Frangine, lâche un peu ma pine
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-10-2015 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Frangine, lâche un peu ma pine
Bercy cour Saint-Émilion, novembre 2014
C'est soir d'automne, pluvieux, sombre, mouillé. Mon coeur est flapi. Mon amie est partie. Je repasse en solitude mes lassitudes et mon esprit s'égare en balades de nostalgies. Tant d'automnes, tant d'automnes, une chanson à écrire. Choses, choses sentimentales, foule, soif d'idéal...
Sœur, sœurette, puis-je monter à ton toit de Paris me blottir dans tes bras et te dire ma rêverie ma tristesse ?
Elle a dit oui. Ma frangine dit toujours oui. C'est ma sœur à moi et elle et moi on s'aime.
Dans ses moments de détresse à elle, c'est moi qu'elle appelle, toujours. Alors ces moments-là je les aime. Pour la tenir serrée dans mes bras et la sentir contre moi et lui donner mon secours par tous les pores de ma peau collée à la sienne.
Aujourd'hui ce soir c'était mon tour. Mon moment à moi de détresse.
Son chez-elle, à ma frangine, c'est un loft-grenier dans le Marais. Une grande verrière par dessus les toits brûlants de Paris, après-midi fin septembre. Elle ouvre les ouvrants d'acier forgé nouille et la chaleur de serre s'échappe doucement dans la brise de crépuscule. La musique de la ville monte et baigne ma tristesse. Je pense à tous ces gens partout dans les rues et je me sens bien chez elle. Solitude, seul au milieu de multitude.
Multitude que l'on entend mais qu'on ne voit pas, loin en bas partout.
Elle est sortie, m'a laissé seul avec l'album BD d'un copain à elle, épreuve d'artiste de l'imprimeur, avec collé dessus un post-it jaune, corrections et BAT bon à tirer pour lundi...
Elle m'avait dit, rends service, tu notes dans la marge au crayon, avec des mots, rien que des mots. Sois sévère, c'est un ami, un bon ami. J'ai pensé, son bon ami ?
Moi, je suis entré dans ce livre, dans ce pays, dans cette histoire avec les personnages. Dans la chaleur d'automne. Les personnages vivaient une vie exotique, ailleurs, en une autre époque. Moi je pensais, Mistral gagnant, va savoir pourquoi... Renaud, mystère Renard ?
La BD du copain était sacrément sexy. On voyait bien que le gars avait lâché dans son œuvre tous les fantasmes qui hantaient ses nuits. Chaud, c'était chaud. Avec les dessins qui vont avec. Dessins à la plume, trait clair comme chez Franquin ou Hergé. Moi j'aime bien cette façon de dessiner. Mais pour une histoire de cul faut reconnaître que la ligne claire fluide est “inappropriée”. Ou alors carrément truculente ... c'est ça, c'est le bon mot truculent.
Entre mes propres tourments de garçon abandonné par fiancée volage et la dépression atmosphérique automnale qui colorait le ciel de gros nuages noirs crépusculaires, je tournais les grandes planches de la BD noir et blanc. Je lisais l'histoire et elle me faisait bander. Enfin rêver ... soyons modeste, cool.
Je pensais à ma sœur et je me disais que ce gars là dans la BD ne s'emmerdait pas, lui, avec sa frangine. Le personnage principal, le héros quoi, avait pris sa sœur dans ses bras et on voyait bien qu'il était ému. Très ému.
On en était à la case en bas à droite
J'ai tourné la planche et là, zut, c'était blanc, il n'y avait pas de suite. Pas la suite.
Le carton à dessin ne contenait rien d’autre. J’étais dépité.
Sur une grosse étiquette sur le devant du carton vert et noir, on voyait le nom du dessinateur, son adresse et son téléphone. Je pensai, je vais l’appeler réclamer les planches absentes.
Le gars était là au fil, il ne comprenait pas bien qui j'étais et pourquoi je m'excitais sur cette histoire de sœur.
Il me dit, les planches suivantes sont à la correction chez Nat. Nat habite un petit studio derrière chez Fabius, place des Vosges. C'est facile pour vous, voilà son portable, c'est just'en face d'où vous êtes, z'avez qu'à l'appeler et y monter. Elle aussi crèche tout en haut sous les toits. Verrez, cette Nat l'arrive du Québec, l'est bonne.
Moi je lui dis, c'est vous que je veux voir. Savoir pour votre sœur, enfin la sœur de votre personnage. L'a-t-elle fait ? Inceste ?
Moi je lui ai dit, ma vie à moi est là aussi dans les planches de votre BD. Ma sœur m'a chargé de corriger.
Savait-elle sœurette le trouble qui serait mien à lire l'histoire que vous racontez là ? A-t-elle fait exprès ? Quand on était petit, c’était le leitmotiv des parents, l’a-t-il l’a-t-elle fait exprès ?
