Garçonne 2
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-09-2012 dans la catégorie Fétichisme
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Garçonne 2
jpj, 9/2012
Cette histoire d'Arcachon nous a valu, au mousse et à moi, une sulfureuse réputation.
A l'époque les populations avaient peu de tolérance pour les « pédés » On ne disait pas encore gay.
A part Gide et Nathanaël qui avaient mérité le Nobel, les copains-copines étaient ostracisés.
D'autant que nous refusions, l'une et l'autre de lever le doute !
Qu'ils restent cons, me disait le mousse en se serrant contre moi, le bassin en avant.
Et moi j'aimais bien ça... tous ces gars qui nous avaient vus pendant 2 mois à la manœuvre dans les courants, hisser les voiles, amener le spi, relever le bateau moi debout sur la dérive, le mousse aux bouts remettant tout en ligne, tirant à deux le soir la coque sur le sable arcboutés sans aide ni complexes, trimbalant chacun notre gros sac jaune jusqu'au cabanon du cercle nautique, nous changeant moitié nus derrière les voiles étendues.
Tous ces gars étaient persuadés à y mettre la main à couper que ce copain, mon copain le mousse était bien un copain, point à la ligne et pas une gonzesse !
Pas grand, pas gros mais solide et pugnace, un mec quoi. Qui pète et qui rigole avec les potes.
Alors cette affaire nous a donné des envies de jouer, rentrés à Bordeaux... D'autant plus envie que jusqu'alors nous avions fait de la voile, du sport et quasiment rien d'autre ensemble à part quelques bisoux somme toute bien chastes.
A Bordeaux, plutôt à Bègles pour elle et Talence pour moi, le mousse changeait d'allure : robe et chaussures de ville et le trouble n'y était plus. Son devant tout plat laissait juste à penser qu'elle n'était qu'une gamine. Sa tête aux cheveux courts coupés accentuait cette impression.
Le mousse n'était cependant pas une oie blanche mais une fille solide qui n'avait pas peur de grand chose en tous cas pas des choses du sexe et des sentiments qui vont avec.
Elle était simple. Et quand, très vite, je l'ai menée à ma chambrette, elle m'a ouvert les bras et reçu dans son ventre. Je tremblais de lui faire un enfant, elle m'a rassuré, aujourd'hui je ne crains rien. Et pourtant en 2 mois de voile quotidienne nous n'avions jamais esquissé ces gestes, jamais effleuré ces pensées...
Le mousse portait au lycée, par dessus son chemisier blanc et sa jupe plissée bleu marine une blouse à petits carreaux, verte une semaine, bleue la suivante. Elle rentrait chez elle à vélo. Moi aussi je circulais à vélo et nous nous retrouvions au Mirail pour faire le chemin ensemble.
Mais c'est le jeudi et le samedi que nous retrouvions les troubles émois de nos vacances d'été. Le mousse aimait les efforts d'athlétisme et la cendre du stade. Alors nous courrions, sautions et toutes ces choses d’agrès. Elle était, comme l'été, en short blanc léger, fluide avec un teeshirt moulant son buste de garçon. Pas un sportif de passage n'aurait pensé qu'elle était femme.
Et moi je n'y pensais pas non plus, concentré sur l'effort physique. Au vestiaire elle ne s'embarrassait pas de convenance et restait avec moi.
Nous avons retrouvé le trouble et l'ambiguïté d'Arcachon mais là c'était différent car nous étions amants...
Alors nous avons eu envie d'en jouer.
Le mousse venait me retrouver déguisé en garçon, en vrai garçon et nous courions la ville à vélo, copains , le dimanche matin aux Quinconces pour les brocantes et les timbres-poste, l'après-midi danser à une boum ou au Cloître, discothèque étudiante de la rue Notre-Dame.
Et nous étions des copains tendres et amoureux.
Bien des filles et bien des gars doivent aujourd'hui encore s'en souvenir qui disaient : « si c'est pas dommage », « quel gaspillage », …
Le jeudi après-midi je ramenais mon moussaillon à la maison, en jupette plissée. Je ne touchais pas à son chemisier blanc bien repassé. Il n'y avait rien dedans et ça on le savait. En revanche, à cette époque encore, les filles, en hiver, portaient des bas qui tenaient à la taille avec un système compliqué de tendeurs.
Le mousse enlevait précautionneusement chaque bas en le roulant jusqu'au pied puis ouvrait ses grandes cuisses musclées pour m'accueillir. Elle avait une culotte de coton blanche qu'elle tenait à garder le plus longtemps possible. Elle me disait, demain je mettrai mon nez dedans et respirerai fort l'émoi que tu m'as causé.
Mais, tôt ou tard, je finissais toujours par lui confisquer cette barrière qu'elle rangeait aussitôt dans sa besace, sorte de sac à main cartable avec une bandoulière.
Après l'amour elle lissait sa jupette, ré-accrochait ses bas et m'embrassait doucement. Elle me disait, en rentrant chez mes parents, tout le long du chemin, je vais te perdre et ce soir mes cuisses seront couvertes de nos ébats . Ce sera sec et craquelé, je passerai ma main dans ma touffe et je penserai à toi.
Aujourd'hui je pense souvent à elle surtout quand je vois passer à Montpellier, où je vis actuellement, deux gars main dans la main. Je pense à notre jeune temps et au culot qu'il nous a fallu pour vivre cette délicieuse imposture.
