fin de match , sacré surprise

Récit érotique écrit par Omarrrr [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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fin de match , sacré surprise
Assise à ma table, j’écoute discrètement la conversation des deux hommes installés à côté de moi. Visiblement, le premier ne digère pas que Bègles-Bordeaux se soit fait battre cet après-midi à la Défense Arena par le Racing 92, alors qu’au match d’avant, à Bordeaux, l’UBB avait largement dominé un piètre Racing.
Battus 45 à 27 et ayant encaissé pas moins de six essais, je comprends que ce supporter soit un peu vert, d’autant plus que son ami, visiblement supporter du Racing, prend un grand plaisir à le chambrer.
Vous vous demandez peut-être, mais qu’est-ce qu’elle y connaît, au rugby, cette blonde qui n’a jamais dû tenir un ballon ovale entre ses mains. Eh ! vous avez bien tort !
J’ai été mariée pendant vingt et un ans avec un fan absolu du jeu à XV et, si j’avoue qu’au début j’ai été traînée un peu contre ma volonté aux matchs du samedi ou du dimanche après-midi, j’ai appris à vraiment apprécier ce sport jusqu’à être le genre de fan (fane, au féminin ?) qui suit son équipe favorite, le Stade-Français, pour moi, malheureusement vu leurs performances ces dernières années et, bien sûr, l’équipe de France, en déplacement un peu partout.
Et si Jérôme et moi, on s’est séparés, il y a cinq ans, j’ai gardé une réelle affection pour ces pubs qui émaillent la courte rue Princesse dans le sixième arrondissement de Paris et j’y viens fréquemment, après les matchs pour ressentir à nouveau l’exaltation des troisièmes mi-temps. Mes pubs favoris, le Little Temple Bar, le regretté Flanker Bar, et surtout, celui où je suis assise en ce moment, l’Eden Park Pub.
Bon, j’avoue y venir aussi pour, peut-être, y rencontrer un homme qui saura apprécier ma jolie cinquantaine (je me maintiens en pleine forme !) et voudra terminer la soirée avec moi de manière plus… « rapprochée ».
Mariée à vingt-cinq ans avec celui qui avait été mon seulement troisième amant, puis fidèle jusqu’à mon divorce à quarante-six ans, j’avoue avoir depuis que je suis libre rattrapé un peu mon retard en matière de relations avec les hommes, et j’ai un faible pour les fans de mon sport préféré.
Voilà pourquoi, ce samedi soir de mars, je suis attablée devant une planche mixte patanegra / fromage et un Mojito Basilic. Et j’écoute mes deux voisins. Il faut dire que si le supporter du Racing a l’air sympa, mais sans plus, pas très grand, mais râblé, et les épaules bien larges, celui qui pleure sur la défaite de son équipe m’a tapé dans l’œil : grand (je dirais 1,85 m), baraqué, les yeux bleus qui ressortent sur son visage bronzé, les cheveux poivre et sel ; il est tout à fait conforme à mes goûts. Je pense qu’ils ont tous les deux une petite cinquantaine, mais qu’ils doivent s’entretenir, parce qu’ils n’ont rien d’avachi.
J’en suis à me demander comment je vais pouvoir les aborder, quand le hasard qui fait parfois bien les choses, amène mon supporter bordelais à bousculer mon verre. Heureusement, le monsieur a de vrais réflexes, et il rattrape mon verre avant qu’il ne tombe, mais un peu de mon Mojito se retrouve directement sur les tranches de jambon espagnol de ma planche.
— Mais quel c… Vraiment, Madame, je suis désolé.
Il s’adresse au barman :
— Sylvain, tu peux redonner la même planche et le même cocktail à Madame, j’ai merdé dans les grandes largeurs !
Il est confus, l’émotion ajoute encore de la couleur à son visage, et moi, je le regarde en le trouvant encore plus beau. Je lui souris :
— Ne vous en faites pas. Il n’y a pas mort d’homme, mes vêtements n’ont même pas été éclaboussés. Et puis, bon, Bègles est retombé à la sixième place du Top 14, les Bordelais sont maladroits, visiblement, aujourd’hui, ajoutai-je en élargissant encore mon sourire.
— C’est pas sympa de vous moquer de moi, dit-il en souriant également. Hummm, quel sourire craquant !
Son ami intervient :
— Tu vois, même Madame le dit, l’UBB a été nulle aujourd’hui, tu ferais mieux de l’admettre. Vous aimez le rugby, vous ? me demande-t-il.
— Oui, j’avoue que je suis fan, même si je ne supporte aucune de vos deux équipes.
— Ah bon, c’est quoi votre club préféré, reprend le plus grand.
— Le StadeFrançais !
— Aïe, aïe, aïe, enchaînent-ils en chœur. C’est pas votre année, là !
Perfide le bordelais ajoute :
— D’ailleurs, Bègles les a écrasés le week-end dernier !
— Oui, mais bon, quand le Stade joue mal, je me console avec le Racing, c’est l’avantage d’avoir deux équipes de talent en région parisienne. Et aujourd’hui, c’est qui qui a été écrasé ?
— OK, si vous êtes deux contre moi, je me rends, répond le grand. Laissez-moi nous présenter. Mon copain, qui supporte le Racing, même si à la base, il est bordelais comme moi, c’est Marc. Et moi, c’est Laurent. Et vous ?
— Marie, enchantée !
J’apprends qu’ils sont tous deux amis d’enfance, mais que si Laurent n’a jamais quitté son Aquitaine natale, où il est pompier, Marc, qui s’est orienté vers une carrière commerciale, habite la région parisienne depuis vingt ans. Pour le match d’aujourd’hui, Laurent est venu en TGV et ils sont allés à l’Aréna ensemble. Puis de retour à la rue Princesse pour la troisième mi-temps, Laurent ayant ses habitudes, quand il passe le week-end avec Marc sur Paris, dans un petit hôtel juste à côté.
Notre conversation est très agréable et j’apprends que si Laurent est, comme moi, divorcé, Marc a toujours préféré mener une vie libre de toutes attaches.
Du comptoir, nous avons migré vers une des tables du fond où nous pouvons disserter plus facilement et plus tranquillement. Laurent est assis à côté de moi et Marc me fait face.
Et finalement, même si c’est moins évident que pour Laurent, Marc me plaît bien aussi. Pas de traces de blanc dans ses cheveux noirs, et un très beau sourire qui souligne joliment les ridules qu’il a au coin des yeux.
Sans qu’ils le fassent de manière évidente, je sens les regards intéressés de mes deux compagnons glisser régulièrement de mon visage vers le bas. En effet, j’ai mis avant de sortir un t-shirt avec un profond décolleté en V qui laisse bien percevoir le début de mes seins. Il faut dire qu’à cinquante ans passés, je suis toujours très fière de ma poitrine, un 90C qui, malgré le poids du temps qui passe, plaît toujours aux hommes.
Je fais beaucoup de pilates et passe tous les jours une demi-heure sur mon vélo d’appartement pour essayer de sauvegarder les apparences et une adéquation entre mon esprit que je trouve parfois très jeune et mon corps.
Décidément, le sourire de Marc lui creuse de très jolies fossettes et je lis dans ses yeux marron que je lui plais. Me tournant vers Laurent, je constate le même intérêt et le même regard inquisiteur.
La machine à fantasmer qui me tient lieu de cerveau depuis que j’ai quitté Jérôme carbure à plein régime : et si, avec ces deux-là je pouvais arriver à réaliser l’un de mes plus grands fantasmes, à savoir être léchée par un homme pendant qu’un autre me pénètre.
J’ai déjà eu une expérience avec deux hommes, mais l’un et l’autre s’étaient succédé en moi, se tenant loin de l’action, en voyeur, lorsqu’ils en avaient fini avec moi.
Là, comme ils sont amis d’enfance et qu’ils se sont déjà bien souvent vus nus lorsqu’ils pratiquaient le rugby ensemble, peut-être ne seront-ils pas gênés par la promiscuité avec un autre homme ?
J’essaie, lentement, mais sûrement, d’amener la conversation sur ce terrain, en dissertant sur le pouvoir de séduction des pompiers et des joueurs de rugby.
Peut-être mes deux comparses m’ont-ils percée à jour, ou peut-être est-ce pour eux un moyen de me faire passer un message, mais ils me font clairement comprendre que dans leur jeunesse ils ont plusieurs fois eu des aventures sensuelles ensemble avec des filles de leur village de la banlieue bordelaise.
Petit à petit, la conversation prend un tour de plus en plus coquin et je me retrouve à disserter franchement sur le plaisir que j’ai eu à redécouvrir que je pouvais avoir une vie sexuelle après mon divorce.
