Hébergement d'urgence (24)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-03-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Hébergement d'urgence (24)
Elles ont enjambé, l’une après l’autre, le rebord de la baignoire.
– Ouche ! Ça fait du bien…Se sont séchées.
– Là ! Et maintenant dodo…Emma s’est retournée sur le pas de la porte.
– Faites de beaux rêves !
Avec un petit rire moqueur. Et un dernier coup d’œil en bas, sur ma cage.
Dans la chambre de Coralie, il y a eu leurs deux voix entremêlées.
– T’en fais ce que tu veux en fait, de ce type en fait.
– De plus en plus, oui.
– Et tu vas encore pousser le bouchon, j’imagine…– Ah, ben ça !
– Jusqu’où ?
– Je sais pas. Je verrai. Mais ce que j’aimerais maintenant, c’est arriver à lui laisser la clef. Sans qu’il s’en serve. Parce que je le lui interdis.
– Tu crois que c’est possible, ça ?
– Il faut que ça le soit. En tout cas je vais tout faire pour que ça le devienne.
– Et dis-moi… T’as couché avec ?
– Oh, non ! Non.
– Tu coucheras ?
– Je sais pas. Peut-être. J’hésite. J’ai pas encore décidé. Ça va dépendre.
– De quoi ?
– De plein de trucs.
– Oui, ben moi, je serais à ta place, il ferait tintin à vie. Parce que comment c’est trop jouissif d’exciter un type qui peut pas bander. Et alors si, en plus, il sait qu’il aura jamais droit au jackpot. Rien que d’y penser…– Tu mouilles…– Je mouille, oui. Donne ta main ! Mais donne ! Là ! Tu sens ?
– Hou là ! C’est carrément les grandes marées !
– Reste ! Pourquoi tu l’enlèves ? Reste ! C’est agréable. Allez, rends-la moi !
Des rires. Des chuchotements. Des bruits de clapotis. Et puis la voix d’Emma.
– Tu crois qu’il nous écoute, l’autre, à côté ?
– À tous les coups !
– Le pauvre ! Et dire qu’il peut même pas voir. C’est triste pour lui…Un petit rire.
Le silence.
Des halètements. Des gémissements. De plus en plus rapprochés. De plus en plus convaincus. De plus en plus éperdus. Elle a hurlé son plaisir. À pleins poumons.
Encore du silence.
Et Coralie, cette fois. En plaintes douces. Longuement modulées.
Des baisers claqués. Des murmures alanguis. À nouveau le silence.
C’était fini.
* **
Corlie déjeunait seule, dans la cuisine, les seins à l’air.
– J’ai une de ces faims, moi, ce matin ! Faut dire qu’il y a de quoi. Après une nuit pareille ! Ben, asseyez-vous ! Restez pas planté là ! Et dites-moi : vous nous avez entendues hier soir ?
– Pour pas entendre…– Vous étiez où ?
Je me suis troublé. J’ai bredouillé.
– Je… C’est-à-dire… En fait…Elle a froncé les sourcils– Vous étiez où ? Derrière la porte de ma chambre, l’oreille bien collée contre. C’est ça, hein ?
J’ai hésité.
– Oui.
Elle m’a fusillé du regard.
– Et de quel droit ? Je vous y avais autorisé ?
D’une voix dure. Tranchante.
– Non. Non, mais…– Il y a pas de mais… Un truc comme ça, Romaine, elle, elle laisserait pas passer. Le type, une bonne cinglée au martinet il se prendrait. Tout patron qu’il est. Et elle aurait raison. Parfaitement raison. Bon, mais pour cette fois je vais me montrer indulgente. Parce que c’est la première et que vous avez eu l’honnêteté d’avouer. Mais seulement pour cette fois. Le prochain coup, vous n’y couperez pas.
Elle s’est resservi un grand bol de café noir.
– L’incident est clos.
* **
Elle a raccompagné la cliente jusqu’à la porte, est revenue, un grand sourire aux lèvres.
– C’est la troisième aujourd’hui.
– La troisième qui quoi ?
