Hélène 4 : Initiation
Récit érotique écrit par Rouge [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-01-2017 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Hélène 4 : Initiation
Hélène 4 : Initiation
-Shhpling.
- Chéri, viens vite, j’ai fait une bêtise.
Pierre court du salon à la cuisine. Hélène en sortie de bain, est pieds nus, au milieu de la cuisine, des petits débris de verre tout autour d’elle.
-Ne bouge pas ! Ne va pas te blesser ! Assis-toi ! Lui dit-il en avançant une chaise sous ses fesses.
Puis il revient, trainant d’une main l’aspirateur, et portant de l’autre les pantoufles de son amoureuse. Un petit coup d’aspirateur, et tous les morceaux de verre sont ramassés. Puis, chevaleresque, il s’agenouille et enfile ses mules à son aimée. Il en profite pour poser la main sur la cheville, remonte, puis il caresse l’intérieur de la cuisse. Hélène pousse un léger soupir et s’ouvre. Les doigts coquins glissent jusqu’ à la toison intime de la belle, et commence à lisser la pilosité de Madame. Ils en profitent pour agacer le bouton caché.
- Amour , arrête. Fait-elle en bloquant l’index fripon.
- Jouons plutôt après le diner. Ajoute-t-elle.
Après le diner, nos deux amoureux s’installent dans le canapé dans leur position favorite. La belle est assise près de l’accoudoir, les pieds posés sur le pouf, son chéri est allongé sur le reste du sofa. Après avoir écarté les pans de la sortie de bain, il pose sa tête sur la jambe de sa compagne. En tournant la tête d’un côté ou d’un autre, il peut embrasser au choix, la cuisse, ou les rondeurs de sa sultane. La sainte chérie pose sa main sur le torse ou sur le cou de son amant, comme si elle caressait un gros chat.
- Qu’est ce qui s’est passé tout à l’heure dans la cuisine, ma chatte.
- J’étais en train de vider le lave-vaisselle et une flute m’a glissé des mains- Tu as cassé une de MES flutes, c’est un Sksandaaale. Répond son homme à moitié rigolard.
- Je suis une vilaine fille, je mérite une punition. Lui rétorque Hélène sur le même ton.
- Tu ne crois pas si bien dire.
Pierre se redresse.
-Allez allonge toi en travers de mes genoux.
La mature friponne s’exécute en pouffant, et s’installe commodément.
Son seigneur glisse sa main dans le décolleté de la belle. Il saisit le sein gauche et emprisonne le téton entre l’index et l’annulaire, et les resserrent légèrement, pinçant tendrement la pointe érigée.
- Fessée déculottée. Précise son sultan en rabattant sur son dos les pans de son peignoir.
Un léger frisson (de froid ?) parcourt la mappemonde opulente de la future victime. Délicatement, Monsieur caresse le fessier offert. Le spectacle de ce cul magnifique l’émeut.
- On dirait que mes fesses ne te laissent pas indifférent, mon amour. Badine Hélène - Oui ma chérie, J’aime ton cul, il est tellement beau que j’en mangerai.
- Et se penchant il mord tendrement la fesse qui s’offre à sa bouche.
- -Cannibale, je vais avoir une marque.
- J’espère qu’il n’y a que moi qui la verrai.
- Chéri, je suis une femme fidèle, mon cul n’est qu’à toi - Au fait c’est douze, et c’est toi qui compte. Lui répond Pierre- Douze quoi. Mais Hélène s’interrompt, la première claque, à peine une tape, s’abat sur sa fesse droite.
- Compte une. Lui ordonne Pierre.
- Une. Fait-elle en riant à demi- Shlac. La main s’abat sur la fesse gauche.
- Deux. Ajoute Hélène, toujours rieuse.
La troisième et la quatrième claque sont plus vigoureuses. La sultane annonce le compte. Pierre lui caresse le postérieur, à peine rosi par la fessée. Il glisse la main entre les cuisses. Hélène ondule légèrement et mouille les doigts qui la pénètrent. La belle victime soupire d’aise.
Cruellement, son bourreau arrête sa fouille intime, enchaine quatre coups. La masse de chair est propulsée d’avant en arrière et ondoie comme une vague sous le vent.
- Aie, tu me fais mal.
-C’est un peu l’idée de base, pour une punition.
Pierre replonge sa main dans le sexe de sa soumise. Il est trempé.
-Ca va ma Chérie ?
- Continue, mon Chéri. Plus que quatre.
Pif, Paf Pierre enchaine en rafale deux autres vraies claques.
Neuf, dix. Soupire Hélène
Puis Pierre assène un coup encore plus fort sur la fesse gauche.
Onze. Fait Hélène en gémissant
La dernière claque s’abat sur la fesse droite.
Douze. Annonce Hélène, avec un petit trémolo dans la voix.
Pierre contemple son œuvre. La croupe rosie se relâche, comme apaisée. Son bourreau insinue sa paluche entre les cuisses qui s’ouvrent. Deux doigts pénètrent la chatte de l’amante. De l’autre main, il chiffonne la pointe qu’il pince depuis le début de la fessée. La belle répond en se cambrant, dévoilant son œillet.
Le tendre bourreau en profite pour glisser son majeur dans l’anus et fait glisser la fourchette dans les deux orifices. La douce halète sous cette double pénétration.
Puis Pierre décide de se consacrer au croupion opulent qui s’agite sous ses doigts. Il retire sa main et enfonce son index et son majeur dans l’anneau plissé qui s’ouvre, bien lubrifié par les sucs intimes de sa propriétaire.
Depuis son initiation, la belle apprécie que son œillet soit doigté, et même écartelé par les doigts qui la fouillent. Elle aime aussi offrir impudiquement cet orifice secret au regard de son amant. Sans pudeur, elle ouvre à deux mains ses fesses. En réponse son amant, commence à la pistonner, tout en pinçant en rythme le téton qu’il retient prisonnier.
La respiration d’Hélène s‘accélère, ses halètements ses gémissements s’entremêlent avec les ..
- Oui, chéri.
- Branle mon cul, mon amour.
- Encule moi avec tes doigts
Le chéri en question ne se le fait pas répéter. L’annulaire force le cratére plissé et rejoint les deux autres doigts, en même temps qu’il pince le sein de sa sultane. Puis il vrille ses doigts dans le cul de sa soumise.
S’en est trop, elle se cabre dans un cri puis s’abat sur les genoux de son bourreau adoré. Pierre se retire lentement pour ne pas la blesser. La respiration de la belle ralentit puis s’apaise.
Doucement, la belle victime se laisse glisser vers le tapis. Pierre la rattrape, et ils se relèvent ensemble. La prenant par la taille, ils montent l’escalier pour retrouver leur chambre.