Après une heure de flirt de plus en plus poussé, mes pieds s’étant emmêlés avec ceux de Marc et ma cuisse s’étant rapprochée de celle de Laurent, ce dernier se lance et suggère que nous nous rendions ensemble dans la chambre de son hôtel à proximité.
Galants, les deux hommes paient pour mes consommations et après cinq minutes de marche, nous nous retrouvons à attendre l’ascenseur dans l’hôtel de Marc.
Fort heureusement, nous sommes seuls dans ce petit ascenseur, et je me retrouve coincée entre Laurent et Marc. Je ne sais pas s’ils devinent mes pensées et mes envies, toujours est-il que je sens Laurent se coller doucement contre mon dos tandis que Marc recule imperceptiblement pour venir effleurer la pointe de mes seins.
S’enhardissant, Laurent relève mes cheveux et vient poser ses lèvres dans mon cou, juste à côté de mon oreille droite. Je sens son sexe durcir contre mes reins, ce qui provoque un embrasement immédiat entre mes cuisses. Mon sexe est instantanément trempé. Marc se retourne et vient poser ses lèvres sur les miennes et ses mains sur ma poitrine. Glissant ses mains sous mon t-shirt puis sous la dentelle de mon soutien-gorge, il vient titiller la pointe d’un de mes seins.
Laissant ses lèvres sur ma nuque, Laurent laisse ses mains glisser le long de mes hanches puis, ayant soulevé le bas de ma jupe, il vient placer sa main au-dessus de mon tanga, où il ne peut que constater l’état dans lequel ces deux hommes m’ont mis. Avec son index, au-dessus du tissu arachnéen, il glisse son doigt entre mes lèvres, descendant et remontant, descendant et remontant, ponctuant chaque passage par un appui plus poussé sur la zone de mon clitoris.
Je gémis doucement, me laissant aller entre leurs bras jusqu’à ce que l’ascenseur s’arrête au cinquième étage.
Comme les portes vont s’ouvrir, les quatre mains de mes acolytes reprennent sagement leur place le long de leurs corps. Laurent ouvre la porte de sa chambre et nous y sommes à peine entrés que tous deux se collent à nouveau contre moi.
Laurent est devant moi cette fois. Son regard rivé au mien, son torse s’écrase contre ma poitrine. Progressivement, nos bouches se rapprochent, puis je sens ses lèvres contre les miennes, sa langue chercher la mienne dans un baiser chaud, langoureux. Dans le même temps, sa main glisse sous mon t-shirt, derrière, et me caresse doucement les reins. S’il savait à quel point je suis sensible aux caresses, et partout ! Cela surprend toujours mes amants quand ils se rendent compte que je peux arriver jusqu’à la jouissance simplement avec des caresses sur mon dos, mes jambes, mes seins…
Las, ses mains abandonnent rapidement mon dos pour venir se glisser sous ma jupe et empoigner mes fesses, bien dénudées par mon tanga très échancré. Je sens son sexe durcir contre mon ventre. S’il me fait indéniablement de l’effet, la réciproque est tout aussi vraie.
J’ai envie ! Là, tout de suite ! Qu’il me prenne, qu’il me fasse gémir, qu’il me fasse jouir. J’en oublierais presque Marc. Mais lui ne m’oublie pas. Il se rappelle bien vite à moi, ses mains prenant la place de celle de son ami sous mon t-shirt pour venir empaumer mes seins. Hmmm ! Mes fesses, mes seins subissent avec délice ce double assaut. Abandonnant temporairement mon sein droit, la main de Marc vient soulever mes cheveux et il m’embrasse dans le cou. Puis remettant sa main sur ma poitrine, il repousse mon soutien-gorge vers le bas pour faire sortir un téton et en titiller la pointe. Il se rapproche de moi, et, des hanches, repousse les mains de Laurent pour me faire sentir que lui aussi, il bande.
Pas frustré le moins du monde par son ami, Laurent en profite pour ramener ses mains devant mon corps, puis, écartant la dentelle de mon tanga, il vient poser ses doigts contre mon sexe. Je suis littéralement compressée entre ces deux mâles qui me montrent leur désir et font monter le mien à vitesse grand V.
Marc se saisit des bords de mon t-shirt et le soulève jusqu’à mes bras que je relève pour l’aider à se débarrasser de ce vêtement. Je vois Laurent, toujours face à moi, déglutir à ce mouvement. Il faut dire que j’ai encore de beaux seins, du 95D, et que mon soutien-gorge noir en dentelle les met bien en valeur. Je lis le désir dans ces yeux. Inconsciemment, je me redresse et bombe le torse. Quand on a de tels atouts, autant le mettre en valeur !
Mais Marc, peut-être insensible à la jolie lingerie, ou, au contraire, plus sensibles à ce que cette lingerie recèle a vite fait de dégrafer le soutien-gorge et de me l’enlever.
Me voilà bien désavantagée : à moitié nue alors que mes deux invités sont encore entièrement vêtus. Je me dégage donc de leur étreinte et soulevant le polo de rugby de Laurent, je l’enlève et l’envoie sur le sol rejoindre mon t-shirt. Puis je me recule et le reluque sans vergogne : qu’est-ce qu’il est baraqué ! On voit que, pompier professionnel, il soumet son corps à un entraînement prononcé et régulier.
Je fais ensuite de même avec Marc, moins bien gaulé (commercial, il doit enchaîner les repas d’affaires et ça se voit un peu), mais quand même très appétissant.
Les prenant par la main, je les rapproche l’un de l’autre puis je viens poser mes deux mains sur les renflements fortement apparents de leur braguette. Pour bander, ils bandent !
Débouclant leur ceinture, dézippant leur braguette, j’ai vite fait de faire descendre leurs jeans à leurs pieds qu’ils s’empressent de balancer dans un coin de la chambre. Ils enlèvent leurs chaussures et chaussettes et me voilà en face de deux superbes mecs en boxers, soudain tout intimidés. C’est le moment pour moi de reprendre l’ascendant.
Je glisse mes mains dans leurs boxers et encercle leurs virilités de mes doigts. Je les sens pulser sous la caresse soudaine. Visiblement, ces messieurs apprécient ! Si leurs queues sont à peu près du même diamètre, Laurent a visiblement été bien avantagé par la nature avec un sexe dont le gland dépasse du boxer.
Comme pour les jeans tout à l’heure, je guide le dernier rempart vestimentaire vers le bas et les voilà maintenant tout deux nus, flamberge flamboyante virilement dressée.
Quelle belle invitation ! Je ne peux qu’y répondre et m’agenouillant, je passe ma langue sur le gland de la queue de Marc puis je glisse son sexe dans ma bouche pour quelques lents va-et-vient qui raidissent encore si c’est possible son organe.
Je passe ensuite à la queue de Laurent pour lui infliger le même traitement. J’ai de la chance, ces deux messieurs prennent visiblement soin de leur hygiène intime et c’est un plaisir pour moi de continuer à alterner entre les deux virilités. J’aime la fellation. Si pour certaines femmes c’est plutôt un passage obligé, mais pas forcément apprécié, moi j’aime sentir une queue pulser sous ma langue, j’aime sentir les soubresauts de l’organe dans ma bouche, j’aime même, c’est tout dire, recevoir leur hommage final en bouche et l’avaler.
Mais nous n’en sommes pas encore là. Maintenant qu’ils sont aussi raides qu’il est possible de l’être, il est temps qu’ils s’occupent un peu de moi.
Aussi, je les laisse en plan, debout au milieu de la chambre pour aller m’allonger au milieu du lit, la tête reposant confortablement contre un oreiller.
— À votre tour, Messieurs, je suis toute à vous.
Il ne reste pas beaucoup de textile sur moi, mais il a vite fait de disparaître.
Se positionnant de chaque côté de mon corps, ils me soulèvent de concert et enlèvent en un tournemain aussi bien ma jupe que mon tanga.
Nous sommes donc maintenant à égalité, nus comme au premier jour. Et même, en ce qui me concerne, intégralement nue :
— T’as vu, Marc, elle est totalement épilée.
Laurent écarquille les yeux sur mon intimité.
— Parfait ! répond Marc. Au moins, je n’aurai pas de poil entre les dents, rigole-t-il.
Aussitôt dit, aussitôt fait, il écarte sans ménagement mes jambes pour venir lécher mon sexe.
— Hmmm, dis-donc, Marie, dit-il en relevant la tête, j’ai l’impression que tu as très, très envie de nous, parce que c’est déjà les grandes eaux ici, rigole-t-il à nouveau.
