L'indécise - histoire érotique

Je sens que la journée va être longue !

Hier soir, une soirée qui devait être calme a tourné à l’embuscade. J’ai retrouvé un pote pour un verre mais chaque fois qu’on le finissais, un autre pote arrivait, puis un autre. Résultat, je me suis réveillé ce matin avec une légère gueule de bois. Vu mon physique, il me faut déjà une grande quantité d’alcool pour être réellement bourré.

Pourtant, je m’étais juré de ne pas rester longtemps. Seulement, le problème, c’est que juste à côté de nous se trouvait un groupe de filles qui fêtaient un enterrement de vie de garçon et elles étaient vraiment très jolies, gaies et bruyantes, parfaites pour mettre de l’ambiance.

Mes potes et moi, on est rugbymans donc on a pas tardé à être entraîné par elles dans des danses de plus en plus chaudes.

L’une d’elles, Noémie, était particulièrement jolie, très joyeuse, joyeusement bourrée aussi. Les coups d’œil qu’on se lançait était chauds dès le début de la soirée.

Elle devait mesurer pas loin d’1,70m, des cheveux bouclés tombants en dessous de ses épaules. Ils étaient châtains mais avec de nombreux reflets blonds au niveau des pointes. Elle avait un sourire craquant et énormément de charme. Ce qui me plaisait le plus, c’est qu’elle semblait totalement naturelle, pas, ou très peu de maquillage, des cheveux libres.

Dans les bribes de conversation qu’on a réussi à avoir, j’ai compris qu’elle sortait tout juste d’une relation et je n’ai pas caché que j’étais célibataire. A ce stade de la soirée, c’était un peu tout ce qui nous importait. L’attraction était flagrante et mutuelle.

L’enterrement de vie de jeune fille touchait à sa fin et presque sans qu’aucun mot ne soit prononcé, elle m’a fait comprendre qu’elle voulait passer la fin de la nuit avec moi.

On est rentré à mon appartement et j’ai découvert un corps sublime, voluptueux et ferme en même temps. Le début a été tendre et doux, sa première jouissance s’est faite avec ma langue, ses cuisses d’un douceur exquise autour de mon visage. J’ai vu son désir très fort quand elle a découvert mon corps musclé et athlétique, mon sexe dressé à mort pour elle.

Je revois encore son visage d’extase au moment de la pénétration, ses coups de hanches frénétiques par la suite, ses cris de plaisir.

J’aurais voulu que ça dure des heures mais l’alcool et la fatigue ont eu raison de nous. On a quand même eu le temps d’utiliser deux préservatifs.

Mais le réveil était dur. Noémie n’était plus là et je regrettais de ne pas avoir ses coordonnées. Elle avait été claire. Pour elle, c’était une relation sans lendemain. Pourtant, je m’étais réveillé à un moment dans la nuit et j’avais adoré sa tête sur mon épaule, ses seins pressés contre ma poitrine et sa jambe passé sur les miennes. Je sais que je me suis rendormi en souriant.

Il était 9h30 et mon réveil sonnait à tue-tête ! Je devais absolument me trouver à 10h30, propre et bien habillé pour le baptême de mon premier neveu. J’ai donc pris une bonne douche, sorti une belle chemise et je suis parti pour l’église. Ce n’est pas particulièrement mon truc mais je peux bien faire ça pour mon frère.

Seulement, se préparer alors qu’on pense sans cesse à la fille qui a partagé son lit la nuit d’avant n’est pas si facile. Je m’interrompais tout le temps, pour chercher si dans l’appart, j’aurais une chance de tomber sur un indice me disant qui elle est. Dans une ville de 250 000 habitants, je doutais de réussir à la retrouver.

Quand je suis arrivé, il y avait déjà beaucoup de monde, tous endimanchés. C’était un double batême et mon frère avait organisé ça avec des bons amis à eux qui avaient aussi eu un bébé en même temps.

Tout le monde s’est installé, moi, tout devant car j’étais parrain. Je voyais l’autre famille un peu agitée mais j’ai vu la mère pousser un soupir de soulagement en même temps qu’on entendait le bruit sec de talons sur le sol en pierre de l’église.

J’ai alors vu s’avancer une jeune femme super bien habillée, classe juste ce qu’il faut, une jolie coiffure en chignon. La jupe était courte, le tailleur ajusté. Elle aurait pu être la plus belle femme de toute l’assistance si elle n’avait pas l’air d’être sur le point de vomir. Seul son teint de peau hâlé masquait la pâleur que je devinais.

