Jeux de Société, 3 Via Ferrata
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 281 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.4 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.9
- • L'ensemble des récits érotiques de Jpj ont reçu un total de 1 735 325 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-04-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 6 298 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Jeux de Société, 3 Via Ferrata
Cette fois-ci, c'est une suiteLe premier épisode, "Mot compte triple" était de ma mainLe second, "Les filles aussi aiment les jeux" a été écrit par MisaVoici le troisième, par moi à nouveauEt ce ne sera pas le dernier ... si Misa m'entend, me lit ... si Misa veut bien suivre
C'est si bon ces aventures sportives de rencontres aimantes au soleil chaleureux d'hiverEnfin, moi j'aime...
Dîtes-nous si vous aimez aussi, Vous
.
.
.
Elle a ri et sa frimousse s’est brusquement éclairée comme un bonheur de nuit d’été.
Elle a dit, c’est d’accord, j’ai perdu, viens on va baiser.
On était fatigués, on n’a pas cherché à finasser, on est allés tout droit à la chambre main dans la main.
Son collant, sa robe sur la chaise de droite, mes petites affaires sur celle de gauche, les lampes de chevet éteintes en simultané, mes bras autour d’elle et moi dans les siens, nous nous sommes endormis sans plus penser à rien.
Au matin, je me suis levé pour ouvrir les volets.
Le dimanche, toujours, le soleil inonde mon lit.
En sortant de la douche j’étais triomphant.
Mais elle n’y avait aucun mérite, le matin en sortant de la douche je suis toujours triomphant.
Elle dormait profondément. Cependant son œil du dessus n’étant pas tout à fait fermé, j’ai vu un sourire sur sa bouche engourdie de sommeil.
J’ai fait le tour du lit et, encore un peu humide de peau de partout, me suis glissé sous les draps. Elle était chaude et je me suis serré contre elle, prenant, par le dos, son corps serré entre mes bras. Elle était toute coulante et je suis entré en elle comme par hasard, sans le vouloir, sans du tout l’avoir cherchée.
Je ne la voyais pas. Comme on dit, elle me tournait dos.
Toute une nuit, nous avions dormi, elle et moi, paisibles.
Maintenant ma bite était en elle, ses fesses collées à mon ventre. Ses fesses étaient musclées, je les sentais se contracter contre moi.
Je pensais au Scrabble et les lettres tournaient dans ma tête. Je voyais parfaitement cette case bleu foncé marquée lettre-compte-triple et je n’avais qu’une idée, y poser le K ou même le W. Les mots virevoltaient. Essayer aussi, en plus de faire, sur le rose, mot compte double…
Autour de moi, de ma bite, elle a entamé une farandole. Elle me pressait. Je sentais bien qu’elle cherchait à assurer sa prise. Elle partait de bas, de ma racine, du pubis. Son serrage remontait ma tige, ma hampe. Je pensais, bientôt elle en sera au gland. Vais-je résister ?
Le gland, quand il est au fond, est bien. Enfin, dirais-je, est à son affaire. Le fond n’est pas zone active. Au fond il y a la fameuse porte étroite. Dure, visqueuse, accueillante … la porte de vie, le grand col.
Moi, j’aime au fond, glisser mon méat contre les lèvres solides de l’utérus ; je sais bien, je sens bien que c’est là et pas ailleurs qu’il faut gicler les bons spermatos porteurs de vie.
Je suis descendu chez le boulanger du dimanche matin chercher les brioches. Les rues le long du chemin étaient glacées de l’aube hivernale mais déjà baignées de soleil tiède. Elles étaient propices à la réflexion.
Je pensais, comme cette situation est surprenante… Cette fille avec ses copines faisait bande à part des gens de l’usine. Jamais je n’aurais imaginé qu’elle aurait cran à me suivre comme ça, sans retenue, jusque chez moi, moi qui n’étais pas, du tout, de sa famille. Pourtant après ce long temps collé contre elle, devant le buffet, je savais, je savais tout.
Fille facile ? Non sûrement pas. Coup de foudre alors ? Ca n’existe pas. Alors quoi ?
Les filles des bureaux ne frayent pas avec les gars de l’usine. Avec les ouvriers, elles se croient. Avec les techniciens, les cadres, elles restent en timidité. Et puis elles sont bien ensemble, entre elles seulement, et vivent cet écart comme un statut, comme leur rôle ici-bas.
Elle, n’est pas gourgandine. Toujours elle est restée en retenue. Sans l’œil pétillant de malice de la fille qui se réjouit de se faire, bientôt, sauter. Sans la main, frôleuse sur la braguette, de celle qui, dans l’auto, veut faire monter l’ambiance. Elle a été pudique, silencieuse, réservée.
Mais chez moi elle avait été immédiatement en terrain conquis, elle s’était approprié sinon le mec du moins son gîte. Chez moi, elle était pleinement à son aise, chez-elle.
Le coup du priapisme, franchement mérite trois étoiles ! Si c’est pas une avance … ça…Surtout qu’en plus je ne crois même pas avoir été bandant à ce moment-là. Sûr que je matais alors son entrecuisses, ça oui, mais bandais-je effectivement ? Probablement. Mais comment eût-elle pu le savoir ?
Bénéfice du doute…
On s’était couchés, vieux mariés confits dans l'habitude et la tendresse. Ou bien copains d'enfance en partage.
Elle s’était endormie, jambes mêlées aux miennes comme une jeune fille, tête à touche de la mienne sur l’oreiller unique de mon lit de garçon solitaire.
Comment penser un instant que cet enfant sage se métamorphoserait au matin en une jeune femme amoureuse, diablement amoureuse.
