Je vous parle d'un temps

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Je vous parle d'un temps Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-11-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Je vous parle d'un temps
Jpj, à la Chou, novembre 2016

Le groupe n'était pas pour me déplaire. Mais j'avais atterri là sans trop savoir pourquoi ni comment.
Les gars étaient loubards, camarguais, solides, noirs de peau, trapus, cheveux gras et face burinée. Nous on était deux gonzesses au milieu des garçons. L'autre fille était jeune et dévergondée qui matait sans vergogne la braguette des pantalons et on sentait bien que sa main vibrait du désir d'empaumer les paquets, et de serrer.

Moi, cette ambiance chaude et sauvage m'avait surprise. Je n'étais pas rompue à ce genre de soirée à sept ou huit en huis-clos dans une caravane, l'odeur de sexe lourde suintant de chacun et le silence dans l'obscure moiteur des bougies faseyantes. Genre soixante-huit pas net, pas vraiment assumé.

Un gars disait, sa bite dégagée du futal du calbut, moi, voyez je vous dépasse tous et de son double décimètre jaune plié d'ébéniste exprimait la mesure, dix-huit centimètres.
L'outil planté d'un côté au gras du pubis, et il l'enfonçait dur pour gagner quelques millimètres, de l'autre il tangentait le gros gland encapuchonné et, trichant sur la parallaxe, annonçait fier la mesure.

Un autre, le chef de la bande assurément, riait, et sa copine, la jeunette, défaisait un à un les boutons de la braguette. L'engin qu'elle a déroulé devant nous était du genre surprenant, rare, inouï. Même pire.
La fille riait en nous regardant. Elle paraissait initiée, comme vestale. Elle a dit, avant la mesure il me faut agir et booster la bête.
Elle a plongé sur l'entrecuisse, gobant l'animal gisant au repos d'une seule aspiration. Et l'on voyait sa glotte s'agiter ardemment puis ses yeux s'ouvrir comme d'étonnement soudain, quasi de surprise tant elle était emplie brutalement.

Quand elle est repartie en arrière relâchant sa proie, l'engin avait pris dimension subjuguante. Le Gadjo avait l'appareil de mesure en main et en avait déployé deux tronçons. Le prépuce était largement dégagé par l'ampleur de la bandaison et l'on voyait le gland luisant marquer vingt trois centimètres et quelques millimètres encore pour faire bon poids.

Les autres gars, bien qu'en bandaison extrème eux aussi, empathie de bonne facture, ont reconnu leur infériorité. Et mon copain était l'un d'entre eux. Piteux lui aussi.

La fille a dit, le combat n'est pas juste. Si l'on veut faire lutte équitable il me faut sucer chacun d'entre vous préalablement à la mesure.

On a tous compris ce soir-là que cette fille aimait la bite. Et qu'elle avait en tête de profiter de la situation et des circonstances. Et on a tous acquiescé comme quoi on était d'accord avec cette idée de justice de la mesure. D'équité. De simple équité.

Et elle, elle riait du bonheur qui serait le sien de gober chaque mec, tour à tour, bitos à fond de gosier. Gosier accueillant, gouleyant, en pulsions rythmées de déglutition. Compétence de fille fêleuse douée et gourmande.

Mais c'était compter sans moi. Car, je ne vous l'avais pas dit, mais dans ce cloaque, dans cette roulotte de bohémiens, nous étions deux filles. L'une menait la danse et faisait l'ambiance à vouloir sucer tout un chacun. L'autre, moi, un peu revêche, en retenue, en refus de m'adonner aux plaisirs troubles du groupe, moi je voulais faire montre d'autre chose. Je voulais, moi aussi, briller.

J'en étais là et ne savais plus où aller ni que faire pour capter l'attention. Je matais les bites dressées avec sur mon visage comme une réprobation. Plutôt une concentration. Qu'allais-je inventer pour prendre initiative, pour être celle qui mène, qui prend leadership.

Je m'en voulais d'avoir laissé cette gamine mener la bande.
Au sens propre du terme. Faire bander les garçons, c'est tout un art et je me flatte d'en connaître un rayon.
Souvent, mieux vaut agir sur la pensée que par l'action.

Ma jupe de tweed était plutôt longue et j'ai remonté mes pieds, l'un après l'autre sur le bord de la banquette. En mouvement tournant pour faire tomber mes ballerines au plancher. Mes pieds nus se sont crochés des talons au rebord de bois du siège, à mes fesses. La jupe couvrait mes genoux et faisait tenture par dessus mes cuisses à peine ouvertes.

De mes deux mains serrant mes hanches, j'ai collé le tissu contre moi pour bien m'envelopper et vrapper mes fesses par en dessous, chastement.
Les deux gars assis en face n'en perdaient pas une miette et leurs yeux restaient braqués sur le fond de ma culotte. Les autres les regardaient en émulation et participaient de leur émoi. Et tous serraient leur queue à deux mains, glands turgescents, violets, énormes.