J’hallucinais en fait. Le femme qui avait joui avec moi cette nuit, qui avais crié mon prénom sans se soucier des voisins, était à quelques mètres de moi, foudroyée du regard par ses parents en colère. Je n’ai pu retenir un petit rire devant l’ironie de la situation.

C’est à ce moment qu’elle a tourné la tête vers moi et qu’elle est restée bouche bée quelques instants. J’ai vu le regard interrogateur de la mère du petit garçon à baptiser mais la messe allait bientôt commencer donc on a pris place. Tout du long de la trop longue (pour moi) cérémonie, Noémie échangeait des coups d’œil avec moi. Elle était mal à l’aise, clairement, et souffrait d’une belle gueule de bois, ça aussi, c’était clair !

Je savais qu’on devait ensuite aller dans une salle pour manger en famille. Mon frère venait juste de s’installer dans sa nouvelle maison et je savais que son budget était juste. Je me demandais comment elle allait réagir en sachant que nous allions manger dans la même salle des fêtes, mon frère et ses amis ayant décidé de mutualiser la salle et le traiteur.



C’était un vrai cauchemar ! A se demander si j’allais m’en sortir un jour !

Ma vie amoureuse avait toujours été compliquée. Ce n’est pas qu’il est compliqué pour moi d’attirer les hommes, c’est plutôt le contraire. Mais je n’ai pas eu beaucoup de chance. Mon dernier petit ami en date m’a demandé en mariage.

Il y a trois mois, je m’estimais chanceuse et heureuse… Mais c’était tout juste deux jour avant que je le surprenne en train d’embrasser une de ses collègue de boulot à deux pas de ses bureaux. Quand je les ai interrompu avec mon verre d’eau en plein visage, j’ai eu la surprise de tomber sur une gentille fille qui m’a assuré que Thomas avait dit à tout le monde au bureau qu’il était célibataire. Cette fille n’était même pas sa première aventure. Je tombais des nues et me sentais très conne, très trahie aussi.

Pendant les mois qui ont suivi, ça a vraiment été dur de faire surface. A 25 ans, je trouvais qu’on était bien ensemble et l’avenir me semblait prometteur.

Et voilà que la première soirée où je décide de me lâcher, la première fois où je m’autorise une nuit sans lendemain avec un inconnu, on se retrouve parrain et marraine lors de la même cérémonie de baptême. Et je sais très bien qu’on va même se retrouver dans la même foutue salle pour manger à deux pas l’un de l’autre.

Il m’avait tapé dans l’œil la veille et c’était réciproque. J’avais décidé de croquer le gars comme une sucrerie, vivre un moment de folie et commencer une nouvelle page de ma vie. Ses copains était plutôt pas mal non plus mais Alex était bien au-dessus du lot pour moi.

Aujourd’hui, plus je le regardais à la sauvette dans l’église, plus je le trouvais craquant, non, diablement beau même. Sans compter que je savais très bien ce que cachait sa belle chemise blanche.

J’avais beau être trop alcoolisée au moment où j’ai couché avec lui, je ne l’étais pas suffisamment pour avoir oublié son corps sculptural. Et plus la cérémonie avançait, plus j’avais l’impression de sentir encore ses mains et sa bouche sur moi, mieux même, son sexe parfait aller et venir en moi.

Ma sœur, Lucie, m’avait donné une lecture pendant la cérémonie et je me trouvais directement dans l’axe de ce mec qui pouvait sans problème être mannequin pour sous-vêtements masculins. Sans compter que mes parties intimes se souvenaient trop bien des orgasmes qu’il m’avait donné.

Miraculeusement, les mots sont sortis de ma bouche de manière assez fluide pour cacher mon trouble de sentir ses yeux sur moi.

Environ 15 minutes après la fin de la cérémonie, je me suis retrouvée seul à seul avec Marie, ma sœur.

- Bon, je sais que tu as un peu trop bu hier soir et que ça tombait plutôt mal que l’enterrement de jeune fille de ta meilleure amie tombe en même temps que le baptême mais…

- Mais quoi ?

- Est-ce que tu vas me dire ce qui se passe avec Alex ou quoi ?