L’amant allonge l’amante dans les draps, rabat la couette sur son corps voluptueux et se glisse contre elle.
Elle se pelotonne contre lui collant sa poitrine contre lui et posant son visage dans le cou de son amour.
- Tu n’y es pas allé de main morte.
- Chérie, je n’y peux rien, ton cul appelle la fessée.
- Pierre, il te reste des flutes.
- Oui.
- Tant mieux.
- Tu as aimé ?
- Oui, tu recommenceras ?
- Oui et même plus.
- Plus, que veux-tu dire mon amour ?
- Hélène, je veux te fouetter.
- Me fouetter ?
- Oui, te fouetter !
Les pensées se bousculent dans la tête d’Hélène. Elle sait que cette façon d’aimer existe, mais jamais elle n’aurait cru qu’elle lui serait proposée.
Elle est sure des sentiments de Pierre ; elle sait qu’il lui est attaché, qu’il ne la quittera pas si elle refuse.
Mais aussi elle veut partager cette face sombre de son amant ; obscurément elle ressent ce désir de se livrer à son amour. Elle sait qu’après ça, il n’aura pas de marche arrière. Ses réflexions s’apaisent.
Elle lève ses yeux et plante son regard dans celui de son Sultan Et d’une toute petite voix, elle répond -Pierre, je veux être toute à toi. Je veux que tu me fouettes.
OOOOO
- Bonjour, vous venez pour un tatouage ?
- Oui tout à fait, répond Hélène, mais par pour moi, pour Monsieur.
L’artiste tend la main vers ses deux clients - Appelez-moi Marc.
- Moi c’est Pierre.
- Et moi Hélène.
- Je n’ai pas très bien compris votre demande, Hélène ? reprend Marc- Je voudrais faire tatouer Pierre, qu’il porte ma marque.
- Vous êtes d’accord ? Interroge Marc.
- Oui tout à fait, je préféré ça à ses suçons.
- Ce n’est pas banal, d’habitude c’est Monsieur qui fait tatouer Madame.
- Marc, Hélène n’est pas banale, on pourrait même dire qu’elle est un peu excentrique.
- Ok, puisque que tout le monde est d’accord, quel modèle voulez-vous Madame.
- J’avais pensé à un animal qui me ressemble, une tigresse.
- Je vous le déconseille : on ne verra pas la différence avec un tigre.
- Je voudrais un félin, une chatte peut-être.
- Et une panthère, ça vous dirait.
- Bonne idée, n’est-ce pas Chéri.
- Tout a fait, une panthère un animal a la fois doux et féroce. Réplique Pierre- Marc, il faut combien de temps - Au moins une bonne demi-journée.
- Ok, ça marche, je repasse prendre rendez-vous, je n’ai pas mon agenda sur moi .
- A bientôt alors
Sur le trottoir, l’amante se retourne vers son compagnon.
- Tu vas vraiment le faire.
- Ça te fait plaisir. Alors je le fais. Répond Pierre avant de l’embrasser.
OOOOO
Ce vendredi soir, Pierre passe à la boutique, pour chercher Hélène. C’est devenu un rite depuis que la belle poule a emménagé chez lui.
Les deux amants échangent les banalités que tous les couples se disent quand ils se retrouvent.
- Mon chéri, j’ai eu une cliente cinglée, on se demande ce qu’elle voulait, j’ai dû lui sortir quatre boi…
Hélène se fige
- Qu’est-ce que tu as là ? Fait -elle en désignant le cou de Pierre.
- Un pansement, mon amour.
- Ne me dis pas que tu l’as fait.
- Si, ma Chérie.
- Tu es fou, je veux voir.
- Non, il faut laisser le pansement.
- Tu es fou ! Répète-t-elle avant de déposer un baiser papillon sur ses lèvres.
Récit d’Hélène
Je me réveille tôt ce samedi matin. Mon amant dort encore, couché sur la gauche. Le pansement recouvre une partie de l’épaule, et le côté droit du cou, ainsi qu’une partie de la clavicule droite. Un angle du pansement a commencé à se soulever. Je n’y tiens plus, je commence doucement ce coin de tissu, puis je m’enhardis, j’en décolle un peu plus, et encore un peu. Une patte et la queue apparaissent. Doucement, j’en arrache encore un petit bout. La respiration de Pierre s’arrête, je me fige, puis son souffle reprend régulièrement. Avec mille précautions, je continue d’ôter le pansement. J’ai découvert le corps de la panthère, il ne reste que la tête et une patte avant, quand…
- Tu n’as pas pu t’en empêcher, ma chérie. Allez enlève le reste! M’ordonne mon sultan.
La panthère m’apparait en entier, elle est splendide, elle rampe sur l’omoplate de Pierre, sa tête repose contre le cou. On ne sait si elle mord, ou si elle frotte sa tête comme un gros chat.
- Tu vois, ma douce, je t’ai dans la peau.
Mon amour s’allonge sur le dos et je me colle à lui, la tête dans le creux de son épaule. Je suis bien, mais des questions tournent dans ma tête. Pierre est mon maitre, je lui suis soumise, et pourtant, il fait mes quatre volontés. Je reprends ma respiration.
- Ce soir.
- Quoi, ce soir ?
- Ce soir, ce soir, je me donnerai à ton fouet.
- Tu n’es pas obligée.
- Si, je veux le faire, je veux que tu me flagelles, mon Chéri.
Je l’étreins en silence, je le serre, je me coule en lui.
OOOOO
J’ai à peine touché à mon assiette de sushis. Pierre dessert la table du salon.
Il revient avec un petit sac en tissu noir. Il en sort trois dés jaunes, deux rouges, un noir, et un violet.
- Les jaunes, c’est pour le martinet, les rouges pour la cravache, le noir pour le bandeau, et le violet pour le bâillon.
- Comment ?
- Tu jettes les dés rouges et jaunes qui te donnent le nombre de cinglées, bâillon, et bandeau si tu sors un chiffre pair. Mais ce soir pas de bâillon, tu arrêtes quand tu veux.
- Comment j’arrête ?
- Tu ordonnes « arrête »
Je lance les des jaunes, cinq, un, quatre : dix coups de martinet.
Je jette les rouges, quatre, trois : sept cinglées de cravache.
Pas de bandeau, j’ai fait un trois.
Le martinet, ça doit être un peu plus fort que la fessée, mais j’appréhende la cravache.
- Chérie, je vais te préparer, mais avant, maquille toi. Fais-toi des yeux très noirs et des lèvres rouges.
- Pierre m’agraphie un serre-taille rouge autour de mes hanches, puis gaine mes jambes de bas marrons clairs, presque dorés. Une paire de talons pour me cambrer. Il m’assoit sur le fauteuil de notre chambre et commence à me peigner. Il me pare pour le sacrifice. Il tire mes cheveux en arrière et noue un ruban autour de ma queue de cheval.