Sa langue bien positionnée sur mon clitoris (au moins un qui sait où ça se trouve, me dis-je in petto), il vient écarter mes nymphes avec son pouce et l’enfonce loin en moi.
Dans le même temps, Laurent darde sa langue sur mes seins dont les tétons pointent, durcis par l’excitation et vient les lécher, les sucer, les mordiller tour à tour. Cette triple caresse, bouche sur mes seins et mon clitoris, doigt dans ma chatte m’amène illico au bord de l’orgasme, d’autant plus que Laurent vient doucement me caresser du cou à la nuque avec ses deux mains. Je me sens partir, proche du vertige.
Jamais je n’ai subi un tel assaut, un tel barrage de sensations multiples et je crois que jamais je ne suis arrivée aussi vite à l’orgasme. Une puissante lame de fond me submerge, mes cuisses se referment sur le visage de Marc et mon corps se tend des orteils aux cheveux pendant qu’un premier orgasme déferle en moi par vagues puissantes et continues. Et comme je me lâche complètement, je crie aux cieux (ou plutôt au plafond de la chambre) le plaisir que m’apporte une telle jouissance !
Après quelques délicieuses et longues secondes de plaisir total, je redescends doucement sur terre, ou plutôt sur ce lit, le corps toujours enserré par mes deux amants d’un jour.
Parmi tous mes fantasmes, il en est un, pas forcément compliqué, que je n’ai jamais pu mettre en œuvre, parce qu’il demande deux hommes qui partagent une certaine intimité. En fait, j’ai follement envie d’être simultanément pénétrée par un homme pendant qu’un autre me fait un cunnilingus. Et dans la redescente de ce premier orgasme, je me dis que peut-être aujourd’hui…
En attendant, je me redresse sur les genoux au milieu du lit, je prends Marc par la main, le fais se lever contre moi et me coller contre le flanc droit. Puis je fais de même avec Laurent qui se retrouve contre mon flanc gauche.
— Vous ne trouvez pas qu’on fait une belle première ligne, là ? dis-je en rigolant.
Mais ni l’un ni l’autre ne répondent parce que j’ai saisi leurs deux queues avec mes deux mains et que lentement je me mets à les masturber. Nous restons un bon moment comme ça, lovés l’une contre les autres, avant que je ne me penche vers Marc pour reprendre son sexe en bouche, pour une fellation plus langoureuse qu’intense. Je sens cependant aux vibrations de sa queue que même à ce rythme il ne va pas tarder à jouir. Je l’abandonne un instant pour faire de même à Laurent.
Même si je ne me permettrais pas de le dire, je trouve sa queue plus agréable et c’est avec une vraie gourmandise que je pose ma langue sur son gland. La fellation est loin d’être un acte imposé, comme je le disais, et Laurent doit sentir le plaisir que ça m’amène. Ni l’un, ni l’autre n’ont essayé, alors que j’engobais leur sexe d’appuyer sur ma tête, geste que tant d’autres mecs un peu lourdauds se croient obligés de faire pour « accompagner » le mouvement et que personnellement, je déteste. Quand je fais une pipe, c’est moi qui décide ce que je fais et comment je le fais.
Je prends donc son gland contre ma langue, entamant une fellation plus rythmée qu’avec Marc. En même temps que je stimule sa verge en une voluptueuse masturbation de bas en haut, j’en suce le gland méthodiquement, produisant beaucoup de salive.
Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour retrouver une érection parfaite, le sexe dur et gonflé sous mes doigts.
Face à ces deux verges resplendissantes, il est temps de passer aux choses sérieuses.
— Baisez-moi !
Troublé par ce ton comminatoire, Laurent se redresse et ses yeux cherchent une confirmation dans l’azur des miens, confirmation qu’il trouve. Et comme il est le plus proche de moi, il prend d’autorité le premier tour, sans se concerter avec Marc. Des mains autoritaires me retournent sur le lit et écartent mes cuisses. Il entre en moi d’un coup, et mon sexe, par leurs langues préparé, l’accueille à lèvres ouvertes. Au lieu de prendre du recul, il se plaque contre moi, et je suis écrasée entre son corps et la tête de lit. Sa queue me besogne dans une montée en puissance saccadée. Il enfouit sa tête dans mon cou, et cette langue, encore il y a peu couverte de mes liqueurs intimes, glisse contre mon oreille. Sa bouche aspire mon lobe. Puis une main se plaque sur mon sexe, accentuant l’ouverture de cette position non naturelle, afin que sa verge y coulisse plus facilement. L’autre main s’intercale entre la tête de lit et mes seins, dont les tétons frottent avec reconnaissance la paume à la place du tissu rêche.
— J’adore. Vas-y, défonce-moi !
Sans m’en rendre compte, j’ai crié cette phrase, très fort. Je ne me reconnais plus, complètement transportée par cet acte sauvage.
M’empoignant alors des deux mains, Laurent me soulève malgré ma taille et le poids qui va avec et me repositionne au centre du lit, la tête écrasée dans l’oreiller, le dos exagérément cambré et le cul complètement relevé. Puis il se met debout sur le lit, et, pliant les genoux, il entre à nouveau en moi, d’une pénétration verticale en dirigeant de la main droite son érection vers le bas. Mon visage s’écrase dans le coussin, et chaque coup de reins qu’il donne manque m’étouffer tout en arrachant de mon ventre des volutes de plaisir d’une incroyable violence, comme si on détruisait avec force tous les obstacles qui retenaient prisonnier l’orgasme attendu. Une main claque doucement contre mes fesses, puis me caresse. Cette position, pourtant très acrobatique pour lui, dure longtemps. On voit qu’il a une superbe condition physique forgée par tous les entraînements de rugby.
Ma bouche respire sur le côté, entre le matelas et l’oreiller, alors que les mains en étau de Laurent maintiennent mes hanches et mes fesses dans le bon alignement. Son sexe entre et sort de plus en plus vite, et j’entends sa respiration se raccourcir et devenir bien plus sonore. Je jouis deux fois d’affilée, le deuxième orgasme annoncé par de nouveaux spasmes alors que je ne me suis pas encore remise du premier. Je sens quelques gouttes de sueur qui viennent rouler sur mes reins. Sont-ce les miennes ? Les siennes ? Je suis incapable de le dire. Dans un sonore rugissement, Laurent jouit enfin, enserrant mes hanches de ses mains puissantes, et nous nous écroulons tous deux sur le lit.
Et je me rends compte que toute à l’ivresse de cet acte si intense, j’avais totalement oublié Marc, que je vois tranquillement assis, en train de se masturber sur le fauteuil à côté du lit. Il me fait un clin d’œil :
— A priori, je dirais que tu as bien aimé, dit-il avec un grand sourire. J’espère que tu as gardé un peu d’énergie pour moi…
Il se lève et vient s’allonger sur le lit :
— Comme j’ai dû attendre, je vais profiter du privilège d’être allongé comme un pacha, et c’est toi qui devras travailler, me dit-il en souriant. Viens sur moi !
Souriant moi aussi à la vue de sa belle érection, je vais pour l’enjamber et me positionner au-dessus de lui en Andromaque, mais il m’arrête et me signifie de me tourner et de venir m’empaler, dos à son visage, en cheval inversé. Un peu surprise, je m’exécute pendant qu’il m’explique :
— Comme ça, je peux admirer ton superbe cul !
Il va me faire rougir, ce con !
Je m’abaisse et sens son mandrin qui se fraie un chemin entre mes lèvres. Vu comme Laurent m’a bien préparée, Marc n’a aucun problème et mes fesses reposent bien vite sur son bassin. Dans cette position, les jambes fléchies, j’entame un doux va-et-vient sur sa queue et à chaque redescente, je la sens qui me remplit totalement. Si son sexe est plus court que celui de Laurent, il est aussi plus large et je ressens une totale sensation de plénitude.
Je m’aperçois que Laurent est allé prendre la place qu’occupait Marc dans le fauteuil et que, placé comme il est, il a une perspective qui doit être d’une franche obscénité sur le sexe de Marc qui entre et qui sort du mien. Visiblement, ça doit lui plaire, vu l’érection qu’il présente à nouveau.
Les mains de Laurent glissent de mes épaules à mes fesses en me rendant folle. En discutant avec mes amies, je me suis rendu compte que j’étais la seule qu’une simple caresse pouvait emmener au septième ciel. Alors là, avec ce dard qui me transperce et ces mains qui batifolent sur mon dos, je suis stimulée comme rarement et je sens qu’un nouvel orgasme ne va pas tarder à déferler en moi.
