Initiation à deux hommes

- Par l'auteur HDS Omarrrr -
Récit érotique écrit par Omarrrr [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Initiation à deux hommes Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-10-2021 dans la catégorie Plus on est
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Initiation à deux hommes
Sara et Jean allaient profiter d’un moment à eux, en amoureux, pour se retrouver en totale rupture des préoccupations professionnelles, des voisins, du ménage et du train-train habituel. Les enfants avaient pu être casés chez les grands-parents, ravis de pouvoir les garder et les choyer. Pas de soucis de ce côté-là.


Jean avait réservé une chambre dans un splendide et confortable petit hôtel, niché à l’épaule de la montagne, en bordure de forêt. Un collègue lui avait recommandé l’établissement pour son charme et son calme, mais aussi pour la qualité de son équipement et de ses prestations. Un bijou situé à moins d’une heure de voiture de la ville. Le paradis à portée de volant.


Jean et Sara venaient de prendre possession de leur chambre. Sara la trouva magnifique. Elle posa ses affaires, prit son élan et se jeta sur le lit, où elle rebondit en éclatant de rire. Jean la rejoignit du même élan et ils roulèrent, entremêlés sur la couette épaisse, en s’amusant comme des gosses. Ils eurent le sentiment de se retrouver projetés des années en arrière, au temps du jeu et de l’insouciance. Jean l’enlaça.


— Non, Jean, pas maintenant…— Comment ça, pas maintenant ?
— J’ai les affaires à ranger et ce n’est pas le moment… Tu attends ce soir.
— Quoi ? Tu joues à la bourgeoise ? Attends…
Il s’assit à califourchon sur le ventre de sa femme et, calé sur ses genoux, lui prit le visage entre ses mains.


— Tu sais que je suis ton seigneur et maître et que tu dois m’obéir…— Tu parles ! dit-elle en riant… Non, Jean, s’il te plaît… Pas ça!

Elle voulut enlever ses mains de sa poitrine.


— Tu as des seins superbes, c’est inconvenant de ne pas les caresser, répondit-il, en pétrissant les deux globes de chair ferme et chaude.
— … Jean… Tu exagères… Noooon !

C’est à ce moment-là que le mobile sonna….

Le couple se figea, interdit.


— Celui-là, tu aurais pu l’éteindre ! protesta Sara. On avait dit qu’on ferait la coupure totale.

Jean prit la communication. Son visage se ferma, il hocha plusieurs fois la tête et dit:

— C’est bon, j’arrive…
Puis il reposa l’appareil d’un air contrarié.


— Sara, c’est l’hôpital. Ils ont un greffon, ils vont opérer ce soir encore. Il faut que j’y aille, tu le sais bien…..
— Jean, c’est ignoble ! Tu m’avais promis !
— Oui, je sais, je te l’avais promis, mais tu sais bien que je traîne avec moi ce genre de contraintes, et que je n’ai pas le choix.

Un silence pesant s’établit. Jean se leva en silence et commença à rassembler ses affaires. Il se tourna vers elle :

— Je serai de retour pour le petit déjeuner. Je suis désolé.

Sara ne répondit pas. Elle écrasa une larme en silence, en pensant à cette soirée pour laquelle elle se réjouissait tant. Elle se sentit spoliée et eut de la peine à contenir sa fureur. De dépit, elle lança une pique venimeuse :

— Je te tromperai, si tu me laisses seule ce soir !

Jean la regarda d’abord surpris, puis souriant et goguenard :

— Chiche ?

La fureur de Sara redoubla :

— Ne me mets pas au défi ! Je te jure que je le ferai !

Jean ricana :

— Eh bien, tu me raconteras ça, demain matin ! C’est un de tes vieux rêves, n’est-ce pas ? Et puis, ça fera du bien à ta libido et à la mienne.

Hors d’elle, Sara lui lança un coussin, qu’il évita en éclatant de rire.


— Je te recommande le réceptionniste de l’hôtel, t’as vu l’âge et la tronche qu’il a ?

Sara se précipita sur lui, de rage. Il la plaqua contre lui et écrasa sa bouche d’un baiser. Puis il fit passer ses bras derrière son dos et les immobilisa d’une seule main.


— Tu oses te dresser contre ton seigneur et maître ?

Sa main libre descendit vers le ventre de Sara et caressa son mont de Vénus.


— Tu ne perds rien pour attendre, ma trésor… Demain matin, je t’enfonce la chatte. De plus, tu es injuste : tu as une soirée cool devant toi, alors que moi, je vais la passer à bosser comme un esclave.

Sara se sentit fondre. Jean savait la prendre, et si ce n’était pas par les bons sentiments, c’était encore autrement… Elle se radoucit :

— Eh bien soit, je t’attendrai, concéda-t-elle d’une petite voix. Mais ne traîne pas au retour.

Elle l’aida à terminer son sac.


— Je t’accompagne jusqu’à la voiture.

