Hébergement d'urgence (9)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
- • 180 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.4 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Exorium ont reçu un total de 600 180 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-11-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 5 236 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Hébergement d'urgence (9)
– Je te laisse… J’ai deux ou trois courses à faire…– Allez-y ! Allez-y ! Je vais assurer…– Oui, oh, alors ça, j’ai pas la moindre inquiétude là-dessus.
Quand je suis revenu, deux heures plus tard, elle était hilare.
– Vous savez quoi ? Elle est revenue, l’autre. À peine j’avais ouvert, elle était là. Et alors vous auriez vu ce tableau ! Le mini short bien profondément enfoncé dans la raie, le nombril à l’air et le nibard conquérant. Ah, sûr que c’est pas sur moi qu’elle comptait tomber.
– Et alors ?
– Alors je l’ai foutue dehors.
– T’as pas fait ça ?
– Si ! Avec perte et fracas. Mais non, oh ! Faites pas cette tête-là ! Vous me prenez pour une idiote ? Non. Bien sûr que non. J’ai engagé la conversation. Dans le registre la fille sympa comme tout. Une bonne petite bavette on s’est tapée toutes les deux. Et je sais plein de trucs sur elle, du coup. Qu’elle a travaillé dans une parfumerie. Qu’elle est au chômage. Que son mec l’a larguée il y a trois semaines. D’autres choses aussi. Sans intérêt. Et évidemment, de fil en aiguille, elle a fini, mine de rien, par amener le sujet sur vous. Et par poser, avec mille précautions, après avoir longtemps tourné autour du pot, la question qui lui brûlait les lèvres. Est-ce qu’entre vous et moi, il y aurait pas, par hasard ? J’ai fait semblant de pas comprendre. « Il y aurait pas quoi ? ». « Ben… » Avec un petit sourire complice. « Ah ! » J’ai éclaté de rire. Oui, ben alors là, il y avait pas de risques ! Pas le moindre. Parce que vous étiez homo de chez homo. Jusqu’au blanc des yeux. Une nana, avec vous, elle avait pas le moindre début de commencement de chance de vous mettre dans son lit.
– Tu manques pas d’air, toi !
– Ben, quoi ? Au moins, comme ça, maintenant elle va nous foutre la paix.
– Oui, mais enfin…– C’est pas complètement faux, n’importe comment. Vous y avez bien mis le nez, un jour, non ?
– Oui, mais de là à faire de moi un inconditionnel de la chose…– Vous m’avez pas vraiment raconté d’ailleurs.
– Raconté quoi ?
– Comment ça s’était passé, ce jour-là, avec votre ami. J’adore ça, moi, les histoires de mecs entre eux. Et pas que les histoires, d’ailleurs. Vous me direz ?
– Si tu veux… Si tu y tiens…– Mais pas ici. Pas maintenant. Ce soir, quand on aura fermé. Qu’on sera au calme.
* **
Après dîner, elle est allée faire une rapide incursion dans la salle de bains dont elle est revenue vêtue, en tout et pour tout, de sa petite culotte parme festonnée, l’une de mes préférées. Et elle s’est arrangé, sur le canapé du séjour, un petit nid de coussins au creux duquel elle s’est confortablement installée.
– Là ! Allez-y ! Je vous écoute… Racontez-moi tout. Bien en détail. En commençant par le début. C’était qui, cet ami ?
– Philibert. Un copain d’enfance. On avait fait toute notre scolarité ensemble, la fac y comprise. Et puis, chacun avait suivi sa route et on avait plus ou moins fini par se perdre de vue. Jusqu’à ce qu’il m’appelle, un beau jour de juin, pour me faire part des fantasmes de sa femme. Et me demander si je ne voudrais pas l’aider à les réaliser.
– Vous la connaissiez, elle ?
– J’avais été invité à leur mariage. Et je l’avais, par la suite, rapidement entrevue à deux ou trois reprises. Une petite femme effacée à qui on aurait donné le Bon Dieu sans confession.
– C’est les pires, ça, souvent. Les plus dévergondées. Et alors ? C’était quoi exactement qu’elle voulait ?
– Comme je t’ai dit… Qu’on se donne du plaisir l’un à l’autre devant elle. Sans qu’elle intervienne en quoi que ce soit. Juste spectatrice.