J’entends dans mon dos la voix de Marc :
— Je crois qu’elle est prête, Laurent, tu peux y aller !
Aller où ? Faire quoi ?
Laurent se lève, puis s’agenouillant au pied du lit, il vient me repousser lentement vers le torse de Marc, s’offrant ainsi un accès plus aisé à mon entrecuisse.
Doucement, sa langue vient se poser sur mon clitoris.
Voilà ! Ce fantasme que j’avais tant caressé, ou plutôt sur lequel je m’étais tant caressée, voilà que ces deux hommes encore inconnus il y a à peine quelques heures me le servent sur un plateau : je suis en train de recevoir un cunni pendant qu’une queue me pénètre !
Marc a ralenti le mouvement et ses va-et-vient se font plus en profondeur, sans ressortir sa queue à chaque fois comme avant. Laurent a ainsi les coudées franches pour me faire subir le plus doux des supplices. Sa langue est connaisseuse, elle sait où trouver mes zones sensibles, s’attarde sur mon clitoris, le suçant, l’aspirant le mordillant avant de venir s’égarer plus bas, vers la frontière entre mon sexe et celui de Marc.
Je ne saurais dire si parfois elle s’égare sur la queue de cet autre mâle, mais en tout cas, ça n’a pas l’air de lui faire peur.
Parfois il remonte jusqu’à mon nombril, y enfonçant la pointe de sa langue, mais il revient encore et toujours à sa cible principale, mon petit bouton d’amour, jusqu’à ce qu’à grand renfort de gémissements je jouisse à nouveau. Toute cette zone en devient ultra-sensible, aussi j’essaie de repousser sa tête, mais il revient toujours à l’assaut, sa langue tournicotant dans une sarabande endiablée autour de mon clitoris et, pour couronner le tout, ses mains venant pincer mes tétons. Ça ne m’était plus arrivé depuis très longtemps, mais je jouis une troisième fois avant de lui demander grâce :
— Laisse-moi un peu respirer. Laisse-moi reprendre mes esprits, lui murmurai-je, tout essoufflée.
— D’accord ! Je crois que tu as bien aimé, rigole-t-il. Et je crois que j’ai encore envie de toi.
Doucement, il me relève, me tenant dans ses bras, mais c’est juste pour me faire faire demi-tour et m’amener à m’empaler à nouveau sur la queue de Marc, en Andromaque, cette fois-ci.
Dans cette position, son sexe me pénètre différemment, et dans l’état second dans lequel je suis, je me laisse aller à cette nouvelle sensation. Là où le bout de sa queue stimulait avant la face antérieure de mon sexe, le fameux point G, maintenant il bute sur la partie postérieure, plus au fond de ma grotte. Comment puis-je ressentir autant de sensations différentes en aussi peu de temps. Pourtant, j’ai l’habitude de chevaucher les hommes. Je sais à quel point, après la levrette, c’est leur position préférée. En tout homme sommeille le désir secret d’être dominé par une femme et cette position me permet en général de prendre le contrôle que, docilement, il me cède.
Mais là, maintenant, ce contrôle, je l’ai totalement perdu. Je suis devenu le jouet de ces deux hommes. Ou peut-être devrais-je dire le jouet de Laurent. C’est clairement lui le metteur en scène de nos ébats, celui qui dirige, qui place, qui amène les autres à s’exprimer.
Je me demande soudainement combien de filles ils ont déjà baisées à deux, ensemble. Il semble qu’ils aient une grande pratique de la chose.
Je me laisse aller au doux rythme qu’impose Marc. Je domine, certes, mais c’est lui qui dirige le mouvement parfois rapide et saccadé, parfois lent et langoureux. Il me semble inlassable, jouira-t-il un jour ?
Quand les mains de Laurent viennent glisser sur mon dos, je sursaute. Je l’avais presque oublié, bercé que j’étais par Marc, les yeux mi-clos. Tournant la tête, je vois qu’il a déroulé une nouvelle capote sur sa queue.
Il disparaît derrière moi, et je le sens s’agenouiller sur le lit. Ses mains reprennent position sur mon corps, sur mes fesses, maintenant, fesses qu’elles écartent, donnant à Marc un accès totalement libre à mon anus.
Soudainement, je ressens de l’humidité, de salive qui coule doucement sur ma rondelle, que les doigts de Laurent humectent, assouplissent, titillent jusqu’à ce qu’ils puissent y pénétrer doucement.
Si cette voie est clairement moins utilisée que l’autre, c’est loin d’être la première fois que je vais apprécier les plaisirs de Sodome. Par contre, ce sera bien une grande nouveauté pour moi que de sentir deux mâles en moi, ce sera ma première double pénétration.
Les doigts de Laurent se retirent soudainement, et, inconsciemment, je me tends dans l’expectative de ce qui va m’arriver.
Je sens la pointe de son sexe se plaquer contre mon sphincter, qui, après une courte lutte, cède face à l’envahisseur. Le gland se fraie un chemin, doucement, presque subrepticement, et le reste de la queue suit le mouvement. Je gémis en sentant cette tige qui s’enfonce en moi, inexorablement, jusqu’à ce que je sente le bassin de mon assaillant buter contre mes fesses.
Pendant toute cette invasion de cette partie le plus intime de mon corps, Marc est resté immobile. Il a bien dû sentir la queue de son ami progresser en moi, juste de l’autre côté de cette fine séparation, il doit se sentir plus à l’étroit, maintenant. Il reprend enfin vie et lentement, les deux hommes synchronisent leurs mouvements afin que j’aie toujours au moins un sexe en moi.
J’éprouve une soudaine plénitude, comme je n’en avais encore jamais ressentie : c’est donc cela, d’être prise en sandwich. Mon corps est pris de doux frissons, et se recouvre d’une fine pellicule de rosée : quelle sensation étrange, mais pourtant si agréable. Embrochée par ces deux queues, je me sens reine toute puissante. Je suis la maîtresse de leur plaisir. Et ce plaisir, je vais m’empresser de le faire jaillir de leurs queues !
Un mandrin dans la chatte, une autre queue dans le cul, je m’active et ne leur laisse pas un instant de répit. Projetant mes mains vers l’arrière, j’empoigne les fesses de Laurent pour l’amener à me sodomiser encore plus profondément, puis revenant vers l’avant, j’embrasse goulûment Marc, m’appliquant à extirper sa langue de sa bouche.
Mes deux amants me remplissent comme jamais je ne l’ai été, ils me chevauchent à grand renfort de gémissements qui alternent avec des propos d’une crudité qui sonne de manière terriblement érotique à mes oreilles : « tu la sens ma queue, dans ta chatte ? », « Tu aimes que je t’encule, hein, salope ?" »… et, de fait, c’est vrai, j’aime ce qu’ils me font, et je me sens terriblement salope d’aimer ça.
Je prends un énorme plaisir à cette cavalcade à trois têtes, je sens, millimètre par millimètre leur queue grossir en moi, dans cette excitante montée vers l’orgasme qui va les dévaster. La douleur diffuse que j’avais ressentie au début a totalement disparu. Ne reste plus que cette explosion des sens, que cette exacerbation des sensations, cette exultation de mon corps. Pas de nouvel orgasme pour moi, mais quelque chose de totalement différent, un plaisir physique et cérébral unique.
Je sens que Marc, qui me pénètre bien depuis une trentaine de minutes maintenant, se crispe. Il se retient pour ne pas jouir, mais je sens qu’il ne tiendra pas longtemps. Une légère odeur de latex surchauffé emplit la chambre, aussi je fais jouer mes muscles vaginaux pour enserrer la queue de Marc dans un délicieux supplice. Sa jouissance ne peut alors plus être endiguée et dans un grand râle, il jouit. Laurent, qui a ressenti à travers la fine membrane tous les soubresauts du sexe de son ami ne tarde pas à le rejoindre. Amplifiant ses mouvements, il me pénètre de plus en plus profondément, de plus en plus brutalement, jusqu’à ce qu’en une bruyante apothéose, il déverse de grands jets saccadés de son foutre dans mes entrailles.
Puis il s’effondre et nous voilà tous les trois entassés sur le lit, Marc supportant stoïquement mon poids et celui de Laurent. Ce dernier roule lentement sur le côté, me permettant de me positionner entre les deux hommes. J’observe, amusée, que le préservatif de Marc est beaucoup plus rempli que celui de Laurent. Normal, Laurent, lui, a pu jouir deux fois.
