Frost et Annie
Récit érotique écrit par Queuedusexe [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Frost et Annie
Depuis que la Terre a commencé à maîtriser les voyages interstellaires, chaque espèce rencontrée sur des planètes habitables étaient primitive. Les dirigeants de la Terre surpeuplée ont alors commencé à coloniser ces planètes, avec plus ou moins de succès.
200 ans après la première colonisation, la Terre n’était plus surpeuplée et 30 planètes faisaient maintenant partie de la coalition. C’est à ce moment qu’un incident est survenu. Une petite flotte de nos vaisseaux d’exploration est entrée en contact avec une flotte de vaisseaux alien. Dire que la rencontre s’est mal passée est un euphémisme. Ils ont ouvert le feu immédiatement et ce n’est que par miracle et talent qu’un des commandants est revenu avec un équipage quasiment indemne. Le commandant n’avait pas riposté car ils étaient trop nombreux mais il lui paraissait évident que leur puissance de feu individuelle était inférieure à la nôtre. La transmission des données des vaisseaux perdus montrait des aliens sanguinaires d’une violence extrême. Chaque soldat qui tombait était déchiqueté et dévoré.
Nous n’étions plus seuls dans l’univers et les « autres » n’étaient pas amicaux. Pendant 50 ans, l’ennemi n’a pas attaqué mais quelques sondes envoyées montraient de plus en plus souvent des vaisseaux ennemis, et surtout, de plus en plus proches. Ils nous cherchaient. Chaque contact nous donnait plus d’information sur leur nombre, leur armement.
La coalition s’est préparée à la guerre dès le premier incident. Toutes les ressources des 30 colonies y ont été consacrées, créant la plus grande armée jamais réunie par l’humanité.
Enfin, ils sont arrivés. 15 ans que cette saleté de guerre a commencé. Je ne suis pas vraiment un soldat même si j’ai subi l’entraînement comme tout le monde dans l’armée.
L’ennemi est vicieux, littéralement affamé. Nous subissons peu de pertes mais elles sont terribles par l’atrocité des attaques. Ces aliens sont carnivores et ils semblent apprécier particulièrement notre chair. Et plus ils sont violents dans leurs actes, plus ils semblent y prendre plaisir.
Toute tentative de communication s’est soldée par un échec. Nous avons capturé plusieurs des leurs mais nous ne parvenons pas à les comprendre. Ce qui nous inquiète particulièrement, c’est qu’ils ne semblent pas se soucier de leurs pertes. Nous les comparons aux nuages de criquets dévorants tout sur leur passage ce qui fait que pour l’humanité, ils sont devenus les « Ravageurs ». Sont-ils si nombreux que ça ?
Il y a 7 ans, j’ai été affectée au service de coordination de nos défenses. Je me considère plutôt intelligente et mes facilités relationnelles m’aident à mettre d’accord des chefs d’unité un peu bornés. Avec 30 planètes, coordonner et défendre chacun n’est pas une mince affaire mais heureusement, notre technologie est plus avancée, notre armement surtout. Cela n’empêche pas quelques incursions dans nos défenses.
J’étais sur une base spatiale loin du front quand deux vaisseaux alien se sont matérialisés face à nous. Notre base avait beau être militaire et être dotée de moyens de défense, nous n’avions aucune chance. Le commandant de la base a réussi à ouvrir le feu et à détruire l’un des deux avant qu’ils ne réduisent à néant notre armement. Nous savions quel sort nous attendait. Ils allaient nous aborder, pénétrer notre coque et s’introduire dans la base en tuant et dévorant chacun de nous.
Plusieurs de mes amis s’étaient déjà posé la question de se donner la mort plutôt que d’être dévorés vivants. Je savais que j’allais lutter jusqu’au bout et en tuer un maximum.
Armés jusqu’aux dents, nous attendions tous leur venue dans chaque couloir. Ils allaient arriver sans un seul cri, mais en martelant le sol de leur pas lourd, leurs armes tranchantes raclant les parois métalliques. Il faut de nombreuses balles pour les tuer et nous ne pouvons rien utiliser d’autre sans risquer de percer la base.
Ils sont arrivés devant notre ligne de défense, par dizaines. Ils mourraient en passant le coin du couloir mais d’autres arrivaient. Nous n’avons pas compris ce qui se passait quand la base entière a tremblé. Le ravageur en face de moi a heureusement un peu vacillé et j’ai pu l’abattre mais sa lame a entaillé mon bras jusqu’à l’os.
Entre douleur et désespoir, j’étais persuadée de mourir, ayant perdu la capacité de me servir correctement de mon arme.
Mais quelque chose s’est passé. Abasourdi, nous les avons vu faire demi-tour et abandonner le combat. Jamais nous n’avions vu ça. Sans aucun remord, nous avons continué à tirer dans leur dos jusqu’à ce que le dernier disparaisse.
Sauf que les bruits qui nous parvenaient n’étaient plus les mêmes. Des grognements sourd, des bruits d’armes, des cris de rages. Les Ravageurs en étaient incapables. Qui était en train de les combattre ?
Un ravageur a été projeté devant nous, mort, coupé en deux mais le haut de son corps toujours en vie. Une sorte de hache bizarre a volé et s’est planté dans son crâne. Une voix rauque mais qui ne me semblait pas belliqueuse s’est fait entendre. J’ai tourné la tête pour la première fois et j’ai vu que nous n’étions plus que quatre debout. J’étais de loin la plus haut gradée. L’homme à ma droite, à peine adulte tremblait et pointait son arme sur le couloir.
Moi : Ne tirez pas ! C’est un ordre !
Mais…
Moi : Vous allez vraiment tirer sur ceux qui tuent des ravageurs ????
Le propriétaire de la hache est apparu, mains en l’air. Ça devait vraiment être le signe de paix universel. Et quand je parle de mains, il en avait quatre !!! Etrangement semblables aux nôtres, reliées à son torse par des bras d’une musculature impressionnante.
Son visage, bien que plus « rugueux », avait une bouche et des oreilles, bien qu’elles soient plus petites.
C’est moi qu’il regardait. Il a commencé à s’approcher. Deux autres sont apparus derrière lui et je supposais qu’ils étaient plus encore derrière. L’homme à côté de moi était bien trop nerveux. Je me suis mise en face de lui et j’ai violemment pris son arme pour la jeter par terre.
Moi : Si tu y touches, c’est moi qui te tue ! Ils sont notre seule chance !
L’alien en face de moi était proche maintenant et s’est stoppé, nous regardant chacun notre tour avant de revenir sur moi, sur ma blessure aussi. Il a sorti une sorte de bande noir de geai, épaisse. Doucement, il l’a portée à mon bras et a enroulé la bande autour de ma plaie. En un instant, la douleur s’est évanouie, suivie de picotements désagréables. J’ai voulu l’ôter. Mais un son désapprobateur et sorti de sa bouche.
Moi : Qui êtes-vous ?
Il m’a fait comprendre d’attendre et a aboyé un ordre derrière lui. Pendant ce temps, il a enlevé la bande sur mon bras et il n’y avait plus qu’une cicatrice rouge en lieu et place de la plaie béante qui s’y trouvait avant. Il a replacé la bande quand j’ai compris qu’il voulait que je voie qu’il me soignait. Mes hommes ont vu de leurs yeux ma guérison et les compagnons de l’alien se sont avancés en leur tendant des bandes. Qu’ils ont placé sur les quelques hommes très sérieusement blessés autour de nous.
J’ai placé la main sur ma poitrine « ANNIE » et j’ai fait le geste vers lui.
Il m’a regardé un court instant est a incliné la tête « FROST » Bon, on avance un peu.
Enfin, au bout de 2 ou 3 minutes peut-être, une sorte de tige en métal est sorti de la bandoulière en travers de son torse puissant pour se positionner juste devant sa bouche.
Frost : Annie, notre race s’appelle les Perniens nous ne sommes pas des ennemis. Tant que vous ne nous agressez pas, nous ne voulons pas de mal à votre espèce.
La voix sortant de sa bouche m’était incompréhensible mais ce qui devait être un traducteur fonctionnait à merveille.
Moi : Vous parlez notre langue ???
Frost : Notre système s’est introduit dans votre base et a analysé votre langage.
Moi : Ok, mais je ne suis pas sûr que je sois d’accord pour que vous vous introduisiez dans notre système.
Il a souri. Ce sourire m’a paru en même temps un peu moqueur mais franc… Diablement sexy aussi.
Frost : Vos systèmes de défense ne nous intéressent pas et nous ne craignons pas votre armement.
Moi : Pourquoi nous avoir secouru ?
Frost : Votre ennemi est le nôtre depuis des décennies.
Moi : Vous auriez pu entrer en contact avec nous plus vite !!! Un allié nous aurait beaucoup aidé à comprendre non ?
Frost : Si je suis devant vous, c’est un hasard. Nous avons suivi jusqu’ici les 2 vaisseaux Draigniens car ils ont utilisé une technologie de brouillage qu’ils n’ont jamais utilisé avant. L’univers est infini. ; Nous ne connaissions pas l’existence des humains avant aujourd’hui.
Moi : Oh ! Nous appelons les Draigniens des Ravageurs.
Frost : Ce nom leur convient très bien en effet. Nous comprenons maintenant mieux pourquoi leurs attaques étaient moins fréquentes et massives ces dernières années. Ils vous attaquaient.
Moi : Il va falloir que je fasse part de votre existence à mes supérieurs. Mais avant tout, merci. Merci de nous avoir sauvé d’une mort certaine et merci de nous soigner. Vos bandes noires sont exceptionnelles.
Frost : enlevez la vôtre.
Je l’ai retirée. Seule une très fine ligne blanche prouvait que j’avais eu une blessure quelques minutes auparavant. Je n’avais plus aucune douleur et pouvais bouger mon bras comme je le voulais. J’ai saisi mon arme pour la mettre sur mon épaule. Quand j’ai à nouveau regardé Frost, il me détaillait des pieds à la tête avec un air un peu bizarre.
Frost : Je dois faire un rapport à mes supérieurs. Mes soldats vont remettre les corps des Draigniens dans leur vaisseau et le détacher de votre base. De votre côté, je vous laisse soigner vos soldats et faire ce que vous avez à faire mais je suggère que vous attendiez mon retour pour appeler vos supérieurs.
Moi : Je suis d’accord.
J’ai regardé partir Frost. C’était une montagne, la largeur de ses épaules ne laissait pas tant que ça de place pour le croiser dans le couloir. Si on oublie qu’il est 30 cm plus grand que n’importe quel homme, qu’il est musclé comme un tank et qu’il a 4 foutus bras… Je ne peux m’empêcher de penser qu’il me fait un effet de dingue. En 6 ans dans l’armée, j’ai bien eu quelques hommes dans mon lit mais aucun homme en m’a fait cet effet. J’ai regardé un à un les soldats de Frost. Ils étaient tous aussi bien bâtis que lui, indéniablement virils et impressionnants mais… il n’y avait aucune réelle attraction.
FROST
Impossible !!!! C’était tout bonnement impossible !!!
Nous avions perdu un soldat, un bon soldat même, capturé un vaisseau Draignien, sauvé une petite dizaine d’humain et grâce à ça, sans doute trouvé l’allié le plus puissant contre ces créatures malfaisantes si on en croyait le peu que nous avions analysé de leur système de communication.
Et pourtant, la seule chose à laquelle je pouvais penser était cette femelle, Annie.
Arrivé dans mes quartiers, j’ai demandé une communication sur ligne sécurisée avec mon frère. Freng fait partie de notre gouvernement. Il est très proche de notre leader. Je devais absolument lui faire part de ma découverte. Debout devant mon miroir, je voyais la confirmation de ce que je ressentais au fond de moi.