Elle n’était pas oie blanche, oh non. J’avais parfaitement ressenti son ouïe attentive quand j’avais, discrètement, déchiré l’étui pour enfiler la capote. Pourtant je n'avais rien montré, elle n’avait rien vu, j’avais été habile et rapide. J’avais aimé cette complicité. Ca me changeait des petites étudiantes cathos coincées qui craignaient tout, les bébés, le sida, les gonos…
Elle s’était ouverte, cambrée en confiance, certaine que je ne lui ferais pas un enfant dans le dos.
Elle avait préparé du café. Elle portait un teeshirt marqué Nürburgring avec une moto à 60° sur le devant que je connaissais bien et un caleçon blanc trop grand qui baillait de partout qu'elle avait chipés dans le tiroir de ma commode. Elle a ri des brioches blondes à têtes rondes. On a trempé réciproquement des morceaux de brioche dans nos bols de café. Le café qu'elle avait fait était léger, presque clair comme du thé. Mais elle en avait fabriqué grande quantité, comme pour compenser. C’était bien.
Elle a dit, à l'usine, ça ne se fait pas, nous, de rester avec les garçons.
J'ai pensé, voilà je suis entré dans une nouvelle ère, l'ère du café léger.
Ce n'était pas pour me déplaire.
J'ai aussi pensé, va, lutte des classes c'est le passé. La bite c'est fait pour déchirer les cloisons sociales, de saillies acérées qui déglinguent les clans et construisent le monde ouvert de demain.
Et puis je suis revenu au scrabble et j'ai eu soudainement la vision du mot qui allait me permettre de poser à la fois mon K et mon WUn mot inspiré de ma guerrière du matin, walkyrieEt même le Y en sus, Nürburgring dans le Palatinat en Allemagne rhénane, merci.
Ce caleçon était une invite à y passer les mains par tous ces trous de partout. Ses fesses étaient dures et je pensais, elle doit faire un sport spécial qui fait les fesses ainsi. Et aussi qui fait que quand elle baise c’est si bon en elle quand elle te serre.
Dans ma petite tête du dimanche matin je me disais, mec ç’coup-ci, t’as touché l'gros lot.
.
.
.
Jpj, Pic Saint-Loup, février 2014
Le caleçon, mon caleçon, était bien trop grand pour elle.
J’en profitais, chaque fois qu’elle passait près de moi, en me régalant à mettre les mains sur le haut de ses cuisses et à remonter par derrière empaumer ses fesses. Ses cuisses étaient dures, musclées, tourmentées sous mes doigts. Et ses fesses, passé le pli, ce pli émouvant, avaient à la fois la douceur de peau d’un velours, la souplesse élastique d’un pilate et la dureté, la fermeté, la détermination des petits fessiers tendus sous effort.
Elle me dit, j’ai rendez-vous avec Sophie ce matin à onze heuresSophie c’est mon amie du club d’escalade
J’ai alors compris deux chosesLa première c’est que cette fille fine et musclée n’était pas que férue de Scrabble mais qu’elle était aussi, et ce n’était pas pour me déplaire, sportive. L'escalade voilà le comment de ces fesses béton qui tant me plaisaient.
La deuxième, c’est que son cœur était pris : elle n’avait pas dit, une copine ni même ma copine, non, elle avait dit, Sophie, mon amie.
J'en étais chagrin.
Mais elle a enchaîné, et là franchement j’ai aimé, si tu veux bien nous accompagner ce serait super, tous les trois.
L’escalade, je ne connais pas. L’amie Sophie, non plus. Mais rester avec cette fille aux cheveux si courts et aux fesses si dures, en ce dimanche d’hiver, ça, j’étais pour, sans réticence aucune.
J’ai du convenablement me faire comprendre car quelques minutes plus tard nous étions tous deux dans mon auto, moi en anorak, des chaussures rando Décathlon à haute tige aux pieds, un bonnet noir marqué Compétition Team sur les oreilles.
Elle m'avait dit, prend ton sac à dos, un teeshirt et un pull de rechange, de l'eau, des chaussettes, des gâteaux, du chocolat, des Kleenex.
T'as un sac à dos, non ?
Elle n'avait pas dit tes capotes mais je l'avais presque entendu. Distinctement.
On est passés d’abord chez elle prendre son sac à dos à elle. Elle est redescendue en gros pull blanc et pantacourt bleu léger fermé à la taille et aux jambes par des cordons de coton. Aux pieds elle portait de fines chaussures d'escalade et sur ses cheveux courts un bonnet de ski blanc juste posé sur le haut du crâne, comme une Stroumpfette. Dans l’auto elle a ôté le pull et s’est tartinée de crème solaire sur les bras, le cou, le visage.
Au clubhouse Montpellier-Escalade, sa Sophie nous attendait. Elle portait le même pantacourt bleu. Elle a regardé mes chaussures et lui a dit, tu veux emmener ce gars à l'Hortus avec les godasses qu'il a là ? Passera jamais.
J'ai compris que je n'étais pas bienvenu.
Au club, vu qu’elles avaient la clef, elles sont allées prendre deux cordages lovés, les casques et un harnais pour moi ainsi que du petit matériel en alu bleu et rouge.
Sophie a dit, nous on a nos baudriers perso Selena, on t'a pris un Peltz. Avec ton jean, tu seras OK.
J'ai voulu tester et effectivement le bazar entre les jambes ne laissait aucune liberté. Deux sangles étroites en X te coinçaient le paquet en présentation sur le devant. J’allais déguster avec ces sangles sous les fesses qui tiraient sur le devant par les plis de l’aine.
Cette Sophie était une brune à cheveux longs repliés en vrac dans le bonnet. Le bonnet lui faisait un visage de madone. Le pantacourt bleu avait des poches sur les cuisses et, pendu à la ceinture, du matériel d'escalade en alu sonore qui chantait quand elle marchait. Comme une vache mauve de chez Milka.
