Faire sans être vu – Nouvelle version

- Par l'auteur HDS Theo-kosma -
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Faire sans être vu – Nouvelle version Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-12-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Faire sans être vu – Nouvelle version
Faire sans être vu – Nouvelle versionDialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.

–––––––
— J’ai eu chaud cette semaine ! J’ai manqué deux fois de me faire surprendre. Une fois en me tapant un petit copain à la sortie d’une boîte, avec cette voiture de flics qui est passée juste à côté. Ensuite, pire encore, quand j’étais avec un ami de la fac, dans ma chambre.
— Tes parents sont rentrés ?
— Maman seulement, et c’était déjà bien suffisant. Pile au pire moment.
— Pile au moment où il venait ?
— Non, la malchance est pas allée jusque-là. Pile au moment où on était à poil. On est arrivés à se rhabiller en quatrième vitesse. C’était vraiment moins une. Et dis-toi bien qu’à la sortie de boîte, j’étais aussi toute nue.
— T’es vraiment idiote. Tu fais tout pour rendre ton quotidien invivable ! Le concept du sexe en plein air, c’est de le faire le plus discrètement possible. Donc sans s’attarder et en ne se désapant presque pas. Et le sexe pendant que les parents sont là ou pourraient arriver, c’est la même. Avec Miguel, s’il est à la maison dans la journée et qu’on a une envie, je le branle discrètement et par-dessous le pantalon, sans lui sortir l’attirail. C’est vite fait bien fait, et si j’entends maman arriver je n’ai qu’à retirer ma main et rien n’y parait.
— Et si tu le caresses jusqu’au bout ?
— Quelques mouchoirs dans le slip et c’est bon.
— Et si tu le suces ?
— Alors c’est juste la braguette dézippée et le pénis sorti, sans les testicules, et pas jusqu’à éjaculation. Et s’il me caresse…— Ça va ! J’ai compris. Tu es mademoiselle esprit pratique, d’accord. Te vexe pas : je ne perçois aucun charme dans ces pseudo-parties de cul. Ça me fait bien plus penser à un besoin pressant à assouvir qu’à une véritable envie complice et sensuelle.
— Nous vivons toutes et tous chez nos parents ! Toi, moi, lui. Il faut bien trouver des combines ! Puis ta manie de vouloir être entièrement nue pour n’importe quel rapport. Même dans la rue… Vraiment, tu finiras par t’attirer de gros ennuis.
— J’ai jamais pu faire autrement. La faute à ma grand-mère. Quand j’étais petite, je passais mes vacances chez elle, à la campagne. Dans son grand jardin, elles et ses amis hippies se mettaient tout le temps à poil. Je n’ai pas tardé à les imiter, et en fait j’ai pris l’habitude d’être nue dès que je me sens à l’aise. Ça ne m’a jamais quitté depuis. Cet amour de la nudité m’a valu quelques déboires et bien des incompréhensions. Lors de la préadolescence, ça en effrayait plus d’un. Mon flirt s’imaginait que je voulais tout de suite coucher alors qu’il n’en était rien. ֤Évidemment ça a fait également quelques déceptions. Plus encore à l’adolescence, où j’ai été déçue par plusieurs garçons qui en sont carrément devenus agressifs. Ce n’est pas que je ne voulais jamais coucher : c’est surtout que ce n’était pas lié à mon envie de nudité.
— Pas du tout lié ?
— Vraiment pas du tout. Si je me rends à un dîner, je peux avoir envie de me dévêtir simplement parce que je me sens bien.
— Et côté sexe ?
— Avec les années les partenaires sont devenus plus tolérants, y voyant une sorte de jeu sexuel, même platonique. Quant aux amis, ils s’y sont vite habitués… certains se sont même prêtés au jeu avec plaisir. Là où ça n’a pas plu, c’est lors des soirées sexe. Les participants adoraient que la fille garde quelques fringues. Talons, bas, chaînette autour de la taille, couvre-chef, chemisier ou que sais-je encore. Rien que des trucs affreux, rien que du mauvais goût. Tu me diras, je n’avais qu’à pas y aller. À chaque coup je me mettais entièrement nue tout de suite, ce qui faisait grincer des dents.