Cette histoire d'Arcachon nous a valu, au mousse et à moi, une sulfureuse réputation.
A l'époque les populations avaient peu de tolérance pour les « pédés » On ne disait pas encore gay.
A part Gide et Nathanaël qui avaient mérité le Nobel, les copains-copines étaient ostracisés.
D'autant que nous refusions, l'une et l'autre de lever le doute !
Qu'ils restent cons, me disait le mousse en se serrant contre moi, le bassin en avant.
Et moi j'aimais bien ça... tous ces gars qui nous avaient vus pendant 2 mois à la manœuvre dans les courants, hisser les voiles, amener le spi, relever le bateau moi debout sur la dérive, le mousse aux bouts remettant tout en ligne, tirant à deux le soir la coque sur le sable arcboutés sans aide ni complexes, trimbalant chacun notre gros sac jaune jusqu'au cabanon du cercle nautique, nous changeant moitié nus derrière les voiles étendues.
Tous ces gars étaient persuadés à y mettre la main à couper que ce copain, mon copain le mousse était bien un copain, point à la ligne et pas une gonzesse !
Pas grand, pas gros mais solide et pugnace, un mec quoi. Qui pète et qui rigole avec les potes.
Alors cette affaire nous a donné des envies de jouer, rentrés à Bordeaux... D'autant plus envie que jusqu'alors nous avions fait de la voile, du sport et quasiment rien d'autre ensemble à part quelques bisoux somme toute bien chastes.
A Bordeaux, plutôt à Bègles pour elle et Talence pour moi, le mousse changeait d'allure : robe et chaussures de ville et le trouble n'y était plus. Son devant tout plat laissait juste à penser qu'elle n'était qu'une gamine. Sa tête aux cheveux courts coupés accentuait cette impression.
Le mousse n'était cependant pas une oie blanche mais une fille solide qui n'avait pas peur de grand chose en tous cas pas des choses du sexe et des sentiments qui vont avec.
Elle était simple. Et quand, très vite, je l'ai menée à ma chambrette, elle m'a ouvert les bras et reçu dans son ventre. Je tremblais de lui faire un enfant, elle m'a rassuré, aujourd'hui je ne crains rien. Et pourtant en 2 mois de voile quotidienne nous n'avions jamais esquissé ces gestes, jamais effleuré ces pensées...
Le mousse portait au lycée, par dessus son chemisier blanc et sa jupe plissée bleu marine une blouse à petits carreaux, verte une semaine, bleue la suivante. Elle rentrait chez elle à vélo. Moi aussi je circulais à vélo et nous nous retrouvions au Mirail pour faire le chemin ensemble.
Mais c'est le jeudi et le samedi que nous retrouvions les troubles émois de nos vacances d'été. Le mousse aimait les efforts d'athlétisme et la cendre du stade. Alors nous courrions, sautions et toutes ces choses d’agrès. Elle était, comme l'été, en short blanc léger, fluide avec un teeshirt moulant son buste de garçon. Pas un sportif de passage n'aurait pensé qu'elle était femme.
Et moi je n'y pensais pas non plus, concentré sur l'effort physique. Au vestiaire elle ne s'embarrassait pas de convenance et restait avec moi.
Nous avons retrouvé le trouble et l'ambiguïté d'Arcachon mais là c'était différent car nous étions amants...
Alors nous avons eu envie d'en jouer.
Le mousse venait me retrouver déguisé en garçon, en vrai garçon et nous courions la ville à vélo, copains , le dimanche matin aux Quinconces pour les brocantes et les timbres-poste, l'après-midi danser à une boum ou au Cloître, discothèque étudiante de la rue Notre-Dame.
Et nous étions des copains tendres et amoureux.
Bien des filles et bien des gars doivent aujourd'hui encore s'en souvenir qui disaient : « si c'est pas dommage », « quel gaspillage », …
Le jeudi après-midi je ramenais mon moussaillon à la maison, en jupette plissée. Je ne touchais pas à son chemisier blanc bien repassé. Il n'y avait rien dedans et ça on le savait. En revanche, à cette époque encore, les filles, en hiver, portaient des bas qui tenaient à la taille avec un système compliqué de tendeurs.
Le mousse enlevait précautionneusement chaque bas en le roulant jusqu'au pied puis ouvrait ses grandes cuisses musclées pour m'accueillir. Elle avait une culotte de coton blanche qu'elle tenait à garder le plus longtemps possible. Elle me disait, demain je mettrai mon nez dedans et respirerai fort l'émoi que tu m'as causé.
Mais, tôt ou tard, je finissais toujours par lui confisquer cette barrière qu'elle rangeait aussitôt dans sa besace, sorte de sac à main cartable avec une bandoulière.
Après l'amour elle lissait sa jupette, ré-accrochait ses bas et m'embrassait doucement. Elle me disait, en rentrant chez mes parents, tout le long du chemin, je vais te perdre et ce soir mes cuisses seront couvertes de nos ébats . Ce sera sec et craquelé, je passerai ma main dans ma touffe et je penserai à toi.
Aujourd'hui je pense souvent à elle surtout quand je vois passer à Montpellier, où je vis actuellement, deux gars main dans la main. Je pense à notre jeune temps et au culot qu'il nous a fallu pour vivre cette délicieuse imposture.
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