– Comme je la comprends ! Parce que ça, c’est un truc, comment ça me branche, moi aussi, deux mecs ensemble ! Bien plus que n’importe quoi d’autre. J’aimerais trop ça en voir en vrai un jour. Parce que c’est pas mal, les films, oui, mais c’est pas vaiment pareil. Bon, mais avant ? Vous aviez déjà fait des trucs ensemble avant, tous les deux, ce Philibert et vous ?
– Une fois, oui. Sous la tente. Au cours d’une randonnée pédestre dans les gorges du Verdon, juste après le bac. L’après-midi, on était tombés sur deux filles qui bronzaient à poil. On les avait matées un long moment. Alors le soir… Il s’est mis à se le faire de son côté. Et moi, du mien.
– Tant et si bien que vous avez fini par vous prêter mutuellement assistance. Logique… Du coup, c’était pas complètement nouveau pour vous le jour avec sa femme. Ça aide. Bon, mais ça s’est passé comment ?
– On s’est pris dans la bouche.
Ses yeux se sont mis à briller.
– Ensemble ou séparément ?
– L’un après l’autre. C’est comme ça qu’elle a voulu, sa femme. Lui d’abord. Et moi après.
– Vous avez avalé ?
– Lui, oui. Moi, non.
Elle s’est passé la langue sur les lèvres.
– Et elle faisait quoi, elle ?
– Elle regardait et elle se branlait. Elle était complètement déchaînée. Trois fois, quatre fois, elle a joui. Je sais pas au juste. J’ai pas compté.
– Et après ?
– On a dormi. Tous les trois ensemble. Et au matin on a recommencé.
– Toujours dans la bouche ?
– Mais en même temps cette fois.
Elle a soupiré.
– Comment j’aurais aimé être une petite souris…Changé de position.
– Et dedans ? Vous vous l’êtes pas mise dedans derrière ?
Entre les cuisses, sa petite culotte était mouillée.
– Non.
– Dommage ! Et comment ça a dû être frustrant pour elle.
– Si elle y avait vraiment tenu, elle nous l’aurait demandé.
– Oui ben, je peux vous dire que si ça avait été moi, vous y auriez pas coupé, alors là !
Elle a encore changé de position.
– Et vous dites que vous avez aimé ?
– Oui. Mais ce que j’ai surtout aimé, c’est de voir dans quel état, ça la mettait, elle !
– Ce qui m’étonne pas de vous.
Elle s’est brusquement levée.
– Je reviens. Je vais prendre une douche. Parce que comment vous m’avez donné chaud avec tous vos souvenirs, là !
* **
Au retour, c’était sa culotte blanche, cette fois. Celle avec les petites fleurs incrustées couleur ivoire. Elle a tapoté les coussins, s’est réinstallée.
– Ça vous dit toujours ?
– Quoi donc ?
– De me le voir de tout près.
Si ça me disait ? Un peu que ça me disait ! Et comment !
– Bon, mais alors, qu’on soit bien d’accord ! Pas touche ! Sinon ça s’arrête tout de suite. Et jamais ça recommencera.
Tout ce qu’elle voulait ! Tout ce qu’elle voulait ! Du moment que…– Eh ben, venez alors !
Je me suis précipitamment approché, agenouillé. Tout près.
Elle a glissé ses deux pouces, un de chaque côté, sous l’élastique de la culotte et elle l’a descendue. D’un petit centimètre, un seul, les yeux fixés sur moi. Elle a laissé passer du temps. Un temps qui m’a paru interminable. Et puis un autre centimètre. Un autre encore. D’autres encore, d’éternité en éternité. Le minuscule échantillon de petit poils clairets qu’elle conserve précieusement, tout en haut, est enfin apparu.
– Il est tout chaud, votre souffle.
Et puis les premiers contreforts de son fendu d’amour. Avec ses deux petites excroissances ourlées qui pointaient vers l’extérieur.
– Et comment il va vite !
Et elle l’a baissée d’un coup, sa culotte. Juste le temps d’en être complètement ébloui, de ne plus savoir où donner du regard, de voir perler un peu de rosée dans ses replis secrets et tout a disparu. Parti. Renfermé dans la petite culotte à fleurs d’ivoire.