Moi : Freng, je dois absolument te parler de quelque chose
Freng : Bonjour à toi aussi. Merci je vais bien. C’est gentil de t’en préoccuper.
Moi : Arrête, c’est vraiment capital.
Freng : Ok je t’écoute.
C’est ce qui est bien avec mon frère. Il peut être aussi emmerdant et drôle que sérieux en un instant.
Moi : La nouvelle va vous arriver très vite mais je veux que ce que je vais te dire soit remonté à notre leader par toi et en direct le plus vite possible. Tu sais que j’ai suivi les deux vaisseaux Draigniens avec leur technologie de camouflage ?
Freng : Oui !
Moi : Ils ont attaqué une base spatiale occupée par une race inconnue jusqu’à aujourd’hui, ils se disent « humains » et c’est une race qui a été capable sous nos yeux de détruire l’un de leurs meilleurs vaisseaux. Le deuxième vaisseau Draignien a trouvé une brèche dans leur base et nous sommes intervenus pour les sauver. Ils subissent depuis quelques années les attaques des Draigniens. La diplomatie n’est pas mon fort mais il se pourrait qu’on vienne de trouver un allié précieux.
Freng : Ouah ! En effet, je dois en parler tout de suite.
Moi : Attends ! Vous allez avoir tout ça très vite en rapport écrit. Je t’appelle pour quelque chose de bien plus important… Et de plus confidentiel… Parmi les humains que nous avons sauvés, il y a deux soldats qui sont des femelles.
Freng : Ils ont des femelles qui se battent ?
Moi : Oui… L’une d’elles a réveillé en moi l’Appel…
Freng : Tu te moques de moi ?
Moi : Non…
Freng : A quoi ressemble cette race ?
Moi : Je vais t’envoyer une photo de celle qui a réveillé l’Appel en moi. Mis à part qu’elle n’a que 2 bras et qu’elle me paraît fragile par rapport à nous, elle me paraît très … Compatible !!
Freng : Tu es sûr de toi ?
Moi : Mes yeux ont commencé à changer de couleur…
Freng : Merde, alors dans ce cas, je te crois. Ils sont nombreux ces humains.
Moi : D’après ce qu’on a trouvé dans leur système de communication, des milliards.
Freng : Donc des milliards de possibilités pour l’Appel ! C’est énorme !
Moi : Est-ce que tu m’autorises à parler en notre nom aux humains. Ils vont vouloir savoir ce qui se passe et il vaut mieux que la communication vienne des survivants.
Freng : Oui, mais ne parles pas de l’Appel pour l’instant. Je te laisse pour aller voir le leader. Tiens-moi au courant.
J’avais vu le regard d’Annie s’attarder sur mes 4 bras. Était-ce hideux pour elle qui n’en a que 2 ? A l’inverse, j’ai cru voir une certaine attraction quand elle a regardé mon torse. Est-ce que ma virilité était aussi attirante pour elle que sa féminité pour moi ?
Il n’y avait que deux femmes dans la base humaine. L’autre était affreusement blessée mais m’a parue bien proportionnée aussi. Pourtant seule Annie était attirante pour moi. L’appel dans notre race est nécessaire pour avoir des enfants, pour avoir la compatibilité la plus forte avec notre partenaire.
Je suis passé sous le nettoyeur pour enlever l’immonde sang noirâtre de ces créatures avant de passer un uniforme propre. Mon torse avait paru l’impressionner donc j’ai laissé la bandoulière de combat pour une simple oreillette de communication et j’en ai pris une pour elle afin qu’elle puisse parler avec mes soldats. Le cœur battant, je suis allé la retrouver.
ANNIE
30 morts dont 10 partiellement dévorés, dix survivants, miraculeusement sauvés et soignés par les Perniens. Nous n’étions pas une unité de combat donc nous n’avions aucune chance sans nos sauveurs.
J’étais au chevet de Léa, en cours de soins intensifs. Je tentais de la réconforter. Elle était ma meilleure amie depuis l’entrée dans l’armée mais aujourd’hui, elle avait perdu son petit ami, dévoré sous ses yeux et plusieurs de nos camarades morts étaient des amis très proches. Je refoulais mes larmes pour être forte pour Léa.
Les Draigniens nous avaient ciblés en espérant affaiblir nos capacités de coordination de défense mais nous ne sommes pas la seule unité à faire ça, juste la plus active donc ils avaient dû nous détecter.
Plusieurs soldats Perniens s’affairaient autour de nous mais j’ai « senti » l’arrivée de Frost. Par-dessus l’épaule de Léa, j’ai regardé Frost arriver en retenant ma respiration. Il avait manifestement pris une douche et n’était plus couvert de sang. Sa peau était presque cuivrée, splendide. Les muscles roulaient sous la peau de ses bras. Complètement libres à la vue, ses pectoraux étaient magnifiques, tout comme ses abdos.
Il a pris un air concerné quand il a vu ma tristesse et a vu Léa pleurer à chaudes larmes malgré ses propres blessures. Il a regardé ses soldats un à un.
Frost : Mes soldats vous ont fait quelque chose ?
Moi : Non, bien sûr que non. Ils ont été très gentils et ont beaucoup aidé. Mais nous avons beau faire partie de l’armée, nous ne sommes pas des soldats envoyés au champ de bataille. Les hommes et les femmes morts et alignés ici sont des camarades mais aussi des amis de longue date.
J’ai laissé Léa avec un collègue et entraîné Frost plus loin.
Moi : Et le fiancé de Léa est mort, dévoré sous ses yeux. C’était horrible pour elle. Elle s’en veut terriblement car elle n’a rien pu faire.
Frost : Je comprends.
Il a posé une main sur mon épaule, chaude et réconfortante.
Frost : Pensez-vous pouvoir appeler vos supérieurs ?
Moi : Oui, mais j’exige de le faire ici, en présence de tout le monde. Sinon, ils ne nous croiront pas. Et je vais leur envoyer tout de suite les vidéos.
Frost : pas de problème pour moi.
Les frappes de missiles Draigniens avaient coupé nos communications mais grâce aux Perniens nous allions pouvoir lancer l’appel. J’ai donné le code d’urgence absolu et on m’a transféré à l’amiral suprême. Pour l’instant on ne voyait que moi sur l’écran.
Moi : Amiral, notre base a été attaquée il y a 8 heures par 2 vaisseaux ennemis. Je viens à l’instant de faire partir les vidéos.
Amiral : Je vois que vous êtes en vie ! C’est plus qu’étonnant pour votre type d’unité, sans vouloir être offensant. Des pertes lourdes ?
Moi : 30 morts sur 40. Je suis la plus gradée restant en vie.
L’Amiral : Merde ! 2 vaisseaux ennemis vous dites ! Comment vous en êtes-vous sortis ?
Moi : Nous étions presque anéantis quand une aide inattendue est arrivée.
L’Amiral : Inattendue ?
Moi : Je vais vous montrer mais dans un premier temps, je veux que vous sachiez qu’ils ont été amicaux, ont soigné nos blessés, ont été plus que respectueux.
L’amiral : D’accord ! Montrez-moi.
Moi : Je vais laisser leur commandant vous parler.
J’ai tourné avec le communicateur, faisant défiler d’abord les corps étendus par terre, puis les survivants, avant de finir par nos sauveurs, alignés, très militaires, avec Frost quelques pas devant. J’ai laissé l’Amiral digérer la découverte des Perniens. Frost a ensuite raconté brièvement l’histoire de son peuple, leur combat incessant contre les Ravageurs. Au bout de quelques minutes, le dirigeant de la coalition était en visio.
½ heure plus tard, Frost saluait nos deux plus grands dirigeants qui comprenaient à quel point une alliance serait bénéfique. Frost a cependant bien fait comprendre qu’il n’était qu’un officier et n’avait pas de pouvoir de décision. Les négociations devraient se faire avec leur leader.
C’est ensuite l’aspect logistique qui a été évoqué. La base avait subi de gros dégâts et nous ne pouvions rester à l’intérieur. Des vaisseaux rapides de la coalition seraient là dans deux jours pour prendre soin des corps et détruire la station afin qu’elle ne puisse être récupérée par l’ennemi. En attendant, Frost aller nous emmener à un point de rdv sur l’une de nos planètes principales à 7 jours de trajet.
Tout en préparant nos affaires, des soldats alien nous aidaient. Ils étaient particulièrement aux petits soins pour Léa et me laissaient avec Frost. Un soldat avait essayé de m’aider mais Frost lui avait lancé un regard noir et il avait fait demi-tour. Bizarrement, je ressentais une confiance aveugle en lui. Sa présence proche me rassurait.
FROST
La puissance de l’Appel était terrible. Arrivé sur notre vaisseau, ils se sont lavés, se sont changés et se sont restaurés. On leur a trouvé des chambres et ils se sont reposés le temps de ce qu’ils appellent une « nuit »
Annie est arrivée vers moi dans un pantalon militaire ample mais ne portait en haut qu’un teeshirt épousant chaque courbe de son corps, des courbes incroyablement féminines. Le sommeil avait fait du bien à Annie qui me paraissait plus fraîche, splendide. Mon sexe se dressait déjà dans mon pantalon.
Après l’attaque, elle était couverte de sang noir, les cheveux attachés derrière sa tête. Là, elle arrivait avec les cheveux libres, lui tombant sur les épaules, des cheveux de la couleur de notre soleil alors que tous les Perniens ont les cheveux noirs.
Dans une communication rapide, Freng m’avait strictement interdit de revendiquer Annie avant que les leaders aient trouvé un terrain d’entente. Comment est-ce que j’allais pouvoir obéir à cet ordre alors que tout ce que je voulais était l’emmener dans mes quartiers pour la posséder.
Je lui ai fait visiter mon vaisseau. Chaque soldat était au courant de ce qui se passait pour moi. Ils saluaient Annie mais la regardaient à peine car ils savaient que je pourrais perdre mon sang froid si j’avais l’impression qu’ils étaient un chalenge pour gagner le cœur de ma partenaire.
Au bout d’1/2 heure, Annie m’a regardé bizarrement.
Moi : Quelque chose ne va pas Annie ?
Annie : Je ne sais pas mais c’est bizarre. Quand on était dans notre base, vos soldats étaient amicaux. Ils cherchaient à en savoir plus sur l’humanité, sur nos coutumes et ils m’ont parlé des vôtres. Ici, c’est à peine s’ils me regardent…
J’ai soupiré. J’avais espéré remettre cette discussion à plus tard.
Moi : Je ne peux qu’admettre que vous avez raison… Et que c’est dû à un ordre de ma part…
Annie : Pardon ???? Mais… Pourquoi ???
Moi : Si j’ai encore votre confiance, acceptez-vous de venir dans mes quartiers ? L’explication peut prendre un peu de temps et cette discussion serait plus facile en privé.
Je l’ai conduite à mes quartiers. En tant que commandant, c’était assez spacieux avec un salon de taille correcte et une chambre. J’ai vu le regard impressionné d’Annie. On s’est installé et j’ai servi de l’eau à Annie, seule boisson autorisée sur nos vaisseaux.
Annie : Est-ce que je dois m’inquiéter de l’ordre que vous avez donné ?
Moi : Non ! Il ne vous sera fait aucun mal et à aucun de vos soldats non plus ! C’est plutôt pour protéger l’ordre sur mon vaisseau, et… Pour protéger « mes » soldats.
Annie : Contre moi ? Ils pourraient me tuer avec seulement 2 de leurs 4 mains !
Moi : C’est pour les protéger de moi.
Annie : Pourquoi ?
Moi : Je vais vous expliquer un peu l’histoire de notre peuple. Laissez-moi parler d’accord ?