- Je… Je ne vois pas de quoi tu parles…

Elle m’a fait une tête renfrognée. Elle est très têtue et on est tellement proche qu’on a du mal à se cacher des choses.

- Craches le morceau ou je vais le lui demander moi-même.

Elle en était bien capable.

- Bon, mais après, tu me laisses tranquille… Disons qu’hier soir, J’ai rencontré Alex et… Le courant est passé… Si bien que j’ai fini dans son lit.

- Oh !

- Et je ne m’attendais pas à le revoir ce matin.

- Tu ne voulais plus le revoir ? Il n’a pas assuré.

- Oh putain si !

J’avais été un peu trop enthousiaste là.

- A ce point-là ?

- Ecoutes, après ce qui s’est passé avec Thomas, j’ai juste voulu m’amuser hier soir, sans attache. Donc non, je ne m’attendais pas à le revoir !

- En tous cas, il est bien bâti !

- Tu ne peux même pas imaginer… J’avais pourtant un peu trop bu mais c’était quand même les meilleurs orgasmes de ma vie, sans exagérer… Et je suis partie de chez lui alors qu’il dormait, comme une voleuse… Je ne sais pas quoi faire.

- Est-ce que tu accepterai un conseil de ta grande sœur ?

- Vas-y. J’ai rien à perdre.

- Je ne l’ai rencontré qu’une fois mais j’en ai entendu parler un peu. Je crois que c’est un gars gentil, que tu ne risques rien avec lui. Alors si le sexe était si bon, pourquoi s’en priver ? Vous êtes célibataires tous les deux… Tes orgasmes vont t’aider à oublier l’autre imbécile beaucoup plus facilement. Eclates-toi… Sans pression.

Elle ne m’aidait pas vraiment là ! J’avais déjà envie de l’attacher à un lit pour profiter de son corps et de sa queue à peine 5 minutes après être sortie de sa chambre alors… Pourquoi pas…

Une fois ma décision prise, j’ai profité du baptême, de ma famille. Je rougissais parfois quand nos regards se croisaient et il me souriait, satisfait de voir que je ne l’évitais plus ouvertement, que j’acceptais ses regards. Je remarquais alors ses yeux bleus rieurs, la fossette sur sa joue droite, une petite cicatrice sur une arcade, une plus grande sur l’autre il me semblait bien.

A la fin du repas, plusieurs groupes s’étaient formés entre les 2 familles présentes et j’ai clairement vu une de mes cousines le draguer. Il flirtait gentiment en retour. Je ressentais une pointe de jalousie et c’est comme s’il avait compris mes pensées car d’un clin d’œil, il m’a rassuré. Mais qu’est-ce qui m’arrivait ? je n’avais pas besoin d’être rassurée. Il pouvait faire ce qu’il voulait avec qui il voulait. Je ne le voulais que pour le sexe de toute façon… Et peut-être me coller à lui pour dormir encore une fois.

Il est venu me voir peu de temps avant de partir. J’étais en train de prendre ma veste dans un petit local et on était seul. Il a juste passé le dos de ses doigts sur ma joue et m’a donné une carte de visite.

- Maintenant que je sais qui contacter pour te trouver si je n’ai pas de tes nouvelles, tu as intérêt à m’appeler pour qu’on se revoit.

- Je…

- … Oui, je sais, tu vas le faire… Parce que je n’ai clairement pas assez profité de toi. Et c’était bien trop bon pour toi comme pour moi pour ne pas me laisser une deuxième chance.

- Tu es bien sûr de toi je trouve !

- Peut-être parce que dans le feu de l’action, tu m’as dit que j’étais le meilleur coup que tu aies jamais eu.

J’ai rougi comme une gamine. Avec l’alcool et le plaisir, je pouvais bien avoir sorti une bêtise pareille. Je ne savais plus où me mettre, surtout.

- Et je veux absolument voir de quoi on est capable ensemble sans l’alcool pour nous faire faire n’importe quoi.

- Moi aussi.

- Tant mieux. Appelles-moi !

Là-dessus, il s’est penché, m’a embrassé, pas un petit baiser avant de partir, non, un baiser long et passionné qui m’a donné des frissons dans tout le corps et donné envie de bien plus.

Le lendemain soir, après une nuit de sommeil réparatrice et une petite journée de travail, je lui ai envoyé un SMS pour qu’il ait mon numéro, et mon adresse. Aussitôt, les messages se sont multipliés. Je l’ai remercié d’avoir été un gentleman la nuit passée avec lui et après quelques textos de plus en plus osés, je lui ai confirmé qu’il était bien le meilleur coup que j’ai jamais eu. Il m’a envoyé aussitôt un message.