– Qui me donne envie d’elle. Les deux autres avant, je sais pas, mais celle-là, je suis sûre que c’était réciproque en plus et que si j’avais voulu insister un peu…Elle a remis deux robes en place sur les portants.
– Comment elle m’a débloquée, Emma, c’est de la folie. Et d’un coup. Non, mais qu’est-ce que je pouvais être conne de ce côté-là ! À vouloir et à pas vouloir en même temps. À danser, sans arrêt, d’un pied sur l’autre. Alors que comment tu t’éclates, en vrai, avec une nana, si tu te laisses complètement aller. Elle, elle sait te cibler. Et toi, tu sais la cibler. Forcément : on est faites pareil. Et puis question complicité, ça a strictement rien à voir avec les mecs. Mais alors là rien de rien. Et je peux vous assurer que maintenant que j’y ai mis le nez, je suis pas près de m’arrêter. Ah, non, alors !
Une jeune femme toute bouclée est entrée, en legging noir.
Elle m’a adressé un petit clin d’œil complice.
– J’y vais…
* **
– Allez, en route !
Direction « La paroi percée ».
Les deux filles sont montées devant. Et moi derrière, avec Alexis, qu’on a récupéré au passage. Qu’Emma a aussitôt entrepris.
– Toi aussi, t’en as une, de cage ?
– Ah, non. Non.
– Ben, pourquoi ? Il t’en faudrait une. Il y a pas de raison.
– Merci. Sans façon.
– T’es sûr que tu voudrais pas ? Même avec moi ? Tu serais mon mec. J’en ai pas en ce moment. Ce serait super, non ? Comment j’aimerais, moi ! Je te la bouclerais chaque fois que t’aurais à mettre le nez dehors. Comme ça, au moins, je serais tranquille. J’aurais pas à me demander sans arrêt ce que tu fous. Et avec qui. Même pas besoin de te faire les poches, l’ordi, le portable, tout ça. Non. Je dormirais sur mes deux oreilles. Toi, au moins, tu me tromperais pas. Tu pourrais pas. Ah, si j’avais connu ça quand j’étais avec Jimmy, moi, tiens ! Ou avec Timothée. Ça m’aurait complètement changé la vie. Parce que les mecs, ils peuvent pas s’empêcher d’aller voir ailleurs. Un jour ou l’autre, faut qu’ils y viennent. C’est plus fort qu’eux. Et tous, hein ! Ils sont tous comme ça. Avec ce truc, au moins, le problème est réglé une bonne fois pour toutes. Non, et puis ce qu’il y a aussi… T’es très demandeur, toi, niveau cul ? Parce que j’ai connu ça avec Lucas. Sans arrêt il en était de la comédie. À me pourchasser avec sa queue. Quatre fois par jour il aurait fallu que je les écarte, les cuisses, si je l’avais écouté. Je pouvais plus rien faire. Je l’avais tout le temps derrière moi, la langue pendante. C’était d’un pénible ! Avec ça au moins je pourrais réguler. Imposer mes horaires. Et même… Si j’avais envie que ce soit jamais, eh bien ce serait jamais. Alors ? Qu’est-ce t’en dis, toi, de tout ça ?
Rien. Il en disait rien. Rien du tout.
– Oh, mais t’es pas obligé de me donner une réponse tout de suite, hein ! Prends tout ton temps. Il y a rien qui presse.
Oui, mais non. C’était tout réfléchi.
– On verra… On verra… Faut jamais dire jamais.
Coralie s’est garée dans une petite rue, derrière, m’a tendu la clef par-dessus son épaule.
– Tenez ! Libérez-vous ! Et puis on y va.
Emma s’est retournée, agenouillée sur le siège.
– Allume ! Mais allume ! Que je voie ça !
Elle s’est penchée.
– Wouah ! Comment elle s’est jetée en l’air, sa queue quand il lui a ouvert ! Elle meurt de faim en fait.
Coralie a éteint le moteur.
– Ça, ça va s’arranger… Et pas plus tard que tout de suite.
J’ai entrepris de me reculotter.
Emma m’a retenu la main.
– Pas si vite ! Pas si vite ! Que je la repère bien ! Que je puisse la reconnaitre si c’est par mon trou qu’elle passe la tête dans le machin là-bas… Si elle tient le coup jusque là. Ce qui me paraît pas gagné.