Annie : D’accord…
J’ai alors parlé sous le regard attentif d’Annie. Notre peuple n’est pas très nombreux et surtout, ne grandit pas. Il s’est stabilisé il y a des centaines d’années autour d’un milliard de Perniens mais diminue toujours un peu. Seul le sens du devoir de nos femmes a permis de maintenir notre nombre. Il y a toujours eu plus de naissances de mâles que de femelles. Si les deux époux sont parfaitement compatibles, une fille pour 3 garçons en moyenne peut en résulter. Pour augmenter les chances, les mâles ressentent l’Appel lorsqu’ils rencontrent la partenaire parfaite et dans une moindre mesure, la femelle aussi. Seulement la chance de la rencontrer n’est pas très élevée. Beaucoup de couples sont simplement ensemble parce qu’ils sont tombés amoureux. Dans ce cas, la chance d’avoir une fille n’est pas de plus d’une fille pour 5 garçons.
Annie : Donc vos femmes font beaucoup d’enfants.
Moi : Oui c’est le sacrifice qu’elles font pour notre peuple.
Annie : Et c’est pour ça qu’il n’y a aucune femme dans votre équipage.
Moi : Oui, elles sont trop précieuses pour nous. Quelle est la proportion de femmes dans votre population ? Vous n’étiez pas nombreuses dans la base.
Annie : Au fil des siècles, il y a toujours plus de femmes que d’hommes. Sur 100 naissances, près de 55 sont des filles. Mais les hommes sont physiquement bien souvent plus forts que les femmes donc il y a plus d’hommes dans les équipages.
Moi : Je comprends. C’est aussi le cas pour nous.
Annie : Ça ne m’explique pas pourquoi vos soldats ne doivent pas me regarder.
Moi : Lorsqu’un mâle de notre espèce ressent l’Appel, il devient…
Annie : Jaloux ? Possessif ?
Moi : Oui… Mais aussi protecteur et attentionné…
Elle me regardait maintenant avec encore plus s’attention et j’ai vu le moment où elle a compris de quoi je voulais parler exactement.
ANNIE
Bon sang, tout allait trop vite dans ma tête. L’attaque, la perte de mes amis, la rencontre d’aliens, ennemis de nos ennemis. Et la rencontre de Frost, la veille seulement, mon sommeil entrecoupé des rêves torrides dont il était la vedette. Est-ce qu’il me disait vraiment que lui, un alien, ressentait un lien qu’il aurait dû ressentir avec une femme de son espèce ?
Moi : Oh ! Et comme en ce moment, tu me regardes bien dans les yeux et que tu as ordonné à tes soldats de ne pas me regarder…
Frost : Je ressens l’Appel Annie. C’est très puissant, plus puissant que ce qu’ai pu entendre parmi notre peuple. J’ai peur que mes émotions et réactions en ce qui te concerne soient plus forte et que j’agresse un de mes hommes, par jalousie.
Moi : Lorsqu’un couple se forme chez vous c’est…
Frost : Pour la vie. Je n’ai pas encore entendu parler de couple qui ne soit pas heureux, ou qui soit séparé par autre chose que la mort.
Moi : Et tu me dis que tu ressens ça pour moi ?
Frost : Oui ! c’est une certitude. Mais il ne s’agit pas que de ce que je ressens pour toi. Si… Si les femmes humaines sont compatibles avec notre race, ça pourrait changer énormément de choses pour nous… Et pour la race humaine aussi.
Moi : Comme ?
Frost : Je ne décide pas pour mon peuple. Je suis plutôt celui qui exécute les ordres le mieux possible. Mais des millions de Perniens sont sans compagne et si les humaines peuvent, et acceptent de former des couples avec nous, nous vous serions éternellement reconnaissant. Les Perniennes pourraient être plus libres de faire moins d’enfants… Et surtout, il arrive un moment où nos mâles dépriment parfois très fortement, au point de mettre fin à leur vie prématurément.
Moi : C’est horrible !
Frost : Je peux les comprendre Annie. C’est dur de réaliser qu’il n’y a plus d’espoir de fonder une famille. Rien ne dit que c’est possible mais le fait que je ressente l’Appel pour toi est un espoir incroyable que les humaines puissent avoir des enfants avec nous. Avec l’espoir d’une génération plus grande dans le futur, nous pourrions mettre bien plus d’efforts dans notre guerre contre les Ravageurs et nous ferions mieux que simplement nous défendre.
Moi : Qu’avons-nous à y gagner ?
Frost : Un allié puissant pour défaire votre ennemi définitivement… J’imagine que des technologies comme les bandes de soin seraient une grande avancée pour vous. Je ne pense pas que nous partagerons nos armes avec vous mais j’ai vu à l’œuvre une de vos bases qui n’est pas une unité de combat pure et vos armes étaient déjà supérieures à celle des Ravageurs… Les femmes acceptant un époux de notre race seraient choyées, ses besoins comblés. Il n’y a pas de pauvreté, de faim ou d’exclusion dans notre société.
Moi : Tu ressens vraiment l’Appel ? Pour moi ?
Frost : Complètement et éperdument. C’est comme si tu me complétais alors qu’on s’est rencontré hier…
Moi : Comment devenez-vous un couple ?
Frost : Pour le mâle on appelle ça la revendication. Pour la femme, on appelle ça l’acceptation, tout simplement. Les mâles ressentent l’Appel bien plus fort et les femmes le sentent petit à petit. Les scientifiques disent que nous émettons des hormones perceptibles par les Perniennes et leur corps réagit, ou pas, à ces hormones. Quand elles sont sûres d’elles, elles acceptent la revendication qui se matérialise par l’union intime et physique du couple.
Moi : C’est ce que tu voudrais, me concernant ?
Frost : Oui, mais je comprends que vos coutumes puissent être différentes et jamais un mâle ne presse une femme d’accepter. Le fait que vous ne puissiez pas ressentir l’Appel va compliquer bien des choses… Si nos dirigeants trouvent un accord dans ce sens.
Mon attirance pour Frost avait été immédiate. Depuis notre entrée dans ses appartements, je me faisais violence pour ne pas scruter chaque muscle offert à ma vue, pour ne pas trop penser à ce que me feraient ressentir ses 4 mains sur mon corps. Rien que le fait de ne pas trouver repoussantes ces 4 mains était troublant. J’avais des papillons dans le ventre et mon sexe me démangeait presque, était humide. Et que penser de ces rêves érotiques ? J’aurais pu penser à n’importe lequel de ses soldats, tous bâtis comme des dieux mais seul Frost était présent dans ces rêves ?
Moi : Je… Pourquoi dis-tu que les humaines ne peuvent ressentir cet « Appel » ?
Il m’a regardé un moment.
Frost : Est-ce que… Tu ressens quelque chose ?
Moi : Je ne sais pas ce qu’est l’Appel ou ce que je devrais ressentir. Je sais que j’ai ressenti de l’attraction pour toi très rapidement. Je me sens en sécurité avec toi.
J’ai préféré garder pour moi les rêves érotique de la nuit dernière.
Moi : Mais tu m’as sauvé la vie et il très connu qu’une personne sauvée par quelqu’un peut développer de faux sentiments envers son sauveur, qui s’estompent ensuite. Je… Je ne sais pas quoi dire d’autre.
J’ai clairement vu la déception sur son visage mais il a hoché la tête, résigné.
Frost : De toute façon, j’ai déjà fait part à mon frère, qui est conseiller de notre Leader, de l’éventuelle compatibilité entre nos peuples et il m’a clairement ordonné qu’aucune revendication n’était possible tant que nos dirigeants ne trouvaient pas un accord.
Nous en sommes restés là et il m’a reconduite au bloc de petits appartements qui avaient été attribués aux humains avant de repartir remplir ses obligations de commandant de vaisseau.
On nous a donné le moyen de communiquer avec nos proches, notre hiérarchie. Ils nous ont simplement dit que nos conversations ne seraient pas privées. Le plus dur a été de soutenir moralement Léa alors qu’elle parlait au téléphone avec les parents de son fiancé décédé. Ils avaient heureusement été informés avant et étaient bien sûr terrassés par sa mort mais étaient content que Léa s’en soit sortie. Ils lui ont dit que la vie était longue et qu’elle referait sans problème sa vie.
5 jours ont passé calmement mais Frost passait tout le temps qu’il pouvait avec moi. A un moment, il est venu me chercher plus tôt que prévu dans ma cabine et j’ai ouvert machinalement, persuadée que c’était Léa. J’étais simplement en short et débardeur.
En un instant, son sourire s’est figé et il n’a pu contrôler la suite. Pour la première fois depuis notre rencontre, il pouvait voir les formes exactes de mon corps. Alors que son regard parcourait mon corps, depuis mes jambes musclées, mes hanches, ma taille fine, ma poitrine mise en évidence par le tissu moulant et le décolleté, j’ai vu son corps entier se tendre, chaque muscle rouler sous sa peau.
Le désir dans ses yeux était une évidence et j’ai su qu’il faisait tout pour contrôler sa réaction, pour contrôler l’Appel. Une bosse non négligeable s’est formée dans son pantalon. Cette fois, c’est moi qui avais du mal à me contrôler. Ça faisait des lustres que je n’avais eu personne dans mon lit et devant moi se tenait le mâle de tous mes derniers fantasmes.
Frost : Je… Je devrais partir… Pardon… Je… Merde ! Tu es encore plus magnifique que je pensais !
Je n’ai pas pu répondre car l’instant suivant, je me suis collée à lui en passant mes mains derrière sa nuque pour attirer sa bouche vers la mienne. Je l’ai tiré dans ma cabine tout en fermant la porte derrière lui. 2 jours entiers à réfréner mes envies ! Chaque fois que je le voyais, je voulais toucher son corps, voulais connaitre le goût de ses lèvres, de sa peau.
Il a eu un petit mouvement de recul quand j’ai glissé ma langue dans sa bouche. Ce n’est certainement pas une habitude chez eux. Mais aussitôt, sa passion a explosé alors qu’il jouait avec ma langue. 4 bras se sont saisi de mon corps et j’ai senti toute leur force. Finalement, il s’est écarté de moi mais ses mains étaient sur mes flancs.
Frost : Je… Je ne peux pas… J’ai des ordres.
Moi : Frost, je ressens l’Appel. Je le sais.
Frost : Tu es sûre ?
Moi : Je… Je pense à toi en permanence. J’ai l’impression que mon corps ne m’appartient plus dès que tu es là.
J’ai baissé les yeux et son pantalon était tendu à l’extrême. J’ai placé une main sur son sexe avant qu’il n’ait le temps de réagir. Je ne me reconnaissais pas.
Moi : A première vue, je dirais que nous sommes compatibles mais on ne peut être sûr de rien avant d’avoir testé.
Frost : Tu ne peux pas savoir à quel point ta proposition me tente mais j’ai promis d’attendre à mon frère.
Moi : Nous savons tous les deux ce que nous ressentons. J’ai essayé de le nier mais c’est réel. Tu es fait pour moi.
Mon corps était en feu et je coulais littéralement. Je me suis faite chatte contre lui et un grognement est sorti de sa gorge, pas un grognement humain, quelque chose de grave et profond qui m’a fait trembler de tout mon être. Une de ses mains caressait ma nuque, deux autres maintenaient mon bassin contre lui, la 4ème remontait ma colonne vertébrale sous mon teeshirt. Il cédait. Il me cédait.
Son module de communication a émis un BIP particulièrement fort.
Frost : C’est mon frère. Je dois répondre.
Moi : Je commence à croire que je ne vais pas beaucoup aimer ton frère.
A regret, je me suis écartée de lui.
Frost : OUI !
Freng : Nous sommes en pleine négociation avec les humains et ça avance très positivement mis à part la compatibilité des humaines avec nous. Ils ne sont pas fermés à la possibilité mais veulent en savoir plus avant de prendre une quelconque décision.