Il me relève et me dirige vers la barre tendue sous l’arche qui sépare la chambre du dressing. Il glisse mes mains entre deux dragonnes. Il m’écarte les pieds avec une barre liée à mes chevilles par des bracelets et des mousquetons.
Voilà, je suis liée, écartelée, ma respiration s’accélère. Mon amant embrasse mes lèvres. Je suis tendue à craquer.
Je ferme les yeux, je sens Pierre qui tourne autour de moi.
Une éternité.
L’air frémit prés de mes fesses, je sais maintenant que mon cul sera le premier servi.
Shlac !!! Le martinet vient de s’abattre. Je suis plus surprise qu’endolorie.
Compte ! M’intime Pierre.
Une !
J’ai à peine parlé que la deuxième et troisième cinglée percute mon croupe orgueilleuse. J’annonce.
Deux, trois !
Quatre, cinq. Mes fesses commencent à me bruler. Je sais maintenant que Pierre ne plaisante pas et qu’il va aller jusqu’au bout.
Un nouvel aller et retour. Péniblement j’articule six, sept. Je reprends mon souffle.
Sadiquement, il se fait attendre, j’en arrive à désirer la prochaine livraison. Je me tends sur mes jambes, je me cambre, j’ondule mon croupion dans un appel muet.
Je sens mon sexe s’épanouir.
Un ange passe, poursuivie par un petit démon.
Les lanières atteignent mon sein droit, l’une d’entre elles s’enroule autour du mamelon. Je crie de douleur.
J’essaie de reprendre ma respiration, je murmure huit.
Le neuvième coup est pour le sein gauche. Je me cabre.
- Combien ?
- Neuf, Chéri.
Un arrêt, puis le dixième coup arrose mes deux seins. Ma pauvre poitrine me lance. Je sens ma veine jugulaire battre comme une folle. J’oublie l’échauffement de mon derrière.
As-tu soif ?
Oui,
Il présente à ma bouche une flute de champagne .
Mais je n’arrive pas à déglutir, le vin déborde.
Alors Pierre remplit le verre et le vide puis il pose un baiser sur mes levres ,, il les entrouve avec sa langue, le liquide frais coule dans ma gorge , je suis rafraichie , désaltérée.
- Encore !
Mon bourreau m’abreuvera deux autres fois ; je n’ai pas connu de vin plus délicieux.
- On stoppe, mon cœur.
- Non Chéri, continue.
- C’est la cravache maintenant. Tu es sure.
- Oui, je suis à toi, fouette-moi ! Lui réponds-je avec un vibrato dans la voix.
J’ai le ventre noué, j’ai peur. Mais je veux me donner jusqu’au bout de mon sacrifice.
Ma fesse droite est la première visée, mais mon amant fouette aussitôt la gauche. J’ai l’impression que ma chair est coupée en deux.
Une pause, puis mon cul est cravaché en travers. La douleur est terrible là où la cinglée recoupe les deux précédentes. Je ne retiens plus mes larmes.
Le quatrième coup vise la peau fine de la cuisse gauche, au-dessus de la lisière des bas. Pierre a retenu son coup. Mais il laisse une cuisante trainée rouge.
Pierre prend son temps, il me laisse me redresser et me caler sur mes jambes.
Je sens une humidité suspecte sourdre de mon intimité. Je coule, je mouille sous la flagellation.
Mon repos est de courte durée.
La cravache s’élance entre mes jambes, vers le hautLa tige me fouette entre mes petites lèvres, puis la claquette percute mon bouton. La douleur électrise mon ventre, je crispe mes mâchoires, mes genoux cèdent, je pends au bout de mes poignets.
Il reste deux cinglées, la crucifiée respire rapidement, comme une noyée.
Elle se balance doucement entre ses bras écartés.
Ses fesses cravachées la cuisent, elle sent les palpitations du sang qui parcourt ses veines sensibilisées par cette fouettée.
Les seins de la belle qui n’ont pas été touchés par la cravache reviennent à un rose délicat. Les striures du martinet s’estompent
Pierre contemple son œuvre. Il sait qu’il va proposer à Hélène encore deux épreuves effroyables. Mais d’abord, il la laisse se reprendre. Il faut qu’elle ait sa pleine conscience pour accepter d’aller plus loin dans son don.
- Hélène, veux-tu être marquée ?
- Marquée, comment ?
- Par la cravache, la trace du coup reste plus longtemps, tu gardes un trait bleu, environ une semaine.
- Ça fait mal ?
- Ca dépend de l’endroit et de la force. Tu veux où ? Les fesses, les cuisses, les seins, le sexe.
- Les seins, ça va se voir ?
- Non, je peux viser pour que ça reste caché dans ton décolleté.
- Chéri, je veux les fesses, et les seins.
Silence.
- Tu veux un bâillon.
- Non. Embrasse-moi avant.
Il l’enlace. Les mains de la belle victime sont liées, elle projette sa bouche vers la sienne et se plaque de tout son corps en prenant appui sur ses liens.
Ils communient par le baiser. Ils se séparent.
Il se glisse derrière elle. Et Lève le bras. Hélène se cambre pour mieux s’offrir
- Va s’y mon amour.
La cravache s’abat, creuse un sillon dans la croupe incendiée. La bien aimée se cabre, puis retombe dans ses liens. Les veines de son coup palpitent, elle ne respire plus, elle halète, et gémit. Lentement le trait rouge apparait. Il part du haut de la fesse gauche, marque en diagonale la croupe de la belle sultane pour s’arrêter sous le gras de l’hémisphère droit à la limite de la cuisse.
Pierre s’agenouille et libère les chevilles de la barre.
Il redresse sa victime et la prends dans ses bras. Celle-ci glisse son visage dans son cou, près du tatouage. Elle profite de ce moment de tendresse, son souffle devient plus régulier.
Elle s’apaise, se coule contre Pierre. Elle est bien, au-delà de sa souffrance.
- Mes seins, s’il te plait, maintenant.
Elle s’écarte, elle le regarde dans les yeux, dans un acquiescement silencieux. Son bourreau relève la main.
Comme au ralenti, elle voit la cravache percuter et s’incruster dans son sein gauche, ensuite, dans l’élan, la mèche frappe son jumeau au bord de l’aréole.
Rien… Puis cette douleur qui irradie de sa poitrine et de son mamelon.
Ses jambes la lâchent, elle s’effondre, pendue par les poignets, Elle sanglote, elle pleure Son seigneur la soutient, dégage ses poignets des dragonnes.