Oui, c'est vous avec qui je veux parler ce soir d'automne parisienne et boire pour vivre ensemble et comprendre les méandres de votre personnage, savoir ce qui vous a inspiré, suivre votre muse et sentir sa vérité.
Il a dit, je veux bien, cette sœur-là est venue sans crier gare au bout de ma plume et je veux bien patauger mes idées avec quelqu'un pour affiner. Quelqu'un de concerné, enfin qqun qui aurait lui aussi souffert ces étranges tourments de fratrie trouble, gémellaire.
Nous avons convenu qu'il me rejoindrait avec un pack de sushis dans le loft. J'avais juste le temps de descendre acheter deux bouteilles de vin frais pour, pensais-je, libérer les neurones.
*
* *
Il était grand, habillé tout de blanc, pas du tout genre dessinateur de BD, plutôt guitariste façon Moustaki Saint-Louis-en-l'Ile. Acoustique ballades. Il était tard, le soleil se couchait embrasant les toits, nous avions faim et n'avons fait qu'une bouchée de ses sushis. Le vin blanc, Viognier d'Ardèche fort et minéral, nous a vite rapprochés. Ma sœur était dans son coeur et j'ai compris que c'était là la vraie raison de sa venue.
J'ai dit ma désespérance amoureuse du moment et le tendre de mon coeur éperdu. Il savait la fabuleuse sensibilité de cette fenêtre rare de ce moment de fin d'un amour ouverture aux autres. Il savait que ce soir-là j'avais des yeux qu'il n'avait pas.
J'ai raconté son histoire de sœur dans la BD et j'ai dit, moi aussi j'ai attirance pour ma sœur. Et elle aussi, parfois, vers moi, quand un homme l'a oubliée.
Il n'est pas encore arrivé de coïncidence. Il ne s'est pas fait qu'elle m'ait été ouverte au moment où moi aussi j'avançais vers elle.
Mais cela aurait pu pourrait être.
Est-ce cela que l'on appelle inceste ?
J'ai dit mon trouble.
Lui écoutait et buvait le Viognier clair déjà moins frais.
Ce grand dessinateur tout de blanc vêtu, accroupi au pied du canapé sur la moquette haute confortable me regardait et m'entendait.
La sœur, le personnage de sa BD, n'avait pas fauté, il me l'a dit. Elle n'était pas restée avec son frère. Toute la nuit durant ils n'avaient pas batifolé.
Le grand dessinateur blanc m'a dit, je n'ai pas osé dans mon histoire braver l'interdit...
Mais racontez-moi tout, votre sœur m'est chère et nous sommes proches.
Il a dit aussi, le pouvoir de l'écriveur est immense, tant que l'œuvre n'a pas été publiée il peut à son gré la modifier. Les planches suivantes, celles qui sont à correction chez la Nat, dans son atelier de peintre de l'immeuble Strauss-Kahn, ces planches j'ai encore la possibilité de les modifier.
D'ailleurs j'en brûle car je sens bien que la structure morale de notre monde est en train de se déchirer. L'artiste, l'écrivain, le poète se doivent d'accompagner les évolutions, même d'en être précurseurs. Modestement, le dessinateur de BD a lui aussi cette vocation.
Gainsbourg l’avait compris et son Lemon Incest sera chef d’oeuvre de prémonition.
L’avenir proche de perpétuation de l’espèce sera fait de FIV de GPA de PMA et autres techniques libérant la femme du rôle ingrat de gestation. On a bien pour les poulets les couveuses artificielles, que ne fait-on de même pour les humains ?
Ce jour-là, quand l’humanité aura définitivement séparé procréation et convivialité, amour et fécondation, alors les questions de consanguinité ne seront plus un obstacle aux relations incestueuses qui sont, d’évidence, un choix possible.
Unir les extrêmes qui trouvent bonheur dans les confrontations et les complémentarités ou bien unir les semblables qui s’épanouissent dans l’harmonie. Deux voies, chacune respectable.
La discussion, alimentée au vin blanc d’Ardèche prenait un tour philosophique qui n’était pas pour me déplaire, dans la nuit parisienne bourdonnante.
Le dessinateur a attrapé son portable et a demandé à Nat de monter nous rejoindre avec les planches suivantes et surtout de faire préalablement halte à la pâtisserie des Vosges faire provision de macarons multicolores.
J’ai trouvé au frigo une bouteille de Limoncello. La Nat, Québécoise très libérée, a apporté à la discussion philosophique une dimension exotique soulignant le caractère universel de celle-ci.
Quand ma soeurette a ouvert la porte du loft passé minuit, nous étions tous trois amis intimes en concordance de pensées.