– Ouche ! Ça fait du bien…Se sont séchées.
– Là ! Et maintenant dodo…Emma s’est retournée sur le pas de la porte.
– Faites de beaux rêves !
Avec un petit rire moqueur. Et un dernier coup d’œil en bas, sur ma cage.
Dans la chambre de Coralie, il y a eu leurs deux voix entremêlées.
– T’en fais ce que tu veux en fait, de ce type en fait.
– De plus en plus, oui.
– Et tu vas encore pousser le bouchon, j’imagine…– Ah, ben ça !
– Jusqu’où ?
– Je sais pas. Je verrai. Mais ce que j’aimerais maintenant, c’est arriver à lui laisser la clef. Sans qu’il s’en serve. Parce que je le lui interdis.
– Tu crois que c’est possible, ça ?
– Il faut que ça le soit. En tout cas je vais tout faire pour que ça le devienne.
– Et dis-moi… T’as couché avec ?
– Oh, non ! Non.
– Tu coucheras ?
– Je sais pas. Peut-être. J’hésite. J’ai pas encore décidé. Ça va dépendre.
– De quoi ?
– De plein de trucs.
– Oui, ben moi, je serais à ta place, il ferait tintin à vie. Parce que comment c’est trop jouissif d’exciter un type qui peut pas bander. Et alors si, en plus, il sait qu’il aura jamais droit au jackpot. Rien que d’y penser…– Tu mouilles…– Je mouille, oui. Donne ta main ! Mais donne ! Là ! Tu sens ?
– Hou là ! C’est carrément les grandes marées !
– Reste ! Pourquoi tu l’enlèves ? Reste ! C’est agréable. Allez, rends-la moi !
Des rires. Des chuchotements. Des bruits de clapotis. Et puis la voix d’Emma.
– Tu crois qu’il nous écoute, l’autre, à côté ?
– À tous les coups !
– Le pauvre ! Et dire qu’il peut même pas voir. C’est triste pour lui…Un petit rire.
Le silence.
Des halètements. Des gémissements. De plus en plus rapprochés. De plus en plus convaincus. De plus en plus éperdus. Elle a hurlé son plaisir. À pleins poumons.
Encore du silence.
Et Coralie, cette fois. En plaintes douces. Longuement modulées.
Des baisers claqués. Des murmures alanguis. À nouveau le silence.
C’était fini.
* **
Corlie déjeunait seule, dans la cuisine, les seins à l’air.
– J’ai une de ces faims, moi, ce matin ! Faut dire qu’il y a de quoi. Après une nuit pareille ! Ben, asseyez-vous ! Restez pas planté là ! Et dites-moi : vous nous avez entendues hier soir ?
– Pour pas entendre…– Vous étiez où ?
Je me suis troublé. J’ai bredouillé.
– Je… C’est-à-dire… En fait…Elle a froncé les sourcils– Vous étiez où ? Derrière la porte de ma chambre, l’oreille bien collée contre. C’est ça, hein ?
J’ai hésité.
– Oui.
Elle m’a fusillé du regard.
– Et de quel droit ? Je vous y avais autorisé ?
D’une voix dure. Tranchante.
– Non. Non, mais…– Il y a pas de mais… Un truc comme ça, Romaine, elle, elle laisserait pas passer. Le type, une bonne cinglée au martinet il se prendrait. Tout patron qu’il est. Et elle aurait raison. Parfaitement raison. Bon, mais pour cette fois je vais me montrer indulgente. Parce que c’est la première et que vous avez eu l’honnêteté d’avouer. Mais seulement pour cette fois. Le prochain coup, vous n’y couperez pas.
Elle s’est resservi un grand bol de café noir.
– L’incident est clos.
* **
Elle a raccompagné la cliente jusqu’à la porte, est revenue, un grand sourire aux lèvres.
– C’est la troisième aujourd’hui.
– La troisième qui quoi ?
– Qui me donne envie d’elle. Les deux autres avant, je sais pas, mais celle-là, je suis sûre que c’était réciproque en plus et que si j’avais voulu insister un peu…Elle a remis deux robes en place sur les portants.