On a entassé les deux anneaux de cordes roulées, les trois casques, le harnais, les baudriers et les sacs à dos dans le coffre de ma caisse et on est partis direction l'Hortus vers le site. Sophie derrière a dit, j'ai deux copains qui vont peut être nous rejoindre.
J'ai tout de suite compris, à la mimique de ma nouvelle copine, que rien n’était vrai et que nous ne serions avec elle, que l’amie Sophie et moi. Que trois, sur cette Via Ferrata, rien que trois, nous trois.
Elle m'avait expliqué le principe et m'avait rassuré, tu es costaud tu n'auras aucune difficulté, le difficile dans l'escalade c'est la sécurité, c'est de ne pas tomber de ne pas dévisser.
Là où l'on va, à l'Hortus, il y a une Via Ferrata. C'est un câble d'acier qui court tout du long de la voie et auquel on est accroché par un mousqueton. Si tu perds l'équilibre, no problème, tu restes pendu par la longe.
Moi cette affaire de câble auquel on reste accroché me plaisait bien. Non pas que je sois craintif mais quand même, c'est mieux de rester pendu plutôt que d'aller s'écraser en bas de la montagne direct ou après avoir rebondi ricoché sur la paroi deux ou trois fois. Moi, j'ai vu Cliffhanger avec Sylvester Stallone alors je suis un peu branché climbage.
Même si, quand tu restes pendu, ce fichu harnais te ravage probablement définitivement les couilles…
On a garé l'auto sur un parking de garrigue. On a monté un chemin escarpé jusqu'au plateau, belle rando d’une petite heure sous le soleil d’hiver. Elles m’avaient chargé des deux cordages lovés que je j’ai portés en travers sur les épaules en sus de mon sac à dos. Le baudet.
Ces shorts bleus de ces deux filles faisaient turbiner mes neurones. Elles avaient toutes deux, à l’intérieur, les mêmes petites fesses hyperactives que l'on voyait s'agiter et tendre ce tissu fin tissé serré droit rigide. On ne voyait ni chez l'une ni chez l'autre marque de culotte.
Moi je pensais, probablement portent-elles des culottes d'escalade qui n'ont pas d'élastique ... puisque je ne vois pas la marque de l'élastique sur leurs fesses. Ou alors, leurs fesses sont-elles tellement dures qu’il ne marque pas, ce putain d’élastique. Ou alors, n’en portent-elles pas du tout, de culotte...
Je me disais ce doit être ça, la fille hier soir n'avait pas de culotte sous son collant de Scrabble. Pas de culotte du tout. D’habitude les filles portent une culotte sous leur collant … mais pas elle.
Peut être que c’est pareil pour l’escalade.
Moi j'aime bien ça les filles qui ne mettent pas de culotte. C'est, comme qui dirait, montre d'un certain état d'esprit, d'un bon état d’esprit.
L'Hortus est une grande montagne, face au Pic Saint Loup. La falaise est abrupte sur facilement mille mètres de large et cent d'à pic.
La Via Ferrata commençait à l'est tout en haut et finissait bien plus loin à l'ouest, montant descendant sur la paroi de calcaire blanc au dessus d'un abime impressionnant.
La copine Sophie me regardait avec intérêt. Allais-je me dégonfler ?
Moi je l'avais jugée jaugée tout du long de la montée cette copine, cette soi-disant amie.
Petit cul qui dansait à chaque pas, fesse gauche fesse droite et qui montrait, cuisses alternativement montante et descendante, une certaine ouverture, intellectuelle, de bon aloi.
Très vite j'avais remisé mon anorak dans le sac à dos et les filles aussi leurs pulls car la montée par ce sentier pentu sauvage sous le soleil de midi échauffait.
Sophie portait un sweet sombre de maille fine à manches longues qui détaillait une forte poitrine. Une forte poitrine sur une fille svelte c'est sympa. Surtout quand elle est harnachée sous le sweet par les bretelles du soutif cœur-croisé dessinées en reliefs et encadrée par dessus par celles, bien plus larges, du sac à dos. Les deux magnifiques nibars explosaient d'arrogance sur ce buste cambré par le poids en arrière du sac.
Mais moi je trouvais bien plus bandants les petits tétons pointus que j'avais eu sous les mains dans mon sommeil toute la nuit durant et que je voyais, ébloui, maintenant détaillés par le débardeur fin blanc tendu devant par le sac derrière. C'étaient de vrais seins de jeune fille, des seins pour la déco de proue, pas du tout de ces seins pour l'alimentation des bébés comme ceux de la copine.
Alors, et la main de l'homme dans tout ça ?
J'en étais là de mes pensées en grimpant en cadence rythmée vers le plateau, fermant la marche, mes yeux passant du sol caillouteux irrégulier aux shorts bleus de l'une et de l'autre en permutation circulaire ,valse à trois temps.
Les casques, suspendus sous les sacs à dos, oscillaient à chaque pas, captivant hypnotiques le regardDéjà je voyais sur les mollets de l'une et de l'autre, le brillant de sueur qui n'avait pas encore perlé et nappait la peau jusqu'à la chaussette.
La copine Sophie avait le buste envahi de transpiration en particulier son cou et le haut de ses seins. Je pensai, sous le sac, son dos doit être trempé.
Son pantacourt bleu restait discret, trop ample pour révéler autre chose que le contenu des poches, basses sur les cuisses, la carte, un crayon, le portable, des clefs, ...
Arrivées sur le plateau les filles se sont assises sur de grosses pierres et ont sorti de quoi grignoter. On a partagé leurs viatiques, c’est ainsi qu’elles appelaient les casse-croute qu’elles avaient chacune apportés, et mes Figolu ont fait office de dessert avec quelques mandarines et le chocolat. Nous avons bu copieusement.
