En attendant nos chéries 3 - histoire érotique

En tout cas, la soirée avait continué jusqu’à très tard, pour ne pas dire toute la nuit. Chaque fois que les garçons commençaient à donner des signes de fatigue, Isabelle et Aline s’allongeaient sur un lit ou sur le canapé, serrées l’une contre l’autre :
- Enfin un peu d’intimité !
Elles s’embrassaient avec une douceur qui contrastait avec la fébrilité de leurs ébats précédents avec les hommes, se prodiguaient de tendres caresses en murmurant des mots d’amour. Les caresses évoluant fatalement vers du désir, elles terminaient invariablement en se faisant l’amour. Leurs hommes, bien qu’épuisés, approchaient alors deux chaises et, bras croisés sur les dossiers en bons spectateurs, se rinçaient l’œil ! L’effet de ce spectacle sur leur virilité ne tardait jamais à se manifester, ce qui leur permettait de rejoindre la mêlée et recommencer leurs activités érotiques avec plus de fougue encore. Le décompte de leurs orgasmes avait depuis bien longtemps rejoint les oubliettes lorsqu’ils sombrèrent tous dans un profond sommeil !
En se réveillant, au lendemain de cette nuit mémorable, les quatre tourtereaux se retrouvèrent avec un certain étonnement. Oui, c’était tout de même la première fois qu’ils se réveillaient nus, non pas dans leur lit mais dans un salon, dévasté par l’inventivité de leurs joutes, sexuelles.
Les filles bondirent, enfilèrent tant bien que mal des vêtements et se préparèrent à sortir.

- On va aux croissants à vélo, les hommes, vous nous préparez le p’tit déj ?
- D’acc, on va s’y mettre… Prenez-donc quelques saucisses chez le boucher : on fera un barbec à midi !

Les filles parties, dans son demi-sommeil, Robert se rapprocha de Patrick et lui fit la bise. Sans trop s’en rendre compte, les deux garçons continuèrent en s’embrassant, leurs mains partant à la chasse sur leurs corps alanguis. Robert se sentait empli d’une irrépressible envie de jouissance, dès ce petit jour, et de nouveauté surtout. Soudain, il se retourna, comme s’il cherchait quelque chose derrière lui. Patrick attendit patiemment qu’il se retourne à nouveau pour reprendre ses baisers, avant de comprendre que Robert, en fait, tendait vers lui des fesses suppliantes, affamées, gourmandes. Il visualisa en un éclair ce qu’il attendait… son visage devint écarlate et une excitation juqu’ici inconnue le saisit au bas du ventre.
Il n’y avait rien à dire… lui-même avait une puissante érection, tout était réuni. Il avisa le tube de gel intime que les filles avaient utilisé avec un olisbos, au cours de leurs ébats de la nuit. Il l’attrapa et en mit une généreuse rasade sur sa prune violacée, palpitante d’impatience et l’approcha de son ami. Lorsqu’il fut aux portes même de l’acte décisif, Robert eut un petit sursaut.
- Tu fais tout doux, hein ?… Je suis encore puceau, moi !

Patrick appuya très doucement, tout en légèreté. Il procédait par petites touches, allant un peu en avant, un peu en arrière, et recommençant, gagnant chaque fois un tout petit peu de terrain. Il sentait le muscle intime de son vieil ami s’ouvrir devant lui chaque fois qu’il avançait un peu. De son côté, Robert sentait cette danse du sexe de son ami contre son orifice anal et y prenait un plaisir tout à fait nouveau : c’était décidément très agréable. Lorsque le gland de Patrick fut entré plus qu’à moitié, Robert commença à avoir les premiers signes d’une légère douleur ne recouvrant pas, et de loin, le plaisir qu’il ressentait. Il décida de les ignorer et se tendit vers son ami pour faciliter son travail et quand il eut la prescience que l’ouverture maximale était toute proche, il donna de lui-même un à-coup du bas de son dos qui acheva la pénétration, laissant le membre de Patrick entrer en totalité. Il poussa aussitôt un soupir d’aise et se laissa glisser sur le mât de chair pour le faire aller et venir aussi profondément que possible. La sensation était juste fabuleuse, il se sentait à deux doigts d’avoir un orgasme.
- Vas-y, vieux frère, prends-moi, baise-moi bien, fais-moi l’amour, va jusqu’au bout…

Patrick commença donc des va-et-vient lents et doux dans ce chaud fourreau, tellement serré qu’il avait du mal à garder le contrôle. Le faire, là, avec son meilleur ami ajoutait à son excitation déjà intense, pourtant. C’était tellement jouissif qu’il ne put tenir au-delà de cinq allers-retours avant d’exploser entre les reins de son copain d’enfance, tout au fond de ses entrailles, en poussant un grognement de grand bonheur. Puis passant une main devant son partenaire, il saisit son sexe turgescent et le fit coulisser deux ou trois fois. Curieusement, Robert écarta la main de son ami ; Patrick n’insista pas. Les deux garçons de dégagèrent et se remirent debout, se regardant avec un certain étonnement. Puis ils éclatèrent de rire.
- C’était comment ?
- Intéressant ! La dilatation provoque une excitation dingue : c’est très agréable, réellement… j’ai cru que j’allais jouir juste comme ça, quant tu as commencé à bouger un peu. En tout cas, tu as été super ! C’était doux, une sensation super agréable. Tu es champion, sincèrement, un amant de première !
- C’est bon, alors ? Tu voudras le refaire ?
- Je ne sais pas encore. Ça fait un peu mal quand-même ! Et toi, tu as aimé ?
- Ah, moi oui, j’ai adoré. Mais j’ai un peu l’habitude, il faut dire…
- Tu veux dire qu’Isa…
- Oui… un peu. Pas très souvent, mais elle aime ça. Bon, allez, on se rince un peu et on s’active : ce serait ballot que les nanas nous prennent encore une fois en flagrant délit ! Et on a un petit déjeuner à faire.
- Bon, d’accord, mais tu me dois un orgasme !