été la vraie première.
— Tu as eu des… « fausses » premières ?
— Ou bien des avant-premières. Disons que mes premières pipes ont pas été tout à fait des pipes. A l’époque où c’est arrivé je connaissais à peine le mot. Je savais que ça pouvait se faire, et encore dans les conversations féminines ça résonnait comme une blague. J’étais pourtant déjà majeure ! Oui, j’ai été élevée dans un milieu privilégié, et à la campagne… dans un cocon ! Mais un été j’ai fait un camping avec ma tante. Grosse libération, groupe de copains-copines, drague, petit flirt… D’autant qu’on était laissés assez libres. Un soir, dans une grande tente pendant un jeu de cartes avec trois copains, le plus blagueur dit « si Gentiane perd elle se met nos zizis dans la bouche ». Ils se sont marrés. Et se sont bien moins marrés quand j’ai dit que c’était d’accord, et qu’ils ont compris que je plaisantais pas.
— Et tu t’es arrangée pour perdre ?
— Même pas eu vraiment besoin, ayant jamais été très douée à ce jeu.
— Qu’est-ce qui t’a donné envie ?
— Rien, l’occasion fait le larron c’est tout ! Je m’attendais à rien de spécial.
— Tu leur as fait ça sur place ?
— Pas dans la tente non. J’ai dit qu’on devait aller aux douches du bloc sanitaires, qui étaient toutes collectives. C’était par stratégie : je voulais que chacun se nettoie bien l’appareil comme il faut. Je suis comme ça, je ne déguste pas n’importe quoi !
— Ils devaient pas s’attendre à un tel chambardement.
— Qu’importe : fallait les voir me suivre comme des toutous, tout retirer, se nettoyer jusqu’à ce que je dise que c’était okay… Plus soumis tu meurs !
— Eh oui, dès que tu te montres un peu entreprenante les mecs sont à tes pieds.
— Les douches c’était aussi pour éviter les soupçons. Ici personne serait choqué de nous trouver nus. C’était un camping assez baba new age, les gens des deux sexes avaient tendance à se doucher ensemble. D’où l’atmosphère sexuelle, sans doute !
— Trois garçons nus dans les douches d’accord, mais en érection avec une copine à genoux devant eux, là… Ce sont plus des soupçons mais une certitude.
— J’avoue ! J’étais bête… A vouloir réduire les risques je les avais augmentés. Par chance personne n’est venu.
— Et donc tu as… ?
— …Honoré l’engagement. Ouvrir la bouche, y mettre le pénis, refermer les lèvres. Puis faire pareil avec le suivant et celui d’après. Pipe, pas pipe ? J’imaginais pas qu’on pouvait faire autre chose entre une bite et une bouche, pour moi c’était une cochonnerie marrante, comme manger un dessert avec les doigts en s’en mettant partout, tu vois ?
— Et eux ils l’ont pris aussi comme ça ?
— Oui… et non ! Disons, jusqu’à ce que je m’y mette ils étaient morts de rire, faussement détendus.
— Ils savaient pas leur chance ! Le nombre de garçons rêvant qu’une fille leur propose ça…
— Oui, et le soir où la fille est vraiment partante ils ne valent plus rien ! Dès que le premier copain a eu sa bite entourée de cet écrin, j’ai presque eu la trouille.
— Qu’il éjacule ?
— Non, toute façon y a eu zéro érection. Pas leur faute ! Je leur en ai pas laissé le temps. Non, peur qu’il tombe en syncope. Tu me diras à son âge la syncope est pas un grand risque. Je pense qu’il a été envahi par un flot de sensations fortes auxquelles il s’attendait pas…
— Auquel personne s’attendait ! Ni toi ni lui ni les autres.
— Et je lui ai fait que quelques secondes, sans le moindre mouvement de bouche, lèvres ou langue ! Juste j’ai fait attention à rien toucher avec les dents. Puis je me suis retirée, dirigée vers le deuxième… Les copains me regardaient effrayés, comme une tortionnaire. Mourant d’envie de fuir.
— Seulement… impossible, n’est-ce pas ? Déjà dans le « je veux pas perdre la face ».
— Leur fameuse virilité était très facile à engloutir. J’aurais voulu gober les burnes avec qu’y aurait même eu la place en plus pour quelques chewing-gums ! Cette cavité semblait bien grande pour de si petites queues. Effet de surprise passé, les autres réactions n’étaient plus très originales.