– Oh, non !
Elle m’a doucement repoussé.
– Soyez patient ! Demain vous aurez beaucoup plus. Demain vous aurez beaucoup mieux.
Quand je suis revenu, deux heures plus tard, elle était hilare.
– Vous savez quoi ? Elle est revenue, l’autre. À peine j’avais ouvert, elle était là. Et alors vous auriez vu ce tableau ! Le mini short bien profondément enfoncé dans la raie, le nombril à l’air et le nibard conquérant. Ah, sûr que c’est pas sur moi qu’elle comptait tomber.
– Et alors ?
– Alors je l’ai foutue dehors.
– T’as pas fait ça ?
– Si ! Avec perte et fracas. Mais non, oh ! Faites pas cette tête-là ! Vous me prenez pour une idiote ? Non. Bien sûr que non. J’ai engagé la conversation. Dans le registre la fille sympa comme tout. Une bonne petite bavette on s’est tapée toutes les deux. Et je sais plein de trucs sur elle, du coup. Qu’elle a travaillé dans une parfumerie. Qu’elle est au chômage. Que son mec l’a larguée il y a trois semaines. D’autres choses aussi. Sans intérêt. Et évidemment, de fil en aiguille, elle a fini, mine de rien, par amener le sujet sur vous. Et par poser, avec mille précautions, après avoir longtemps tourné autour du pot, la question qui lui brûlait les lèvres. Est-ce qu’entre vous et moi, il y aurait pas, par hasard ? J’ai fait semblant de pas comprendre. « Il y aurait pas quoi ? ». « Ben… » Avec un petit sourire complice. « Ah ! » J’ai éclaté de rire. Oui, ben alors là, il y avait pas de risques ! Pas le moindre. Parce que vous étiez homo de chez homo. Jusqu’au blanc des yeux. Une nana, avec vous, elle avait pas le moindre début de commencement de chance de vous mettre dans son lit.
– Tu manques pas d’air, toi !
– Ben, quoi ? Au moins, comme ça, maintenant elle va nous foutre la paix.
– Oui, mais enfin…– C’est pas complètement faux, n’importe comment. Vous y avez bien mis le nez, un jour, non ?
– Oui, mais de là à faire de moi un inconditionnel de la chose…– Vous m’avez pas vraiment raconté d’ailleurs.
– Raconté quoi ?
– Comment ça s’était passé, ce jour-là, avec votre ami. J’adore ça, moi, les histoires de mecs entre eux. Et pas que les histoires, d’ailleurs. Vous me direz ?
– Si tu veux… Si tu y tiens…– Mais pas ici. Pas maintenant. Ce soir, quand on aura fermé. Qu’on sera au calme.
* **
Après dîner, elle est allée faire une rapide incursion dans la salle de bains dont elle est revenue vêtue, en tout et pour tout, de sa petite culotte parme festonnée, l’une de mes préférées. Et elle s’est arrangé, sur le canapé du séjour, un petit nid de coussins au creux duquel elle s’est confortablement installée.
– Là ! Allez-y ! Je vous écoute… Racontez-moi tout. Bien en détail. En commençant par le début. C’était qui, cet ami ?
– Philibert. Un copain d’enfance. On avait fait toute notre scolarité ensemble, la fac y comprise. Et puis, chacun avait suivi sa route et on avait plus ou moins fini par se perdre de vue. Jusqu’à ce qu’il m’appelle, un beau jour de juin, pour me faire part des fantasmes de sa femme. Et me demander si je ne voudrais pas l’aider à les réaliser.
– Vous la connaissiez, elle ?
– J’avais été invité à leur mariage. Et je l’avais, par la suite, rapidement entrevue à deux ou trois reprises. Une petite femme effacée à qui on aurait donné le Bon Dieu sans confession.
– C’est les pires, ça, souvent. Les plus dévergondées. Et alors ? C’était quoi exactement qu’elle voulait ?
– Comme je t’ai dit… Qu’on se donne du plaisir l’un à l’autre devant elle. Sans qu’elle intervienne en quoi que ce soit. Juste spectatrice.