Le départ était là et bien entendu aucun copain de la Sophie ne nous avait rejoints. Nous étions bien seuls tous trois face au soleil sur le Pic Saint Loup illuminant un essaim de planeurs blancs qui tournoyaient en silence.
Le ciel était clair et le regard portait loin, au sud la Méditerranée, à l'est le Mont-Ventoux coiffé de neige blanche et à l'ouest, à l'ouest moi je voyais ce câble croché dans la falaise qui montait descendait au dessus du vide et disparaissait au loin derrière une avancée de la muraille de pierre.
Je pensais, il n'y a pas grand chose pour se tenir, pour poser ses pieds, pour passer ... je balisais.
Les filles ont dit, voilà tu es à pied d'œuvre. Nous on l'a déjà faite dix fois, cette course. Elle est cotée TD mais tu verras, costaud et sec comme tu es, tu passeras partout. En plus on t'a pris un harnais Peltz tu seras bien assuré.
Il y a deux passages où il faut s'encorder mais pas longs. Et puis à la fin on descend cinquante mètres en rappel. Ca c'est cool.
Elles ont enfilé leurs baudriers et moi aussi je me suis harnaché. Les casques sur la tête, les longes en main, les filles m'encadraient, l'une devant, l'autre derrière.
Une pancarte aux écritures délavées indiquait la dénivelée, la longueur, le temps requis et surtout la cotation. C'est là que j'ai compris que TD signifiait très difficile.
Les filles m'observaient.
C'est con, un mec ... avec ces trucs de couilles de corones.
Trop tard pour reculer. De toutes façons j'étais demandeur d'adrénaline...
Encore plus que de tendresse ou même de cul.
En plus, je pouvais peut être avoir les trois, en ce dimanche ensoleillé de janvier avec ces deux chamois femelles, ces deux grimpeuses pleines de santé.
Les baudriers leur donnaient un petit air Lara Croft avec les sangles larges sur le haut des cuisses.
Surtout Sophie avec sa poitrine Grand Format, très conforme à l'avatar. Et puis ces shorts pareils, de même couleur, remplis tous deux des mêmes petites fesses attrayantes donnaient à ces deux filles un look jumelles.
On se disait, enfin moi je me disais, j'ai eu l'une la nuit dernière, j'aurais l'autre la nuit prochaine. En fait c'est la même. C'est les deux mêmes.
Et sans m'en douter, je n'étais pas loin du compte....
Moi j'avais presque honte dans ce harnais qui tirait mon futal aux plis des cuisses et je pensais, me faut m'appliquer à pas bander. Si je bande ce sera foutrement indécent et je ne saurai plus où me mettre. Je listais déjà une série de choses non bandantes sur lesquelles concentrer mon esprit en cas de au cas si par hasard on sait jamais.
Une sorte de bouton panique à appuyer, casser la glace en cas d'incendie...
Mais ces filles ne regardaient rien. Les filles, c'est pas comme les garçons...
Nous quand on voit une fente moulée par un hasard heureux, on y pose les yeux et ceux-ci restent là, glués dessus à ne plus pouvoir se détacher. Nous les mecs on a un sens inné qui nous fait mater sans retenue l'orifice convoité.
La Via Ferrata est à l'escalade ce que le GR est à la rando. Le gros câble d'acier montre le chemin à suivre. Ainsi la voie est tracée. Mais en plus, chaque fois qu'il y a une grosse difficulté, alors des gens de la DDE de montagne ont placé des échelons, une poignée de maintien, une barre d'appui, un accroche pied ... enfin tout ce qui rend la vie du touriste varappeur plus facile.
Mais enfin, c'était quand même de la vraie escalade. La longe qui faisait assurance était suffisamment longue pour que l'on se sente libre. Il fallait monter, descendre, placer la pointe du pied, s'accrocher avec les mains, tirer, pousser, regarder, décider, s'élancer, s'agripper. Enfin c'était bien et ça me plaisait.
Elles m’ont soulagé des cordages, prenant chacune un anneau en bandoulière autour du buste.
Franchement ces cordages en biais entre leurs seins faisaient bon effet là au soleil d’hiver.
La fille de devant filait sans attendre, celle de derrière poussait en prodiguant des conseils pour éviter que je bouchonne. La fille de devant, Sophie, grimpait au dessus de mon nez. Le pantacourt était mon seul horizon avec la fesse de droite puis la fesse de gauche, rondes rebondies pleines, et le tissu profondément enfoui entre. Et moi le nez en l'air à bien observer où placer les mains où placer les pieds. Enfin moi le nez dans le bleu à mater la fente moulée à chaque montée, indécente.
Et de me dire, Sophie est son amie, j'ai donc le droit de bander pour elle aussi.
Les amies de mon amie sont mes amies.
On apprend ça à l'école, et bien, je puis vous le dire, c'est vrai ici aussi.
Je ne les voyais pas mais les gros nichons participaient aussi de la fête. Dans ma tête.
Brusquement je me suis repris, j'ai eu un peu honte.
Alors je me suis retourné, elle était tout contre moi, ma bouche a touché la sienne et elle, pendue en arrière accrochée de ses deux bras tendus, m'a rendu le baiser, mes yeux perdus dans l'abime vertigineux, mon cœur tout enamouré.
Son sourire était éblouissant et le débardeur blanc tendu sur ses seins de gamine me chavira.
Elle m’a dit, prend garde au vertige. L’escalade est un sport qui rend amoureux. Probablement une affaire de sang, de chaleur, d’hormones.!
- Il te faut regarder vers le haut.
Moi je pensais, mais vers le haut, sous mon nez, il y a surtout le pantacourt de l’amie Sophie !
J’ai bien vu qu’elle suivait ma pensée, ma pensée monomaniaque de garçon. Elle m’a souri, ambiguë ... et je n’ai plus su que penser !