Je suis aux anges, repue de sexe comme jamais et je me sens d’une béatitude absolue, là, logée entre ses deux superbes gaillards qui m’ont fait tant de bien. Je ne peux me retenir de commenter :
— Messieurs, vous avez tous les deux marqué un essai d’anthologie, il y a aura donc match nul entre Bègles-Bordeaux et le Racing aujourd’hui !
Battus 45 à 27 et ayant encaissé pas moins de six essais, je comprends que ce supporter soit un peu vert, d’autant plus que son ami, visiblement supporter du Racing, prend un grand plaisir à le chambrer.
Vous vous demandez peut-être, mais qu’est-ce qu’elle y connaît, au rugby, cette blonde qui n’a jamais dû tenir un ballon ovale entre ses mains. Eh ! vous avez bien tort !
J’ai été mariée pendant vingt et un ans avec un fan absolu du jeu à XV et, si j’avoue qu’au début j’ai été traînée un peu contre ma volonté aux matchs du samedi ou du dimanche après-midi, j’ai appris à vraiment apprécier ce sport jusqu’à être le genre de fan (fane, au féminin ?) qui suit son équipe favorite, le Stade-Français, pour moi, malheureusement vu leurs performances ces dernières années et, bien sûr, l’équipe de France, en déplacement un peu partout.
Et si Jérôme et moi, on s’est séparés, il y a cinq ans, j’ai gardé une réelle affection pour ces pubs qui émaillent la courte rue Princesse dans le sixième arrondissement de Paris et j’y viens fréquemment, après les matchs pour ressentir à nouveau l’exaltation des troisièmes mi-temps. Mes pubs favoris, le Little Temple Bar, le regretté Flanker Bar, et surtout, celui où je suis assise en ce moment, l’Eden Park Pub.
Bon, j’avoue y venir aussi pour, peut-être, y rencontrer un homme qui saura apprécier ma jolie cinquantaine (je me maintiens en pleine forme !) et voudra terminer la soirée avec moi de manière plus… « rapprochée ».
Mariée à vingt-cinq ans avec celui qui avait été mon seulement troisième amant, puis fidèle jusqu’à mon divorce à quarante-six ans, j’avoue avoir depuis que je suis libre rattrapé un peu mon retard en matière de relations avec les hommes, et j’ai un faible pour les fans de mon sport préféré.
Voilà pourquoi, ce samedi soir de mars, je suis attablée devant une planche mixte patanegra / fromage et un Mojito Basilic. Et j’écoute mes deux voisins. Il faut dire que si le supporter du Racing a l’air sympa, mais sans plus, pas très grand, mais râblé, et les épaules bien larges, celui qui pleure sur la défaite de son équipe m’a tapé dans l’œil : grand (je dirais 1,85 m), baraqué, les yeux bleus qui ressortent sur son visage bronzé, les cheveux poivre et sel ; il est tout à fait conforme à mes goûts. Je pense qu’ils ont tous les deux une petite cinquantaine, mais qu’ils doivent s’entretenir, parce qu’ils n’ont rien d’avachi.
J’en suis à me demander comment je vais pouvoir les aborder, quand le hasard qui fait parfois bien les choses, amène mon supporter bordelais à bousculer mon verre. Heureusement, le monsieur a de vrais réflexes, et il rattrape mon verre avant qu’il ne tombe, mais un peu de mon Mojito se retrouve directement sur les tranches de jambon espagnol de ma planche.
— Mais quel c… Vraiment, Madame, je suis désolé.
Il s’adresse au barman :
— Sylvain, tu peux redonner la même planche et le même cocktail à Madame, j’ai merdé dans les grandes largeurs !
Il est confus, l’émotion ajoute encore de la couleur à son visage, et moi, je le regarde en le trouvant encore plus beau. Je lui souris :
— Ne vous en faites pas. Il n’y a pas mort d’homme, mes vêtements n’ont même pas été éclaboussés. Et puis, bon, Bègles est retombé à la sixième place du Top 14, les Bordelais sont maladroits, visiblement, aujourd’hui, ajoutai-je en élargissant encore mon sourire.
— C’est pas sympa de vous moquer de moi, dit-il en souriant également. Hummm, quel sourire craquant !
Son ami intervient :
— Tu vois, même Madame le dit, l’UBB a été nulle aujourd’hui, tu ferais mieux de l’admettre. Vous aimez le rugby, vous ? me demande-t-il.
— Oui, j’avoue que je suis fan, même si je ne supporte aucune de vos deux équipes.
— Ah bon, c’est quoi votre club préféré, reprend le plus grand.
— Le StadeFrançais !
— Aïe, aïe, aïe, enchaînent-ils en chœur. C’est pas votre année, là !
Perfide le bordelais ajoute :
— D’ailleurs, Bègles les a écrasés le week-end dernier !
— Oui, mais bon, quand le Stade joue mal, je me console avec le Racing, c’est l’avantage d’avoir deux équipes de talent en région parisienne. Et aujourd’hui, c’est qui qui a été écrasé ?
— OK, si vous êtes deux contre moi, je me rends, répond le grand. Laissez-moi nous présenter. Mon copain, qui supporte le Racing, même si à la base, il est bordelais comme moi, c’est Marc. Et moi, c’est Laurent. Et vous ?
— Marie, enchantée !
J’apprends qu’ils sont tous deux amis d’enfance, mais que si Laurent n’a jamais quitté son Aquitaine natale, où il est pompier, Marc, qui s’est orienté vers une carrière commerciale, habite la région parisienne depuis vingt ans. Pour le match d’aujourd’hui, Laurent est venu en TGV et ils sont allés à l’Aréna ensemble. Puis de retour à la rue Princesse pour la troisième mi-temps, Laurent ayant ses habitudes, quand il passe le week-end avec Marc sur Paris, dans un petit hôtel juste à côté.
Notre conversation est très agréable et j’apprends que si Laurent est, comme moi, divorcé, Marc a toujours préféré mener une vie libre de toutes attaches.
Du comptoir, nous avons migré vers une des tables du fond où nous pouvons disserter plus facilement et plus tranquillement. Laurent est assis à côté de moi et Marc me fait face.
Et finalement, même si c’est moins évident que pour Laurent, Marc me plaît bien aussi. Pas de traces de blanc dans ses cheveux noirs, et un très beau sourire qui souligne joliment les ridules qu’il a au coin des yeux.
Sans qu’ils le fassent de manière évidente, je sens les regards intéressés de mes deux compagnons glisser régulièrement de mon visage vers le bas. En effet, j’ai mis avant de sortir un t-shirt avec un profond décolleté en V qui laisse bien percevoir le début de mes seins. Il faut dire qu’à cinquante ans passés, je suis toujours très fière de ma poitrine, un 90C qui, malgré le poids du temps qui passe, plaît toujours aux hommes.
Je fais beaucoup de pilates et passe tous les jours une demi-heure sur mon vélo d’appartement pour essayer de sauvegarder les apparences et une adéquation entre mon esprit que je trouve parfois très jeune et mon corps.
Décidément, le sourire de Marc lui creuse de très jolies fossettes et je lis dans ses yeux marron que je lui plais. Me tournant vers Laurent, je constate le même intérêt et le même regard inquisiteur.
La machine à fantasmer qui me tient lieu de cerveau depuis que j’ai quitté Jérôme carbure à plein régime : et si, avec ces deux-là je pouvais arriver à réaliser l’un de mes plus grands fantasmes, à savoir être léchée par un homme pendant qu’un autre me pénètre.
J’ai déjà eu une expérience avec deux hommes, mais l’un et l’autre s’étaient succédé en moi, se tenant loin de l’action, en voyeur, lorsqu’ils en avaient fini avec moi.
Là, comme ils sont amis d’enfance et qu’ils se sont déjà bien souvent vus nus lorsqu’ils pratiquaient le rugby ensemble, peut-être ne seront-ils pas gênés par la promiscuité avec un autre homme ?
J’essaie, lentement, mais sûrement, d’amener la conversation sur ce terrain, en dissertant sur le pouvoir de séduction des pompiers et des joueurs de rugby.
Peut-être mes deux comparses m’ont-ils percée à jour, ou peut-être est-ce pour eux un moyen de me faire passer un message, mais ils me font clairement comprendre que dans leur jeunesse ils ont plusieurs fois eu des aventures sensuelles ensemble avec des filles de leur village de la banlieue bordelaise.
Petit à petit, la conversation prend un tour de plus en plus coquin et je me retrouve à disserter franchement sur le plaisir que j’ai eu à redécouvrir que je pouvais avoir une vie sexuelle après mon divorce.