— Et avec l’amant classique ? Ça ne le gêne pas de n’avoir même pas le plaisir de te déshabiller ?
— Il peut le faire, il faut juste qu’il le fasse vite. Les déshabillages interminables m’agacent.
— Et quand tu te déshabilles plus vite que ton ombre, ça agace les autres.
— J’en ai encore eu un exemple, très récemment. Le mois dernier j’étais avec quatre garçons dans un appartement. Comme leur conversation était nulle et leurs bobines pas terribles, je me suis déshabillée, mise à genoux et leur ai dit d’approcher. Je les ai pris en bouche un par un, sans avoir à regarder leurs visages ni à subir leurs paroles. Sexuellement c’était sympa, et après ils étaient si calmes que le reste de la soirée a été plus cool. Par contre ils étaient persuadés que ma nudité suggérait qu’ils pourraient ensuite me sauter, alors que pas du tout. C’est juste que question cul, je suis incapable de faire quoi que ce soit avec l’ombre d’un vêtement.
— T’es pas consciente qu’ils auraient pu te violer ?
— Pas leur genre. Je sais, celui qui agresse c’est pas écrit sur son visage. Mais ils étaient gentils. D’ailleurs aucun n’a été violent, ils m’ont laissé faire tout ce que je voulais sans chercher à me diriger.
— Quand même, à baiser en extérieur ou en groupe tu prends des risques.
— En extérieur, oui. C’est le jeu. L’avantage, c’est que pour l’amant c’est tellement insolite qu’il s’y met passionnément, bien plus qu’avec n’importe quelle fille d’un soir. Et je peux alors avoir ma lichette.
— Tu fais toute cette mise en scène juste pour qu’on te fasse des cunnilingus ?
— En bonne partie, oui. À genoux devant des mecs, c’était juste une petite folie. Mon plat préféré c’est une tête entre mes jambes. Question de biologie. J’ai été… comment dire ? Comme façonnée pour recevoir des langues. Peu de poils, ouverture large et bien visible. Quel que soit l’élément qui y entre je suis super facile à trouver, même dans le noir, même dans les bras d’un fêtard bourré, encore qu’ils ne vous prennent pas toujours dans leurs bras. Tout entre à l’aise tel un couteau dans du beurre. Un doigt, une langue, une pine, un Sextoy… En plus j’ai la surface et le début de l’intérieur ultra sensible… encore davantage qu’en profondeur.
— Avec toi, heureuses sont les petites bites ! Ces tourtereaux peuvent te faire jouir là où ils échoueraient avec tant d’autres.
— Trop d’entre nous focalisent sur la taille, et sur leur désir d’être explorées super loin. Que ce soit nécessaire à l’extase est une idée reçue. En réalité, exploiter l’entrée, plus quatre ou cinq centimètres en immersion est suffisant. Pour peu qu’il s’y prenne bien, ça offre des bonheurs incroyables. C’est pareil pour la pipe : les hommes rêvent que la fille fasse tout disparaître entre ses lèvres, alors que le gros des sensations est situé sur le bout du pénis. Le coup de langue qui part de la base des couilles jusqu’au bout du gland c’est plaisant visuellement, mais le ressenti est franchement moins bon.
— Comment tu sais ça ?
— J’ai eu des confidences. J’aime parler sexe avec mes amants après l’amour.
— En tout cas, tu m’enlèveras pas de l’esprit que dans tes câlins coquins tu te prends beaucoup, beaucoup trop le chou.
— Même garder les chaussettes j’ai du mal. Quand j’ai découvert la masturbation ça n’a pas été simple. J’étais incapable de me doigter en gardant nuisette ou pyjama, et forcément quand maman me retrouvait chaque matin à dormir nue, c’était suspect. Dans un autre état, je ne prends presque pas mon pied. Je ne vais quand même pas me faire sauter uniquement pour le bien-être de la gent masculine. Je suis pas mère Thérésa.
— Heu, je ne sais pas si mère Thérésa se faisait sauter, que ce soit ou non pour le bien-être de la gent masculine.
— Va savoir… celles qui sont les plus sages en apparence sont souvent les plus perverses dans la réalité.

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