Hébergement d'urgence (20)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-01-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Hébergement d'urgence (20)
– Un colis pour vous, Mademoiselle !
Un colis qu’elle a ouvert, sans attendre, sur la caisse. Dans lequel elle a longuement et discrètement farfouillé, à l’abri des rabats du carton.
– C’est quoi ces mines de conspiratrice ? Il y a quoi là-dedans ?
– Une cage de chasteté.
– Une cage de… Carrément ! Et tu comptes faire quoi avec ça, si c’est pas indiscret ?
– Rien de spécial, mais on sait jamais de quoi demain sera fait. Surtout avec tout ce qui se passe, pour nous, en ce moment. Alors mieux vaut prévoir. Pour pas être pris au dépourvu.
Elle a glissé le carton sous son bras.
– Bon, mais je vais aller étudier tout ça tranquillement là-haut. Que je sois pas dérangée s’il arrive des clients.
Quand je suis à mon tour monté, à midi, après avoir fermé, elle s’est précipitée à ma rencontre.
– Ça vous ennuierait ?
– Quoi donc ?
– Que j’essaie de voir sur vous si j’arrive à en installer une.
– Il y a pas de raison que tu y arrives pas.
– Oh, ben si, si ! Il y en a des raisons. Quand on n’a pas l’habitude… Je tiens à passer pour une idiote, moi, le jour où il faudra que je l’enfile pour de bon à un mec. Allez ! Faites-vous voir ! Entre nous on n’en est plus là quand même !
J’ai baissé pantalon et boxer.
Elle m’a équipé en un tournemain. A donné un tour de clef.
– Et v’là l’affaire !
– Eh ben, dis donc ! Pour quelqu’un qu’avait peur de pas savoir s’y prendre.
– Pour être tout-à-fait honnête, je me suis pas lancée complètement à l’aveugle non plus. J’avais quand même un peu étudié les tutoriels avant.
Elle a soulevé. Soupesé.
– Ça va ? Vous êtes bien ? Ça pèse pas trop ? N’empêche que ça vous va comme un gant à vous. Et que réussir à bander avec ça, c’est mission impossible.
Elle s’est penchée dessus. Tout près.
– Comment c’est marrant, n’empêche ! Parce que les couilles, ça leur donne sacrément de l’ampleur, du coup. Vous trouvez pas, vous ?
Oui. Si. Non. Je savais pas, en fait. Et puis, à vrai dire, ça m’était bien un peu égal.
– Bon, mais si tu me débarrassais de ça maintenant ?
– Oh, mais il y a pas le feu ! Que vous ayez le temps de voir ce que ça vous fait. Et de me raconter. Non, parce qu’il y a ce qu’elle dit, Romaine. Que le type, tant qu’il est enfermé dedans, il a plus qu’une envie, c’est d’en sortir pour pouvoir se lâcher. Bon, mais ça, c’est le point de vue de Romaine. Et sûrement aussi de son patron, dans un sens. Seulement, quand tu vas lire les témoignages sur Internet, tu te rends compte qu’il y en a plein qui trouvent que c’est pas si simple. Des hommes comme des femmes. Ils disent que ça change complètement la manière d’être, une cage. On voit plus pareil. On pense plus pareil. On sent plus pareil. Plus du tout. Et moi, je serais vraiment curieuse de savoir. Que quelqu’un me dise ce qu’il ressent. Quelqu’un que je connais. Et à part vous… C’est pour ça : ce qui serait bien, c’est que je puisse vous la laisser. Mais jusqu’à ce soir. Seulement jusqu’à ce soir.
– Je sais pas. Je…– Il y aura des compensations.
– C’est-à-dire ? Quoi, comme compensations ?
– Vous verrez bien. Mais vous serez pas déçu. Alors là, je peux vous dire que vous serez pas déçu…
* **
Et, comme par un fait exprès, ça a été, tout l’après-midi, un défilé de petites nanas, jeunes ou moins jeunes, toutes plus affriolantes les une que les autres.
Ce qui a manifestement ravi Coralie.
– Comme ça, au moins, l’expérience va être concluante.
Elle venait de temps à autre aux nouvelles, pleine de sollicitude.
– Ça va ? Oui ? Soyez bien attentif à tout ce que ça vous fait, hein ! Absolument tout. Que vous puissiez me raconter après.