On est arrivés à un endroit où le câble s’interrompait. Sophie a dégagé le cordage de sa poitrine, a planté une dégaine à deux mousquetons bleu sur le dernier piton et a passé l’extrémité de la corde dedans avant de l’attacher par un nœud compliqué à la boucle de son baudrier.
Ma copine était sur moi, collée derrière. Je la sentais bouger, je sentais ses muscles et son attirail accroché à la ceinture contre mes fesses. Elle a attrapé le bobinot des mains de Sophie.
Sophie est partie en escalade comme un écureuil, vive et légère.
Nous la suivions des yeux. La corde filait dans le mousqueton. Ma copine, collée à moi, déroulait en synchronie.
Elle avait la bouche contre mon cou et je sentais sa respiration sur ma peau humide.
Quand Sophie est arrivée un peu plus haut, là où le câble reprenait, elle a fixé les deux mousquetons de sa longe sur le câble et a placé sur le piton scellé à la roche une autre dégaine à deux mousquetons bleu pâle reliés par un court lien, avec la corde en coulisse.
Ma copine, dans mon cou, alors m’a dit des confidences … elle m’a dit, tu sais tu plais à mon amie. Nous on est toutes deux pareilles, on a attirance pour les mêmes garçons.
Moi je n’ai rien répondu mais je regardais la Sophie au dessus de nos têtes et je me disais, balivernes, la Sophie c’est pour Toi qu’elle en pince, pas pour moi. J’ai bien vu comment elle m’a accueilli et comment elle te regarde avec cet œil noir, et où t’as passé la nuit, Toi ?
Le cordage est redescendu coulissant dans le mousqueton du haut façon poulie. Je l’ai fixé à la boucle de mon harnais. Elle a vérifié le nœud. Et puis, sans penser aux cent mètres de précipice, je suis parti en grimpette. En fait facile la grimpette surtout qu’il y avait deux trois échelons d’acier pour assoir ses prises.
En haut c’était même topo. Une fois assuré au câble par ma longe et ses deux mousquetons, Sophie a défait le nœud. On était collés l’un à l’autre, accrochés à la montagne. Elle tripotait le harnais et m’engueulait, comment as-tu fait ce nœud, faut-y mettre les deux mains pour le défaire.
J’étais un peu surpris car au prétexte de difficultés avec le cordage noué à mon harnais, elle passait et repassait les mains sur mon paquet moulé proéminent par les sangles d’aine.
Il m’a fallu des trésors de volonté pour calmer ma libido exacerbée qui ne demandait qu’à s’exprimer à travers l’épais tissu denim.
Je pensais, et bien nous y voilà … avais-je mal évalué la situation ?
De toutes façons cette Sophie ne s'intéressait pas vraiment à moi.
Vrai qu'elle était toute emmêlée à moi accrochée au piton, ficelée, sanglée, la longe, les mousquetons, la corde, moi de même, les pieds crispés dans des cavités de la falaise blanche inondée de soleil, les mains crochées pareil, nos corps l'un contre l'autre en contact de partout des mollets, des cuisses, du bassin, du ventre, du poitrail.
Nos lèvres à touche qui se murmuraient des mots qui ne nous concernaient pas mais étaient tout entiers pour dire notre amie, là en bas, notre amie à elle et à moi. Mon amie, la sienne aussi.
Nous étions tous deux serrés en préoccupation de cette blonde à cheveux courts et tétés juvéniles qui, je l'avais maintenant compris, était à elle avant d'avoir été un matin, ce matin, à moi.
Fulgurance du dit matin...
.
La suite, la suite, Misa, s'il te plaitTa vision, ton histoire
C'est si bon ces aventures sportives de rencontres aimantes au soleil chaleureux d'hiverEnfin, moi j'aime...
Dîtes-nous si vous aimez aussi, Vous
.
.
.
Elle a ri et sa frimousse s’est brusquement éclairée comme un bonheur de nuit d’été.
Elle a dit, c’est d’accord, j’ai perdu, viens on va baiser.
On était fatigués, on n’a pas cherché à finasser, on est allés tout droit à la chambre main dans la main.
Son collant, sa robe sur la chaise de droite, mes petites affaires sur celle de gauche, les lampes de chevet éteintes en simultané, mes bras autour d’elle et moi dans les siens, nous nous sommes endormis sans plus penser à rien.
Au matin, je me suis levé pour ouvrir les volets.
Le dimanche, toujours, le soleil inonde mon lit.
En sortant de la douche j’étais triomphant.
Mais elle n’y avait aucun mérite, le matin en sortant de la douche je suis toujours triomphant.
Elle dormait profondément. Cependant son œil du dessus n’étant pas tout à fait fermé, j’ai vu un sourire sur sa bouche engourdie de sommeil.
J’ai fait le tour du lit et, encore un peu humide de peau de partout, me suis glissé sous les draps. Elle était chaude et je me suis serré contre elle, prenant, par le dos, son corps serré entre mes bras. Elle était toute coulante et je suis entré en elle comme par hasard, sans le vouloir, sans du tout l’avoir cherchée.
Je ne la voyais pas. Comme on dit, elle me tournait dos.
Toute une nuit, nous avions dormi, elle et moi, paisibles.
Maintenant ma bite était en elle, ses fesses collées à mon ventre. Ses fesses étaient musclées, je les sentais se contracter contre moi.
Je pensais au Scrabble et les lettres tournaient dans ma tête. Je voyais parfaitement cette case bleu foncé marquée lettre-compte-triple et je n’avais qu’une idée, y poser le K ou même le W. Les mots virevoltaient. Essayer aussi, en plus de faire, sur le rose, mot compte double…
Autour de moi, de ma bite, elle a entamé une farandole. Elle me pressait. Je sentais bien qu’elle cherchait à assurer sa prise. Elle partait de bas, de ma racine, du pubis. Son serrage remontait ma tige, ma hampe. Je pensais, bientôt elle en sera au gland. Vais-je résister ?