Il devait être vingt et une heure trente. La nuit était tombée sur la terrasse de l’hôtel, et la plupart des convives terminaient leur repas. Un éclairage agréable mettait en valeur les nappes blanches et les bouquets de fleurs multicolores disposés ça et là. Sara commençait à oublier le déception causée par le départ précipité de son mari, lorsque son attention fut attirée par un éclat de rire à la table voisine. Elle avait remarqué ses occupants lorsqu’ils s’étaient installés, au début du repas, à côté de sa table. Deux hommes, encore jeunes, la quarantaine tout au plus, d’aspect viril, calmes et posés et, ma foi, s’était-elle dit, pas désagréables à regarder… Elle s’était encore interrogée sur le fait qu’ils ne soient pas accompagnés. Plusieurs fois, durant le repas, son regard s’était posé sur eux, sans avoir l’air d’y toucher. Elle avait même croisé celui de chacun d’eux, de manière brève, mais appuyée. La pensée de ces regards l’avait accompagnée toute la soirée. Elle s’avoua même qu’elle les guettait.


« Bah, se dit-elle, cela me permettra de me distraire. Je suis là, toute seule, comme une imbécile, et ces gars ne sont pas mal du tout… Je ne saurais même pas me décider entre l’un des deux. Mon dieu, si Jean m’entendait penser… Et puis zut ! Il n’avait qu’à être là !»

Le plus grand était parti d’un fou rire irrépressible au moment où il portait son verre à sa bouche. Maintenant, il tâchait de réparer les dégâts, en tapotant autour de lui avec sa serviette pliée en quatre. Il remarqua enfin la tache de vin sur son tee-shirt et fit la grimace. Sara ne put s’empêcher de pouffer devant sa déconvenue. Leurs regards surpris se tournèrent vers elle. Elle se sentit rougir comme une gamine prise en faute.


— Cela vous fait rire ? Se moquer d’un beau tee-shirt tout neuf !

Sara ne sut plus où se fourrer. Confuse, elle piqua un fard.


— Je vous demande pardon, dit-elle, ça m’a échappé, je ne voulais pas me moquer…— Eh bien, cela vous coûtera un gage.
— Un gage ? demanda-t-elle, partagée entre la stupéfaction et l’amusement. Vous plaisantez ?
— Oh que non ! Vous êtes tenue de venir vous asseoir à notre table pour vous faire pardonner.

Elle les fixa, d’abord interdite, puis sourit en pensant :

« Après tout, pourquoi pas. Cela ne m’engage à rien. Plutôt que de passer la soirée seule, autant profiter de cette compagnie-là.»

— Eh bien, soit…
Elle se leva et vint s’installer face à eux. Elle croisa les bras sur la table et les fixa.


— Nous n’avons pas été présentés et je ne parle pas aux messieurs que je ne connais pas, annonça-t-elle, avec une fausse candeur.

Ils rirent.


— Moi, c’est Michel, commença le brun.

Elle l’étudia de plus près. Brun, grand, bien baraqué, une voix chaleureuse et grave, une aisance naturelle qui ne parvenait pas à dissimuler une aura de virilité. Des yeux bleus et un regard… Un regard qui l’hypnotisa instantanément. Elle eut conscience qu’elle s’y attardait plus qu’il n’aurait fallu. Elle dut s’en arracher pour se tourner vers son compère. Il lui sourit avec chaleur :

— Moi, c’est Claude.

Claude grisonnait avant l’âge. Il paraissait plus râblé que Michel, mais donnait une impression d’élégance et de maturité qui lui plut. Il avait des yeux souriants et un visage chaleureux. Un regard malicieux. De belles mains aux doigts longs et fins.


— Et vous, si je puis me permettre ?
— Sara.
— Sara ? (Il rit) Nous avions une chatte à la maison, qui s’appelait Sara. Très affectueuse et caressante. Un jour, elle disparut, on ne l’a plus jamais revue. On l’a toujours regrettée. Pardonnez-moi cette comparaison, elle m’est revenue à l’esprit. Comment se fait-il qu’une belle jeune femme comme vous passe la soirée en solitaire ? enchaîna-t-il. Vous avez un mari distrait à ce point ?
— Mon mari a été rappelé d’urgence à son travail. Il revient demain matin.
— Pas de chance !
— Pour qui ? demanda-t-elle.
— Pour lui.
— Pour lui ? Et moi ?
— Vous ? Mais vous nous avez, nous, assura Claude, en la regardant dans les yeux…
Sara rit de bon cœur :

— Vous ne manquez pas d’air. Qui dit que je passerais la soirée avec vous ? Je n’ai entendu parler que d’un gage.
— Oh, vous savez… Un gage, une soirée, une nuit, qui sait…
Sara s’offusqua :

— Une nuit ? Comme ça, avec deux inconnus ? Mais voyons donc ! Et en quel honneur ?
— Parce que vous êtes jolie, parce que vous êtes seule, et parce que nous sommes seuls.
— Mais voyons, je rêve ? Mais c’est scandaleux, ce que vous suggérez ! On en fait encore, des machos comme vous ?
— Non, vous ne rêvez pas ! Heureusement qu’on en fait encore, de ces machos et vous allez prendre le champagne avec eux. Garçon !..