- Alex : « On se connaît peu mais je crois pouvoir te faire confiance. Tu es seule là ? »
- Moi : « euh oui ????»

J’ai alors reçu une photo de son sexe en érection totale, magnifique. J’aurais voulu le caresser, le lécher, parcourir des doigt et de la langue la grosse veine visible sur le côté.

- Alex : « Voilà l’état dans lequel tu me mets. J’ai hâte de te revoir »

Mon dieu ! Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir répondre ? aucune chance que j’envoie une photo. Je pensais pouvoir lui faire confiance mais je n’avais aucun envie qu’une photo de moi circule sur internet.

- Moi : « En attendant que je puisse m’occuper de ton problème, peut-être peux-tu soulager la pression en pensant à ce que je pourrais vouloir faire en regardant ta photo »

J’ai eu droit à toute une série de petits émojis montrant désarroi, gêne, excitation. Et on s’est souhaité bonne nuit.

Il était exceptionnellement en déplacement pendant les deux semaines suivantes, mais on a continué à s’envoyer des textos, même pendant la journée. Alex était drôle et je regardais mon téléphone bien plus que d’habitude, impatiente d’avoir de ses nouvelles.

Le jeudi, il a exigé de savoir quel était mon plus grand fantasme. Je lui ai demandé de patienter jusqu’au lendemain et de préparer le sien. Honnêtement, 2 scénarios était parmi mes favoris mais il me fallait en choisir un.

J’ai choisi le plus osé car Alex et moi n’étions pas réellement en couple. Jamais je n’avais osé en parler avec Thomas ni aucun de mes petits amis précédents. Ma meilleure amie (bientôt mariée d’ailleurs) aime la sodomie et m’en a vanté les plaisirs quelques fois, m’incitant à le faire mais je n’ai jamais sauté le pas. En revanche, à de nombreuses reprise, j’en ai rêvé. Mes doigts lubrifiés sont entrés en moi et j’ai aimé la sensation. Mais je voulais un sexe d‘homme, me sentir prise, offerte, soumise… Et en confiance.

La réponse d’Alex n’a pas tardé. « J’aime ton fantasme. J’espère sincèrement être un jour celui en qui tu auras suffisamment confiance pour le réaliser. Et ton fantasme n’aide en rien à soulager mon « problème » de l’autre jour »

- Moi : « A ton tour »

J’ai reçu peu après un lien vers une vidéo. 5 minutes après le début de la vidéo, j’avais un doigt sur mon clitoris et 2 doigts de l’autre main entraient en rythme dans mon vagin.

L’homme avait les yeux bandés et était attaché les bras en croix sur le lit. La femme le massait, le branlait, le suçait, le laissait au bord de l’explosion. Elle s’asseyait sur son visage pour être léchée, puis, pour finir, le chevauchait pour se faire jouir. Pour finir, c’est avec sa main qu’elle le soulageait. Les jets de sperme étaient impressionnants. J’ai joui en même temps que l’homme dans la vidéo.

- Moi : « Là aussi, il faut de la confiance… Je ne suis pas fan des vidéos d’habitude mais j’ai adoré celle-ci. Le réel sera-t-il aussi fort ??? »

On ne se connaissait pas mais la tension montait. Il rentrait en fin de semaine et allait vouloir me revoir. C’était dingue. Est-ce que j’allais réellement débuter une relation purement sexuelle avec un quasi inconnu ?

Après nos si nombreux textos, est-ce qu’on était encore des inconnus d’ailleurs ?

Ce que je sais, c’est que je reviens régulièrement sur la photo de son sexe en érection. Impossible pour moi de la supprimer. Je ne sais pas sur quoi je préfère fantasmer, le gland énorme, la longueur de la hampe, ou les abdos parfait en arrière-plan. En tous cas, ma bouche en salive à chaque fois.

Le vendredi, je suis rentrée du travail, j’ai mangé un morceau et j’ai pris une bonne douche avant de me servir un petit verre. J’avais déjà mon téléphone à la main dans l’attente de notre série de textos du soir. C’était toujours un bon moment pour moi et faisait marcher ma libido à plein régime. Il ne savait pas à quelle heure il allait finir pour cette dernière journée de déplacement et allait m’envoyer un message dès qu’il serait dispo.