Elle se raccroche à lui, comme une noyée, laisse tomber sa tête sur sa poitrine, elle hoquète, elle murmure.
- J’ai mal, j’ai mal…
Il la porte dans le lit et dégrafe le serre taille et les bas. Il défait le ruban et libère sa chevelure Puis il rabat la couette. Il se recule. Elle le rattrape par la main et le tire vers elle.
- Reste, reste, ne me laisse pas, viens tout de suite !
Pierre se débarrasse de son kimono noir et se glisse nu à ses côtés.
Elle se pelotonne contre lui.
- Serre-moi, j’ai si mal.
Il l’enlace. Elle se colle à lui, en chien de fusil, elle gémit doucement, mélangeant les « j’ai mal » et « mon chéri ».
Lentement elle s s’apaise, ses jambes se détendent, sa souffrance s’estompe, ses seins la lancent moins fort, elle s’allonge contre lui.
Sa douleur s’assourdit. Elle se love contre Pierre.
Elle cale son cul balafré contre le ventre de son si cruel amant, puis place sa main en coupole sur le sein gauche.
Elle est bien, mais il lui manque quelque chose.
De sa main gauche, elle saisit la verge érigée de son seigneur et l’emprisonne entre ses deux fesses.
Epuisée, elle sombre dans le sommeil.
La lumière du jour qui diffuse dans la chambre la réveille.
Elle se retourne, elle est seule, Il a quitté leur lit. Mais il a profité de son sommeil pour lui passer son déshabillé. Elle s’assoie, et son derrière endolori se rappelle à son bon souvenir. Hélène porte la main sur sa poitrine, couverte de soie. Elle sursaute quand elle effleure la zébrure de la cravache. Elle écarte son vêtement et dégage ses seins. Pas de cicatrice, la peau n’a pas cédé, mais un vilain hématome violet et jaune sale court en travers de son torse.
Elle se lève et se dirige vers le miroir, elle se trousse et cherche le reflet de sa mappemonde dans la glace. Un fouillis de traces rouges couvre sa croupe comme un filet. Et au milieu, un bleu taille une diagonale boursouflée au milieu de son cul.
Elle reste contemplative devant le souvenir cuisant de ses exploits de la veille, quand elle entend des pas dans l’escalier. Vite, vite, elle se précipite et se couche en rabattant la couette.
- Oh, un petit déjà au lit, en amoureux. C’est gentil ! Minaude t-elle en découvrant les deux tasses de café, les viennoiseries et le café.
- Ça va ? Fait Pierre en posant le plateau sur le lit et s’asseyant à ses cotés- Je crois qu’il faut je sois assez délicate si je me pose sur mon popotin. Tu ne l’as pas loupé.
- Et devant ?
- Une horreur, surtout quand ils se balancent.
- Il est temps de te passer une pommade.
- Tu cherches toutes les occasions de me tripoter.
- Arrête de discuter, à plat ventre, sinon fessée.
- Sadique. Fait-elle en me retournant et en troussant elle-même sa lingerie.
Une lichette de baume sur chaque fesse, et son pervers préféré attaque le cul opulent des deux mains. Sans brutalité, mais avec poigne, il malaxe chaque globe avec énergie, sans ménager la zone cicatricielle, ce qui arrache à la belle cocotte des petits piaillements.
Il pétrit la croupion somptueux avec un tel entrain qu’on pourrait croire qu’il a du être boulanger dans une vie antérieure.
Hélène ne reste pas insensible à ce traitement, ses cuisses se disjoignent, laissant libre accès à son anneau bistre. Le pouce commence à masser l’oignon de Madame qui manifeste son approbation par de légères ondulations du croupion,Le doigt coquin se retire, remplacé par l’index et le majeur. Hélène accompagne cette intromission de quelques soupirs. Pendant encore quelques instant, il lui branle l’anus pour faire monter la tension, puis il se retire.
- Encore !
- Non.
- Pourquoi ?
- Parce que !
- Sadique , tu me laisses en plan !
- Allez tourne toi. Au tour de tes seins.
La belle se retourne et dégage sa poitrine de sa lingerie. Une larme de pommade sur le sein gauche, et Pierre étale l’onguent avec deux doigts, tout en légèreté. Cette caresse n’a plus rien du pétrissage énergique qu’ont subi ses fesses. Tout en douceur, il fait pénétrer la crème dans la chair martyrisée du mamelon et de la cicatrice. Les deux framboises gonflent et durcissent. Le flux de sang qui fait s’ériger les tétons fait battre la veine jugulaire.
Ces attouchements, ces massages, l’ont échauffée. Mais elle a envie de rester passive. La sultane a décidé de se laisser aimer. Elle se livre à la discrétion de son sultan.
- Chéri, et mon bouton !
Il se détourne de la gorge de son amante. De deux doigts, il dégage le capuchon, puis il appuie légèrement dessus. Un soupir lui répond. Il s’incline et embrasse le clitoris érigé.
Il le pince de ses lèvres.
La respiration d’Hélène s’accélère, elle rabat son bras sur son visage et se laisse aller.
Son amant accentue sa caresse, il aspire le bourgeon d’amour, le lèche puis le mordille.
Sa main gauche s’insinue dans la fente corail et la masse en douceur.
Son odalisque se pâme, la marée du plaisir monte doucement.
L’annulaire de son doux bourreau effleure l’orifice caché, celui-ci s’épanoui et appelle la pénétration.
Hélène est sollicitée de partout, elle ondule.
Pierre pose sa droite sur le sein martyrisé, à tâtons, il cherche le mamelon blessé.
Il le frôle du majeur, la belle se crispe, il retire ses doigts.
Elle attrape sa main, et forme le pouce et l’index en pincette qu’elle place autour du téton.
Son amant la pince légèrement : un « oui » murmuré, au milieu de ses gémissements lui répond. Il la caresse en rythme avec les pincements se sa poitrine. La belle se tend et se détend spasmodiquement.
Puis il serre brutalement la fraise de sa sultane, un cri, elle se cabre, emportée par la houle du plaisir, puis elle sombre.
Pierre contemple le corps apaisé, elle s’est endormie.
Un demi-sourire traverse son visage. En vrai gentleman, il comprend qu’il ne faut plus rien attendre. Il n’aura rien de plus Il ôte son kimono, se glisse à côté de son amoureuse. Pendant quelques instants, il rêvasse, puis il s’endort, le nez dans l’abondante chevelure de sa dame.
Il est plus de quatorze heures quand il se réveille, Hélène est au-dessus de lui et lui sourit.
Elle pose sa tête sur le creux de son épaule. Calme, douceur, et volupté
Chéri, ce matin c’était très bon…. Et Hier soir.