Sara se leva mais Michel la retint par le poignet avec un sourire désarmant :

— Je vous en prie, ne dramatisez pas, nous ne sommes pas de vilains messieurs. On peut plaisanter et boire le champagne en tout honneur et en toute amitié. Rasseyez-vous, votre compagnie est agréable.

À demi-convaincue, Sara hésita, la tête agitée de pensées. Deux hommes qui lui faisaient des propositions en même temps ? Son ange gardien, horrifié, lui soufflait de prendre la fuite ; mais une autre voix, insidieuse, susurrait des paroles apaisantes et faisait naître des images troublantes. Elle était bien incapable de trancher. Et comme toujours dans ces cas-là, il lui parut préférable de foncer tête baissée. Elle décréta qu’il ne pourrait rien lui arriver, et surtout pas l’horreur évoquée par ses deux prétentieux. Jamais elle ne se prêterait à un jeu aussi infâme ! Donc, elle ne risquait rien… Elle se rassit.


— Pendant que j’y songe, où sont donc vos épouses ?

La réponse fusa instantanément :

— En week-end avec leurs amants !

Ils éclatèrent de rire devant l’air stupéfait de Sara.


— C’est une blague ?

Michel intervint :

— Je devrais dire «Non, hélas», en prenant un air malheureux. Je dis «Non, heureusement !», sur un ton d’allégresse ! Nous sommes beaux-frères ; nous avons épousé deux sœurs, des jumelles, aux idées très personnelles sur la vie de couple. Ce doit être de famille. Trois fois l’an, elles veillent soigneusement à ce que nos cornes ne perdent pas en vigueur, en s’offrant un week-end extraconjugal qu’elles appellent « stage de ressourcement libidinal»
Les deux rirent encore tandis que Claude ajouta :

— Et vous pouvez constater à quel point cette situation nous rend malheureux… Santé !

Ils trinquèrent. Le champagne était bon. Les pensées bousculées, Sara n’en revenait pas. Elle reposa son verre.


— Et je suppose que vous leur rendez la monnaie de la pièce ?

D’un même élan, Claude et Michel se frappèrent la poitrine :

— Bien sûr que oui! Pourrait-il en être autrement ? Ne serait-ce que pour les soulager de tout sentiment de culpabilité ! Par amour pour elles, faut-il le préciser ?
— Oh les hypocrites ! Seulement, j’ai l’impression que pour ce soir, cette si admirable délicatesse envers vos épouses va faire chou blanc. Vous n’êtes pas accompagnés, que je sache…— Mais si : il y a vous !

Sara éclata de rire.


— C’est vrai, je n’y avais pas songé. Mais vous ne manquez pas d’air ! Et vous pensez que je vais vous suivre ce terrain-là ?

Elle les observa soigneusement. Elle sentait leurs regards brûlants pénétrer le sien. L’ange gardien clamait son indignation, le démon de la tentation évoquait des images malsaines de pénombre, de nudités, de corps transpirants, d’agitations… qu’elle chassa à grand-peine.


— Messieurs, ce n’est pas possible ! Je n’ai jamais trompé mon mari, et il est exclu que je le fasse. De toute façon, même si j’en avais l’intention, il me serait impossible de choisir entre vous deux. Encore faudrait-il que j’aie envie de faire l’amour, et qui plus est de le faire avec l’un de vous.
— Sara, sourit Michel, l’appétit vient en mangeant…— Elle n’a jamais trompé son mari, répéta Claude, en se tournant vers lui. Elle risque de mourir idiote ! Notre devoir de chrétiens nous commande deux choses : lui épargner cette fin misérable et lui faire connaître le bonheur d’un second dépucelage…
Puis se tournant vers Sara :

— Vous n’auriez pas même pas à choisir l’un de nous deux!
— Comment cela, s’indigna Sara. Vous voulez dire… Quoi ? Tous les deux ?
— Ouuuiiii ! s’exclamèrent-ils en chœur, avec un air faussement sérieux empreint de conviction touchante.

Sara fut prise d’un fou-rire nerveux. La réalité intangible de ces deux hommes en face d’elle, leur présence troublante, leur aura sensuelle la paralysaient. L’énormité de la chose lui semblait incongrue et pourtant, et pourtant… Incapable de raisonner, elle sentait monter une excitation bizarre tant due au champagne qu’à l’adrénaline du danger. Une sensation insidieuse se frayait un chemin en elle, faite de langueur trouble et de culpabilité anticipée et délicieuse, contre laquelle elle ne savait lutter. L’ange gardien poussait des cris d’orfraie, le démon de la tentation s’étirait langoureusement, le regard brillant. Tromper son mari et baiser avec ces deux hommes, comme ça, au pied levé ? Non, je ne peux pas, se disait elle, tout en s’apercevant avec effroi qu’aucune conviction n’étayait ce refus. Elle les regarda encore. Ils lui paraissaient de plus en plus séduisants. Elle se sentit fondre. Elle fut bien obligée de s’avouer la réalité d’un désir naissant. Elle chercha désespérément une échappatoire honorable à une situation sans issue. Elle trancha :

— Michel et Claude, vous êtes sympas et séduisants, mais je dis non, je ne pourrais pas, ce n’est pas dans ma nature. Ne m’en veuillez pas. Nous partageons un moment agréable, contentons-nous de cela.