– Comme je la comprends ! Parce que ça, c’est un truc, comment ça me branche, moi aussi, deux mecs ensemble ! Bien plus que n’importe quoi d’autre. J’aimerais trop ça en voir en vrai un jour. Parce que c’est pas mal, les films, oui, mais c’est pas vaiment pareil. Bon, mais avant ? Vous aviez déjà fait des trucs ensemble avant, tous les deux, ce Philibert et vous ?
– Une fois, oui. Sous la tente. Au cours d’une randonnée pédestre dans les gorges du Verdon, juste après le bac. L’après-midi, on était tombés sur deux filles qui bronzaient à poil. On les avait matées un long moment. Alors le soir… Il s’est mis à se le faire de son côté. Et moi, du mien.
– Tant et si bien que vous avez fini par vous prêter mutuellement assistance. Logique… Du coup, c’était pas complètement nouveau pour vous le jour avec sa femme. Ça aide. Bon, mais ça s’est passé comment ?
– On s’est pris dans la bouche.
Ses yeux se sont mis à briller.
– Ensemble ou séparément ?
– L’un après l’autre. C’est comme ça qu’elle a voulu, sa femme. Lui d’abord. Et moi après.
– Vous avez avalé ?
– Lui, oui. Moi, non.
Elle s’est passé la langue sur les lèvres.
– Et elle faisait quoi, elle ?
– Elle regardait et elle se branlait. Elle était complètement déchaînée. Trois fois, quatre fois, elle a joui. Je sais pas au juste. J’ai pas compté.
– Et après ?
– On a dormi. Tous les trois ensemble. Et au matin on a recommencé.
– Toujours dans la bouche ?
– Mais en même temps cette fois.
Elle a soupiré.
– Comment j’aurais aimé être une petite souris…Changé de position.
– Et dedans ? Vous vous l’êtes pas mise dedans derrière ?
Entre les cuisses, sa petite culotte était mouillée.
– Non.
– Dommage ! Et comment ça a dû être frustrant pour elle.
– Si elle y avait vraiment tenu, elle nous l’aurait demandé.
– Oui ben, je peux vous dire que si ça avait été moi, vous y auriez pas coupé, alors là !
Elle a encore changé de position.
– Et vous dites que vous avez aimé ?
– Oui. Mais ce que j’ai surtout aimé, c’est de voir dans quel état, ça la mettait, elle !
– Ce qui m’étonne pas de vous.
Elle s’est brusquement levée.
– Je reviens. Je vais prendre une douche. Parce que comment vous m’avez donné chaud avec tous vos souvenirs, là !
* **
Au retour, c’était sa culotte blanche, cette fois. Celle avec les petites fleurs incrustées couleur ivoire. Elle a tapoté les coussins, s’est réinstallée.
– Ça vous dit toujours ?
– Quoi donc ?
– De me le voir de tout près.
Si ça me disait ? Un peu que ça me disait ! Et comment !
– Bon, mais alors, qu’on soit bien d’accord ! Pas touche ! Sinon ça s’arrête tout de suite. Et jamais ça recommencera.
Tout ce qu’elle voulait ! Tout ce qu’elle voulait ! Du moment que…– Eh ben, venez alors !
Je me suis précipitamment approché, agenouillé. Tout près.
Elle a glissé ses deux pouces, un de chaque côté, sous l’élastique de la culotte et elle l’a descendue. D’un petit centimètre, un seul, les yeux fixés sur moi. Elle a laissé passer du temps. Un temps qui m’a paru interminable. Et puis un autre centimètre. Un autre encore. D’autres encore, d’éternité en éternité. Le minuscule échantillon de petit poils clairets qu’elle conserve précieusement, tout en haut, est enfin apparu.
– Il est tout chaud, votre souffle.
Et puis les premiers contreforts de son fendu d’amour. Avec ses deux petites excroissances ourlées qui pointaient vers l’extérieur.
– Et comment il va vite !
Et elle l’a baissée d’un coup, sa culotte. Juste le temps d’en être complètement ébloui, de ne plus savoir où donner du regard, de voir perler un peu de rosée dans ses replis secrets et tout a disparu. Parti. Renfermé dans la petite culotte à fleurs d’ivoire.
– Oh, non !
Elle m’a doucement repoussé.
– Soyez patient ! Demain vous aurez beaucoup plus. Demain vous aurez beaucoup mieux.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Exorium
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...