Hier soir. La coupe PierreHier soir, j’ai eu très mal, mais c’était sublime. Tu recommenceras, s’il te plait……
A suivre, une si longue attente
-Shhpling.
- Chéri, viens vite, j’ai fait une bêtise.
Pierre court du salon à la cuisine. Hélène en sortie de bain, est pieds nus, au milieu de la cuisine, des petits débris de verre tout autour d’elle.
-Ne bouge pas ! Ne va pas te blesser ! Assis-toi ! Lui dit-il en avançant une chaise sous ses fesses.
Puis il revient, trainant d’une main l’aspirateur, et portant de l’autre les pantoufles de son amoureuse. Un petit coup d’aspirateur, et tous les morceaux de verre sont ramassés. Puis, chevaleresque, il s’agenouille et enfile ses mules à son aimée. Il en profite pour poser la main sur la cheville, remonte, puis il caresse l’intérieur de la cuisse. Hélène pousse un léger soupir et s’ouvre. Les doigts coquins glissent jusqu’ à la toison intime de la belle, et commence à lisser la pilosité de Madame. Ils en profitent pour agacer le bouton caché.
- Amour , arrête. Fait-elle en bloquant l’index fripon.
- Jouons plutôt après le diner. Ajoute-t-elle.
Après le diner, nos deux amoureux s’installent dans le canapé dans leur position favorite. La belle est assise près de l’accoudoir, les pieds posés sur le pouf, son chéri est allongé sur le reste du sofa. Après avoir écarté les pans de la sortie de bain, il pose sa tête sur la jambe de sa compagne. En tournant la tête d’un côté ou d’un autre, il peut embrasser au choix, la cuisse, ou les rondeurs de sa sultane. La sainte chérie pose sa main sur le torse ou sur le cou de son amant, comme si elle caressait un gros chat.
- Qu’est ce qui s’est passé tout à l’heure dans la cuisine, ma chatte.
- J’étais en train de vider le lave-vaisselle et une flute m’a glissé des mains- Tu as cassé une de MES flutes, c’est un Sksandaaale. Répond son homme à moitié rigolard.
- Je suis une vilaine fille, je mérite une punition. Lui rétorque Hélène sur le même ton.
- Tu ne crois pas si bien dire.
Pierre se redresse.
-Allez allonge toi en travers de mes genoux.
La mature friponne s’exécute en pouffant, et s’installe commodément.
Son seigneur glisse sa main dans le décolleté de la belle. Il saisit le sein gauche et emprisonne le téton entre l’index et l’annulaire, et les resserrent légèrement, pinçant tendrement la pointe érigée.
- Fessée déculottée. Précise son sultan en rabattant sur son dos les pans de son peignoir.
Un léger frisson (de froid ?) parcourt la mappemonde opulente de la future victime. Délicatement, Monsieur caresse le fessier offert. Le spectacle de ce cul magnifique l’émeut.
- On dirait que mes fesses ne te laissent pas indifférent, mon amour. Badine Hélène - Oui ma chérie, J’aime ton cul, il est tellement beau que j’en mangerai.
- Et se penchant il mord tendrement la fesse qui s’offre à sa bouche.
- -Cannibale, je vais avoir une marque.
- J’espère qu’il n’y a que moi qui la verrai.
- Chéri, je suis une femme fidèle, mon cul n’est qu’à toi - Au fait c’est douze, et c’est toi qui compte. Lui répond Pierre- Douze quoi. Mais Hélène s’interrompt, la première claque, à peine une tape, s’abat sur sa fesse droite.
- Compte une. Lui ordonne Pierre.
- Une. Fait-elle en riant à demi- Shlac. La main s’abat sur la fesse gauche.
- Deux. Ajoute Hélène, toujours rieuse.
La troisième et la quatrième claque sont plus vigoureuses. La sultane annonce le compte. Pierre lui caresse le postérieur, à peine rosi par la fessée. Il glisse la main entre les cuisses. Hélène ondule légèrement et mouille les doigts qui la pénètrent. La belle victime soupire d’aise.
Cruellement, son bourreau arrête sa fouille intime, enchaine quatre coups. La masse de chair est propulsée d’avant en arrière et ondoie comme une vague sous le vent.
- Aie, tu me fais mal.
-C’est un peu l’idée de base, pour une punition.
Pierre replonge sa main dans le sexe de sa soumise. Il est trempé.
-Ca va ma Chérie ?
- Continue, mon Chéri. Plus que quatre.
Pif, Paf Pierre enchaine en rafale deux autres vraies claques.
Neuf, dix. Soupire Hélène
Puis Pierre assène un coup encore plus fort sur la fesse gauche.
Onze. Fait Hélène en gémissant
La dernière claque s’abat sur la fesse droite.
Douze. Annonce Hélène, avec un petit trémolo dans la voix.
Pierre contemple son œuvre. La croupe rosie se relâche, comme apaisée. Son bourreau insinue sa paluche entre les cuisses qui s’ouvrent. Deux doigts pénètrent la chatte de l’amante. De l’autre main, il chiffonne la pointe qu’il pince depuis le début de la fessée. La belle répond en se cambrant, dévoilant son œillet.
Le tendre bourreau en profite pour glisser son majeur dans l’anus et fait glisser la fourchette dans les deux orifices. La douce halète sous cette double pénétration.
Puis Pierre décide de se consacrer au croupion opulent qui s’agite sous ses doigts. Il retire sa main et enfonce son index et son majeur dans l’anneau plissé qui s’ouvre, bien lubrifié par les sucs intimes de sa propriétaire.
Depuis son initiation, la belle apprécie que son œillet soit doigté, et même écartelé par les doigts qui la fouillent. Elle aime aussi offrir impudiquement cet orifice secret au regard de son amant. Sans pudeur, elle ouvre à deux mains ses fesses. En réponse son amant, commence à la pistonner, tout en pinçant en rythme le téton qu’il retient prisonnier.
La respiration d’Hélène s‘accélère, ses halètements ses gémissements s’entremêlent avec les ..
- Oui, chéri.
- Branle mon cul, mon amour.
- Encule moi avec tes doigts
Le chéri en question ne se le fait pas répéter. L’annulaire force le cratére plissé et rejoint les deux autres doigts, en même temps qu’il pince le sein de sa sultane. Puis il vrille ses doigts dans le cul de sa soumise.
S’en est trop, elle se cabre dans un cri puis s’abat sur les genoux de son bourreau adoré. Pierre se retire lentement pour ne pas la blesser. La respiration de la belle ralentit puis s’apaise.
Doucement, la belle victime se laisse glisser vers le tapis. Pierre la rattrape, et ils se relèvent ensemble. La prenant par la taille, ils montent l’escalier pour retrouver leur chambre.
L’amant allonge l’amante dans les draps, rabat la couette sur son corps voluptueux et se glisse contre elle.