Ils lui sourirent :

— Sara, il en sera selon vos désirs. Mais vous ne sauriez nous reprocher d’avoir tenté notre chance. Vous êtes si vivante et si désirable… Et vous connaissez l’adage : femme seule, femme convoitée. Reprenons du champagne.

Ils trinquèrent à nouveau. Pour chasser le silence qui s’était installé, Michel plaisanta :

— Et mon beau tee-shirt, dans tout cela ? Lui aussi sera victime de cette soirée…— Avec de l’Eau Écarlate, pas de problème, la tache s’en ira, répondit spontanément Sara.
— Vous en avez ?
— Oui, toujours…
Elle se mordit immédiatement les lèvres. Elle en avait trop dit. La réaction fusa :

— Vous avez été cruelle avec nous, vous aurez bien pitié d’un tee-shirt, pour vous faire pardonner.

Les trois rirent. Michel reprit :

— Sérieux. J’y tiens, et je ne voudrais pas qu’il soit irrécupérable. Vous en avez ici, de l’Eau Écarlate ?
— Non, dans la chambre, lâcha Sara malencontreusement…
Elle pesta encore une fois contre elle. Te voilà coincée, tu vois venir la suite !


— Il serait préférable de nettoyer cette tache rapidement. Est-ce possible ?
— Je vais chercher le produit, dit Sara, en commençant à se lever de son siège.
— Oh non, Sara ! dit Michel, en la retenant par le bras. Je ne vais pas enlever mon tee-shirt ici, devant tout le monde, pour entreprendre une opération de nettoyage. Imaginez la scène ! Que penseraient les gens autour de nous du spectacle d’un gars torse nu, qui commence à faire une lessive…
Sara en convint. Sans se dégager tout de suite de la main posée sur son bras. Elle prit néanmoins les devants :

— Je vous permets de m’accompagner, mais promettez-moi de vous conduire en vrais gentlemen. Je vous en prie…— Sara, vous n’avez rien à craindre, nous saurons nous tenir, jurèrent les deux d’un même élan.

Ils quittèrent la terrasse. Accompagnée, elle gagna sa chambre. Elle tenta de paraître le plus naturel et le plus digne possible, malgré les pensées qui s’entrechoquaient dans sa tête.


« Tu n’aurais pas dû ! »
« Je n’ai rien fait de mal ! »
« Et comment t’en sortiras-tu s’ilsne tiennent pas parole ? »
« Ils resteront corrects ! »
« Tu en es sûre ?»

Elle se rendit compte avec horreur et délectation qu’elle n’était sûre de rien. Secrètement, une curiosité malsaine et feutrée la poussait à attendre avec délice la suite des évènements, sans les condamner ni les repousser d’emblée…Le champagne instillait en elle un bien-être propice à la chute des certitudes, une euphorie fatale aux tabous. Elle s’avoua que leur présence près d’elle lui plaisait plus qu’il n’était permis. Ils marchaient d’un pas souple et assuré. Il se dégageait d’eux une aura de virilité qui réveillait sa sensualité et battait en brèche ses bonnes résolutions. Elle se gourmanda : il n’en était pas question !

Ils parvinrent à la chambre ; elle ouvrit, et marqua un arrêt sur le seuil en se tournant vers eux.


— Sara, dit Michel, nous n’allons pas rester dans le couloir. Imaginez qu’on nous voit ! Les gens ne manqueront pas de faire des commentaires…— Soit, répondit-elle, entrez. Mais tenez-vous sages, comme vous l’avez promis. Je compte sur vous ?
— Mais oui, Sara, mais oui…
Ils entrèrent. La pièce parut encore plus accueillante à Sara qu’à son arrivée. Un éclairage tamisé lui donnait une touche intime et chaleureuse. Sara referma la porte de la chambre et se dirigea vers le placard. Les deux hommes la rejoignirent et se postèrent près d’elle. Ils portaient en eux ce calme d’avant la tempête. Pas une parole, pas un geste.


— Voilà, dit-elle en décapsulant le flacon. Mais…— Mais quoi ? demanda Marc.
— Il faudrait enlever le tee-shirt, ce serait plus simple pour nettoyer. Je suis un peu gênée de vous demander ça..
— Absolument pas, Sara, il n’y a pas de mal.

Michel tira lentement le vêtement par-dessus sa tête puis le tendit à Sara, qui le prit machinalement, sans quitter du regard le torse dénudé. Elle se reprit et s’occupa de la tache, mais ne parvint pas à retenir son attention sur son travail.


« Quel mec ! »
« Tu es folle ! »
« Ses muscles ! »
« N’y fais pas attention ! »
« Dans des bras pareils, je ne résisterais pas ! »
« Reprends-toi, il ne doit rien se passer ! »
« Et… à poil, il serait comment ? »
« Honte à toi ! »

Les deux hommes s’étaient rapprochés pour suivre plus attentivement le travail de Sara. Elle sentit leur souffle contre ses épaules, contre son cou. Elle s’absorba nerveusement dans son ouvrage, comme pour fuir l’inéluctable. Et brusquement, ils furent contre elle. Elle s’affola :

— Je vous en prie, vous aviez promis de rester corrects !