Ma main droite s'est égarée sur le blanc gousset et trois doigts ont poussé pour plisser le coton doublé loin profond. Je ne voyais rien mais j'imagine que ma touffe en a profité pour s'échapper par côtés et encadrer la blancheur virginale de la culotte de deux liserés de barbe noire frisée brillante comme cirée.
Je ne voyais rien mais mes doigts confirmaient, mouillés jusqu'à la deuxième phalange, l'effet de toutes ces bites autour de moi et de l'odeur forte qu'elles dégageaient.

J'ai laissé les choses en l'état et, remontant le bras, j'ai ouvert ma main de trois doigts tendus. Pour offrir dégustation. Les trois gars qui ont l'un après l'autre enfourné mon annulaire, mon majeur et mon index ont confirmé d'une poussée érectile tangible, l'intérêt qu'ils portaient à mon nectar.

Consciente du côté positif de mon initiative, j'ai filé des deux mains à mes hanches sous la jupe pour tirer à mes genoux puis à mes chevilles la culotte virginale, sauf le fond largement trempé de mes émois.

D'une main j'ai offert le coton à la cantonade, de l'autre j'ai rétabli la tenture de tweed gris tendue sur mes cuisses et mes genoux en toute pudeur de fille sage et discrète. Seuls peut être les deux gars de devant pouvaient apercevoir ma fente velue mais probablement trop obscure pour y discerner autre chose que deux lèvres closes sur un sombre dindon.

Ma culotte faisait le tour de l'assemblée, chacun y plongeant le nez avec délice et moultes inspirations d'avant descente en apnée dans les mers du sud ou la mer rouge pour admirer les coraux.
La plus interressée était étonnamment la gamine suceuse de bites. Elle a dit, et cela m'a interpellé, on pense à la guitare, des odeurs complémentaires qui s'accordent en un son plus riche comme harmonie.
Comme quand on gratte les six cordes sur un La Am7.
Des arômes subtils de ventre de femme sur senteurs puissantes de muscs masculins, Baudelaire et ses correspondances, Debussy, Rameau et les harmoniques.

J'ai proposé que l'on fasse un nouveau tour du mètre jaune, développé à deux tronçons pour savoir si les bites des uns et des autres avaient gagné en dimension.


La jeunette faisait, avant la mesure, chaque fois, un aller retour fêlant sensé aider.
Moi je savais, Brassens l'a dit avant moi, que la bandaison, papa, ça n'se commande pas.

Vu que j'avais le vent en poupe et que tous les gars de la roulotte n'en n'avaient maintenant que pour ma gelée royale issue d'antre ouverte entre mes deux cuisses levées, je voulus confirmer.
J'ai dit à la jeune fille, ou présumée telle, de prendre papier et crayon et bien vouloir noter les performances de chacun vs celles de son ami, le chef, le manifestement bien monté du groupe. Elle a obtempéré.

Et j'ai organisé la procédure.

Le premier à présenter son outil au verdict de l'étalon jaune à sections double-décimétriques était un gars petit râblé genre Nougaro, maure noireau. J'ai pensé, je vais lui donner une chance de plus. Il venait de procéder à inspiration profonde de mon chiffon de coton imbibé après avoir eu stimulation rapide mais efficace de la petite fêlatrice. Il était déjà magnifique d'expansion. Mais, dirions-nous, plus large que long. Enfin, une stature défavorable à la mesure envisagée.

Nombreuses sont celles qui diront préférer telle morphologie. Moi je suis de celles-ci aussi. À quoi bon se faire estampiller à fond de vagin par gland étroit et pointu lors que l'on préfèrerait un ramonage puissant de vit épais qui dit ce qu'il a à dire par là où il passe. Et rappasse tout du long, faisant du bien au passage, à chaque passage.

Alors ici, la mesure envisagée n'était pas conforme à la vraie cotation. Le podium serait probablement différent de l'attente.

Moi, j'ai une arme secrète, une sorte de Durendal de derrière les fagots, un levier de boostage sans égal qui fait miracle.

Le gars un peu toulousain un peu sarrasin me souriait en confiance. Moi j'ai sorti de ma main droite le grand doigt, le majeur, pliant les quatre autres en un poing et l'ai porté à mes lèvres. Dessous ma jupe et mes cuisses levées. Doigtage intime en profonde imbibation de mes humeurs visqueuses. Pour promptement, relevant ses couilles de l'autre main, entre ses petites fesses dures et velues, l'enfiler.

Miracle la bite courte et trapue à pris soudainement expansion maximale tandis que son regard se faisait tendre à mon égard.
La mesure était généreuse et il a pris rang premier.

Je m'étais fait un copain.

Pensez si, dans cette roulotte de la Chouraskaïa, on était les uns et les autres aux anges ... entassés serrés à plus savoir comment jouer de la guitare tant l'espace était confiné.

Avec en plus tous ces mecs qui bandaient.

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