Frost : C’est le point le plus important pour moi Freng, tu le sais !
Freng : C’est justement pour ça que je viens aux nouvelles concernant ton cas. Il y a trop d’inconnues sur le sujet.
Frost a tourné l’écran vers moi et la surprise s’est lue sur le visage de Freng.
Moi : Bonjour !
Freng : Bonjour… Annie ! Je vois que si vous êtes ensemble, c’est que mon frère n’a peut-être pas tort. Il ne vous harcèle pas j’espère.
Frost : Freng ! Fais attention à ce que tu dis !
Moi : Non, il ne me harcèle pas ! Pas assez même !
Freng : Pardon ?
Moi : Je suis sûr que je ressens l’Appel Monsieur. C’est… De plus en plus fort… Difficilement supportable…
Freng : Uniquement pour Frost ? ou pour les Perniens en général ? Est-ce que c’est purement un besoin sexuel ?
Je pouvais presque entendre la rage bouillonner dans le cerveau de Frost.
Moi : Je ne sais pas ce que vous savez des coutumes humaines en seulement 2 jours mais je n’ai couché qu’avec 2 hommes dans ma vie. Pour une jeune femme de 28 ans, célibataire et considérée attirante, c’est très peu. Je ne suis pas une fille facile.
Freng : Pardon si je vous ai offensé. Ce n’était pas volontaire. Je dois en effet en apprendre plus sur les habitudes de votre peuple.
Moi : Merci… Donc, non, aucun autre Perniens ne m’a attiré. Je pense que pour beaucoup d’humaines, vous serez jugés attirants, virils. Mais je sais qu’il n’y a que Frost pour moi maintenant. Je… Je n’en reviens pas de ce que je vais dire mais si ça doit faire avancer les choses… Le désir sexuel est très fort, plus fort que tout ce que j’ai vécu auparavant. Avant que vous appeliez, je faisais tout pour séduire Frost et le lier à moi. Je crois que vous appelez ça l’Acceptance. Je voulais qu’il me Revendique, physiquement et émotionnellement.
L’image a dévié et à ma grande honte et stupeur, il y avait une dizaine de Perniens autour d’une table ainsi que les hologrammes des plusieurs dirigeants humains. Une Pernienne a pris la parole. Hors champ de la caméra, Frost avait une main visible mais l’autre pétrissait ma fesse à travers mon short.
Vous définissez en plus intense ce qu’une Pernienne ressent lors de l’appel, ce que j’ai ressentit lorsque je l’ai vécu. Un témoignage, un couple, n’est que peu de choses mais je suis convaincue que l’Appel est possible entre nos races.
Le chef suprême humain : Annie, aucune menace, aucune pression ? Vous pensez que votre union à Frost vous permettra d’être heureuse ?
Moi : Aucune pression Monsieur. Et la relation avec un Pernien est une inconnue mais je suis persuadée que mon bonheur y est lié.
Le chef suprême humain : Nous devons absolument voir les termes d’un accord, les limites à ne pas franchir mais si tout est fait dans le respect, je ne vois pas ce qui empêche deux êtres consentants de fonder une famille.
Freng : Merci à vous deux. On se tient au courant.
Frost : Non, c’est moi qui t’appellerais. Ne nous dérange plus. C’est mon droit durant la cérémonie d’Appel.
Il a raccroché.
Moi : C’était rude avec ton frère.
Frost : Il le méritait pour nous avoir interrompu tout à l’heure.
Je ne savais pas s’il avait pu voir mais Frost n’avait pas débandé. Je salivais d’avance de le voir nu. J’ai mouillé comme une folle quand avec deux mains il a levé mes bras en l’air alors que les deux autres m’enlevaient mon débardeur. Mes tétons pointaient à l’extrême, durs et gonflés, sensibles. J’aurais pu être une simple poupée dans ses bras mais il était en même temps directif et doux dans ses gestes.
Il n’a libéré mes mains qu’une fois totalement nue. J’ai caressé son corps, passé mes doigts dans ses cheveux. Il respirait fort, me laissait découvrir et admirer. A genoux devant lui, j’ai cherché quelques instants l’attache de son pantalon qui est tombé à ses pieds. Il ne portait aucun sous vêtement. Le sexe dressé devant moi était impressionnant, tant en longueur qu’en largeur. La verge avait beaucoup de similitude avec celle d’un homme, terminée par un gland à peine plus large que la hampe. 2 grandes différences cependant. 3 sortes d’anneaux de la même texture que le gland étaient répartis sur la verge et une caresse m’a fait comprendre qu’ils étaient sensibles comme le gland. Et il semblait que les testicules ne soient pas apparents.
Moi : Est-ce que tous les mâles Perniens sont… Faits comme toi ?
Frost (un sourire aux lèvres) : A ma connaissance oui !
Moi : Ton sexe est vraiment gros selon les moyennes humaines. Tu devras être doux Frost…
Frost : Je rêve d’être en toi et de te voir jouir depuis que j’ai posé les yeux sur toi. Je ne vais pas gâcher ça.
Frost m’a prise dans ses bras et posée sur le lit. La sensation de 4 mains parcourant mon corps était incroyable. Un doigt entrait en moi, un autre, sa bouche sur mon sein, un pouce sur mon clitoris. Je gémissais, voulais encore plus. On s’est embrassé longtemps et avec passion jusqu’à ce que je réussisse à l’attirer entre mes jambes et à aligner son sexe. Il me regardait dans les yeux. C’était en même temps déroutant et très bon de le voir en appui sur deux bras et de sentir les caresses des deux autres.
Frost : C’est un moment que j’ai espéré toute ma vie Annie. Mais si tu n’es pas prête, dis-le maintenant car je sais qu’il n’y aura pas de retour en arrière possible pour moi. Je serais à toi corps et âme. Ton bonheur et ta sécurité seront mes seuls objectifs.
Ce gros nigaud me mettait les larmes aux yeux mais ces mots m’ont conforté dans l’idée que je tombais follement amoureuse de lui, en dehors de cet « Appel ».
Moi : Je t’Accepte Frost. Revendique-moi ! Fais-moi l’amour !
Le gland est entré dans la fournaise qu’était mon sexe, lentement, en m’écartant. Ses doigts avaient préparé le terrain mais il était énorme. Délicieusement énorme, parfait pour moi. Son gland était maintenant sur mon point G. J’ai joui une première fois, silencieusement, sans bruit, mais il l’a su et m’a souri.
Il s’enfonçait toujours plus Les anneaux sur sa verge créaient une friction permanente sur les parois de mon vagin déjà étiré par l’épaisseur de son membre. Des gémissements de plus en plus forts m’échappaient. Frost me caressait, m’embrassait, et regardait mes réactions et les réponses de mon corps à la pénétration profonde.
Moi, je savais exactement ce que je vivais : la plus intense relation sexuelle de ma vie. J’avais l’impression de ne faire qu’un avec lui. Son sexe m’empalait au maximum, me comblait comme jamais. Chaque pénétration stimulait mon point G avec son gland, puis les 3 anneaux de sa verge. Je ne ressentais même pas d’inconfort. C’était comme si mon corps s’était modifié pour l’accepter si profond.
Les rares fois où je ne criais pas de plaisir, Frost m’embrassait passionnément. Mes jambes encerclaient comme elles pouvaient sa taille, mes ongles griffaient sa peau. J’ai senti que quelque chose d’incroyable allait arriver, bien plus fort que les plus beaux orgasmes de ma vie, qu’il venait déjà de m’offrir.
FROST
Annie est parfaite, belle et douce, si douce. Je veux la chérir pour le restant de mes jours, lui faire l’amour, la baiser. Sa chatte serrée me donne des sensations si fortes que j’ai l’impression que je vais jouir à chaque instant.
La voir se pâmer sous moi, l’entendre jouir, voir son visage d’extase…
Je me suis redressé un peu, 2 mains sur ses hanches pour la faire aller et venir contre moi. Cette fois, j’étais vraiment sur le point de jouir. Je caressais ses seins et pinçais ses tétons en même temps. Ses yeux se sont ouverts en grand. Elle m’a d’abord regardé avec une grande intensité avant que ses yeux ne roulent dans ses orbites. Un cri long et rauque est sorti de sa gorge alors que son corps était pris de spasmes.
Cette petite humaine était faite pour moi, rien que pour moi, ma queue au fond de sa délicieuse chatte. J’ai joui moi aussi, incapable de retenir mes cris. Un sentiment de plénitude m’a envahi et j’ai su qu’Annie était totalement compatible avec moi. J’ai su que prochainement, quand elle serait prête, elle porterait mon enfant, une fille avec un peu de chance, un garçon, ce sera le même bonheur.
Mon sperme a inondé son sexe, le trop plein coulant sur le matelas. J’ai voulu sortir d’elle mais même dans son état post orgasmique, elle a eu le reflexe de me maintenir en elle alors j’ai roulé sur le dos en l’entraînant avec moi et elle s’est collée, joue contre mes pectoraux. Elle était câline, douce, son bassin bougeait de temps en temps, me faisant retrouver ma rigidité en un temps record.
Moi : Je ne sais pas grand-chose de ce que nous réserve l’avenir mais…
Annie : Ce sera avec moi… Je sais… ça ne peut pas être autrement… Je… Ce que je ressens est très fort Frost ! On ne se connaît que depuis quelques jours, c’est incompréhensible pour moi !
Moi : N’aie pas peur. C’est la façon de faire des Perniens. Ceux qui vivent ça vivent vraiment heureux… Et tu sembles très réceptive…
Annie : Réceptive oui !!!
Elle s’est assise sur moi et s’est empalée en totalité, doucement, en gémissant. Mains dans ses cheveux tout en ondulant du bassin, ses seins hauts et fermes étaient parfaits.
Moi : Tu es magnifique… Les autres femmes humaines sont belles comme toi ?
Annie : Il y a beaucoup de femmes plus belles que moi mais je sais que la plupart des hommes me trouvent belle ! OOOHHHHH LAAA OUIIIII !!!!
ANNIE
J’ai chevauché Frost un long moment, aidé par ses mains sur mes hanches, caressée et adorée par un dieu du sexe. Mon alien est fou de moi et a eu bien du mal à se lever ce matin pour remplir ses devoirs de commandant de vaisseau.
Je peux maintenant aller et venir comme je veux dans le vaisseau. Je porte toujours mon uniforme mais accrochée sur l’épaule, trône une magnifique chaîne couleur platine qui montre mon union à Frost. Beaucoup d’hommes de son équipage m’approchent pour me poser des questions sur les humaines, un espoir dans les yeux.
Celle-là, je me suis juste beaucoup amusé à l'écrire. Bonne lecture.
Je ne peux répondre pour l’humanité mais je leur dis que je suis heureuse d’être avec Frost et que si un accord est trouvé, il n’y a aucune raison pour que d’autres femmes ne trouvent pas leur bonheur avec un Pernien.
J’ai retrouvé Léa que j’avais délaissée ces derniers jours, trop absorbée par mon attirance, non, mon obsession pour Frost. Elle se remettait doucement. Avec son fiancé, ils avaient beaucoup parlé de l’éventualité d’une mort au combat mais compte tenu de notre poste, nous ne pensions pas vraiment y être confrontés. Elle m’a longuement questionné sur ma relation avec Frost. Je lui ai dit que dès le début, l’attirance avait été très forte, irrésistible même. Je lui ai expliqué l’Appel et elle avait beau être toujours morose, elle était fascinée. Je n’ai pas dit à Léa à quel point le sexe était bon mais je crois qu’elle l’a compris.
Elle m’a dit qu’elle était contente pour moi mais son visage était triste et très pensif.