Un texto est enfin apparu. « Je suis là »

Comment ça je suis là ????

Toc toc toc !

Je me suis levée les jambes tremblantes et j’ai ouvert ma porte après m’être assuré que c’était bien lui. Aussitôt, ses yeux ont parcouru ma silhouette. Je sortais de la douche et pensais rester chez moi ce soir donc j’avais juste mis une nuisette et un peignoir en satin. Le peignoir n’était même pas fermé et j’ai compris le spectacle que je lui donnais.

Il portait un jean et un teeshirt qui devait être fait sur mesure tellement il épousait parfaitement son corps. Ses cheveux en bataille étaient encore humides. Il avait dû sauter dans sa voiture à la sortie de sa douche.

- Alex : J’ai bouclé mon travail plus tôt que prévu !

- Moi : Oh !

Quelle répartie ! Mon cerveau ne fonctionnait plus très bien !

- Alex : Si tu ne veux pas que je sois là, dis-le moi et je repars.

Ses lèvres ! Je les voulais !

J’ai saisi son teeshirt au niveau de ses côtes et je l’ai attiré à moi alors qu’il claquait la porte derrière lui. Notre baiser a été passionné, fiévreux. Nous étions affamés l’un de l’autre.

Il me serrait dans ses bras, me caressait à peine mais je gémissais déjà contre ses lèvres. Il a grogné de désir et mon corps entier a vibré à ce son.

Je l’ai vu chercher du regard dans l’appartement.

- Moi : Ma chambre, c’est cette porte !

- Alex : Tu crois que c’était ça que je cherchais ?

- Moi : Je ne sais pas mais c’est la seule pièce où je t’autorise à aller pour l’instant.

Il a rigolé franchement tout en m’y portant.

Cette fois, on a pris notre temps. Alex a pris un temps infini pour découvrir mon corps. Il était fou de mes seins, ma taille fine et de mes jambes, ça au moins, j’en suis sûre. Je le stoppais de temps à autre pour profiter de son corps.

Mes mains autour de sa queue me fascinaient. Comment avait-il pu entrer en moi l’autre nuit ? Si gros et puissant ! Il était délicieux pour la gourmande que j’étais devenue juste pour lui.

J’ai joui une première fois sous sa langue experte, mon corps parcouru de frissons de plaisir, respiration hachée par mes gémissements.

Il s’est penché pour prendre un préservatif dans son jean. Timidement, je me suis redressée pour lui parler dans l’oreille.

- Moi : Alex, j’ai fait un test après ma rupture. Je suis clean… Et protégée…

Il m’a souri et a reposé le préservatif.

- Alex : J’ai aussi fait un test il y a peu… Et tu seras la première… Sans préservatif…

Notre baiser suivant a été étonnamment tendre et doux, nos corps entièrement collés l’un à l’autre.

Il m’a pénétrer doucement et cette fois, il n’y avait pas l’euphorie de l’alcool. Je vivais tout à 100%.

- Alex : Tu es incroyable Noémie ! Si belle ! Si sensuelle !

Je me « sentais » sensuelle, chargée érotiquement. J’ondulais du bassin, tendais mes seins vers sa bouche, mordillais son cou. En récompense, son sexe était dur comme la pierre et gros pour moi, rien que moi. Il entrait si loin en moi, toujours doux mais implacablement profond, m’arrachant gémissements ou petits cris.

Je suis passée sur lui et j’ai vu son regard s’émerveiller de mon corps. Je me suis sentie encore plus belle et désirable. J’ai bougé sur lui jusqu’à un gros orgasme.

- Alex : A mon tour !

Je n’ai pas bien compris jusqu’à ce qu’il me mette à quatre pattes sur le lit, cul tendu vers lui. Son sexe m’a perforé, fait crier de surprise et de plaisir. Chaque coup de boutoir m’amenait plus proche d’un orgasme que je sentais phénoménal. Un main sur ma taille, l’autre dans mes cheveux à l’arrière de ma tête, Alex me pilonnait. C’était bestial et érotique, hard. Je gueulais de jouissance, excitée comme jamais. Deux orgasmes consécutifs m’ont laissée tremblante de plaisir brut alors que les râle de plaisir d’Alex emplissaient ma chambre.