— Couleur écarlate, souffle coupé, respiration forte ?
— J’ai même cru sentir leur cœur s’accélérer, et battre jusqu’à ce que le « boum boum » se répercute dans leur gland et vibre à travers moi. Une allure de crise d’épilepsie, encore plus flippant quand ça arrive à un non-épileptique. Finalement j’en ai eu des frissons… plus pour l’effet que je leur faisais que la sensation de ces espèces de limaces molles entre les lèvres. Perso j’ai pas du tout le sentiment d’avoir fait une fellation. Mais alors absolument pas. J’avais… « mis dans la bouche ». Est-ce qu’on pourrait faire un dessin de la scène et écrire « Ceci n’est pas une pipe » ?
— Je dirais que sans aucun mouvement… non, c’est pas une pipe. Tout juste un jeu sexuel. Je suis assez d’accord ! Après, tu le raconterais au groupe je sais d’avance que ça ferait débat.
— C’est bien pour ça que je préfère te raconter, à toi et pas aux autres. Le lendemain j’ai choisi celui des trois qui me plaisait le plus… Enfin, le seul des trois me plaisant un peu. Je lui ai proposé de retourner aux douches… J’étais trop frustrée ! Je sentais qu’hier on avait loupé un truc. Je lui ai refait, plus lentement. Sans pomper, par contre j’ai fait tourner la verge dans ma bouche, avec la langue, plus loin. Pour voir jusqu’où je pouvais faire perdre la tête à un garçon : depuis hier je m’étais découvert un superpouvoir. Cette fois, réaction immédiate : érection forte, gémissement, et puis il est venu. Très vite. Une poignée de secondes à peine ! Le jour et la nuit.
— D’où ton choix ? T’as senti le mec pubère… Normal, on est programmées pour.
— J’étais surprise… très surprise.
— Tu t’es rappelée les cours de biologie ?
— Oui, et du coup comme c’était biologique je pouvais pas lui en vouloir.
— Il a été honteux ?
— Au contraire, plutôt fier. Apparemment très à l’aise avec l’idée. D’ailleurs il est resté ainsi jusqu’à ce que j’en ai marre et que j’avale. A croire qu’il avait fait exprès.
— Toujours rien d’excitant pour toi ?
— Rien. Ce que j’aimais par contre, c’était me sentir toute-puissante.
— Pfff… Devoir s’insérer une bite pour avoir cette sensation. Ô pauvres femmes que nous sommes ! Ça s’est su ?
— Un peu… Les copines ont été chouettes, aucune m’en a voulu ! Je les ai même senties admiratives. Alors, ton avis ? Pipe ou pas ?
— Faut davantage que juste un sexe en bouche pour faire une fellation. Faut pas juste un pénis dans le vagin pour faire l’amour. Et on peut même dire « je t’aime » sans aimer mais… là, érection, faire tourner avec la langue, jouissance… Oui, pour moi c’en était une vraie.
— Pour moi toujours pas.
— Tu t’y es toujours repris à plusieurs fois pour tes… premières fois ?
— Plus ou moins ! Le premier pénis sur ma vulve était tout mou, il s’est juste frotté. Le deuxième était tout dur, il a juste caressé mon clitoris sans bien trouver l’endroit. Le troisième était sur les bonnes lèvres, celles du bas, mais sans vraiment aller et venir. Et enfin le quatrième…
— On est dans une reprise de « Jeanneton prend sa faucille » ?
— Je te dis : même déterminer ma première baise prêterait à caution !
— T’en as parlé qu’à moi de tout ça ?
— Non, mais jamais à plus d’une copine à la fois. C’est trop intime pour une confidence de groupe ! On me demande souvent pour quelle raison j’ai dit oui. Moi, je pose la question contraire : pourquoi j’aurais dû dire non ? Et je n’ai jamais trouvé la réponse. In fine ça a toujours été ma philosophie sexuelle : je dis oui chaque fois que je ne trouve aucune raison de dire non.
— Et la fois suivante où tu as dit oui, pour sucer ?
— Un an plus tard. Tu vois, je suis ouverte aux expériences mais j’ai pas non plus une folle libido. Et là enfin, pompage. Pour moi ma VRAIE première pipe.
— Avec toi le sexe prend une dimension quantique.
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