Le lendemain, nous arrivions à destination. Le Conseil nous attendait et une délégation des dirigeants Perniens était arrivée quelques heures avant nous. Peu importe ce qu’ils allaient décider, ma vie était auprès de Frost…
200 ans après la première colonisation, la Terre n’était plus surpeuplée et 30 planètes faisaient maintenant partie de la coalition. C’est à ce moment qu’un incident est survenu. Une petite flotte de nos vaisseaux d’exploration est entrée en contact avec une flotte de vaisseaux alien. Dire que la rencontre s’est mal passée est un euphémisme. Ils ont ouvert le feu immédiatement et ce n’est que par miracle et talent qu’un des commandants est revenu avec un équipage quasiment indemne. Le commandant n’avait pas riposté car ils étaient trop nombreux mais il lui paraissait évident que leur puissance de feu individuelle était inférieure à la nôtre. La transmission des données des vaisseaux perdus montrait des aliens sanguinaires d’une violence extrême. Chaque soldat qui tombait était déchiqueté et dévoré.
Nous n’étions plus seuls dans l’univers et les « autres » n’étaient pas amicaux. Pendant 50 ans, l’ennemi n’a pas attaqué mais quelques sondes envoyées montraient de plus en plus souvent des vaisseaux ennemis, et surtout, de plus en plus proches. Ils nous cherchaient. Chaque contact nous donnait plus d’information sur leur nombre, leur armement.
La coalition s’est préparée à la guerre dès le premier incident. Toutes les ressources des 30 colonies y ont été consacrées, créant la plus grande armée jamais réunie par l’humanité.
Enfin, ils sont arrivés. 15 ans que cette saleté de guerre a commencé. Je ne suis pas vraiment un soldat même si j’ai subi l’entraînement comme tout le monde dans l’armée.
L’ennemi est vicieux, littéralement affamé. Nous subissons peu de pertes mais elles sont terribles par l’atrocité des attaques. Ces aliens sont carnivores et ils semblent apprécier particulièrement notre chair. Et plus ils sont violents dans leurs actes, plus ils semblent y prendre plaisir.
Toute tentative de communication s’est soldée par un échec. Nous avons capturé plusieurs des leurs mais nous ne parvenons pas à les comprendre. Ce qui nous inquiète particulièrement, c’est qu’ils ne semblent pas se soucier de leurs pertes. Nous les comparons aux nuages de criquets dévorants tout sur leur passage ce qui fait que pour l’humanité, ils sont devenus les « Ravageurs ». Sont-ils si nombreux que ça ?
Il y a 7 ans, j’ai été affectée au service de coordination de nos défenses. Je me considère plutôt intelligente et mes facilités relationnelles m’aident à mettre d’accord des chefs d’unité un peu bornés. Avec 30 planètes, coordonner et défendre chacun n’est pas une mince affaire mais heureusement, notre technologie est plus avancée, notre armement surtout. Cela n’empêche pas quelques incursions dans nos défenses.
J’étais sur une base spatiale loin du front quand deux vaisseaux alien se sont matérialisés face à nous. Notre base avait beau être militaire et être dotée de moyens de défense, nous n’avions aucune chance. Le commandant de la base a réussi à ouvrir le feu et à détruire l’un des deux avant qu’ils ne réduisent à néant notre armement. Nous savions quel sort nous attendait. Ils allaient nous aborder, pénétrer notre coque et s’introduire dans la base en tuant et dévorant chacun de nous.
Plusieurs de mes amis s’étaient déjà posé la question de se donner la mort plutôt que d’être dévorés vivants. Je savais que j’allais lutter jusqu’au bout et en tuer un maximum.
Armés jusqu’aux dents, nous attendions tous leur venue dans chaque couloir. Ils allaient arriver sans un seul cri, mais en martelant le sol de leur pas lourd, leurs armes tranchantes raclant les parois métalliques. Il faut de nombreuses balles pour les tuer et nous ne pouvons rien utiliser d’autre sans risquer de percer la base.
Ils sont arrivés devant notre ligne de défense, par dizaines. Ils mourraient en passant le coin du couloir mais d’autres arrivaient. Nous n’avons pas compris ce qui se passait quand la base entière a tremblé. Le ravageur en face de moi a heureusement un peu vacillé et j’ai pu l’abattre mais sa lame a entaillé mon bras jusqu’à l’os.
Entre douleur et désespoir, j’étais persuadée de mourir, ayant perdu la capacité de me servir correctement de mon arme.
Mais quelque chose s’est passé. Abasourdi, nous les avons vu faire demi-tour et abandonner le combat. Jamais nous n’avions vu ça. Sans aucun remord, nous avons continué à tirer dans leur dos jusqu’à ce que le dernier disparaisse.
Sauf que les bruits qui nous parvenaient n’étaient plus les mêmes. Des grognements sourd, des bruits d’armes, des cris de rages. Les Ravageurs en étaient incapables. Qui était en train de les combattre ?
Un ravageur a été projeté devant nous, mort, coupé en deux mais le haut de son corps toujours en vie. Une sorte de hache bizarre a volé et s’est planté dans son crâne. Une voix rauque mais qui ne me semblait pas belliqueuse s’est fait entendre. J’ai tourné la tête pour la première fois et j’ai vu que nous n’étions plus que quatre debout. J’étais de loin la plus haut gradée. L’homme à ma droite, à peine adulte tremblait et pointait son arme sur le couloir.
Moi : Ne tirez pas ! C’est un ordre !
Mais…
Moi : Vous allez vraiment tirer sur ceux qui tuent des ravageurs ????
Le propriétaire de la hache est apparu, mains en l’air. Ça devait vraiment être le signe de paix universel. Et quand je parle de mains, il en avait quatre !!! Etrangement semblables aux nôtres, reliées à son torse par des bras d’une musculature impressionnante.
Son visage, bien que plus « rugueux », avait une bouche et des oreilles, bien qu’elles soient plus petites.
C’est moi qu’il regardait. Il a commencé à s’approcher. Deux autres sont apparus derrière lui et je supposais qu’ils étaient plus encore derrière. L’homme à côté de moi était bien trop nerveux. Je me suis mise en face de lui et j’ai violemment pris son arme pour la jeter par terre.
Moi : Si tu y touches, c’est moi qui te tue ! Ils sont notre seule chance !
L’alien en face de moi était proche maintenant et s’est stoppé, nous regardant chacun notre tour avant de revenir sur moi, sur ma blessure aussi. Il a sorti une sorte de bande noir de geai, épaisse. Doucement, il l’a portée à mon bras et a enroulé la bande autour de ma plaie. En un instant, la douleur s’est évanouie, suivie de picotements désagréables. J’ai voulu l’ôter. Mais un son désapprobateur et sorti de sa bouche.
Moi : Qui êtes-vous ?
Il m’a fait comprendre d’attendre et a aboyé un ordre derrière lui. Pendant ce temps, il a enlevé la bande sur mon bras et il n’y avait plus qu’une cicatrice rouge en lieu et place de la plaie béante qui s’y trouvait avant. Il a replacé la bande quand j’ai compris qu’il voulait que je voie qu’il me soignait. Mes hommes ont vu de leurs yeux ma guérison et les compagnons de l’alien se sont avancés en leur tendant des bandes. Qu’ils ont placé sur les quelques hommes très sérieusement blessés autour de nous.
J’ai placé la main sur ma poitrine « ANNIE » et j’ai fait le geste vers lui.
Il m’a regardé un court instant est a incliné la tête « FROST » Bon, on avance un peu.
Enfin, au bout de 2 ou 3 minutes peut-être, une sorte de tige en métal est sorti de la bandoulière en travers de son torse puissant pour se positionner juste devant sa bouche.
Frost : Annie, notre race s’appelle les Perniens nous ne sommes pas des ennemis. Tant que vous ne nous agressez pas, nous ne voulons pas de mal à votre espèce.
La voix sortant de sa bouche m’était incompréhensible mais ce qui devait être un traducteur fonctionnait à merveille.
Moi : Vous parlez notre langue ???
Frost : Notre système s’est introduit dans votre base et a analysé votre langage.
Moi : Ok, mais je ne suis pas sûr que je sois d’accord pour que vous vous introduisiez dans notre système.
Il a souri. Ce sourire m’a paru en même temps un peu moqueur mais franc… Diablement sexy aussi.
Frost : Vos systèmes de défense ne nous intéressent pas et nous ne craignons pas votre armement.
Moi : Pourquoi nous avoir secouru ?
Frost : Votre ennemi est le nôtre depuis des décennies.
Moi : Vous auriez pu entrer en contact avec nous plus vite !!! Un allié nous aurait beaucoup aidé à comprendre non ?
Frost : Si je suis devant vous, c’est un hasard. Nous avons suivi jusqu’ici les 2 vaisseaux Draigniens car ils ont utilisé une technologie de brouillage qu’ils n’ont jamais utilisé avant. L’univers est infini. ; Nous ne connaissions pas l’existence des humains avant aujourd’hui.
Moi : Oh ! Nous appelons les Draigniens des Ravageurs.
Frost : Ce nom leur convient très bien en effet. Nous comprenons maintenant mieux pourquoi leurs attaques étaient moins fréquentes et massives ces dernières années. Ils vous attaquaient.
Moi : Il va falloir que je fasse part de votre existence à mes supérieurs. Mais avant tout, merci. Merci de nous avoir sauvé d’une mort certaine et merci de nous soigner. Vos bandes noires sont exceptionnelles.
Frost : enlevez la vôtre.
Je l’ai retirée. Seule une très fine ligne blanche prouvait que j’avais eu une blessure quelques minutes auparavant. Je n’avais plus aucune douleur et pouvais bouger mon bras comme je le voulais. J’ai saisi mon arme pour la mettre sur mon épaule. Quand j’ai à nouveau regardé Frost, il me détaillait des pieds à la tête avec un air un peu bizarre.
Frost : Je dois faire un rapport à mes supérieurs. Mes soldats vont remettre les corps des Draigniens dans leur vaisseau et le détacher de votre base. De votre côté, je vous laisse soigner vos soldats et faire ce que vous avez à faire mais je suggère que vous attendiez mon retour pour appeler vos supérieurs.
Moi : Je suis d’accord.
J’ai regardé partir Frost. C’était une montagne, la largeur de ses épaules ne laissait pas tant que ça de place pour le croiser dans le couloir. Si on oublie qu’il est 30 cm plus grand que n’importe quel homme, qu’il est musclé comme un tank et qu’il a 4 foutus bras… Je ne peux m’empêcher de penser qu’il me fait un effet de dingue. En 6 ans dans l’armée, j’ai bien eu quelques hommes dans mon lit mais aucun homme en m’a fait cet effet. J’ai regardé un à un les soldats de Frost. Ils étaient tous aussi bien bâtis que lui, indéniablement virils et impressionnants mais… il n’y avait aucune réelle attraction.
FROST
Impossible !!!! C’était tout bonnement impossible !!!
Nous avions perdu un soldat, un bon soldat même, capturé un vaisseau Draignien, sauvé une petite dizaine d’humain et grâce à ça, sans doute trouvé l’allié le plus puissant contre ces créatures malfaisantes si on en croyait le peu que nous avions analysé de leur système de communication.
Et pourtant, la seule chose à laquelle je pouvais penser était cette femelle, Annie.
Arrivé dans mes quartiers, j’ai demandé une communication sur ligne sécurisée avec mon frère. Freng fait partie de notre gouvernement. Il est très proche de notre leader. Je devais absolument lui faire part de ma découverte. Debout devant mon miroir, je voyais la confirmation de ce que je ressentais au fond de moi.
Moi : Freng, je dois absolument te parler de quelque chose
Freng : Bonjour à toi aussi. Merci je vais bien. C’est gentil de t’en préoccuper.