Mais de façon étonnante, c’est le dessinateur qui l’a prise dans ses bras et moi j’ai mené la Québécoise à la chambre d’ami.
C'est soir d'automne, pluvieux, sombre, mouillé. Mon coeur est flapi. Mon amie est partie. Je repasse en solitude mes lassitudes et mon esprit s'égare en balades de nostalgies. Tant d'automnes, tant d'automnes, une chanson à écrire. Choses, choses sentimentales, foule, soif d'idéal...
Sœur, sœurette, puis-je monter à ton toit de Paris me blottir dans tes bras et te dire ma rêverie ma tristesse ?
Elle a dit oui. Ma frangine dit toujours oui. C'est ma sœur à moi et elle et moi on s'aime.
Dans ses moments de détresse à elle, c'est moi qu'elle appelle, toujours. Alors ces moments-là je les aime. Pour la tenir serrée dans mes bras et la sentir contre moi et lui donner mon secours par tous les pores de ma peau collée à la sienne.
Aujourd'hui ce soir c'était mon tour. Mon moment à moi de détresse.
Son chez-elle, à ma frangine, c'est un loft-grenier dans le Marais. Une grande verrière par dessus les toits brûlants de Paris, après-midi fin septembre. Elle ouvre les ouvrants d'acier forgé nouille et la chaleur de serre s'échappe doucement dans la brise de crépuscule. La musique de la ville monte et baigne ma tristesse. Je pense à tous ces gens partout dans les rues et je me sens bien chez elle. Solitude, seul au milieu de multitude.
Multitude que l'on entend mais qu'on ne voit pas, loin en bas partout.
Elle est sortie, m'a laissé seul avec l'album BD d'un copain à elle, épreuve d'artiste de l'imprimeur, avec collé dessus un post-it jaune, corrections et BAT bon à tirer pour lundi...
Elle m'avait dit, rends service, tu notes dans la marge au crayon, avec des mots, rien que des mots. Sois sévère, c'est un ami, un bon ami. J'ai pensé, son bon ami ?
Moi, je suis entré dans ce livre, dans ce pays, dans cette histoire avec les personnages. Dans la chaleur d'automne. Les personnages vivaient une vie exotique, ailleurs, en une autre époque. Moi je pensais, Mistral gagnant, va savoir pourquoi... Renaud, mystère Renard ?
La BD du copain était sacrément sexy. On voyait bien que le gars avait lâché dans son œuvre tous les fantasmes qui hantaient ses nuits. Chaud, c'était chaud. Avec les dessins qui vont avec. Dessins à la plume, trait clair comme chez Franquin ou Hergé. Moi j'aime bien cette façon de dessiner. Mais pour une histoire de cul faut reconnaître que la ligne claire fluide est “inappropriée”. Ou alors carrément truculente ... c'est ça, c'est le bon mot truculent.
Entre mes propres tourments de garçon abandonné par fiancée volage et la dépression atmosphérique automnale qui colorait le ciel de gros nuages noirs crépusculaires, je tournais les grandes planches de la BD noir et blanc. Je lisais l'histoire et elle me faisait bander. Enfin rêver ... soyons modeste, cool.
Je pensais à ma sœur et je me disais que ce gars là dans la BD ne s'emmerdait pas, lui, avec sa frangine. Le personnage principal, le héros quoi, avait pris sa sœur dans ses bras et on voyait bien qu'il était ému. Très ému.
On en était à la case en bas à droite
J'ai tourné la planche et là, zut, c'était blanc, il n'y avait pas de suite. Pas la suite.
Le carton à dessin ne contenait rien d’autre. J’étais dépité.
Sur une grosse étiquette sur le devant du carton vert et noir, on voyait le nom du dessinateur, son adresse et son téléphone. Je pensai, je vais l’appeler réclamer les planches absentes.
Le gars était là au fil, il ne comprenait pas bien qui j'étais et pourquoi je m'excitais sur cette histoire de sœur.
Il me dit, les planches suivantes sont à la correction chez Nat. Nat habite un petit studio derrière chez Fabius, place des Vosges. C'est facile pour vous, voilà son portable, c'est just'en face d'où vous êtes, z'avez qu'à l'appeler et y monter. Elle aussi crèche tout en haut sous les toits. Verrez, cette Nat l'arrive du Québec, l'est bonne.
Moi je lui dis, c'est vous que je veux voir. Savoir pour votre sœur, enfin la sœur de votre personnage. L'a-t-elle fait ? Inceste ?
Moi je lui ai dit, ma vie à moi est là aussi dans les planches de votre BD. Ma sœur m'a chargé de corriger.
Savait-elle sœurette le trouble qui serait mien à lire l'histoire que vous racontez là ? A-t-elle fait exprès ? Quand on était petit, c’était le leitmotiv des parents, l’a-t-il l’a-t-elle fait exprès ?