Peine perdue. Maintenant les deux hommes la serraient entre eux, Michel contre sa poitrine, Claude dans son dos. Elle se sentit prise au piège sans espoir de fuite. Elle essaya de se défaire mais ses efforts furent vains : ils ne la serrèrent que plus.


— Petite Sara, vous êtes un magnifique sandwich et nous avons très faim…— Vous aviez promis !… Je vous en supplie !
— Non, Sara : notre promesse de rester sages n’aurait tenu que si nous avions senti un refus véritable.
— Mais je n’ai pas envie ! Je… Non… Je n’ai pas envie, exprima-t-elle, dans le dernier souffle d’une conviction mourante.

Michel plaqua sa bouche contre la sienne en tenant son visage entre ses mains. Des mains fermes et caressantes à la fois. Elle voulut protester et empêcher sa langue de pénétrer entre ses lèvres. Michel parvint à ses fins et l’envahit. Elle l’accueillit, d’abord passive, puis petit à petit, se prêta au jeu. Sa langue tourna autour de celle de son partenaire, elle en savoura le moelleux et la vivacité.

Elle sentit les lèvres de Claude parcourir sa nuque. Cette caresse avait le don de l’électriser. Les mains de Claude caressaient son dos, ses hanches et ses fesses, puis son ventre. Elle fut envahie par un flot de sensations inédites, procurées par les agissements de deux partenaires simultanés. Jamais elle n’avait connu cela.

Elle tenta une ultime fois de résister :

— Nooon, ce n’est pas bien… Arrêtez…
Elle voulut se débattre, mais Claude lui saisit ses bras et les lui immobilisa derrière le dos. Elle se sentit offerte et abandonnée au désir de ces deux hommes. Elle se sut vaincue. Michel s’écarta légèrement pour la contempler, tout en lui caressant le visage et le cou.


— Tu es belle, Sara, et tu as envie de faire l’amour.

Elle ferma les yeux, morte de honte et de désir, mais n’émit aucune protestation…

— D’abord, on veut te voir nue.

Il déboutonna sa blouse et la fit glisser vers l’arrière sur ses bras, puis à terre. Puis il passa les mains dans son dos et dégrafa son soutien-gorge, qui alla rejoindre la blouse sur la moquette.


— Tu as des seins magnifiques, dit-il.

Ses mains se refermèrent sur les globes ronds et veloutés. Celles de Claude parcouraient avec douceur, en les effleurant à peine, sa nuque, tout son dos découvert, ses hanches et ses fesses à travers le tissu de la jupe ample. Elles remontèrent sur son ventre jusqu’à ses seins.

Sara se mordit les lèvres pour ne pas gémir, en sentant les doigts de Claude s’emparer de ses mamelons durcis et les rouler délicatement. Elle tressaillit lorsque la main de Michel se posa sur son mont de Vénus et descendit vers son sexe. Sa respiration s’accéléra. Elle se cambra involontairement, se plaqua contre lui et, cette fois-ci, aspira goulûment sa langue dans sa bouche, tandis que les doigts habiles malaxaient ses lèvres à travers le tissu de la jupe. Elle n’en pouvait plus d’excitation. Les mains de Claude descendirent vers sa jupe, passèrent sous l’élastique et la tirèrent petit à petit le long de ses cuisses.

Des genoux, elle tomba sur elle-même, vers le sol, en chiffon. Michel passa sa main sous l’élastique de son slip et toucha son nid humide et brûlant.


Sara vivait l’intensité d’un moment d’excitation frénétique. Presque nue, hormis le rempart dérisoire de sa petite culotte, coincée entre les deux hommes, elle avait renoncé à toute pensée.

Michel et Claude se plaquèrent contre elle jusqu’à l’écraser. Elle ne saisit que trop bien la nature des deux objets durs dont elle perçut la présence contre son ventre et ses fesses. Elle se tortilla pour en éprouver la consistance et son excitation monta encore d’un cran.

Le cours des choses s’accéléra. Les deux hommes se défirent, libérant deux bites tendues.

Alors, elle osa.

Chacune de ses mains se posa sur un membre durci et l’étreignit. Elle commença à les caresser tandis que Claude lui enlevait son slip. Elle réagit en accélérant sa caresse et branla les deux bites avec des mouvements courts et plus rapides.

Claude lui léchait la nuque et le dos. Sa langue descendait comme un bonheur vers sa croupe. Son index s’immisça entre ses fesses et, du bout du doigt, il remonta et redescendit le sillon jusqu’à la corolle, qu’il titilla.

Michel coinça les lèvres de sa chatte entre le pouce et l’index et malaxa tendrement son clitoris, gonflé et durci, sous l’enveloppe de chair. Sara en perdait la tête. Ces attouchements la rendaient folle. Le doigt de Michel s’introduisit dans sa fente trempée et atteignit le clitoris.