Elle ne me quittait pas des yeux, à l’affût de la moindre de mes mimiques, du moindre froncement de sourcils, du moindre plissement de lèvres.
– C’est fou comme on peut vous lire dessus, vous, n’empêche !
Une jeune femme l’a appelée à l’aide, de l’intérieur d’une cabine d’essayage.
– S’il vous plaît…Elle s’est précipitée.
– Oui ? La taille du dessus ? Dans ce modèle-là de pantalon ? Je dois avoir ça.
Elle le lui a rapporté, a maintenu, le temps de le lui tendre, comme par inadvertance, le rideau ouvert au large. L’occasion, pour moi, d’apercevoir un mini string tendu sur un petit fendu qui devait être, pour autant qu’il m’était possible d’en juger, absolument délicieux.
Coralie m’a adressé, au retour, un petit clin d’œil de connivence. Et est venue se pencher à mon oreille.
– Vous devez vous sentir sacrément à l’étroit là-dedans, non ?
* **
On a fermé. On est montés.
– Bon, tu me libères ?
– Oui. Une minute.
Et elle s’est mise à farfouiller dans ses poches, dans son sac, est allée dans sa chambre où elle a ouvert et fermé des tiroirs. Où je l’ai entendue pester.
– Mais enfin, qu’est-ce que j’ai bien pu en faire ?
Elle est revenue, l’air préoccupé.
– Qu’est-ce tu cherches ?
– Ben, la clef, tiens, qu’est-ce vous voulez d’autre ?
– Me dis pas que…– Ben, si ! Oui. Je l’ai paumée.
– Il y avait pas un double ?
– Je l’ai laissé avec.
– Non, mais c’est pas vrai ! C’est pas vrai !
– Ça doit être à quatre heures quand je suis allée me chercher un croissant. Elles sont tombées, sûrement. Et alors, maintenant, pour les retrouver… Je suis désolée.
– Ah, ben tu peux ! Nous v’là propres !
– La seule solution, c’est d’appeler un serrurier. Ou bien alors de vous la couper. À ras.
Et elle est partie d’un grand fou rire.
– Parce que tu trouves ça drôle ?
– Votre tête ! Non, mais vous verriez votre tête… Ah, j’en peux plus, moi ! Vous êtes vraiment trop rigolo, dans votre genre.
Elle les a triomphalement brandies.
– Mais non ! Elles sont là. Faut pas paniquer comme ça.
– T’en as de bonnes, toi ! Bon, mais allez, tu me retires ce truc ?
– Tout-à-l’heure. Après. Dans la chambre. Quand vous m’aurez raconté.
* **
Elle a disposé ses oreillers, s’est confortablement installée.
– Là ! Je vous écoute. C’était comment ? Ça vous a fait quoi ? C’était douloureux ?
– Oh, non, pas douloureux, non, mais bizarre. Une drôle de sensation finalement ça donne d’être compressé quand on voudrait bander. C’est pas facile à expliquer. C’est frustrant, oui. Mais, en même temps, c’est comme si, faute de pouvoir prendre possession de la queue, elle se diffusait partout, l’envie. Elle venait habiter tout le reste du corps. On se sent comme un bloc de sensualité. C’est quelque chose que j’avais jamais ressenti avant.
– C’est agréable ?
– C’est pas vraiment désagréable, non, je peux pas dire. C’est différent.
– Il y a des types sur Internet, ils disent exactement la même chose que vous. Pas tous, mais il y en a. Pas mal. Comme quoi…Elle s’est levée.
– Bon, mais chose promise…Elle s’est entièrement déshabillée.
– Vous aussi, allez !
Et on a été entièrement nus. Face à face.
Elle m’a fixé droit dans les yeux.
– C’est la première fois que je suis à poil sans que vous bandiez. Mais forcément, ça !
Elle est retournée s’allonger.
– Vous venez me préparer ?
– Te préparer ?
– Pour me venir derrière. Seulement si vous avez envie, bien sûr…Si j’avais envie ? Et comment !
Je me suis agenouillé et je l’ai habité, son petit trou froncé. Avec ma langue. Avec mes doigts. Avec passion. Je l’ai cerné. Je l’ai encerclé. Je m’y suis introduit. J’y ai doucement tournoyé.
– Venez !
Elle m’a déverrouillé.
– Venez !