Après une heure de flirt de plus en plus poussé, mes pieds s’étant emmêlés avec ceux de Marc et ma cuisse s’étant rapprochée de celle de Laurent, ce dernier se lance et suggère que nous nous rendions ensemble dans la chambre de son hôtel à proximité.
Galants, les deux hommes paient pour mes consommations et après cinq minutes de marche, nous nous retrouvons à attendre l’ascenseur dans l’hôtel de Marc.
Fort heureusement, nous sommes seuls dans ce petit ascenseur, et je me retrouve coincée entre Laurent et Marc. Je ne sais pas s’ils devinent mes pensées et mes envies, toujours est-il que je sens Laurent se coller doucement contre mon dos tandis que Marc recule imperceptiblement pour venir effleurer la pointe de mes seins.
S’enhardissant, Laurent relève mes cheveux et vient poser ses lèvres dans mon cou, juste à côté de mon oreille droite. Je sens son sexe durcir contre mes reins, ce qui provoque un embrasement immédiat entre mes cuisses. Mon sexe est instantanément trempé. Marc se retourne et vient poser ses lèvres sur les miennes et ses mains sur ma poitrine. Glissant ses mains sous mon t-shirt puis sous la dentelle de mon soutien-gorge, il vient titiller la pointe d’un de mes seins.
Laissant ses lèvres sur ma nuque, Laurent laisse ses mains glisser le long de mes hanches puis, ayant soulevé le bas de ma jupe, il vient placer sa main au-dessus de mon tanga, où il ne peut que constater l’état dans lequel ces deux hommes m’ont mis. Avec son index, au-dessus du tissu arachnéen, il glisse son doigt entre mes lèvres, descendant et remontant, descendant et remontant, ponctuant chaque passage par un appui plus poussé sur la zone de mon clitoris.
Je gémis doucement, me laissant aller entre leurs bras jusqu’à ce que l’ascenseur s’arrête au cinquième étage.
Comme les portes vont s’ouvrir, les quatre mains de mes acolytes reprennent sagement leur place le long de leurs corps. Laurent ouvre la porte de sa chambre et nous y sommes à peine entrés que tous deux se collent à nouveau contre moi.
Laurent est devant moi cette fois. Son regard rivé au mien, son torse s’écrase contre ma poitrine. Progressivement, nos bouches se rapprochent, puis je sens ses lèvres contre les miennes, sa langue chercher la mienne dans un baiser chaud, langoureux. Dans le même temps, sa main glisse sous mon t-shirt, derrière, et me caresse doucement les reins. S’il savait à quel point je suis sensible aux caresses, et partout ! Cela surprend toujours mes amants quand ils se rendent compte que je peux arriver jusqu’à la jouissance simplement avec des caresses sur mon dos, mes jambes, mes seins…
Las, ses mains abandonnent rapidement mon dos pour venir se glisser sous ma jupe et empoigner mes fesses, bien dénudées par mon tanga très échancré. Je sens son sexe durcir contre mon ventre. S’il me fait indéniablement de l’effet, la réciproque est tout aussi vraie.
J’ai envie ! Là, tout de suite ! Qu’il me prenne, qu’il me fasse gémir, qu’il me fasse jouir. J’en oublierais presque Marc. Mais lui ne m’oublie pas. Il se rappelle bien vite à moi, ses mains prenant la place de celle de son ami sous mon t-shirt pour venir empaumer mes seins. Hmmm ! Mes fesses, mes seins subissent avec délice ce double assaut. Abandonnant temporairement mon sein droit, la main de Marc vient soulever mes cheveux et il m’embrasse dans le cou. Puis remettant sa main sur ma poitrine, il repousse mon soutien-gorge vers le bas pour faire sortir un téton et en titiller la pointe. Il se rapproche de moi, et, des hanches, repousse les mains de Laurent pour me faire sentir que lui aussi, il bande.
Pas frustré le moins du monde par son ami, Laurent en profite pour ramener ses mains devant mon corps, puis, écartant la dentelle de mon tanga, il vient poser ses doigts contre mon sexe. Je suis littéralement compressée entre ces deux mâles qui me montrent leur désir et font monter le mien à vitesse grand V.
Marc se saisit des bords de mon t-shirt et le soulève jusqu’à mes bras que je relève pour l’aider à se débarrasser de ce vêtement. Je vois Laurent, toujours face à moi, déglutir à ce mouvement. Il faut dire que j’ai encore de beaux seins, du 95D, et que mon soutien-gorge noir en dentelle les met bien en valeur. Je lis le désir dans ces yeux. Inconsciemment, je me redresse et bombe le torse. Quand on a de tels atouts, autant le mettre en valeur !
Mais Marc, peut-être insensible à la jolie lingerie, ou, au contraire, plus sensibles à ce que cette lingerie recèle a vite fait de dégrafer le soutien-gorge et de me l’enlever.
Me voilà bien désavantagée : à moitié nue alors que mes deux invités sont encore entièrement vêtus. Je me dégage donc de leur étreinte et soulevant le polo de rugby de Laurent, je l’enlève et l’envoie sur le sol rejoindre mon t-shirt. Puis je me recule et le reluque sans vergogne : qu’est-ce qu’il est baraqué ! On voit que, pompier professionnel, il soumet son corps à un entraînement prononcé et régulier.
Je fais ensuite de même avec Marc, moins bien gaulé (commercial, il doit enchaîner les repas d’affaires et ça se voit un peu), mais quand même très appétissant.
Les prenant par la main, je les rapproche l’un de l’autre puis je viens poser mes deux mains sur les renflements fortement apparents de leur braguette. Pour bander, ils bandent !
Débouclant leur ceinture, dézippant leur braguette, j’ai vite fait de faire descendre leurs jeans à leurs pieds qu’ils s’empressent de balancer dans un coin de la chambre. Ils enlèvent leurs chaussures et chaussettes et me voilà en face de deux superbes mecs en boxers, soudain tout intimidés. C’est le moment pour moi de reprendre l’ascendant.
Je glisse mes mains dans leurs boxers et encercle leurs virilités de mes doigts. Je les sens pulser sous la caresse soudaine. Visiblement, ces messieurs apprécient ! Si leurs queues sont à peu près du même diamètre, Laurent a visiblement été bien avantagé par la nature avec un sexe dont le gland dépasse du boxer.
Comme pour les jeans tout à l’heure, je guide le dernier rempart vestimentaire vers le bas et les voilà maintenant tout deux nus, flamberge flamboyante virilement dressée.
Quelle belle invitation ! Je ne peux qu’y répondre et m’agenouillant, je passe ma langue sur le gland de la queue de Marc puis je glisse son sexe dans ma bouche pour quelques lents va-et-vient qui raidissent encore si c’est possible son organe.
Je passe ensuite à la queue de Laurent pour lui infliger le même traitement. J’ai de la chance, ces deux messieurs prennent visiblement soin de leur hygiène intime et c’est un plaisir pour moi de continuer à alterner entre les deux virilités. J’aime la fellation. Si pour certaines femmes c’est plutôt un passage obligé, mais pas forcément apprécié, moi j’aime sentir une queue pulser sous ma langue, j’aime sentir les soubresauts de l’organe dans ma bouche, j’aime même, c’est tout dire, recevoir leur hommage final en bouche et l’avaler.
Mais nous n’en sommes pas encore là. Maintenant qu’ils sont aussi raides qu’il est possible de l’être, il est temps qu’ils s’occupent un peu de moi.
Aussi, je les laisse en plan, debout au milieu de la chambre pour aller m’allonger au milieu du lit, la tête reposant confortablement contre un oreiller.
— À votre tour, Messieurs, je suis toute à vous.
Il ne reste pas beaucoup de textile sur moi, mais il a vite fait de disparaître.
Se positionnant de chaque côté de mon corps, ils me soulèvent de concert et enlèvent en un tournemain aussi bien ma jupe que mon tanga.
Nous sommes donc maintenant à égalité, nus comme au premier jour. Et même, en ce qui me concerne, intégralement nue :
— T’as vu, Marc, elle est totalement épilée.
Laurent écarquille les yeux sur mon intimité.
— Parfait ! répond Marc. Au moins, je n’aurai pas de poil entre les dents, rigole-t-il.
Aussitôt dit, aussitôt fait, il écarte sans ménagement mes jambes pour venir lécher mon sexe.
— Hmmm, dis-donc, Marie, dit-il en relevant la tête, j’ai l’impression que tu as très, très envie de nous, parce que c’est déjà les grandes eaux ici, rigole-t-il à nouveau.
Sa langue bien positionnée sur mon clitoris (au moins un qui sait où ça se trouve, me dis-je in petto), il vient écarter mes nymphes avec son pouce et l’enfonce loin en moi.