Elle eut un sursaut. Elle branla les deux hommes encore plus vite, en serrant les bites encore plus fort, à demi asphyxiée par la langue de Michel dans sa bouche. Elle aimait tenir et maîtriser ces colonnes de chair, qui allaient défoncer sa chatte et lui imposer la souveraineté du plaisir.


Les deux hommes changèrent de tactique. Les mains coincées, elle sentit les deux bites venir se frotter d’avant en arrière dans sa raie fessière et contre sa fente. Sara gémit, puis respira par saccades, en libérant sa bouche.

Quatre mains avides sur son corps et deux bites si dures dans ses paumes et contre elle lui faisaient perdre la tête.


— Vous êtes des salauds, parvint-elle à bredouiller. Mais c’est booon… C’est si bon…— Tu n’as jamais été prise par deux hommes, n’est-ce pas ? murmura Claude à son oreille, d’une voix tendre et grave. Nos queues vont t’emmener au paradis.

Michel renchérit :

— Une bonne baiseuse… Tu vas aimer nos queues.

Ils renversèrent Sara sur le lit sans interrompre leurs caresses. Claude, mi-assis, mi-accoudé, tourné vers elle, passa une main derrière sa tête et caressa sa nuque ; de l’autre main, il joua avec son visage et ses seins. Michel, en tête-bêche, lui ouvrit les cuisses et admira l’intimité offerte :

— Tu as une chatte superbe. Regarde, Claude, cette chatte magnifique.

Partie du genou, sa main remonta la face interne, la fit sursauter lorsqu’elle toucha au but. Son doigt se promena sur la fente plusieurs fois, puis la pénétra. Il commença par la branler doucement, petits mouvements circulaires sur le clitoris luisant et gonflé, alterné de courtes caresses du bout du doigt. Sara se tortillait d’excitation. Sa tête roula de gauche à droite, son souffle se fit rauque. Elle vit alors les deux membres durs qui pointaient vers son visage. Si proches, si proches…
Sara osa, s’empara d’eux et recommença à les branler de concert. Les deux hommes se raidirent et accentuèrent leurs caresses.


— Embrasse-les, intima Claude.

Sara hésita, puis rapprocha les deux pieux de ses lèvres.


— Embrasse-les ! Sois gentille !

Elle s’inclina, parcourant chaque hampe de ses lèvres à tour de rôle, puis sur le gland. Encore une fois, elle sentit ses partenaires se tendre.


— Continue !

Claude agrippa ses cheveux derrière la nuque, lui courba la tête vers sa queue et ordonna :

— Mets-les en bouche, suce-les…
Sara aimait sucer. Elle engloutit chaque queue, en alternance, avec gourmandise, faisant aller sa tête d’avant en arrière, les doigts crispés autour de la hampe, sa bouche entourant la bite agressive et luisante.

Claude lui prit la tête entre ses mains, et accompagna son geste. La bouche pleine, Sara pompa de plus en plus vite, serrant presque les dents. Elle guettait son visage. Elle le vit se crisper. Elle entendit sa respiration s’accélérer, devenir sifflante. Il ferma les yeux et lâcha un long soupir. Sa queue commença à aller et à venir dans la bouche d’Estelle :

— Tu suces comme une déesse ! J’ai rarement… été sucé… comme ça ! Tu sais y faire, vilaine…
Il se crispa encore en agrippant la tête de Sara.


— Nom de dieu que c’est bon !… Vas-y, suce !… Suce encore… Pompe-moi à fond ! Et mets-la profond dans ta bouche…
Sa main passait frénétiquement des seins de Sara au visage, au lobe de l’oreille. Il se mit à trembler.


— Ouiiii… Ça c’est bon… Si tu baises aussi bien que tu suces, ça va être la fête ! Je vais… Non… Continuuueee !… On te défoncera… Oh oui… Ton cul de suceuse… Ton cul de baiseuse !

Sara s’acharna, comme folle, sur cette bite divine. La chatte en feu et les lèvres en fête, elle redoubla d’effort. Cette queue si grosse dans sa bouche était un mets de choix. Elle en appréciait le velouté, l’élasticité et la fermeté. Elle la sentait vibrer contre sa langue.


— T’es… une bonne suceuse… Encore… Ouiiiii… Encore !… Suce ! Oui… Comme ça ! Suce-la !

Sa langue mena un bal de caresses circulaires. Son partenaire, les yeux clos, la tête rejetée en arrière, soufflait, lâchait de petits gémissements. Elle accéléra encore le mouvement lorsqu’elle sentit Michel introduire deux doigts dans son sexe et un doigt dans son anus, auxquels il imprima un mouvement de piston de plus en plus rapide. Sa tête se plaça entre ses cuisses largement ouvertes et il lui prodigua les délices d’une savante minette. Son plaisir monta par vagues, la fit se cabrer, se débattre.

Les deux hommes resserrèrent leur étreinte, ajoutant à son plaisir celui de la soumission. Elle poussa un cri, en mouillant comme une fontaine, puis un second, provoqué par l’explosion soudaine de l’orgasme. Son corps fut pris de tremblements et se tétanisa. Son vagin et son anus, saisis de courtes contractions, se refermaient comme des étaux sur les doigts de Michel. Elle se raidit, s’arquebouta à l’extrême.