On s’est effondré, couverts de sueurs, essoufflés. Je me suis rendue compte que des larmes coulaient de mes yeux. Une émotion très forte et incompréhensible m’envahissait. On est resté longtemps dans les bras l’un de l’autre, avec l’un ou l’autre de nous deux déposant un bisou, une caresse, un mot doux. Alex était en train de me ruiner pour quiconque à part lui. J’allais encore me retrouver le cœur brisé.

Après une petite douche, on s’est rallongé et on a parlé, de nos boulots, de nos familles.

J’ai senti Alex hésitant.

- Alex : Est-ce que tu veux que je te laisse dormir seule ?

J’ai juste resserré mon étreinte sur ses bras qui m’entouraient et je l’ai senti sourire contre ma joue. Ereintés par notre semaine de boulot et nos ébats, on s’est finalement endormi.

Je me suis réveillée avec les premiers rayons de soleil qui filtraient par mes persiennes, un de ses bras autour de moi. J’adorais me réveiller contre lui. La lumière se reflétait sur des pectoraux parfaits. Avant que je m’en aperçoive, le bout de mes doigts dessinaient les contour des muscles de son torse, suivaient ses côtes, longeaient la fine ligne de poils partant de son nombril vers son pubis.

Je n’étais pas dupe, à sa respiration, je savais que je l’avais réveillé.

J’ai passé mes mains sur ses cuisses puissantes, effleurant ses testicules au passage. Son sexe a grossi sous mes yeux. Lentement, j’ai saisi son manche. Chaque mouvement de ma main le rendait plus dur, plus gros.

N’en pouvant plus, Alex a passé son index sous mon menton pour m’attirer à lui et m’embrasser. Il est passé sur moi et j’ai écarté les jambes naturellement. Je mouillais déjà. Il a profité de mon corps quelques instants, m’a admiré, puis s’est positionné pour entrer en moi.

Sa progression a été lente et douce. Nos baisers me laissaient chaque fois plus avide de désir et de plaisir.

- Alex : Je vais tout faire pour qu’on apprenne à se connaître Noémie… Parce que ce que je vis là… Je veux le vivre encore et encore.

- Moi : Oh mon dieu !

- Alex : Je ne veux pas imaginer qu’un autre homme puisse te voir comme ça !

- Moi : D’accord ! Que toi ! Si tu continues comme ça !

Ses mouvements, ses baisers ! Il me faisait l’amour et c’était magique. Je ne suis pas naïve. Il n’y avait pas d’amour, pas encore… Mais ce n’est pas pour ça que ce n’était pas ce qu’on faisait. On était parfait ensemble. Il a joui une première fois alors que je criais son nom, puis, après une courte pause, on a remis ça, plus fort, multipliant les positions, les caresses…

Il avait des obligations familiales et moi aussi alors il est parti.

Les semaines suivantes ont ressemblé à ça, si ce n’est une ou deux sorties organisées par Alex. Moi, j’avais peur. Mon ex m’avait fait mal et Alex était trop bien pour moi, trop bien pour être réel. J’avais caché à tout le monde notre relation et il avait accepté qu’on continue à se voir en secret.

Un vendredi soir, j’étais chez ma sœur et elle avait invité un ou deux couples d’amis plus un mec célibataire. Je voyais bien ce qu’elle avait voulu faire mais même si le mec était mignon, il ne m’attirait pas vraiment.

A un moment, les gars sont parti dehors pour parler bricolage ou je ne sais quoi et on s’est retrouvé entre fille. Ma sœur et son amie, Marie, qui avait fait le baptême le même jour qu’elle, discutaient.

- Marie : Bon, Lucie, il faut que tu m’aides. Est-ce que dans tes copines ou tes collègues, tu connaîtrais quelqu’un que je pourrais présenter à Alex ?

- Lucie : Vu le mec, je ne pense pas qu’il ait besoin de quelqu’un pour lui trouver une fille. Il n’a qu’à cligner des yeux 2 ou trois fois en penchant un peu la tête et une dizaine de filles viendront tout de suite à ses pieds.

Les filles ont rigolé et j’ai seulement souri, incapable de retenir un début de jalousie poindre en moi.

- Marie : Le problème c’est qu’il ne cherche pas. Apparemment, il est avec quelqu’un en ce moment mais c’est juste pour passer du bon temps sous la couette et pas grand-chose d’autre.

- Lucie : Ben si c’est ce qui lui convient je ne vois pas le problème.