Moi : Arrête, c’est vraiment capital.
Freng : Ok je t’écoute.
C’est ce qui est bien avec mon frère. Il peut être aussi emmerdant et drôle que sérieux en un instant.
Moi : La nouvelle va vous arriver très vite mais je veux que ce que je vais te dire soit remonté à notre leader par toi et en direct le plus vite possible. Tu sais que j’ai suivi les deux vaisseaux Draigniens avec leur technologie de camouflage ?
Freng : Oui !
Moi : Ils ont attaqué une base spatiale occupée par une race inconnue jusqu’à aujourd’hui, ils se disent « humains » et c’est une race qui a été capable sous nos yeux de détruire l’un de leurs meilleurs vaisseaux. Le deuxième vaisseau Draignien a trouvé une brèche dans leur base et nous sommes intervenus pour les sauver. Ils subissent depuis quelques années les attaques des Draigniens. La diplomatie n’est pas mon fort mais il se pourrait qu’on vienne de trouver un allié précieux.
Freng : Ouah ! En effet, je dois en parler tout de suite.
Moi : Attends ! Vous allez avoir tout ça très vite en rapport écrit. Je t’appelle pour quelque chose de bien plus important… Et de plus confidentiel… Parmi les humains que nous avons sauvés, il y a deux soldats qui sont des femelles.
Freng : Ils ont des femelles qui se battent ?
Moi : Oui… L’une d’elles a réveillé en moi l’Appel…
Freng : Tu te moques de moi ?
Moi : Non…
Freng : A quoi ressemble cette race ?
Moi : Je vais t’envoyer une photo de celle qui a réveillé l’Appel en moi. Mis à part qu’elle n’a que 2 bras et qu’elle me paraît fragile par rapport à nous, elle me paraît très … Compatible !!
Freng : Tu es sûr de toi ?
Moi : Mes yeux ont commencé à changer de couleur…
Freng : Merde, alors dans ce cas, je te crois. Ils sont nombreux ces humains.
Moi : D’après ce qu’on a trouvé dans leur système de communication, des milliards.
Freng : Donc des milliards de possibilités pour l’Appel ! C’est énorme !
Moi : Est-ce que tu m’autorises à parler en notre nom aux humains. Ils vont vouloir savoir ce qui se passe et il vaut mieux que la communication vienne des survivants.
Freng : Oui, mais ne parles pas de l’Appel pour l’instant. Je te laisse pour aller voir le leader. Tiens-moi au courant.
J’avais vu le regard d’Annie s’attarder sur mes 4 bras. Était-ce hideux pour elle qui n’en a que 2 ? A l’inverse, j’ai cru voir une certaine attraction quand elle a regardé mon torse. Est-ce que ma virilité était aussi attirante pour elle que sa féminité pour moi ?
Il n’y avait que deux femmes dans la base humaine. L’autre était affreusement blessée mais m’a parue bien proportionnée aussi. Pourtant seule Annie était attirante pour moi. L’appel dans notre race est nécessaire pour avoir des enfants, pour avoir la compatibilité la plus forte avec notre partenaire.
Je suis passé sous le nettoyeur pour enlever l’immonde sang noirâtre de ces créatures avant de passer un uniforme propre. Mon torse avait paru l’impressionner donc j’ai laissé la bandoulière de combat pour une simple oreillette de communication et j’en ai pris une pour elle afin qu’elle puisse parler avec mes soldats. Le cœur battant, je suis allé la retrouver.
ANNIE
30 morts dont 10 partiellement dévorés, dix survivants, miraculeusement sauvés et soignés par les Perniens. Nous n’étions pas une unité de combat donc nous n’avions aucune chance sans nos sauveurs.
J’étais au chevet de Léa, en cours de soins intensifs. Je tentais de la réconforter. Elle était ma meilleure amie depuis l’entrée dans l’armée mais aujourd’hui, elle avait perdu son petit ami, dévoré sous ses yeux et plusieurs de nos camarades morts étaient des amis très proches. Je refoulais mes larmes pour être forte pour Léa.
Les Draigniens nous avaient ciblés en espérant affaiblir nos capacités de coordination de défense mais nous ne sommes pas la seule unité à faire ça, juste la plus active donc ils avaient dû nous détecter.
Plusieurs soldats Perniens s’affairaient autour de nous mais j’ai « senti » l’arrivée de Frost. Par-dessus l’épaule de Léa, j’ai regardé Frost arriver en retenant ma respiration. Il avait manifestement pris une douche et n’était plus couvert de sang. Sa peau était presque cuivrée, splendide. Les muscles roulaient sous la peau de ses bras. Complètement libres à la vue, ses pectoraux étaient magnifiques, tout comme ses abdos.
Il a pris un air concerné quand il a vu ma tristesse et a vu Léa pleurer à chaudes larmes malgré ses propres blessures. Il a regardé ses soldats un à un.
Frost : Mes soldats vous ont fait quelque chose ?
Moi : Non, bien sûr que non. Ils ont été très gentils et ont beaucoup aidé. Mais nous avons beau faire partie de l’armée, nous ne sommes pas des soldats envoyés au champ de bataille. Les hommes et les femmes morts et alignés ici sont des camarades mais aussi des amis de longue date.
J’ai laissé Léa avec un collègue et entraîné Frost plus loin.
Moi : Et le fiancé de Léa est mort, dévoré sous ses yeux. C’était horrible pour elle. Elle s’en veut terriblement car elle n’a rien pu faire.
Frost : Je comprends.
Il a posé une main sur mon épaule, chaude et réconfortante.
Frost : Pensez-vous pouvoir appeler vos supérieurs ?
Moi : Oui, mais j’exige de le faire ici, en présence de tout le monde. Sinon, ils ne nous croiront pas. Et je vais leur envoyer tout de suite les vidéos.
Frost : pas de problème pour moi.
Les frappes de missiles Draigniens avaient coupé nos communications mais grâce aux Perniens nous allions pouvoir lancer l’appel. J’ai donné le code d’urgence absolu et on m’a transféré à l’amiral suprême. Pour l’instant on ne voyait que moi sur l’écran.
Moi : Amiral, notre base a été attaquée il y a 8 heures par 2 vaisseaux ennemis. Je viens à l’instant de faire partir les vidéos.
Amiral : Je vois que vous êtes en vie ! C’est plus qu’étonnant pour votre type d’unité, sans vouloir être offensant. Des pertes lourdes ?
Moi : 30 morts sur 40. Je suis la plus gradée restant en vie.
L’Amiral : Merde ! 2 vaisseaux ennemis vous dites ! Comment vous en êtes-vous sortis ?
Moi : Nous étions presque anéantis quand une aide inattendue est arrivée.
L’Amiral : Inattendue ?
Moi : Je vais vous montrer mais dans un premier temps, je veux que vous sachiez qu’ils ont été amicaux, ont soigné nos blessés, ont été plus que respectueux.
L’amiral : D’accord ! Montrez-moi.
Moi : Je vais laisser leur commandant vous parler.
J’ai tourné avec le communicateur, faisant défiler d’abord les corps étendus par terre, puis les survivants, avant de finir par nos sauveurs, alignés, très militaires, avec Frost quelques pas devant. J’ai laissé l’Amiral digérer la découverte des Perniens. Frost a ensuite raconté brièvement l’histoire de son peuple, leur combat incessant contre les Ravageurs. Au bout de quelques minutes, le dirigeant de la coalition était en visio.
½ heure plus tard, Frost saluait nos deux plus grands dirigeants qui comprenaient à quel point une alliance serait bénéfique. Frost a cependant bien fait comprendre qu’il n’était qu’un officier et n’avait pas de pouvoir de décision. Les négociations devraient se faire avec leur leader.
C’est ensuite l’aspect logistique qui a été évoqué. La base avait subi de gros dégâts et nous ne pouvions rester à l’intérieur. Des vaisseaux rapides de la coalition seraient là dans deux jours pour prendre soin des corps et détruire la station afin qu’elle ne puisse être récupérée par l’ennemi. En attendant, Frost aller nous emmener à un point de rdv sur l’une de nos planètes principales à 7 jours de trajet.
Tout en préparant nos affaires, des soldats alien nous aidaient. Ils étaient particulièrement aux petits soins pour Léa et me laissaient avec Frost. Un soldat avait essayé de m’aider mais Frost lui avait lancé un regard noir et il avait fait demi-tour. Bizarrement, je ressentais une confiance aveugle en lui. Sa présence proche me rassurait.
FROST
La puissance de l’Appel était terrible. Arrivé sur notre vaisseau, ils se sont lavés, se sont changés et se sont restaurés. On leur a trouvé des chambres et ils se sont reposés le temps de ce qu’ils appellent une « nuit »
Annie est arrivée vers moi dans un pantalon militaire ample mais ne portait en haut qu’un teeshirt épousant chaque courbe de son corps, des courbes incroyablement féminines. Le sommeil avait fait du bien à Annie qui me paraissait plus fraîche, splendide. Mon sexe se dressait déjà dans mon pantalon.
Après l’attaque, elle était couverte de sang noir, les cheveux attachés derrière sa tête. Là, elle arrivait avec les cheveux libres, lui tombant sur les épaules, des cheveux de la couleur de notre soleil alors que tous les Perniens ont les cheveux noirs.
Dans une communication rapide, Freng m’avait strictement interdit de revendiquer Annie avant que les leaders aient trouvé un terrain d’entente. Comment est-ce que j’allais pouvoir obéir à cet ordre alors que tout ce que je voulais était l’emmener dans mes quartiers pour la posséder.
Je lui ai fait visiter mon vaisseau. Chaque soldat était au courant de ce qui se passait pour moi. Ils saluaient Annie mais la regardaient à peine car ils savaient que je pourrais perdre mon sang froid si j’avais l’impression qu’ils étaient un chalenge pour gagner le cœur de ma partenaire.
Au bout d’1/2 heure, Annie m’a regardé bizarrement.
Moi : Quelque chose ne va pas Annie ?
Annie : Je ne sais pas mais c’est bizarre. Quand on était dans notre base, vos soldats étaient amicaux. Ils cherchaient à en savoir plus sur l’humanité, sur nos coutumes et ils m’ont parlé des vôtres. Ici, c’est à peine s’ils me regardent…
J’ai soupiré. J’avais espéré remettre cette discussion à plus tard.
Moi : Je ne peux qu’admettre que vous avez raison… Et que c’est dû à un ordre de ma part…
Annie : Pardon ???? Mais… Pourquoi ???
Moi : Si j’ai encore votre confiance, acceptez-vous de venir dans mes quartiers ? L’explication peut prendre un peu de temps et cette discussion serait plus facile en privé.
Je l’ai conduite à mes quartiers. En tant que commandant, c’était assez spacieux avec un salon de taille correcte et une chambre. J’ai vu le regard impressionné d’Annie. On s’est installé et j’ai servi de l’eau à Annie, seule boisson autorisée sur nos vaisseaux.
Annie : Est-ce que je dois m’inquiéter de l’ordre que vous avez donné ?
Moi : Non ! Il ne vous sera fait aucun mal et à aucun de vos soldats non plus ! C’est plutôt pour protéger l’ordre sur mon vaisseau, et… Pour protéger « mes » soldats.
Annie : Contre moi ? Ils pourraient me tuer avec seulement 2 de leurs 4 mains !
Moi : C’est pour les protéger de moi.
Annie : Pourquoi ?
Moi : Je vais vous expliquer un peu l’histoire de notre peuple. Laissez-moi parler d’accord ?