Je n’ai pas eu le temps. J’ai déchargé à l’entrée. Contre l’entrée.
Un colis qu’elle a ouvert, sans attendre, sur la caisse. Dans lequel elle a longuement et discrètement farfouillé, à l’abri des rabats du carton.
– C’est quoi ces mines de conspiratrice ? Il y a quoi là-dedans ?
– Une cage de chasteté.
– Une cage de… Carrément ! Et tu comptes faire quoi avec ça, si c’est pas indiscret ?
– Rien de spécial, mais on sait jamais de quoi demain sera fait. Surtout avec tout ce qui se passe, pour nous, en ce moment. Alors mieux vaut prévoir. Pour pas être pris au dépourvu.
Elle a glissé le carton sous son bras.
– Bon, mais je vais aller étudier tout ça tranquillement là-haut. Que je sois pas dérangée s’il arrive des clients.
Quand je suis à mon tour monté, à midi, après avoir fermé, elle s’est précipitée à ma rencontre.
– Ça vous ennuierait ?
– Quoi donc ?
– Que j’essaie de voir sur vous si j’arrive à en installer une.
– Il y a pas de raison que tu y arrives pas.
– Oh, ben si, si ! Il y en a des raisons. Quand on n’a pas l’habitude… Je tiens à passer pour une idiote, moi, le jour où il faudra que je l’enfile pour de bon à un mec. Allez ! Faites-vous voir ! Entre nous on n’en est plus là quand même !
J’ai baissé pantalon et boxer.
Elle m’a équipé en un tournemain. A donné un tour de clef.
– Et v’là l’affaire !
– Eh ben, dis donc ! Pour quelqu’un qu’avait peur de pas savoir s’y prendre.
– Pour être tout-à-fait honnête, je me suis pas lancée complètement à l’aveugle non plus. J’avais quand même un peu étudié les tutoriels avant.
Elle a soulevé. Soupesé.
– Ça va ? Vous êtes bien ? Ça pèse pas trop ? N’empêche que ça vous va comme un gant à vous. Et que réussir à bander avec ça, c’est mission impossible.
Elle s’est penchée dessus. Tout près.
– Comment c’est marrant, n’empêche ! Parce que les couilles, ça leur donne sacrément de l’ampleur, du coup. Vous trouvez pas, vous ?
Oui. Si. Non. Je savais pas, en fait. Et puis, à vrai dire, ça m’était bien un peu égal.
– Bon, mais si tu me débarrassais de ça maintenant ?
– Oh, mais il y a pas le feu ! Que vous ayez le temps de voir ce que ça vous fait. Et de me raconter. Non, parce qu’il y a ce qu’elle dit, Romaine. Que le type, tant qu’il est enfermé dedans, il a plus qu’une envie, c’est d’en sortir pour pouvoir se lâcher. Bon, mais ça, c’est le point de vue de Romaine. Et sûrement aussi de son patron, dans un sens. Seulement, quand tu vas lire les témoignages sur Internet, tu te rends compte qu’il y en a plein qui trouvent que c’est pas si simple. Des hommes comme des femmes. Ils disent que ça change complètement la manière d’être, une cage. On voit plus pareil. On pense plus pareil. On sent plus pareil. Plus du tout. Et moi, je serais vraiment curieuse de savoir. Que quelqu’un me dise ce qu’il ressent. Quelqu’un que je connais. Et à part vous… C’est pour ça : ce qui serait bien, c’est que je puisse vous la laisser. Mais jusqu’à ce soir. Seulement jusqu’à ce soir.
– Je sais pas. Je…– Il y aura des compensations.
– C’est-à-dire ? Quoi, comme compensations ?
– Vous verrez bien. Mais vous serez pas déçu. Alors là, je peux vous dire que vous serez pas déçu…
* **
Et, comme par un fait exprès, ça a été, tout l’après-midi, un défilé de petites nanas, jeunes ou moins jeunes, toutes plus affriolantes les une que les autres.
Ce qui a manifestement ravi Coralie.
– Comme ça, au moins, l’expérience va être concluante.
Elle venait de temps à autre aux nouvelles, pleine de sollicitude.
– Ça va ? Oui ? Soyez bien attentif à tout ce que ça vous fait, hein ! Absolument tout. Que vous puissiez me raconter après.
Elle ne me quittait pas des yeux, à l’affût de la moindre de mes mimiques, du moindre froncement de sourcils, du moindre plissement de lèvres.