- Marie : Justement, il voudrait bien plus mais elle n’est pas prête à ça. Il dit qu’elle ne doit pas lui faire suffisamment confiance.

- Lucie : Il a l’air accro non?

- Marie : Oui, je crois.

- Lucie : Mais je ne veux pas le voir malheureux alors je dois lui trouver quelqu’un pour qu’il arrête de courir après une chimère. Ce n’est pas parce qu’elle ne veut pas de relation stable qu’il n’a pas le droit d’en avoir une non ?

Je me sentais rougir, mes yeux s’embuaient. Il ne fallait pas qu’elles me voient comme ça. Sauf que j’étais persuadée d’aimer Alex, et bien plus que n’importe quel petit ami précédent. Et je me moquais éperdument qu’elles sachent que Alex et moi on est ensemble. La seule chose qui comptait, c’était que j’allais rendre Alex Heureux et que j’allais lui prouver qu’il pouvait avoir confiance en moi.

- Moi : Marie ? Est-ce que c’est vrai tout ce que tu as dit sur Alex ?

Ma sœur et Marie se sont tournées vers moi, soudain conscientes que je n’avais encore rien dit.

- Marie : Oui, bien sûr.

Je me suis levée.

- Moi : Dans ce cas-là, il faut que je trouve Alex pour qu’il sache que je l’aime… Je… Je crois que j’avais juste peur de souffrir à nouveau. Il est trop bien pour moi.

Elles sont restées bêtes, me regardant avec des yeux ronds.

- Lucie : C’est toi… La fille qui couche avec Alex ?

- Moi : Oui !

- Lucie : Personne n’est trop bien pour toi !

J’ai pris ma veste et mon sac pour partir mais je me suis tournée vers elles.

- Moi : Et si vous présentez une fille à Alex, je vous arrache les yeux !!!!

Quand je fermais la portes, j’entendais Marie, Lucie et l’autre femme rire et crier d’excitation et de surprise. Ma sœur a ouvert la fenêtre.

- Lucie : Vas-y ma sœur ! Cours chez ton étalon et cloues-le au lit ! Epuises-le ! Ça a marché pour moi et mon mari !

Les filles riaient encore plus fort. Seulement elle m’avait donné une idée géniale.

La semaine suivante, j’ai commencé à envoyer des textos peut-être moins passionnés mais plus tendres. Je lui ai demandé si il pouvait me réserver tout le weekend. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de problème. Il a été très surpris que je lui demande de préparer un sac de voyage.

Le vendredi à 16h00, il sonnait chez moi et je sautais aussitôt dans sa jolie voiture. Je lui donnais les directions au fur et à mesure. Au bout de 2 heures de route, on s’est arrêté pour récupérer un drive que j’avais commandé.

Alex a été surpris et impressionné quand on est arrivé dans le chalet de mes parents, juste au bord d’un beau lac de montagne. On a mangé, ri, bu un peu et on a fait un petite balade au bord du lac.

Ensuite on est rentré et j’ai attiré Alex dans la chambre. J’ai mis mes bras autour de son cou pour un tendre baiser.

- Moi : Alex, merci d’avoir été patient avec moi. Je n’ai pas été la petite amie idéale et je m’en excuse.

- Alex : Mais non tu…

- Moi : Si, et j’ai conscience que je dois me faire pardonner et te prouver que je suis bien avec toi, que je veux plus… Je vais me faire pardonner et ça commence ce soir !

J’ai fait tomber ma robe à terre. J’avais mis mon plus bel ensemble de lingerie orné de magnifiques dentelles. Le regard d’Alex m’a conforté dans mon choix. L’excitation a grandi dans son regard quand j’ai tendu la main vers une étagère et que j’y ai pris un foulard pour le nouer sur ses yeux.

- Moi : Tu n’as pas le droit de me toucher sans que je t’y autorise, pas le droit de me parler non plus… On est d’accord ?

Il a hoché la tête.

Petit à petit, je l’ai déshabillé, bouton par bouton. J’ai goûté sa peau partout, tournant autour de lui comme un prédateur autour de sa proie, tâtant les muscles, léchant ses tétons. J’ai admiré et caressé un bon moment le magnifique tatouage tribal qui partait de son épaule pour couvrir un de ses muscles pectoral.

Il a respiré plus fort quand je me suis attaqué à sa ceinture. Il commençait à bander.