Oui, c'est vous avec qui je veux parler ce soir d'automne parisienne et boire pour vivre ensemble et comprendre les méandres de votre personnage, savoir ce qui vous a inspiré, suivre votre muse et sentir sa vérité.
Il a dit, je veux bien, cette sœur-là est venue sans crier gare au bout de ma plume et je veux bien patauger mes idées avec quelqu'un pour affiner. Quelqu'un de concerné, enfin qqun qui aurait lui aussi souffert ces étranges tourments de fratrie trouble, gémellaire.
Nous avons convenu qu'il me rejoindrait avec un pack de sushis dans le loft. J'avais juste le temps de descendre acheter deux bouteilles de vin frais pour, pensais-je, libérer les neurones.
*
* *
Il était grand, habillé tout de blanc, pas du tout genre dessinateur de BD, plutôt guitariste façon Moustaki Saint-Louis-en-l'Ile. Acoustique ballades. Il était tard, le soleil se couchait embrasant les toits, nous avions faim et n'avons fait qu'une bouchée de ses sushis. Le vin blanc, Viognier d'Ardèche fort et minéral, nous a vite rapprochés. Ma sœur était dans son coeur et j'ai compris que c'était là la vraie raison de sa venue.
J'ai dit ma désespérance amoureuse du moment et le tendre de mon coeur éperdu. Il savait la fabuleuse sensibilité de cette fenêtre rare de ce moment de fin d'un amour ouverture aux autres. Il savait que ce soir-là j'avais des yeux qu'il n'avait pas.
J'ai raconté son histoire de sœur dans la BD et j'ai dit, moi aussi j'ai attirance pour ma sœur. Et elle aussi, parfois, vers moi, quand un homme l'a oubliée.
Il n'est pas encore arrivé de coïncidence. Il ne s'est pas fait qu'elle m'ait été ouverte au moment où moi aussi j'avançais vers elle.
Mais cela aurait pu pourrait être.
Est-ce cela que l'on appelle inceste ?
J'ai dit mon trouble.
Lui écoutait et buvait le Viognier clair déjà moins frais.
Ce grand dessinateur tout de blanc vêtu, accroupi au pied du canapé sur la moquette haute confortable me regardait et m'entendait.
La sœur, le personnage de sa BD, n'avait pas fauté, il me l'a dit. Elle n'était pas restée avec son frère. Toute la nuit durant ils n'avaient pas batifolé.
Le grand dessinateur blanc m'a dit, je n'ai pas osé dans mon histoire braver l'interdit...
Mais racontez-moi tout, votre sœur m'est chère et nous sommes proches.
Il a dit aussi, le pouvoir de l'écriveur est immense, tant que l'œuvre n'a pas été publiée il peut à son gré la modifier. Les planches suivantes, celles qui sont à correction chez la Nat, dans son atelier de peintre de l'immeuble Strauss-Kahn, ces planches j'ai encore la possibilité de les modifier.
D'ailleurs j'en brûle car je sens bien que la structure morale de notre monde est en train de se déchirer. L'artiste, l'écrivain, le poète se doivent d'accompagner les évolutions, même d'en être précurseurs. Modestement, le dessinateur de BD a lui aussi cette vocation.
Gainsbourg l’avait compris et son Lemon Incest sera chef d’oeuvre de prémonition.
L’avenir proche de perpétuation de l’espèce sera fait de FIV de GPA de PMA et autres techniques libérant la femme du rôle ingrat de gestation. On a bien pour les poulets les couveuses artificielles, que ne fait-on de même pour les humains ?
Ce jour-là, quand l’humanité aura définitivement séparé procréation et convivialité, amour et fécondation, alors les questions de consanguinité ne seront plus un obstacle aux relations incestueuses qui sont, d’évidence, un choix possible.
Unir les extrêmes qui trouvent bonheur dans les confrontations et les complémentarités ou bien unir les semblables qui s’épanouissent dans l’harmonie. Deux voies, chacune respectable.
La discussion, alimentée au vin blanc d’Ardèche prenait un tour philosophique qui n’était pas pour me déplaire, dans la nuit parisienne bourdonnante.
Le dessinateur a attrapé son portable et a demandé à Nat de monter nous rejoindre avec les planches suivantes et surtout de faire préalablement halte à la pâtisserie des Vosges faire provision de macarons multicolores.
J’ai trouvé au frigo une bouteille de Limoncello. La Nat, Québécoise très libérée, a apporté à la discussion philosophique une dimension exotique soulignant le caractère universel de celle-ci.
Quand ma soeurette a ouvert la porte du loft passé minuit, nous étions tous trois amis intimes en concordance de pensées.
Mais de façon étonnante, c’est le dessinateur qui l’a prise dans ses bras et moi j’ai mené la Québécoise à la chambre d’ami.
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