Elle se pelotonne contre lui collant sa poitrine contre lui et posant son visage dans le cou de son amour.
- Tu n’y es pas allé de main morte.
- Chérie, je n’y peux rien, ton cul appelle la fessée.
- Pierre, il te reste des flutes.
- Oui.
- Tant mieux.
- Tu as aimé ?
- Oui, tu recommenceras ?
- Oui et même plus.
- Plus, que veux-tu dire mon amour ?
- Hélène, je veux te fouetter.
- Me fouetter ?
- Oui, te fouetter !
Les pensées se bousculent dans la tête d’Hélène. Elle sait que cette façon d’aimer existe, mais jamais elle n’aurait cru qu’elle lui serait proposée.
Elle est sure des sentiments de Pierre ; elle sait qu’il lui est attaché, qu’il ne la quittera pas si elle refuse.
Mais aussi elle veut partager cette face sombre de son amant ; obscurément elle ressent ce désir de se livrer à son amour. Elle sait qu’après ça, il n’aura pas de marche arrière. Ses réflexions s’apaisent.
Elle lève ses yeux et plante son regard dans celui de son Sultan Et d’une toute petite voix, elle répond -Pierre, je veux être toute à toi. Je veux que tu me fouettes.
OOOOO
- Bonjour, vous venez pour un tatouage ?
- Oui tout à fait, répond Hélène, mais par pour moi, pour Monsieur.
L’artiste tend la main vers ses deux clients - Appelez-moi Marc.
- Moi c’est Pierre.
- Et moi Hélène.
- Je n’ai pas très bien compris votre demande, Hélène ? reprend Marc- Je voudrais faire tatouer Pierre, qu’il porte ma marque.
- Vous êtes d’accord ? Interroge Marc.
- Oui tout à fait, je préféré ça à ses suçons.
- Ce n’est pas banal, d’habitude c’est Monsieur qui fait tatouer Madame.
- Marc, Hélène n’est pas banale, on pourrait même dire qu’elle est un peu excentrique.
- Ok, puisque que tout le monde est d’accord, quel modèle voulez-vous Madame.
- J’avais pensé à un animal qui me ressemble, une tigresse.
- Je vous le déconseille : on ne verra pas la différence avec un tigre.
- Je voudrais un félin, une chatte peut-être.
- Et une panthère, ça vous dirait.
- Bonne idée, n’est-ce pas Chéri.
- Tout a fait, une panthère un animal a la fois doux et féroce. Réplique Pierre- Marc, il faut combien de temps - Au moins une bonne demi-journée.
- Ok, ça marche, je repasse prendre rendez-vous, je n’ai pas mon agenda sur moi .
- A bientôt alors
Sur le trottoir, l’amante se retourne vers son compagnon.
- Tu vas vraiment le faire.
- Ça te fait plaisir. Alors je le fais. Répond Pierre avant de l’embrasser.
OOOOO
Ce vendredi soir, Pierre passe à la boutique, pour chercher Hélène. C’est devenu un rite depuis que la belle poule a emménagé chez lui.
Les deux amants échangent les banalités que tous les couples se disent quand ils se retrouvent.
- Mon chéri, j’ai eu une cliente cinglée, on se demande ce qu’elle voulait, j’ai dû lui sortir quatre boi…
Hélène se fige
- Qu’est-ce que tu as là ? Fait -elle en désignant le cou de Pierre.
- Un pansement, mon amour.
- Ne me dis pas que tu l’as fait.
- Si, ma Chérie.
- Tu es fou, je veux voir.
- Non, il faut laisser le pansement.
- Tu es fou ! Répète-t-elle avant de déposer un baiser papillon sur ses lèvres.
Récit d’Hélène
Je me réveille tôt ce samedi matin. Mon amant dort encore, couché sur la gauche. Le pansement recouvre une partie de l’épaule, et le côté droit du cou, ainsi qu’une partie de la clavicule droite. Un angle du pansement a commencé à se soulever. Je n’y tiens plus, je commence doucement ce coin de tissu, puis je m’enhardis, j’en décolle un peu plus, et encore un peu. Une patte et la queue apparaissent. Doucement, j’en arrache encore un petit bout. La respiration de Pierre s’arrête, je me fige, puis son souffle reprend régulièrement. Avec mille précautions, je continue d’ôter le pansement. J’ai découvert le corps de la panthère, il ne reste que la tête et une patte avant, quand…
- Tu n’as pas pu t’en empêcher, ma chérie. Allez enlève le reste! M’ordonne mon sultan.
La panthère m’apparait en entier, elle est splendide, elle rampe sur l’omoplate de Pierre, sa tête repose contre le cou. On ne sait si elle mord, ou si elle frotte sa tête comme un gros chat.
- Tu vois, ma douce, je t’ai dans la peau.
Mon amour s’allonge sur le dos et je me colle à lui, la tête dans le creux de son épaule. Je suis bien, mais des questions tournent dans ma tête. Pierre est mon maitre, je lui suis soumise, et pourtant, il fait mes quatre volontés. Je reprends ma respiration.
- Ce soir.
- Quoi, ce soir ?
- Ce soir, ce soir, je me donnerai à ton fouet.
- Tu n’es pas obligée.
- Si, je veux le faire, je veux que tu me flagelles, mon Chéri.
Je l’étreins en silence, je le serre, je me coule en lui.
OOOOO
J’ai à peine touché à mon assiette de sushis. Pierre dessert la table du salon.
Il revient avec un petit sac en tissu noir. Il en sort trois dés jaunes, deux rouges, un noir, et un violet.
- Les jaunes, c’est pour le martinet, les rouges pour la cravache, le noir pour le bandeau, et le violet pour le bâillon.
- Comment ?
- Tu jettes les dés rouges et jaunes qui te donnent le nombre de cinglées, bâillon, et bandeau si tu sors un chiffre pair. Mais ce soir pas de bâillon, tu arrêtes quand tu veux.
- Comment j’arrête ?
- Tu ordonnes « arrête »
Je lance les des jaunes, cinq, un, quatre : dix coups de martinet.
Je jette les rouges, quatre, trois : sept cinglées de cravache.
Pas de bandeau, j’ai fait un trois.
Le martinet, ça doit être un peu plus fort que la fessée, mais j’appréhende la cravache.
- Chérie, je vais te préparer, mais avant, maquille toi. Fais-toi des yeux très noirs et des lèvres rouges.
- Pierre m’agraphie un serre-taille rouge autour de mes hanches, puis gaine mes jambes de bas marrons clairs, presque dorés. Une paire de talons pour me cambrer. Il m’assoit sur le fauteuil de notre chambre et commence à me peigner. Il me pare pour le sacrifice. Il tire mes cheveux en arrière et noue un ruban autour de ma queue de cheval.