Les deux hommes la maintenaient fermement et la langue de Michel continua à lui lécher le clitoris durant tout l’orgasme jusqu’à ce qu’enfin, elle s’effondre comme une poupée de chiffon, vaincue par l’explosion du plaisir.

Michel et Claude relâchèrent leur emprise.

Sara recouvra ses esprits, une idée fulgura dans sa tête. Elle lâcha le membre de Claude et roula sur le côté.


« Si ces machos veulent me baiser, il faudra qu’ils le méritent ! Je ne vais pas leur faciliter la tâche ! Et puis, ce sera bien plus excitant comme ça ! »

Avant qu’ils n’aient pu réagir, elle bondit du lit en éclatant de rire et se rua vers la salle de bain.


Un vieux rêve remontait à la surface : échapper le plus longtemps au mâle, lui opposer le maximum de résistance pour le rendre fou de désir. Pousser ces deux étalons à la poursuivre, tâcher de l’attraper, la dompter, avant de pouvoir la baiser. Une manière de viol provoqué et consenti.


Elle se souvenait avoir toujours été impressionnée par le récit de Cécile, l’une de ses meilleures amies, qui avait été bousculée, c’est le moins qu’on puisse dire, par son beau-frère.

Sara avait compati mais fut abasourdie d’entendre Cécile lui avouer ensuite, la voix chargée d’émotion, avoir au préalable nargué le malheureux et que, passé le premier effroi, elle n’avait jamais autant joui. Le plus surprenant fut que Cécile ne retrouva pas cette intensité dans un rapport sexuel ultérieur convenu, celui-ci, avec son beau-frère.


La chance ne sourit pas à Sara. D’abord parce que la porte de la salle de bain ne s’ouvrit pas, ensuite parce que Claude, dans son dos, avait réagi avec une vivacité incroyable. Ses bras se refermaient déjà sur elle lorsqu’elle parvint enfin à saisir la clenche : trop tard ! Elle se débattit. Michel rejoignit Claude.


— Tu veux jouer avec nous, Sara, lui murmura-t-il de sa voix profonde.
— Vous n’êtes que des animaux lubriques, vous ne m’aurez pas…
Elle les défia du regard.


— Sara, tu sais très bien que si…
Michel la prit contre lui. Elle se débattit et faillit se libérer en se tortillant. Mais Claude, s’agenouilla et lui emprisonna les pieds de ses mains puissantes. Elle tenta de se dépatouiller, rien n’y fit, tandis que Michel assurait sa prise, la collant contre ses pectoraux.


— Tu as aimé les hors-d’œuvre, tu ne vas pas fuir le plat de résistance… Viens sur le lit, ma belle…
Michel l’immobilisa contre lui et Claude la souleva par les pieds. Les deux hommes la soulevèrent sans hâte. Elle se débattit violemment, tachant de lancer des ruades, en vain. Claude était trop fort. Elle les nargua :

— Bande de nuls ! Il faut que vous vous mettiez à deux. Mais vous n’y arriverez pas…— J’en serais moins sûre à ta place, rit Claude.
— Non, vous n’y arriverez pas !
— Tu sais très bien qu’on y arrivera. En plus, tu le souhaites, hypocrite !

Elle regarda Claude droit dans les yeux :

— Oui, vous parviendrez à me mettre vos queues parce que vous êtes costauds, mais vous n’arriverez pas à me faire jouir !
— Te faire jouir ? Mais c’est déjà fait, rit Claude.

Elle fut allongée de force, les fesses près du bord du lit, les pieds par terre, toujours tenus par Claude. Sur le lit derrière elle, Michel, les genoux contre sa tête, ramena ses bras en arrière et les coinça dans une seule de ses mains. L’autre main vagabonda vers le visage, le cou et les seins de sa proie.

Claude se releva à moitié en pliant les jambes de Sara qui les serra l’une contre l’autre. Claude assura :

— On n’arrivera pas à te faire jouir ma toute douce ? Menteuse, tu en meurs d’envie…
Sara répliqua du tac au tac :

— Avant, vous m’avez eue par surprise ; pour ce coup-ci, ça ne marchera pas. Je vous mets au défi… Vous n’y arriverez pas…
Claude était trop fort pour Sara. Il lâcha ses chevilles et passa ses deux mains entre les genoux serrés. Lentement, il lui ouvrit les cuisses et s’immisça entre elles. Sara vit cette queue raide et tendue s’approcher de sa chatte. Une queue dont sa bouche gardait un souvenir délicieux. Elle tenta encore de résister lorsque le gland luisant parvint à son but.

Au-dessus d’elle, Michel allongea son bras libre vers la chatte de Sara. Il atteignit la fente et en écarta les lèvres avec deux doigts. Claude prit son membre dans la main droite et commença frotter le gland le long du sillon ouvert. Sara fondit. Elle ferma les yeux et son souffle se fit rauque.