Le gland, quand il est au fond, est bien. Enfin, dirais-je, est à son affaire. Le fond n’est pas zone active. Au fond il y a la fameuse porte étroite. Dure, visqueuse, accueillante … la porte de vie, le grand col.
Moi, j’aime au fond, glisser mon méat contre les lèvres solides de l’utérus ; je sais bien, je sens bien que c’est là et pas ailleurs qu’il faut gicler les bons spermatos porteurs de vie.
Je suis descendu chez le boulanger du dimanche matin chercher les brioches. Les rues le long du chemin étaient glacées de l’aube hivernale mais déjà baignées de soleil tiède. Elles étaient propices à la réflexion.
Je pensais, comme cette situation est surprenante… Cette fille avec ses copines faisait bande à part des gens de l’usine. Jamais je n’aurais imaginé qu’elle aurait cran à me suivre comme ça, sans retenue, jusque chez moi, moi qui n’étais pas, du tout, de sa famille. Pourtant après ce long temps collé contre elle, devant le buffet, je savais, je savais tout.
Fille facile ? Non sûrement pas. Coup de foudre alors ? Ca n’existe pas. Alors quoi ?
Les filles des bureaux ne frayent pas avec les gars de l’usine. Avec les ouvriers, elles se croient. Avec les techniciens, les cadres, elles restent en timidité. Et puis elles sont bien ensemble, entre elles seulement, et vivent cet écart comme un statut, comme leur rôle ici-bas.
Elle, n’est pas gourgandine. Toujours elle est restée en retenue. Sans l’œil pétillant de malice de la fille qui se réjouit de se faire, bientôt, sauter. Sans la main, frôleuse sur la braguette, de celle qui, dans l’auto, veut faire monter l’ambiance. Elle a été pudique, silencieuse, réservée.
Mais chez moi elle avait été immédiatement en terrain conquis, elle s’était approprié sinon le mec du moins son gîte. Chez moi, elle était pleinement à son aise, chez-elle.
Le coup du priapisme, franchement mérite trois étoiles ! Si c’est pas une avance … ça…Surtout qu’en plus je ne crois même pas avoir été bandant à ce moment-là. Sûr que je matais alors son entrecuisses, ça oui, mais bandais-je effectivement ? Probablement. Mais comment eût-elle pu le savoir ?
Bénéfice du doute…
On s’était couchés, vieux mariés confits dans l'habitude et la tendresse. Ou bien copains d'enfance en partage.
Elle s’était endormie, jambes mêlées aux miennes comme une jeune fille, tête à touche de la mienne sur l’oreiller unique de mon lit de garçon solitaire.
Comment penser un instant que cet enfant sage se métamorphoserait au matin en une jeune femme amoureuse, diablement amoureuse.
Elle n’était pas oie blanche, oh non. J’avais parfaitement ressenti son ouïe attentive quand j’avais, discrètement, déchiré l’étui pour enfiler la capote. Pourtant je n'avais rien montré, elle n’avait rien vu, j’avais été habile et rapide. J’avais aimé cette complicité. Ca me changeait des petites étudiantes cathos coincées qui craignaient tout, les bébés, le sida, les gonos…
Elle s’était ouverte, cambrée en confiance, certaine que je ne lui ferais pas un enfant dans le dos.
Elle avait préparé du café. Elle portait un teeshirt marqué Nürburgring avec une moto à 60° sur le devant que je connaissais bien et un caleçon blanc trop grand qui baillait de partout qu'elle avait chipés dans le tiroir de ma commode. Elle a ri des brioches blondes à têtes rondes. On a trempé réciproquement des morceaux de brioche dans nos bols de café. Le café qu'elle avait fait était léger, presque clair comme du thé. Mais elle en avait fabriqué grande quantité, comme pour compenser. C’était bien.
Elle a dit, à l'usine, ça ne se fait pas, nous, de rester avec les garçons.
J'ai pensé, voilà je suis entré dans une nouvelle ère, l'ère du café léger.
Ce n'était pas pour me déplaire.
J'ai aussi pensé, va, lutte des classes c'est le passé. La bite c'est fait pour déchirer les cloisons sociales, de saillies acérées qui déglinguent les clans et construisent le monde ouvert de demain.
Et puis je suis revenu au scrabble et j'ai eu soudainement la vision du mot qui allait me permettre de poser à la fois mon K et mon WUn mot inspiré de ma guerrière du matin, walkyrieEt même le Y en sus, Nürburgring dans le Palatinat en Allemagne rhénane, merci.
Ce caleçon était une invite à y passer les mains par tous ces trous de partout. Ses fesses étaient dures et je pensais, elle doit faire un sport spécial qui fait les fesses ainsi. Et aussi qui fait que quand elle baise c’est si bon en elle quand elle te serre.
Dans ma petite tête du dimanche matin je me disais, mec ç’coup-ci, t’as touché l'gros lot.
.
.
.
Jpj, Pic Saint-Loup, février 2014
Le caleçon, mon caleçon, était bien trop grand pour elle.
J’en profitais, chaque fois qu’elle passait près de moi, en me régalant à mettre les mains sur le haut de ses cuisses et à remonter par derrière empaumer ses fesses. Ses cuisses étaient dures, musclées, tourmentées sous mes doigts. Et ses fesses, passé le pli, ce pli émouvant, avaient à la fois la douceur de peau d’un velours, la souplesse élastique d’un pilate et la dureté, la fermeté, la détermination des petits fessiers tendus sous effort.
Elle me dit, j’ai rendez-vous avec Sophie ce matin à onze heuresSophie c’est mon amie du club d’escalade
J’ai alors compris deux chosesLa première c’est que cette fille fine et musclée n’était pas que férue de Scrabble mais qu’elle était aussi, et ce n’était pas pour me déplaire, sportive. L'escalade voilà le comment de ces fesses béton qui tant me plaisaient.