Il me relève et me dirige vers la barre tendue sous l’arche qui sépare la chambre du dressing. Il glisse mes mains entre deux dragonnes. Il m’écarte les pieds avec une barre liée à mes chevilles par des bracelets et des mousquetons.
Voilà, je suis liée, écartelée, ma respiration s’accélère. Mon amant embrasse mes lèvres. Je suis tendue à craquer.
Je ferme les yeux, je sens Pierre qui tourne autour de moi.
Une éternité.
L’air frémit prés de mes fesses, je sais maintenant que mon cul sera le premier servi.
Shlac !!! Le martinet vient de s’abattre. Je suis plus surprise qu’endolorie.
Compte ! M’intime Pierre.
Une !
J’ai à peine parlé que la deuxième et troisième cinglée percute mon croupe orgueilleuse. J’annonce.
Deux, trois !
Quatre, cinq. Mes fesses commencent à me bruler. Je sais maintenant que Pierre ne plaisante pas et qu’il va aller jusqu’au bout.
Un nouvel aller et retour. Péniblement j’articule six, sept. Je reprends mon souffle.
Sadiquement, il se fait attendre, j’en arrive à désirer la prochaine livraison. Je me tends sur mes jambes, je me cambre, j’ondule mon croupion dans un appel muet.
Je sens mon sexe s’épanouir.
Un ange passe, poursuivie par un petit démon.
Les lanières atteignent mon sein droit, l’une d’entre elles s’enroule autour du mamelon. Je crie de douleur.
J’essaie de reprendre ma respiration, je murmure huit.
Le neuvième coup est pour le sein gauche. Je me cabre.
- Combien ?
- Neuf, Chéri.
Un arrêt, puis le dixième coup arrose mes deux seins. Ma pauvre poitrine me lance. Je sens ma veine jugulaire battre comme une folle. J’oublie l’échauffement de mon derrière.
As-tu soif ?
Oui,
Il présente à ma bouche une flute de champagne .
Mais je n’arrive pas à déglutir, le vin déborde.
Alors Pierre remplit le verre et le vide puis il pose un baiser sur mes levres ,, il les entrouve avec sa langue, le liquide frais coule dans ma gorge , je suis rafraichie , désaltérée.
- Encore !
Mon bourreau m’abreuvera deux autres fois ; je n’ai pas connu de vin plus délicieux.
- On stoppe, mon cœur.
- Non Chéri, continue.
- C’est la cravache maintenant. Tu es sure.
- Oui, je suis à toi, fouette-moi ! Lui réponds-je avec un vibrato dans la voix.
J’ai le ventre noué, j’ai peur. Mais je veux me donner jusqu’au bout de mon sacrifice.
Ma fesse droite est la première visée, mais mon amant fouette aussitôt la gauche. J’ai l’impression que ma chair est coupée en deux.
Une pause, puis mon cul est cravaché en travers. La douleur est terrible là où la cinglée recoupe les deux précédentes. Je ne retiens plus mes larmes.
Le quatrième coup vise la peau fine de la cuisse gauche, au-dessus de la lisière des bas. Pierre a retenu son coup. Mais il laisse une cuisante trainée rouge.
Pierre prend son temps, il me laisse me redresser et me caler sur mes jambes.
Je sens une humidité suspecte sourdre de mon intimité. Je coule, je mouille sous la flagellation.
Mon repos est de courte durée.
La cravache s’élance entre mes jambes, vers le hautLa tige me fouette entre mes petites lèvres, puis la claquette percute mon bouton. La douleur électrise mon ventre, je crispe mes mâchoires, mes genoux cèdent, je pends au bout de mes poignets.
Il reste deux cinglées, la crucifiée respire rapidement, comme une noyée.
Elle se balance doucement entre ses bras écartés.
Ses fesses cravachées la cuisent, elle sent les palpitations du sang qui parcourt ses veines sensibilisées par cette fouettée.
Les seins de la belle qui n’ont pas été touchés par la cravache reviennent à un rose délicat. Les striures du martinet s’estompent
Pierre contemple son œuvre. Il sait qu’il va proposer à Hélène encore deux épreuves effroyables. Mais d’abord, il la laisse se reprendre. Il faut qu’elle ait sa pleine conscience pour accepter d’aller plus loin dans son don.
- Hélène, veux-tu être marquée ?
- Marquée, comment ?
- Par la cravache, la trace du coup reste plus longtemps, tu gardes un trait bleu, environ une semaine.
- Ça fait mal ?
- Ca dépend de l’endroit et de la force. Tu veux où ? Les fesses, les cuisses, les seins, le sexe.
- Les seins, ça va se voir ?
- Non, je peux viser pour que ça reste caché dans ton décolleté.
- Chéri, je veux les fesses, et les seins.
Silence.
- Tu veux un bâillon.
- Non. Embrasse-moi avant.
Il l’enlace. Les mains de la belle victime sont liées, elle projette sa bouche vers la sienne et se plaque de tout son corps en prenant appui sur ses liens.
Ils communient par le baiser. Ils se séparent.
Il se glisse derrière elle. Et Lève le bras. Hélène se cambre pour mieux s’offrir
- Va s’y mon amour.
La cravache s’abat, creuse un sillon dans la croupe incendiée. La bien aimée se cabre, puis retombe dans ses liens. Les veines de son coup palpitent, elle ne respire plus, elle halète, et gémit. Lentement le trait rouge apparait. Il part du haut de la fesse gauche, marque en diagonale la croupe de la belle sultane pour s’arrêter sous le gras de l’hémisphère droit à la limite de la cuisse.
Pierre s’agenouille et libère les chevilles de la barre.
Il redresse sa victime et la prends dans ses bras. Celle-ci glisse son visage dans son cou, près du tatouage. Elle profite de ce moment de tendresse, son souffle devient plus régulier.
Elle s’apaise, se coule contre Pierre. Elle est bien, au-delà de sa souffrance.
- Mes seins, s’il te plait, maintenant.
Elle s’écarte, elle le regarde dans les yeux, dans un acquiescement silencieux. Son bourreau relève la main.
Comme au ralenti, elle voit la cravache percuter et s’incruster dans son sein gauche, ensuite, dans l’élan, la mèche frappe son jumeau au bord de l’aréole.
Rien… Puis cette douleur qui irradie de sa poitrine et de son mamelon.
Ses jambes la lâchent, elle s’effondre, pendue par les poignets, Elle sanglote, elle pleure Son seigneur la soutient, dégage ses poignets des dragonnes.
Elle se raccroche à lui, comme une noyée, laisse tomber sa tête sur sa poitrine, elle hoquète, elle murmure.