— Tu mouilles beaucoup trop pour ne pas vouloir jouir, ta chatte est déjà toute trempée, observa Claude. Ça va être un vrai bonheur pour ma bite…
Sara eut conscience que son baroud d’honneur prenait fin. Elle n’attendit plus qu’une seule chose : le mouvement de rein qui pousserait le pieu de chair dans son ventre. Cela se fit d’un seul coup. Elle reçut l’engin comme une délivrance. Claude la dévasta.


— Ah tu ne veux pas jouir, ma chérie ? Eh bien prends, prends ça ! Tiens ! Tiens ! Tiens !

Il la défonça à coups de boutoir amples et brutaux, son pubis cognant à chaque fois contre les fesses de Sara. Le plaisir qu’elle ressentit fut à la mesure de la violence de l’assaut. La queue allait et venait comme un marteau pilon. Ses jambes battirent l’air contre les épaules de son tortionnaire.


— Ouvre encore ta chatte, baiseuse, ouvre-la bien ! Que je te casse le cul, haleta Claude.

Sara obéit, déchirée, écartant encore ses cuisses, se donnant au maximum, soumise et domptée. Elle se retint de ne pas crier. Le bonheur de cette queue de béton la fulgurait. Elle agita sa tête de tous côtés. Ses doigts se crispaient et s’ouvraient sur le bras de Michel qui libéra ses mains et se plaça à côté d’elle. De l’une elle agrippa le drap, de l’autre elle saisit sa bite et la branla frénétiquement, avant de la prendre en bouche. Sara suça goulûment, en continuant d’agiter son poignet. Michel tendit à nouveau le bras et, d’un doigt agile, excita son clitoris.

Un gémissement monta de la gorge de Sara : ces deux salauds savaient la branler et la tringler.


À deux : quatre mains, deux queues, rien que pour elle. Dans ses fantasmes les plus crus, elle n’aurait jamais imaginé que cela pût être bon à ce point-là.

Pensée fugace noyée dans les vagues du plaisir : et trois ?…Un sexe dur dans sa chatte, un dans sa bouche, un dans sa paume… Et des mains partout, partout… Elle sentit qu’elle allait exploser et se crispa.


— Tu aimes, n’est-ce pas, et tu ne veux pas jouir ?

Il donna un coup de reins encore plus fort :

— Jouis !

La giclée de sperme la crucifia contre la bite enfoncée au plus profond d’elle. Elle ouvrit et referma ses cuisses frénétiquement contre les hanches de Claude. Elle cria son plaisir, se démena en tous sens, puis se relâcha progressivement.

Elle ressentit une immense frustration lorsque le membre durci l’abandonna. Le temps d’une seconde, car Michel prit la place de Claude et l’enfila sans attendre, l’agrippant aux hanches.

Ce nouveau membre lui plut. Dur et vigoureux, actif sans être brutal.


— Tu veux être limée à fond, toi. Tiens, Claude, branle-la pendant que je la tringle…
Il allait et venait lentement, en mouvements amples et réguliers. Sara le regarda droit dans les yeux, en manière de défi, tandis qu’elle saisissait la queue de Claude pour la lécher du bout de la langue. Les traits de son visage se crispèrent lorsque Michel accéléra son mouvement, en réponse à son regard.

Elle avala Claude et se mit à le sucer avec ferveur, pour lui rendre sa rigidité, mise à mal par l’éjaculation.. Elle sentit son excitation s’amplifier encore plus sous l’effet de la masturbation savante que Claude lui pratiquait du bout de l’index. Son souffle se raccourcit à nouveau.


— Et tu ne voulais pas jouir, la nargua Michel. Tu es faite pour la bite. Un vrai plaisir de mettre la queue à une baiseuse comme toi.

Ses coups de reins se firent plus rapides et plus forts. Elle sut qu’elle ne résisterait pas longtemps au va-et-vient du membre qui menait l’assaut dans sa chatte. Elle provoqua une dernière fois :

— Salauuuud…
Cette fois Michel la défonça comme un forcené.


— T’aimes pas ça, dis… T’aimes pas ça ?

Elle perdit la raison :

— Siiiiiii… Ouiiiiii !… Encore… Encore… C’est booooooon ! Vas-y, mets-la à fond !
— Dis que tu veux jouir ! Dis-le !
— Ouiiiiiii… Je veux… Je veux… Jouir… Ouiii… Le sperme…!!!
— Tu veux le jus ? Il faut le mériter ! Tu le veux dans la chatte ? Dis-le !
— Ouiiiii, je veux le jus !… Gicle-moi le jus… Gicle-le… Salaud !

Son plaisir explosa lorsqu’elle sentit le liquide chaud envahir son ventre, accompagné de poussées encore plus brutales.


— Ouiiii… Je… jouis !… Je jouis !… Salauds ! C’est booooon ! J’aime ta bite ! J’aime…
Elle perdit la notion des choses.


Claude et Michel l’embrassèrent tendrement.


— C’était bon, Sara ?
— Oui, vous avez été parfaits. Je vous dois des félicitations : vous baisez bien, j’ai pris mon pied ! Ouh là là ! Que c’était bon ! dit-elle en riant.

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