Annie : D’accord…
J’ai alors parlé sous le regard attentif d’Annie. Notre peuple n’est pas très nombreux et surtout, ne grandit pas. Il s’est stabilisé il y a des centaines d’années autour d’un milliard de Perniens mais diminue toujours un peu. Seul le sens du devoir de nos femmes a permis de maintenir notre nombre. Il y a toujours eu plus de naissances de mâles que de femelles. Si les deux époux sont parfaitement compatibles, une fille pour 3 garçons en moyenne peut en résulter. Pour augmenter les chances, les mâles ressentent l’Appel lorsqu’ils rencontrent la partenaire parfaite et dans une moindre mesure, la femelle aussi. Seulement la chance de la rencontrer n’est pas très élevée. Beaucoup de couples sont simplement ensemble parce qu’ils sont tombés amoureux. Dans ce cas, la chance d’avoir une fille n’est pas de plus d’une fille pour 5 garçons.
Annie : Donc vos femmes font beaucoup d’enfants.
Moi : Oui c’est le sacrifice qu’elles font pour notre peuple.
Annie : Et c’est pour ça qu’il n’y a aucune femme dans votre équipage.
Moi : Oui, elles sont trop précieuses pour nous. Quelle est la proportion de femmes dans votre population ? Vous n’étiez pas nombreuses dans la base.
Annie : Au fil des siècles, il y a toujours plus de femmes que d’hommes. Sur 100 naissances, près de 55 sont des filles. Mais les hommes sont physiquement bien souvent plus forts que les femmes donc il y a plus d’hommes dans les équipages.
Moi : Je comprends. C’est aussi le cas pour nous.
Annie : Ça ne m’explique pas pourquoi vos soldats ne doivent pas me regarder.
Moi : Lorsqu’un mâle de notre espèce ressent l’Appel, il devient…
Annie : Jaloux ? Possessif ?
Moi : Oui… Mais aussi protecteur et attentionné…
Elle me regardait maintenant avec encore plus s’attention et j’ai vu le moment où elle a compris de quoi je voulais parler exactement.
ANNIE
Bon sang, tout allait trop vite dans ma tête. L’attaque, la perte de mes amis, la rencontre d’aliens, ennemis de nos ennemis. Et la rencontre de Frost, la veille seulement, mon sommeil entrecoupé des rêves torrides dont il était la vedette. Est-ce qu’il me disait vraiment que lui, un alien, ressentait un lien qu’il aurait dû ressentir avec une femme de son espèce ?
Moi : Oh ! Et comme en ce moment, tu me regardes bien dans les yeux et que tu as ordonné à tes soldats de ne pas me regarder…
Frost : Je ressens l’Appel Annie. C’est très puissant, plus puissant que ce qu’ai pu entendre parmi notre peuple. J’ai peur que mes émotions et réactions en ce qui te concerne soient plus forte et que j’agresse un de mes hommes, par jalousie.
Moi : Lorsqu’un couple se forme chez vous c’est…
Frost : Pour la vie. Je n’ai pas encore entendu parler de couple qui ne soit pas heureux, ou qui soit séparé par autre chose que la mort.
Moi : Et tu me dis que tu ressens ça pour moi ?
Frost : Oui ! c’est une certitude. Mais il ne s’agit pas que de ce que je ressens pour toi. Si… Si les femmes humaines sont compatibles avec notre race, ça pourrait changer énormément de choses pour nous… Et pour la race humaine aussi.
Moi : Comme ?
Frost : Je ne décide pas pour mon peuple. Je suis plutôt celui qui exécute les ordres le mieux possible. Mais des millions de Perniens sont sans compagne et si les humaines peuvent, et acceptent de former des couples avec nous, nous vous serions éternellement reconnaissant. Les Perniennes pourraient être plus libres de faire moins d’enfants… Et surtout, il arrive un moment où nos mâles dépriment parfois très fortement, au point de mettre fin à leur vie prématurément.
Moi : C’est horrible !
Frost : Je peux les comprendre Annie. C’est dur de réaliser qu’il n’y a plus d’espoir de fonder une famille. Rien ne dit que c’est possible mais le fait que je ressente l’Appel pour toi est un espoir incroyable que les humaines puissent avoir des enfants avec nous. Avec l’espoir d’une génération plus grande dans le futur, nous pourrions mettre bien plus d’efforts dans notre guerre contre les Ravageurs et nous ferions mieux que simplement nous défendre.
Moi : Qu’avons-nous à y gagner ?
Frost : Un allié puissant pour défaire votre ennemi définitivement… J’imagine que des technologies comme les bandes de soin seraient une grande avancée pour vous. Je ne pense pas que nous partagerons nos armes avec vous mais j’ai vu à l’œuvre une de vos bases qui n’est pas une unité de combat pure et vos armes étaient déjà supérieures à celle des Ravageurs… Les femmes acceptant un époux de notre race seraient choyées, ses besoins comblés. Il n’y a pas de pauvreté, de faim ou d’exclusion dans notre société.
Moi : Tu ressens vraiment l’Appel ? Pour moi ?
Frost : Complètement et éperdument. C’est comme si tu me complétais alors qu’on s’est rencontré hier…
Moi : Comment devenez-vous un couple ?
Frost : Pour le mâle on appelle ça la revendication. Pour la femme, on appelle ça l’acceptation, tout simplement. Les mâles ressentent l’Appel bien plus fort et les femmes le sentent petit à petit. Les scientifiques disent que nous émettons des hormones perceptibles par les Perniennes et leur corps réagit, ou pas, à ces hormones. Quand elles sont sûres d’elles, elles acceptent la revendication qui se matérialise par l’union intime et physique du couple.
Moi : C’est ce que tu voudrais, me concernant ?
Frost : Oui, mais je comprends que vos coutumes puissent être différentes et jamais un mâle ne presse une femme d’accepter. Le fait que vous ne puissiez pas ressentir l’Appel va compliquer bien des choses… Si nos dirigeants trouvent un accord dans ce sens.
Mon attirance pour Frost avait été immédiate. Depuis notre entrée dans ses appartements, je me faisais violence pour ne pas scruter chaque muscle offert à ma vue, pour ne pas trop penser à ce que me feraient ressentir ses 4 mains sur mon corps. Rien que le fait de ne pas trouver repoussantes ces 4 mains était troublant. J’avais des papillons dans le ventre et mon sexe me démangeait presque, était humide. Et que penser de ces rêves érotiques ? J’aurais pu penser à n’importe lequel de ses soldats, tous bâtis comme des dieux mais seul Frost était présent dans ces rêves ?
Moi : Je… Pourquoi dis-tu que les humaines ne peuvent ressentir cet « Appel » ?
Il m’a regardé un moment.
Frost : Est-ce que… Tu ressens quelque chose ?
Moi : Je ne sais pas ce qu’est l’Appel ou ce que je devrais ressentir. Je sais que j’ai ressenti de l’attraction pour toi très rapidement. Je me sens en sécurité avec toi.
J’ai préféré garder pour moi les rêves érotique de la nuit dernière.
Moi : Mais tu m’as sauvé la vie et il très connu qu’une personne sauvée par quelqu’un peut développer de faux sentiments envers son sauveur, qui s’estompent ensuite. Je… Je ne sais pas quoi dire d’autre.
J’ai clairement vu la déception sur son visage mais il a hoché la tête, résigné.
Frost : De toute façon, j’ai déjà fait part à mon frère, qui est conseiller de notre Leader, de l’éventuelle compatibilité entre nos peuples et il m’a clairement ordonné qu’aucune revendication n’était possible tant que nos dirigeants ne trouvaient pas un accord.
Nous en sommes restés là et il m’a reconduite au bloc de petits appartements qui avaient été attribués aux humains avant de repartir remplir ses obligations de commandant de vaisseau.
On nous a donné le moyen de communiquer avec nos proches, notre hiérarchie. Ils nous ont simplement dit que nos conversations ne seraient pas privées. Le plus dur a été de soutenir moralement Léa alors qu’elle parlait au téléphone avec les parents de son fiancé décédé. Ils avaient heureusement été informés avant et étaient bien sûr terrassés par sa mort mais étaient content que Léa s’en soit sortie. Ils lui ont dit que la vie était longue et qu’elle referait sans problème sa vie.
5 jours ont passé calmement mais Frost passait tout le temps qu’il pouvait avec moi. A un moment, il est venu me chercher plus tôt que prévu dans ma cabine et j’ai ouvert machinalement, persuadée que c’était Léa. J’étais simplement en short et débardeur.
En un instant, son sourire s’est figé et il n’a pu contrôler la suite. Pour la première fois depuis notre rencontre, il pouvait voir les formes exactes de mon corps. Alors que son regard parcourait mon corps, depuis mes jambes musclées, mes hanches, ma taille fine, ma poitrine mise en évidence par le tissu moulant et le décolleté, j’ai vu son corps entier se tendre, chaque muscle rouler sous sa peau.
Le désir dans ses yeux était une évidence et j’ai su qu’il faisait tout pour contrôler sa réaction, pour contrôler l’Appel. Une bosse non négligeable s’est formée dans son pantalon. Cette fois, c’est moi qui avais du mal à me contrôler. Ça faisait des lustres que je n’avais eu personne dans mon lit et devant moi se tenait le mâle de tous mes derniers fantasmes.
Frost : Je… Je devrais partir… Pardon… Je… Merde ! Tu es encore plus magnifique que je pensais !
Je n’ai pas pu répondre car l’instant suivant, je me suis collée à lui en passant mes mains derrière sa nuque pour attirer sa bouche vers la mienne. Je l’ai tiré dans ma cabine tout en fermant la porte derrière lui. 2 jours entiers à réfréner mes envies ! Chaque fois que je le voyais, je voulais toucher son corps, voulais connaitre le goût de ses lèvres, de sa peau.
Il a eu un petit mouvement de recul quand j’ai glissé ma langue dans sa bouche. Ce n’est certainement pas une habitude chez eux. Mais aussitôt, sa passion a explosé alors qu’il jouait avec ma langue. 4 bras se sont saisi de mon corps et j’ai senti toute leur force. Finalement, il s’est écarté de moi mais ses mains étaient sur mes flancs.
Frost : Je… Je ne peux pas… J’ai des ordres.
Moi : Frost, je ressens l’Appel. Je le sais.
Frost : Tu es sûre ?
Moi : Je… Je pense à toi en permanence. J’ai l’impression que mon corps ne m’appartient plus dès que tu es là.
J’ai baissé les yeux et son pantalon était tendu à l’extrême. J’ai placé une main sur son sexe avant qu’il n’ait le temps de réagir. Je ne me reconnaissais pas.
Moi : A première vue, je dirais que nous sommes compatibles mais on ne peut être sûr de rien avant d’avoir testé.
Frost : Tu ne peux pas savoir à quel point ta proposition me tente mais j’ai promis d’attendre à mon frère.
Moi : Nous savons tous les deux ce que nous ressentons. J’ai essayé de le nier mais c’est réel. Tu es fait pour moi.
Mon corps était en feu et je coulais littéralement. Je me suis faite chatte contre lui et un grognement est sorti de sa gorge, pas un grognement humain, quelque chose de grave et profond qui m’a fait trembler de tout mon être. Une de ses mains caressait ma nuque, deux autres maintenaient mon bassin contre lui, la 4ème remontait ma colonne vertébrale sous mon teeshirt. Il cédait. Il me cédait.
Son module de communication a émis un BIP particulièrement fort.
Frost : C’est mon frère. Je dois répondre.
Moi : Je commence à croire que je ne vais pas beaucoup aimer ton frère.
A regret, je me suis écartée de lui.
Frost : OUI !
Freng : Nous sommes en pleine négociation avec les humains et ça avance très positivement mis à part la compatibilité des humaines avec nous. Ils ne sont pas fermés à la possibilité mais veulent en savoir plus avant de prendre une quelconque décision.
Frost : C’est le point le plus important pour moi Freng, tu le sais !