La deuxième, c’est que son cœur était pris : elle n’avait pas dit, une copine ni même ma copine, non, elle avait dit, Sophie, mon amie.
J'en étais chagrin.
Mais elle a enchaîné, et là franchement j’ai aimé, si tu veux bien nous accompagner ce serait super, tous les trois.
L’escalade, je ne connais pas. L’amie Sophie, non plus. Mais rester avec cette fille aux cheveux si courts et aux fesses si dures, en ce dimanche d’hiver, ça, j’étais pour, sans réticence aucune.
J’ai du convenablement me faire comprendre car quelques minutes plus tard nous étions tous deux dans mon auto, moi en anorak, des chaussures rando Décathlon à haute tige aux pieds, un bonnet noir marqué Compétition Team sur les oreilles.
Elle m'avait dit, prend ton sac à dos, un teeshirt et un pull de rechange, de l'eau, des chaussettes, des gâteaux, du chocolat, des Kleenex.
T'as un sac à dos, non ?
Elle n'avait pas dit tes capotes mais je l'avais presque entendu. Distinctement.
On est passés d’abord chez elle prendre son sac à dos à elle. Elle est redescendue en gros pull blanc et pantacourt bleu léger fermé à la taille et aux jambes par des cordons de coton. Aux pieds elle portait de fines chaussures d'escalade et sur ses cheveux courts un bonnet de ski blanc juste posé sur le haut du crâne, comme une Stroumpfette. Dans l’auto elle a ôté le pull et s’est tartinée de crème solaire sur les bras, le cou, le visage.
Au clubhouse Montpellier-Escalade, sa Sophie nous attendait. Elle portait le même pantacourt bleu. Elle a regardé mes chaussures et lui a dit, tu veux emmener ce gars à l'Hortus avec les godasses qu'il a là ? Passera jamais.
J'ai compris que je n'étais pas bienvenu.
Au club, vu qu’elles avaient la clef, elles sont allées prendre deux cordages lovés, les casques et un harnais pour moi ainsi que du petit matériel en alu bleu et rouge.
Sophie a dit, nous on a nos baudriers perso Selena, on t'a pris un Peltz. Avec ton jean, tu seras OK.
J'ai voulu tester et effectivement le bazar entre les jambes ne laissait aucune liberté. Deux sangles étroites en X te coinçaient le paquet en présentation sur le devant. J’allais déguster avec ces sangles sous les fesses qui tiraient sur le devant par les plis de l’aine.
Cette Sophie était une brune à cheveux longs repliés en vrac dans le bonnet. Le bonnet lui faisait un visage de madone. Le pantacourt bleu avait des poches sur les cuisses et, pendu à la ceinture, du matériel d'escalade en alu sonore qui chantait quand elle marchait. Comme une vache mauve de chez Milka.
On a entassé les deux anneaux de cordes roulées, les trois casques, le harnais, les baudriers et les sacs à dos dans le coffre de ma caisse et on est partis direction l'Hortus vers le site. Sophie derrière a dit, j'ai deux copains qui vont peut être nous rejoindre.
J'ai tout de suite compris, à la mimique de ma nouvelle copine, que rien n’était vrai et que nous ne serions avec elle, que l’amie Sophie et moi. Que trois, sur cette Via Ferrata, rien que trois, nous trois.
Elle m'avait expliqué le principe et m'avait rassuré, tu es costaud tu n'auras aucune difficulté, le difficile dans l'escalade c'est la sécurité, c'est de ne pas tomber de ne pas dévisser.
Là où l'on va, à l'Hortus, il y a une Via Ferrata. C'est un câble d'acier qui court tout du long de la voie et auquel on est accroché par un mousqueton. Si tu perds l'équilibre, no problème, tu restes pendu par la longe.
Moi cette affaire de câble auquel on reste accroché me plaisait bien. Non pas que je sois craintif mais quand même, c'est mieux de rester pendu plutôt que d'aller s'écraser en bas de la montagne direct ou après avoir rebondi ricoché sur la paroi deux ou trois fois. Moi, j'ai vu Cliffhanger avec Sylvester Stallone alors je suis un peu branché climbage.
Même si, quand tu restes pendu, ce fichu harnais te ravage probablement définitivement les couilles…
On a garé l'auto sur un parking de garrigue. On a monté un chemin escarpé jusqu'au plateau, belle rando d’une petite heure sous le soleil d’hiver. Elles m’avaient chargé des deux cordages lovés que je j’ai portés en travers sur les épaules en sus de mon sac à dos. Le baudet.
Ces shorts bleus de ces deux filles faisaient turbiner mes neurones. Elles avaient toutes deux, à l’intérieur, les mêmes petites fesses hyperactives que l'on voyait s'agiter et tendre ce tissu fin tissé serré droit rigide. On ne voyait ni chez l'une ni chez l'autre marque de culotte.
Moi je pensais, probablement portent-elles des culottes d'escalade qui n'ont pas d'élastique ... puisque je ne vois pas la marque de l'élastique sur leurs fesses. Ou alors, leurs fesses sont-elles tellement dures qu’il ne marque pas, ce putain d’élastique. Ou alors, n’en portent-elles pas du tout, de culotte...
Je me disais ce doit être ça, la fille hier soir n'avait pas de culotte sous son collant de Scrabble. Pas de culotte du tout. D’habitude les filles portent une culotte sous leur collant … mais pas elle.
Peut être que c’est pareil pour l’escalade.
Moi j'aime bien ça les filles qui ne mettent pas de culotte. C'est, comme qui dirait, montre d'un certain état d'esprit, d'un bon état d’esprit.