– C’est fou comme on peut vous lire dessus, vous, n’empêche !
Une jeune femme l’a appelée à l’aide, de l’intérieur d’une cabine d’essayage.
– S’il vous plaît…Elle s’est précipitée.
– Oui ? La taille du dessus ? Dans ce modèle-là de pantalon ? Je dois avoir ça.
Elle le lui a rapporté, a maintenu, le temps de le lui tendre, comme par inadvertance, le rideau ouvert au large. L’occasion, pour moi, d’apercevoir un mini string tendu sur un petit fendu qui devait être, pour autant qu’il m’était possible d’en juger, absolument délicieux.
Coralie m’a adressé, au retour, un petit clin d’œil de connivence. Et est venue se pencher à mon oreille.
– Vous devez vous sentir sacrément à l’étroit là-dedans, non ?
* **
On a fermé. On est montés.
– Bon, tu me libères ?
– Oui. Une minute.
Et elle s’est mise à farfouiller dans ses poches, dans son sac, est allée dans sa chambre où elle a ouvert et fermé des tiroirs. Où je l’ai entendue pester.
– Mais enfin, qu’est-ce que j’ai bien pu en faire ?
Elle est revenue, l’air préoccupé.
– Qu’est-ce tu cherches ?
– Ben, la clef, tiens, qu’est-ce vous voulez d’autre ?
– Me dis pas que…– Ben, si ! Oui. Je l’ai paumée.
– Il y avait pas un double ?
– Je l’ai laissé avec.
– Non, mais c’est pas vrai ! C’est pas vrai !
– Ça doit être à quatre heures quand je suis allée me chercher un croissant. Elles sont tombées, sûrement. Et alors, maintenant, pour les retrouver… Je suis désolée.
– Ah, ben tu peux ! Nous v’là propres !
– La seule solution, c’est d’appeler un serrurier. Ou bien alors de vous la couper. À ras.
Et elle est partie d’un grand fou rire.
– Parce que tu trouves ça drôle ?
– Votre tête ! Non, mais vous verriez votre tête… Ah, j’en peux plus, moi ! Vous êtes vraiment trop rigolo, dans votre genre.
Elle les a triomphalement brandies.
– Mais non ! Elles sont là. Faut pas paniquer comme ça.
– T’en as de bonnes, toi ! Bon, mais allez, tu me retires ce truc ?
– Tout-à-l’heure. Après. Dans la chambre. Quand vous m’aurez raconté.
* **
Elle a disposé ses oreillers, s’est confortablement installée.
– Là ! Je vous écoute. C’était comment ? Ça vous a fait quoi ? C’était douloureux ?
– Oh, non, pas douloureux, non, mais bizarre. Une drôle de sensation finalement ça donne d’être compressé quand on voudrait bander. C’est pas facile à expliquer. C’est frustrant, oui. Mais, en même temps, c’est comme si, faute de pouvoir prendre possession de la queue, elle se diffusait partout, l’envie. Elle venait habiter tout le reste du corps. On se sent comme un bloc de sensualité. C’est quelque chose que j’avais jamais ressenti avant.
– C’est agréable ?
– C’est pas vraiment désagréable, non, je peux pas dire. C’est différent.
– Il y a des types sur Internet, ils disent exactement la même chose que vous. Pas tous, mais il y en a. Pas mal. Comme quoi…Elle s’est levée.
– Bon, mais chose promise…Elle s’est entièrement déshabillée.
– Vous aussi, allez !
Et on a été entièrement nus. Face à face.
Elle m’a fixé droit dans les yeux.
– C’est la première fois que je suis à poil sans que vous bandiez. Mais forcément, ça !
Elle est retournée s’allonger.
– Vous venez me préparer ?
– Te préparer ?
– Pour me venir derrière. Seulement si vous avez envie, bien sûr…Si j’avais envie ? Et comment !
Je me suis agenouillé et je l’ai habité, son petit trou froncé. Avec ma langue. Avec mes doigts. Avec passion. Je l’ai cerné. Je l’ai encerclé. Je m’y suis introduit. J’y ai doucement tournoyé.
– Venez !
Elle m’a déverrouillé.
– Venez !
Je n’ai pas eu le temps. J’ai déchargé à l’entrée. Contre l’entrée.
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