– Comment elle m’a débloquée, Emma, c’est de la folie. Et d’un coup. Non, mais qu’est-ce que je pouvais être conne de ce côté-là ! À vouloir et à pas vouloir en même temps. À danser, sans arrêt, d’un pied sur l’autre. Alors que comment tu t’éclates, en vrai, avec une nana, si tu te laisses complètement aller. Elle, elle sait te cibler. Et toi, tu sais la cibler. Forcément : on est faites pareil. Et puis question complicité, ça a strictement rien à voir avec les mecs. Mais alors là rien de rien. Et je peux vous assurer que maintenant que j’y ai mis le nez, je suis pas près de m’arrêter. Ah, non, alors !
Une jeune femme toute bouclée est entrée, en legging noir.
Elle m’a adressé un petit clin d’œil complice.
– J’y vais…
* **
– Allez, en route !
Direction « La paroi percée ».
Les deux filles sont montées devant. Et moi derrière, avec Alexis, qu’on a récupéré au passage. Qu’Emma a aussitôt entrepris.
– Toi aussi, t’en as une, de cage ?
– Ah, non. Non.
– Ben, pourquoi ? Il t’en faudrait une. Il y a pas de raison.
– Merci. Sans façon.
– T’es sûr que tu voudrais pas ? Même avec moi ? Tu serais mon mec. J’en ai pas en ce moment. Ce serait super, non ? Comment j’aimerais, moi ! Je te la bouclerais chaque fois que t’aurais à mettre le nez dehors. Comme ça, au moins, je serais tranquille. J’aurais pas à me demander sans arrêt ce que tu fous. Et avec qui. Même pas besoin de te faire les poches, l’ordi, le portable, tout ça. Non. Je dormirais sur mes deux oreilles. Toi, au moins, tu me tromperais pas. Tu pourrais pas. Ah, si j’avais connu ça quand j’étais avec Jimmy, moi, tiens ! Ou avec Timothée. Ça m’aurait complètement changé la vie. Parce que les mecs, ils peuvent pas s’empêcher d’aller voir ailleurs. Un jour ou l’autre, faut qu’ils y viennent. C’est plus fort qu’eux. Et tous, hein ! Ils sont tous comme ça. Avec ce truc, au moins, le problème est réglé une bonne fois pour toutes. Non, et puis ce qu’il y a aussi… T’es très demandeur, toi, niveau cul ? Parce que j’ai connu ça avec Lucas. Sans arrêt il en était de la comédie. À me pourchasser avec sa queue. Quatre fois par jour il aurait fallu que je les écarte, les cuisses, si je l’avais écouté. Je pouvais plus rien faire. Je l’avais tout le temps derrière moi, la langue pendante. C’était d’un pénible ! Avec ça au moins je pourrais réguler. Imposer mes horaires. Et même… Si j’avais envie que ce soit jamais, eh bien ce serait jamais. Alors ? Qu’est-ce t’en dis, toi, de tout ça ?
Rien. Il en disait rien. Rien du tout.
– Oh, mais t’es pas obligé de me donner une réponse tout de suite, hein ! Prends tout ton temps. Il y a rien qui presse.
Oui, mais non. C’était tout réfléchi.
– On verra… On verra… Faut jamais dire jamais.
Coralie s’est garée dans une petite rue, derrière, m’a tendu la clef par-dessus son épaule.
– Tenez ! Libérez-vous ! Et puis on y va.
Emma s’est retournée, agenouillée sur le siège.
– Allume ! Mais allume ! Que je voie ça !
Elle s’est penchée.
– Wouah ! Comment elle s’est jetée en l’air, sa queue quand il lui a ouvert ! Elle meurt de faim en fait.
Coralie a éteint le moteur.
– Ça, ça va s’arranger… Et pas plus tard que tout de suite.
J’ai entrepris de me reculotter.
Emma m’a retenu la main.
– Pas si vite ! Pas si vite ! Que je la repère bien ! Que je puisse la reconnaitre si c’est par mon trou qu’elle passe la tête dans le machin là-bas… Si elle tient le coup jusque là. Ce qui me paraît pas gagné.
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