Dans le même temps, Laurent darde sa langue sur mes seins dont les tétons pointent, durcis par l’excitation et vient les lécher, les sucer, les mordiller tour à tour. Cette triple caresse, bouche sur mes seins et mon clitoris, doigt dans ma chatte m’amène illico au bord de l’orgasme, d’autant plus que Laurent vient doucement me caresser du cou à la nuque avec ses deux mains. Je me sens partir, proche du vertige.
Jamais je n’ai subi un tel assaut, un tel barrage de sensations multiples et je crois que jamais je ne suis arrivée aussi vite à l’orgasme. Une puissante lame de fond me submerge, mes cuisses se referment sur le visage de Marc et mon corps se tend des orteils aux cheveux pendant qu’un premier orgasme déferle en moi par vagues puissantes et continues. Et comme je me lâche complètement, je crie aux cieux (ou plutôt au plafond de la chambre) le plaisir que m’apporte une telle jouissance !
Après quelques délicieuses et longues secondes de plaisir total, je redescends doucement sur terre, ou plutôt sur ce lit, le corps toujours enserré par mes deux amants d’un jour.
Parmi tous mes fantasmes, il en est un, pas forcément compliqué, que je n’ai jamais pu mettre en œuvre, parce qu’il demande deux hommes qui partagent une certaine intimité. En fait, j’ai follement envie d’être simultanément pénétrée par un homme pendant qu’un autre me fait un cunnilingus. Et dans la redescente de ce premier orgasme, je me dis que peut-être aujourd’hui…
En attendant, je me redresse sur les genoux au milieu du lit, je prends Marc par la main, le fais se lever contre moi et me coller contre le flanc droit. Puis je fais de même avec Laurent qui se retrouve contre mon flanc gauche.
— Vous ne trouvez pas qu’on fait une belle première ligne, là ? dis-je en rigolant.
Mais ni l’un ni l’autre ne répondent parce que j’ai saisi leurs deux queues avec mes deux mains et que lentement je me mets à les masturber. Nous restons un bon moment comme ça, lovés l’une contre les autres, avant que je ne me penche vers Marc pour reprendre son sexe en bouche, pour une fellation plus langoureuse qu’intense. Je sens cependant aux vibrations de sa queue que même à ce rythme il ne va pas tarder à jouir. Je l’abandonne un instant pour faire de même à Laurent.
Même si je ne me permettrais pas de le dire, je trouve sa queue plus agréable et c’est avec une vraie gourmandise que je pose ma langue sur son gland. La fellation est loin d’être un acte imposé, comme je le disais, et Laurent doit sentir le plaisir que ça m’amène. Ni l’un, ni l’autre n’ont essayé, alors que j’engobais leur sexe d’appuyer sur ma tête, geste que tant d’autres mecs un peu lourdauds se croient obligés de faire pour « accompagner » le mouvement et que personnellement, je déteste. Quand je fais une pipe, c’est moi qui décide ce que je fais et comment je le fais.
Je prends donc son gland contre ma langue, entamant une fellation plus rythmée qu’avec Marc. En même temps que je stimule sa verge en une voluptueuse masturbation de bas en haut, j’en suce le gland méthodiquement, produisant beaucoup de salive.
Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour retrouver une érection parfaite, le sexe dur et gonflé sous mes doigts.
Face à ces deux verges resplendissantes, il est temps de passer aux choses sérieuses.
— Baisez-moi !
Troublé par ce ton comminatoire, Laurent se redresse et ses yeux cherchent une confirmation dans l’azur des miens, confirmation qu’il trouve. Et comme il est le plus proche de moi, il prend d’autorité le premier tour, sans se concerter avec Marc. Des mains autoritaires me retournent sur le lit et écartent mes cuisses. Il entre en moi d’un coup, et mon sexe, par leurs langues préparé, l’accueille à lèvres ouvertes. Au lieu de prendre du recul, il se plaque contre moi, et je suis écrasée entre son corps et la tête de lit. Sa queue me besogne dans une montée en puissance saccadée. Il enfouit sa tête dans mon cou, et cette langue, encore il y a peu couverte de mes liqueurs intimes, glisse contre mon oreille. Sa bouche aspire mon lobe. Puis une main se plaque sur mon sexe, accentuant l’ouverture de cette position non naturelle, afin que sa verge y coulisse plus facilement. L’autre main s’intercale entre la tête de lit et mes seins, dont les tétons frottent avec reconnaissance la paume à la place du tissu rêche.
— J’adore. Vas-y, défonce-moi !
Sans m’en rendre compte, j’ai crié cette phrase, très fort. Je ne me reconnais plus, complètement transportée par cet acte sauvage.
M’empoignant alors des deux mains, Laurent me soulève malgré ma taille et le poids qui va avec et me repositionne au centre du lit, la tête écrasée dans l’oreiller, le dos exagérément cambré et le cul complètement relevé. Puis il se met debout sur le lit, et, pliant les genoux, il entre à nouveau en moi, d’une pénétration verticale en dirigeant de la main droite son érection vers le bas. Mon visage s’écrase dans le coussin, et chaque coup de reins qu’il donne manque m’étouffer tout en arrachant de mon ventre des volutes de plaisir d’une incroyable violence, comme si on détruisait avec force tous les obstacles qui retenaient prisonnier l’orgasme attendu. Une main claque doucement contre mes fesses, puis me caresse. Cette position, pourtant très acrobatique pour lui, dure longtemps. On voit qu’il a une superbe condition physique forgée par tous les entraînements de rugby.
Ma bouche respire sur le côté, entre le matelas et l’oreiller, alors que les mains en étau de Laurent maintiennent mes hanches et mes fesses dans le bon alignement. Son sexe entre et sort de plus en plus vite, et j’entends sa respiration se raccourcir et devenir bien plus sonore. Je jouis deux fois d’affilée, le deuxième orgasme annoncé par de nouveaux spasmes alors que je ne me suis pas encore remise du premier. Je sens quelques gouttes de sueur qui viennent rouler sur mes reins. Sont-ce les miennes ? Les siennes ? Je suis incapable de le dire. Dans un sonore rugissement, Laurent jouit enfin, enserrant mes hanches de ses mains puissantes, et nous nous écroulons tous deux sur le lit.
Et je me rends compte que toute à l’ivresse de cet acte si intense, j’avais totalement oublié Marc, que je vois tranquillement assis, en train de se masturber sur le fauteuil à côté du lit. Il me fait un clin d’œil :
— A priori, je dirais que tu as bien aimé, dit-il avec un grand sourire. J’espère que tu as gardé un peu d’énergie pour moi…
Il se lève et vient s’allonger sur le lit :
— Comme j’ai dû attendre, je vais profiter du privilège d’être allongé comme un pacha, et c’est toi qui devras travailler, me dit-il en souriant. Viens sur moi !
Souriant moi aussi à la vue de sa belle érection, je vais pour l’enjamber et me positionner au-dessus de lui en Andromaque, mais il m’arrête et me signifie de me tourner et de venir m’empaler, dos à son visage, en cheval inversé. Un peu surprise, je m’exécute pendant qu’il m’explique :
— Comme ça, je peux admirer ton superbe cul !
Il va me faire rougir, ce con !
Je m’abaisse et sens son mandrin qui se fraie un chemin entre mes lèvres. Vu comme Laurent m’a bien préparée, Marc n’a aucun problème et mes fesses reposent bien vite sur son bassin. Dans cette position, les jambes fléchies, j’entame un doux va-et-vient sur sa queue et à chaque redescente, je la sens qui me remplit totalement. Si son sexe est plus court que celui de Laurent, il est aussi plus large et je ressens une totale sensation de plénitude.
Je m’aperçois que Laurent est allé prendre la place qu’occupait Marc dans le fauteuil et que, placé comme il est, il a une perspective qui doit être d’une franche obscénité sur le sexe de Marc qui entre et qui sort du mien. Visiblement, ça doit lui plaire, vu l’érection qu’il présente à nouveau.
Les mains de Laurent glissent de mes épaules à mes fesses en me rendant folle. En discutant avec mes amies, je me suis rendu compte que j’étais la seule qu’une simple caresse pouvait emmener au septième ciel. Alors là, avec ce dard qui me transperce et ces mains qui batifolent sur mon dos, je suis stimulée comme rarement et je sens qu’un nouvel orgasme ne va pas tarder à déferler en moi.
J’entends dans mon dos la voix de Marc :
— Je crois qu’elle est prête, Laurent, tu peux y aller !
Aller où ? Faire quoi ?