- J’ai mal, j’ai mal…
Il la porte dans le lit et dégrafe le serre taille et les bas. Il défait le ruban et libère sa chevelure Puis il rabat la couette. Il se recule. Elle le rattrape par la main et le tire vers elle.
- Reste, reste, ne me laisse pas, viens tout de suite !
Pierre se débarrasse de son kimono noir et se glisse nu à ses côtés.
Elle se pelotonne contre lui.
- Serre-moi, j’ai si mal.
Il l’enlace. Elle se colle à lui, en chien de fusil, elle gémit doucement, mélangeant les « j’ai mal » et « mon chéri ».
Lentement elle s s’apaise, ses jambes se détendent, sa souffrance s’estompe, ses seins la lancent moins fort, elle s’allonge contre lui.
Sa douleur s’assourdit. Elle se love contre Pierre.
Elle cale son cul balafré contre le ventre de son si cruel amant, puis place sa main en coupole sur le sein gauche.
Elle est bien, mais il lui manque quelque chose.
De sa main gauche, elle saisit la verge érigée de son seigneur et l’emprisonne entre ses deux fesses.
Epuisée, elle sombre dans le sommeil.
La lumière du jour qui diffuse dans la chambre la réveille.
Elle se retourne, elle est seule, Il a quitté leur lit. Mais il a profité de son sommeil pour lui passer son déshabillé. Elle s’assoie, et son derrière endolori se rappelle à son bon souvenir. Hélène porte la main sur sa poitrine, couverte de soie. Elle sursaute quand elle effleure la zébrure de la cravache. Elle écarte son vêtement et dégage ses seins. Pas de cicatrice, la peau n’a pas cédé, mais un vilain hématome violet et jaune sale court en travers de son torse.
Elle se lève et se dirige vers le miroir, elle se trousse et cherche le reflet de sa mappemonde dans la glace. Un fouillis de traces rouges couvre sa croupe comme un filet. Et au milieu, un bleu taille une diagonale boursouflée au milieu de son cul.
Elle reste contemplative devant le souvenir cuisant de ses exploits de la veille, quand elle entend des pas dans l’escalier. Vite, vite, elle se précipite et se couche en rabattant la couette.
- Oh, un petit déjà au lit, en amoureux. C’est gentil ! Minaude t-elle en découvrant les deux tasses de café, les viennoiseries et le café.
- Ça va ? Fait Pierre en posant le plateau sur le lit et s’asseyant à ses cotés- Je crois qu’il faut je sois assez délicate si je me pose sur mon popotin. Tu ne l’as pas loupé.
- Et devant ?
- Une horreur, surtout quand ils se balancent.
- Il est temps de te passer une pommade.
- Tu cherches toutes les occasions de me tripoter.
- Arrête de discuter, à plat ventre, sinon fessée.
- Sadique. Fait-elle en me retournant et en troussant elle-même sa lingerie.
Une lichette de baume sur chaque fesse, et son pervers préféré attaque le cul opulent des deux mains. Sans brutalité, mais avec poigne, il malaxe chaque globe avec énergie, sans ménager la zone cicatricielle, ce qui arrache à la belle cocotte des petits piaillements.
Il pétrit la croupion somptueux avec un tel entrain qu’on pourrait croire qu’il a du être boulanger dans une vie antérieure.
Hélène ne reste pas insensible à ce traitement, ses cuisses se disjoignent, laissant libre accès à son anneau bistre. Le pouce commence à masser l’oignon de Madame qui manifeste son approbation par de légères ondulations du croupion,Le doigt coquin se retire, remplacé par l’index et le majeur. Hélène accompagne cette intromission de quelques soupirs. Pendant encore quelques instant, il lui branle l’anus pour faire monter la tension, puis il se retire.
- Encore !
- Non.
- Pourquoi ?
- Parce que !
- Sadique , tu me laisses en plan !
- Allez tourne toi. Au tour de tes seins.
La belle se retourne et dégage sa poitrine de sa lingerie. Une larme de pommade sur le sein gauche, et Pierre étale l’onguent avec deux doigts, tout en légèreté. Cette caresse n’a plus rien du pétrissage énergique qu’ont subi ses fesses. Tout en douceur, il fait pénétrer la crème dans la chair martyrisée du mamelon et de la cicatrice. Les deux framboises gonflent et durcissent. Le flux de sang qui fait s’ériger les tétons fait battre la veine jugulaire.
Ces attouchements, ces massages, l’ont échauffée. Mais elle a envie de rester passive. La sultane a décidé de se laisser aimer. Elle se livre à la discrétion de son sultan.
- Chéri, et mon bouton !
Il se détourne de la gorge de son amante. De deux doigts, il dégage le capuchon, puis il appuie légèrement dessus. Un soupir lui répond. Il s’incline et embrasse le clitoris érigé.
Il le pince de ses lèvres.
La respiration d’Hélène s’accélère, elle rabat son bras sur son visage et se laisse aller.
Son amant accentue sa caresse, il aspire le bourgeon d’amour, le lèche puis le mordille.
Sa main gauche s’insinue dans la fente corail et la masse en douceur.
Son odalisque se pâme, la marée du plaisir monte doucement.
L’annulaire de son doux bourreau effleure l’orifice caché, celui-ci s’épanoui et appelle la pénétration.
Hélène est sollicitée de partout, elle ondule.
Pierre pose sa droite sur le sein martyrisé, à tâtons, il cherche le mamelon blessé.
Il le frôle du majeur, la belle se crispe, il retire ses doigts.
Elle attrape sa main, et forme le pouce et l’index en pincette qu’elle place autour du téton.
Son amant la pince légèrement : un « oui » murmuré, au milieu de ses gémissements lui répond. Il la caresse en rythme avec les pincements se sa poitrine. La belle se tend et se détend spasmodiquement.
Puis il serre brutalement la fraise de sa sultane, un cri, elle se cabre, emportée par la houle du plaisir, puis elle sombre.
Pierre contemple le corps apaisé, elle s’est endormie.
Un demi-sourire traverse son visage. En vrai gentleman, il comprend qu’il ne faut plus rien attendre. Il n’aura rien de plus Il ôte son kimono, se glisse à côté de son amoureuse. Pendant quelques instants, il rêvasse, puis il s’endort, le nez dans l’abondante chevelure de sa dame.
Il est plus de quatorze heures quand il se réveille, Hélène est au-dessus de lui et lui sourit.
Elle pose sa tête sur le creux de son épaule. Calme, douceur, et volupté
Chéri, ce matin c’était très bon…. Et Hier soir.
Hier soir. La coupe PierreHier soir, j’ai eu très mal, mais c’était sublime. Tu recommenceras, s’il te plait……
A suivre, une si longue attente
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