Freng : C’est justement pour ça que je viens aux nouvelles concernant ton cas. Il y a trop d’inconnues sur le sujet.
Frost a tourné l’écran vers moi et la surprise s’est lue sur le visage de Freng.
Moi : Bonjour !
Freng : Bonjour… Annie ! Je vois que si vous êtes ensemble, c’est que mon frère n’a peut-être pas tort. Il ne vous harcèle pas j’espère.
Frost : Freng ! Fais attention à ce que tu dis !
Moi : Non, il ne me harcèle pas ! Pas assez même !
Freng : Pardon ?
Moi : Je suis sûr que je ressens l’Appel Monsieur. C’est… De plus en plus fort… Difficilement supportable…
Freng : Uniquement pour Frost ? ou pour les Perniens en général ? Est-ce que c’est purement un besoin sexuel ?
Je pouvais presque entendre la rage bouillonner dans le cerveau de Frost.
Moi : Je ne sais pas ce que vous savez des coutumes humaines en seulement 2 jours mais je n’ai couché qu’avec 2 hommes dans ma vie. Pour une jeune femme de 28 ans, célibataire et considérée attirante, c’est très peu. Je ne suis pas une fille facile.
Freng : Pardon si je vous ai offensé. Ce n’était pas volontaire. Je dois en effet en apprendre plus sur les habitudes de votre peuple.
Moi : Merci… Donc, non, aucun autre Perniens ne m’a attiré. Je pense que pour beaucoup d’humaines, vous serez jugés attirants, virils. Mais je sais qu’il n’y a que Frost pour moi maintenant. Je… Je n’en reviens pas de ce que je vais dire mais si ça doit faire avancer les choses… Le désir sexuel est très fort, plus fort que tout ce que j’ai vécu auparavant. Avant que vous appeliez, je faisais tout pour séduire Frost et le lier à moi. Je crois que vous appelez ça l’Acceptance. Je voulais qu’il me Revendique, physiquement et émotionnellement.
L’image a dévié et à ma grande honte et stupeur, il y avait une dizaine de Perniens autour d’une table ainsi que les hologrammes des plusieurs dirigeants humains. Une Pernienne a pris la parole. Hors champ de la caméra, Frost avait une main visible mais l’autre pétrissait ma fesse à travers mon short.
Vous définissez en plus intense ce qu’une Pernienne ressent lors de l’appel, ce que j’ai ressentit lorsque je l’ai vécu. Un témoignage, un couple, n’est que peu de choses mais je suis convaincue que l’Appel est possible entre nos races.
Le chef suprême humain : Annie, aucune menace, aucune pression ? Vous pensez que votre union à Frost vous permettra d’être heureuse ?
Moi : Aucune pression Monsieur. Et la relation avec un Pernien est une inconnue mais je suis persuadée que mon bonheur y est lié.
Le chef suprême humain : Nous devons absolument voir les termes d’un accord, les limites à ne pas franchir mais si tout est fait dans le respect, je ne vois pas ce qui empêche deux êtres consentants de fonder une famille.
Freng : Merci à vous deux. On se tient au courant.
Frost : Non, c’est moi qui t’appellerais. Ne nous dérange plus. C’est mon droit durant la cérémonie d’Appel.
Il a raccroché.
Moi : C’était rude avec ton frère.
Frost : Il le méritait pour nous avoir interrompu tout à l’heure.
Je ne savais pas s’il avait pu voir mais Frost n’avait pas débandé. Je salivais d’avance de le voir nu. J’ai mouillé comme une folle quand avec deux mains il a levé mes bras en l’air alors que les deux autres m’enlevaient mon débardeur. Mes tétons pointaient à l’extrême, durs et gonflés, sensibles. J’aurais pu être une simple poupée dans ses bras mais il était en même temps directif et doux dans ses gestes.
Il n’a libéré mes mains qu’une fois totalement nue. J’ai caressé son corps, passé mes doigts dans ses cheveux. Il respirait fort, me laissait découvrir et admirer. A genoux devant lui, j’ai cherché quelques instants l’attache de son pantalon qui est tombé à ses pieds. Il ne portait aucun sous vêtement. Le sexe dressé devant moi était impressionnant, tant en longueur qu’en largeur. La verge avait beaucoup de similitude avec celle d’un homme, terminée par un gland à peine plus large que la hampe. 2 grandes différences cependant. 3 sortes d’anneaux de la même texture que le gland étaient répartis sur la verge et une caresse m’a fait comprendre qu’ils étaient sensibles comme le gland. Et il semblait que les testicules ne soient pas apparents.
Moi : Est-ce que tous les mâles Perniens sont… Faits comme toi ?
Frost (un sourire aux lèvres) : A ma connaissance oui !
Moi : Ton sexe est vraiment gros selon les moyennes humaines. Tu devras être doux Frost…
Frost : Je rêve d’être en toi et de te voir jouir depuis que j’ai posé les yeux sur toi. Je ne vais pas gâcher ça.
Frost m’a prise dans ses bras et posée sur le lit. La sensation de 4 mains parcourant mon corps était incroyable. Un doigt entrait en moi, un autre, sa bouche sur mon sein, un pouce sur mon clitoris. Je gémissais, voulais encore plus. On s’est embrassé longtemps et avec passion jusqu’à ce que je réussisse à l’attirer entre mes jambes et à aligner son sexe. Il me regardait dans les yeux. C’était en même temps déroutant et très bon de le voir en appui sur deux bras et de sentir les caresses des deux autres.
Frost : C’est un moment que j’ai espéré toute ma vie Annie. Mais si tu n’es pas prête, dis-le maintenant car je sais qu’il n’y aura pas de retour en arrière possible pour moi. Je serais à toi corps et âme. Ton bonheur et ta sécurité seront mes seuls objectifs.
Ce gros nigaud me mettait les larmes aux yeux mais ces mots m’ont conforté dans l’idée que je tombais follement amoureuse de lui, en dehors de cet « Appel ».
Moi : Je t’Accepte Frost. Revendique-moi ! Fais-moi l’amour !
Le gland est entré dans la fournaise qu’était mon sexe, lentement, en m’écartant. Ses doigts avaient préparé le terrain mais il était énorme. Délicieusement énorme, parfait pour moi. Son gland était maintenant sur mon point G. J’ai joui une première fois, silencieusement, sans bruit, mais il l’a su et m’a souri.
Il s’enfonçait toujours plus Les anneaux sur sa verge créaient une friction permanente sur les parois de mon vagin déjà étiré par l’épaisseur de son membre. Des gémissements de plus en plus forts m’échappaient. Frost me caressait, m’embrassait, et regardait mes réactions et les réponses de mon corps à la pénétration profonde.
Moi, je savais exactement ce que je vivais : la plus intense relation sexuelle de ma vie. J’avais l’impression de ne faire qu’un avec lui. Son sexe m’empalait au maximum, me comblait comme jamais. Chaque pénétration stimulait mon point G avec son gland, puis les 3 anneaux de sa verge. Je ne ressentais même pas d’inconfort. C’était comme si mon corps s’était modifié pour l’accepter si profond.
Les rares fois où je ne criais pas de plaisir, Frost m’embrassait passionnément. Mes jambes encerclaient comme elles pouvaient sa taille, mes ongles griffaient sa peau. J’ai senti que quelque chose d’incroyable allait arriver, bien plus fort que les plus beaux orgasmes de ma vie, qu’il venait déjà de m’offrir.
FROST
Annie est parfaite, belle et douce, si douce. Je veux la chérir pour le restant de mes jours, lui faire l’amour, la baiser. Sa chatte serrée me donne des sensations si fortes que j’ai l’impression que je vais jouir à chaque instant.
La voir se pâmer sous moi, l’entendre jouir, voir son visage d’extase…
Je me suis redressé un peu, 2 mains sur ses hanches pour la faire aller et venir contre moi. Cette fois, j’étais vraiment sur le point de jouir. Je caressais ses seins et pinçais ses tétons en même temps. Ses yeux se sont ouverts en grand. Elle m’a d’abord regardé avec une grande intensité avant que ses yeux ne roulent dans ses orbites. Un cri long et rauque est sorti de sa gorge alors que son corps était pris de spasmes.
Cette petite humaine était faite pour moi, rien que pour moi, ma queue au fond de sa délicieuse chatte. J’ai joui moi aussi, incapable de retenir mes cris. Un sentiment de plénitude m’a envahi et j’ai su qu’Annie était totalement compatible avec moi. J’ai su que prochainement, quand elle serait prête, elle porterait mon enfant, une fille avec un peu de chance, un garçon, ce sera le même bonheur.
Mon sperme a inondé son sexe, le trop plein coulant sur le matelas. J’ai voulu sortir d’elle mais même dans son état post orgasmique, elle a eu le reflexe de me maintenir en elle alors j’ai roulé sur le dos en l’entraînant avec moi et elle s’est collée, joue contre mes pectoraux. Elle était câline, douce, son bassin bougeait de temps en temps, me faisant retrouver ma rigidité en un temps record.
Moi : Je ne sais pas grand-chose de ce que nous réserve l’avenir mais…
Annie : Ce sera avec moi… Je sais… ça ne peut pas être autrement… Je… Ce que je ressens est très fort Frost ! On ne se connaît que depuis quelques jours, c’est incompréhensible pour moi !
Moi : N’aie pas peur. C’est la façon de faire des Perniens. Ceux qui vivent ça vivent vraiment heureux… Et tu sembles très réceptive…
Annie : Réceptive oui !!!
Elle s’est assise sur moi et s’est empalée en totalité, doucement, en gémissant. Mains dans ses cheveux tout en ondulant du bassin, ses seins hauts et fermes étaient parfaits.
Moi : Tu es magnifique… Les autres femmes humaines sont belles comme toi ?
Annie : Il y a beaucoup de femmes plus belles que moi mais je sais que la plupart des hommes me trouvent belle ! OOOHHHHH LAAA OUIIIII !!!!
ANNIE
J’ai chevauché Frost un long moment, aidé par ses mains sur mes hanches, caressée et adorée par un dieu du sexe. Mon alien est fou de moi et a eu bien du mal à se lever ce matin pour remplir ses devoirs de commandant de vaisseau.
Je peux maintenant aller et venir comme je veux dans le vaisseau. Je porte toujours mon uniforme mais accrochée sur l’épaule, trône une magnifique chaîne couleur platine qui montre mon union à Frost. Beaucoup d’hommes de son équipage m’approchent pour me poser des questions sur les humaines, un espoir dans les yeux.
Celle-là, je me suis juste beaucoup amusé à l'écrire. Bonne lecture.
Je ne peux répondre pour l’humanité mais je leur dis que je suis heureuse d’être avec Frost et que si un accord est trouvé, il n’y a aucune raison pour que d’autres femmes ne trouvent pas leur bonheur avec un Pernien.
J’ai retrouvé Léa que j’avais délaissée ces derniers jours, trop absorbée par mon attirance, non, mon obsession pour Frost. Elle se remettait doucement. Avec son fiancé, ils avaient beaucoup parlé de l’éventualité d’une mort au combat mais compte tenu de notre poste, nous ne pensions pas vraiment y être confrontés. Elle m’a longuement questionné sur ma relation avec Frost. Je lui ai dit que dès le début, l’attirance avait été très forte, irrésistible même. Je lui ai expliqué l’Appel et elle avait beau être toujours morose, elle était fascinée. Je n’ai pas dit à Léa à quel point le sexe était bon mais je crois qu’elle l’a compris.
Elle m’a dit qu’elle était contente pour moi mais son visage était triste et très pensif.
Le lendemain, nous arrivions à destination. Le Conseil nous attendait et une délégation des dirigeants Perniens était arrivée quelques heures avant nous. Peu importe ce qu’ils allaient décider, ma vie était auprès de Frost…
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