Une fois nu, je l’ai fait allonger sur le dos et je l’ai embrassé tout en prenant les liens cachés sous les oreillers. Il aurait pu me dégager de son corps d’une secousse tellement il était plus fort que moi mais il n’a rien fait quand j’ai positionné mon corps pour le bloquer et que j’ai passé des menottes à chacun de ses poignets pour les attacher à la tête de lit.

- Moi : Maintenant, tu es à moi ! J’ai eu envie de toi au moment où nos regards se sont croisés.

- …

J’ai fait passer mes ongles sur son torse qui s’est couvert de frissons. Je le frôlais de mon corps et il adorait ça. Ma langue le titillait en permanence mais j’échappais à ses tentatives de baisers.

Je me suis assise sur ses abdos et il bandait si fort que son sexe écartait la raie de mes fesses et appuyait fort contre le bas de mon dos. Je sais que je suis jolie et que je plais aux hommes mais je n’en revenais toujours pas de pouvoir admirer un tel spécimen masculin. Pourtant, je commençais à l’accepter.

Pendant un long moment, je me suis faite sensuelle. Mon soutien-gorge est allé rejoindre la pile de vêtements et Alex a grogné de plaisir quand je lui ai donné mes tétons à sucer quelques instants.

Je me suis enfin intéressée à son sexe, dur, gonflé, prêt à m’embrocher mais il allait patienter. J’ai léché et sucé. Il a gémit de plaisir sous mes caresses.

Je me suis redressée et j’ai fait couler un peu de lubrifiant pour le branler très lentement. Son bassin se soulevait par moment tellement le désir était fort. Il était près du point de non-retour.

J’abandonnais alors son sexe pour le caresser ailleurs ou lui donner mon sexe dégoulinant à lécher.

Il allait bientôt jouir.

- Moi : Tu aimes Alex ?

- Alex : Oui. C’est tellement bon !

- Moi : Tu sens mes doigts autour de ton sexe ? Ils aiment s’occuper de lui !

- Alex : OOOOHHHH !

J’ai embouché son gland et léché tendrement quelques instants.

- Moi : Ma bouche chaude et douce… Ma langue qui caresse et goûte… Tu aimes ?

- Alex : J’ai jamais connu ça Noémie !

- Moi : Je veux lécher ton corps entier…

- Alex : Quand tu veux mon a…

- Moi : Je veux te sentir vibrer de désir et de plaisir comme en ce moment.

- Alex : Mon dieu ! Noémie !

- Moi : Je peux te faire jouir maintenant si tu veux ?

- Alex : Oui s’il te plaît !

- Moi : Mais pour ça, il faut que tu me promettes quelque chose…

- Alex : Dis-moi !

- Moi : Aucune autre femme ne doit te toucher, t’embrasser… Te baiser…

- Alex : Que toi, c’est promis !

- Moi : Et surtout… Il n’y a que toi qui peux me faire l’amour…

- Alex : Oui, que moi !

- Moi : Parce que je ne veux jouir qu’avec toi… Parce que je veux que tu sente mon amour pour toi à chaque fois…

Je me suis empalée sur lui sans souci tellement j’étais excitée. Son gland est venu buter tout au fond.

- Moi : OOOOHHH ! Tu sens ? C’est là où tu dois être. AAAAHHH ! OUIIIII !

- Alex : Continues Noémie ! Comme ça !

- Moi : Et si tu me pardonnes d’avoir mis OOOOOHHH trop de temps pour le comprendre… Tu vas me croire si je te dis que je veux que tout le monde sache qu’on est ensemble… AAAAAAAHHHH

- Alex : Encore ! Comme ça ! Je vais jouir !

- Moi : Je t’aime ! Jouis ALEX ! JOUIS !

Mes coups de bassin amples et rapides ont eu raison de lui et j’ai senti son sperme m’inonder, déclenchant ma propre jouissance. C’était trop bon, trop parfait, trop tout !

J’ai défait le foulard et les menottes pour trouver un Alex au sourire béat, ses bras m’enlaçant aussitôt, ses lèvres dévorant les miennes.

- Alex : Je t’aime Noémie… Et la réalité était bien meilleure que tout ce que j’avais pu imaginer.

Je pleurais doucement de joie et de plaisir dans ses bras.

Je vous raconterais bien la réalisation de mon fantasme mais… Certaines choses doivent rester intimes…