Laurent se lève, puis s’agenouillant au pied du lit, il vient me repousser lentement vers le torse de Marc, s’offrant ainsi un accès plus aisé à mon entrecuisse.
Doucement, sa langue vient se poser sur mon clitoris.
Voilà ! Ce fantasme que j’avais tant caressé, ou plutôt sur lequel je m’étais tant caressée, voilà que ces deux hommes encore inconnus il y a à peine quelques heures me le servent sur un plateau : je suis en train de recevoir un cunni pendant qu’une queue me pénètre !
Marc a ralenti le mouvement et ses va-et-vient se font plus en profondeur, sans ressortir sa queue à chaque fois comme avant. Laurent a ainsi les coudées franches pour me faire subir le plus doux des supplices. Sa langue est connaisseuse, elle sait où trouver mes zones sensibles, s’attarde sur mon clitoris, le suçant, l’aspirant le mordillant avant de venir s’égarer plus bas, vers la frontière entre mon sexe et celui de Marc.
Je ne saurais dire si parfois elle s’égare sur la queue de cet autre mâle, mais en tout cas, ça n’a pas l’air de lui faire peur.
Parfois il remonte jusqu’à mon nombril, y enfonçant la pointe de sa langue, mais il revient encore et toujours à sa cible principale, mon petit bouton d’amour, jusqu’à ce qu’à grand renfort de gémissements je jouisse à nouveau. Toute cette zone en devient ultra-sensible, aussi j’essaie de repousser sa tête, mais il revient toujours à l’assaut, sa langue tournicotant dans une sarabande endiablée autour de mon clitoris et, pour couronner le tout, ses mains venant pincer mes tétons. Ça ne m’était plus arrivé depuis très longtemps, mais je jouis une troisième fois avant de lui demander grâce :
— Laisse-moi un peu respirer. Laisse-moi reprendre mes esprits, lui murmurai-je, tout essoufflée.
— D’accord ! Je crois que tu as bien aimé, rigole-t-il. Et je crois que j’ai encore envie de toi.
Doucement, il me relève, me tenant dans ses bras, mais c’est juste pour me faire faire demi-tour et m’amener à m’empaler à nouveau sur la queue de Marc, en Andromaque, cette fois-ci.
Dans cette position, son sexe me pénètre différemment, et dans l’état second dans lequel je suis, je me laisse aller à cette nouvelle sensation. Là où le bout de sa queue stimulait avant la face antérieure de mon sexe, le fameux point G, maintenant il bute sur la partie postérieure, plus au fond de ma grotte. Comment puis-je ressentir autant de sensations différentes en aussi peu de temps. Pourtant, j’ai l’habitude de chevaucher les hommes. Je sais à quel point, après la levrette, c’est leur position préférée. En tout homme sommeille le désir secret d’être dominé par une femme et cette position me permet en général de prendre le contrôle que, docilement, il me cède.
Mais là, maintenant, ce contrôle, je l’ai totalement perdu. Je suis devenu le jouet de ces deux hommes. Ou peut-être devrais-je dire le jouet de Laurent. C’est clairement lui le metteur en scène de nos ébats, celui qui dirige, qui place, qui amène les autres à s’exprimer.
Je me demande soudainement combien de filles ils ont déjà baisées à deux, ensemble. Il semble qu’ils aient une grande pratique de la chose.
Je me laisse aller au doux rythme qu’impose Marc. Je domine, certes, mais c’est lui qui dirige le mouvement parfois rapide et saccadé, parfois lent et langoureux. Il me semble inlassable, jouira-t-il un jour ?
Quand les mains de Laurent viennent glisser sur mon dos, je sursaute. Je l’avais presque oublié, bercé que j’étais par Marc, les yeux mi-clos. Tournant la tête, je vois qu’il a déroulé une nouvelle capote sur sa queue.
Il disparaît derrière moi, et je le sens s’agenouiller sur le lit. Ses mains reprennent position sur mon corps, sur mes fesses, maintenant, fesses qu’elles écartent, donnant à Marc un accès totalement libre à mon anus.
Soudainement, je ressens de l’humidité, de salive qui coule doucement sur ma rondelle, que les doigts de Laurent humectent, assouplissent, titillent jusqu’à ce qu’ils puissent y pénétrer doucement.
Si cette voie est clairement moins utilisée que l’autre, c’est loin d’être la première fois que je vais apprécier les plaisirs de Sodome. Par contre, ce sera bien une grande nouveauté pour moi que de sentir deux mâles en moi, ce sera ma première double pénétration.
Les doigts de Laurent se retirent soudainement, et, inconsciemment, je me tends dans l’expectative de ce qui va m’arriver.
Je sens la pointe de son sexe se plaquer contre mon sphincter, qui, après une courte lutte, cède face à l’envahisseur. Le gland se fraie un chemin, doucement, presque subrepticement, et le reste de la queue suit le mouvement. Je gémis en sentant cette tige qui s’enfonce en moi, inexorablement, jusqu’à ce que je sente le bassin de mon assaillant buter contre mes fesses.
Pendant toute cette invasion de cette partie le plus intime de mon corps, Marc est resté immobile. Il a bien dû sentir la queue de son ami progresser en moi, juste de l’autre côté de cette fine séparation, il doit se sentir plus à l’étroit, maintenant. Il reprend enfin vie et lentement, les deux hommes synchronisent leurs mouvements afin que j’aie toujours au moins un sexe en moi.
J’éprouve une soudaine plénitude, comme je n’en avais encore jamais ressentie : c’est donc cela, d’être prise en sandwich. Mon corps est pris de doux frissons, et se recouvre d’une fine pellicule de rosée : quelle sensation étrange, mais pourtant si agréable. Embrochée par ces deux queues, je me sens reine toute puissante. Je suis la maîtresse de leur plaisir. Et ce plaisir, je vais m’empresser de le faire jaillir de leurs queues !
Un mandrin dans la chatte, une autre queue dans le cul, je m’active et ne leur laisse pas un instant de répit. Projetant mes mains vers l’arrière, j’empoigne les fesses de Laurent pour l’amener à me sodomiser encore plus profondément, puis revenant vers l’avant, j’embrasse goulûment Marc, m’appliquant à extirper sa langue de sa bouche.
Mes deux amants me remplissent comme jamais je ne l’ai été, ils me chevauchent à grand renfort de gémissements qui alternent avec des propos d’une crudité qui sonne de manière terriblement érotique à mes oreilles : « tu la sens ma queue, dans ta chatte ? », « Tu aimes que je t’encule, hein, salope ?" »… et, de fait, c’est vrai, j’aime ce qu’ils me font, et je me sens terriblement salope d’aimer ça.
Je prends un énorme plaisir à cette cavalcade à trois têtes, je sens, millimètre par millimètre leur queue grossir en moi, dans cette excitante montée vers l’orgasme qui va les dévaster. La douleur diffuse que j’avais ressentie au début a totalement disparu. Ne reste plus que cette explosion des sens, que cette exacerbation des sensations, cette exultation de mon corps. Pas de nouvel orgasme pour moi, mais quelque chose de totalement différent, un plaisir physique et cérébral unique.
Je sens que Marc, qui me pénètre bien depuis une trentaine de minutes maintenant, se crispe. Il se retient pour ne pas jouir, mais je sens qu’il ne tiendra pas longtemps. Une légère odeur de latex surchauffé emplit la chambre, aussi je fais jouer mes muscles vaginaux pour enserrer la queue de Marc dans un délicieux supplice. Sa jouissance ne peut alors plus être endiguée et dans un grand râle, il jouit. Laurent, qui a ressenti à travers la fine membrane tous les soubresauts du sexe de son ami ne tarde pas à le rejoindre. Amplifiant ses mouvements, il me pénètre de plus en plus profondément, de plus en plus brutalement, jusqu’à ce qu’en une bruyante apothéose, il déverse de grands jets saccadés de son foutre dans mes entrailles.
Puis il s’effondre et nous voilà tous les trois entassés sur le lit, Marc supportant stoïquement mon poids et celui de Laurent. Ce dernier roule lentement sur le côté, me permettant de me positionner entre les deux hommes. J’observe, amusée, que le préservatif de Marc est beaucoup plus rempli que celui de Laurent. Normal, Laurent, lui, a pu jouir deux fois.
Je suis aux anges, repue de sexe comme jamais et je me sens d’une béatitude absolue, là, logée entre ses deux superbes gaillards qui m’ont fait tant de bien. Je ne peux me retenir de commenter :
— Messieurs, vous avez tous les deux marqué un essai d’anthologie, il y a aura donc match nul entre Bègles-Bordeaux et le Racing aujourd’hui !
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