L'Hortus est une grande montagne, face au Pic Saint Loup. La falaise est abrupte sur facilement mille mètres de large et cent d'à pic.
La Via Ferrata commençait à l'est tout en haut et finissait bien plus loin à l'ouest, montant descendant sur la paroi de calcaire blanc au dessus d'un abime impressionnant.
La copine Sophie me regardait avec intérêt. Allais-je me dégonfler ?
Moi je l'avais jugée jaugée tout du long de la montée cette copine, cette soi-disant amie.
Petit cul qui dansait à chaque pas, fesse gauche fesse droite et qui montrait, cuisses alternativement montante et descendante, une certaine ouverture, intellectuelle, de bon aloi.
Très vite j'avais remisé mon anorak dans le sac à dos et les filles aussi leurs pulls car la montée par ce sentier pentu sauvage sous le soleil de midi échauffait.
Sophie portait un sweet sombre de maille fine à manches longues qui détaillait une forte poitrine. Une forte poitrine sur une fille svelte c'est sympa. Surtout quand elle est harnachée sous le sweet par les bretelles du soutif cœur-croisé dessinées en reliefs et encadrée par dessus par celles, bien plus larges, du sac à dos. Les deux magnifiques nibars explosaient d'arrogance sur ce buste cambré par le poids en arrière du sac.
Mais moi je trouvais bien plus bandants les petits tétons pointus que j'avais eu sous les mains dans mon sommeil toute la nuit durant et que je voyais, ébloui, maintenant détaillés par le débardeur fin blanc tendu devant par le sac derrière. C'étaient de vrais seins de jeune fille, des seins pour la déco de proue, pas du tout de ces seins pour l'alimentation des bébés comme ceux de la copine.
Alors, et la main de l'homme dans tout ça ?
J'en étais là de mes pensées en grimpant en cadence rythmée vers le plateau, fermant la marche, mes yeux passant du sol caillouteux irrégulier aux shorts bleus de l'une et de l'autre en permutation circulaire ,valse à trois temps.
Les casques, suspendus sous les sacs à dos, oscillaient à chaque pas, captivant hypnotiques le regardDéjà je voyais sur les mollets de l'une et de l'autre, le brillant de sueur qui n'avait pas encore perlé et nappait la peau jusqu'à la chaussette.
La copine Sophie avait le buste envahi de transpiration en particulier son cou et le haut de ses seins. Je pensai, sous le sac, son dos doit être trempé.
Son pantacourt bleu restait discret, trop ample pour révéler autre chose que le contenu des poches, basses sur les cuisses, la carte, un crayon, le portable, des clefs, ...
Arrivées sur le plateau les filles se sont assises sur de grosses pierres et ont sorti de quoi grignoter. On a partagé leurs viatiques, c’est ainsi qu’elles appelaient les casse-croute qu’elles avaient chacune apportés, et mes Figolu ont fait office de dessert avec quelques mandarines et le chocolat. Nous avons bu copieusement.
Le départ était là et bien entendu aucun copain de la Sophie ne nous avait rejoints. Nous étions bien seuls tous trois face au soleil sur le Pic Saint Loup illuminant un essaim de planeurs blancs qui tournoyaient en silence.
Le ciel était clair et le regard portait loin, au sud la Méditerranée, à l'est le Mont-Ventoux coiffé de neige blanche et à l'ouest, à l'ouest moi je voyais ce câble croché dans la falaise qui montait descendait au dessus du vide et disparaissait au loin derrière une avancée de la muraille de pierre.
Je pensais, il n'y a pas grand chose pour se tenir, pour poser ses pieds, pour passer ... je balisais.
Les filles ont dit, voilà tu es à pied d'œuvre. Nous on l'a déjà faite dix fois, cette course. Elle est cotée TD mais tu verras, costaud et sec comme tu es, tu passeras partout. En plus on t'a pris un harnais Peltz tu seras bien assuré.
Il y a deux passages où il faut s'encorder mais pas longs. Et puis à la fin on descend cinquante mètres en rappel. Ca c'est cool.
Elles ont enfilé leurs baudriers et moi aussi je me suis harnaché. Les casques sur la tête, les longes en main, les filles m'encadraient, l'une devant, l'autre derrière.
Une pancarte aux écritures délavées indiquait la dénivelée, la longueur, le temps requis et surtout la cotation. C'est là que j'ai compris que TD signifiait très difficile.
Les filles m'observaient.
C'est con, un mec ... avec ces trucs de couilles de corones.
Trop tard pour reculer. De toutes façons j'étais demandeur d'adrénaline...
Encore plus que de tendresse ou même de cul.
En plus, je pouvais peut être avoir les trois, en ce dimanche ensoleillé de janvier avec ces deux chamois femelles, ces deux grimpeuses pleines de santé.
Les baudriers leur donnaient un petit air Lara Croft avec les sangles larges sur le haut des cuisses.
Surtout Sophie avec sa poitrine Grand Format, très conforme à l'avatar. Et puis ces shorts pareils, de même couleur, remplis tous deux des mêmes petites fesses attrayantes donnaient à ces deux filles un look jumelles.
On se disait, enfin moi je me disais, j'ai eu l'une la nuit dernière, j'aurais l'autre la nuit prochaine. En fait c'est la même. C'est les deux mêmes.
Et sans m'en douter, je n'étais pas loin du compte....
Moi j'avais presque honte dans ce harnais qui tirait mon futal aux plis des cuisses et je pensais, me faut m'appliquer à pas bander. Si je bande ce sera foutrement indécent et je ne saurai plus où me mettre. Je listais déjà une série de choses non bandantes sur lesquelles concentrer mon esprit en cas de au cas si par hasard on sait jamais.
Une sorte de bouton panique à appuyer, casser la glace en cas d'incendie...
Mais ces filles ne regardaient rien. Les filles, c'est pas comme les garçons...
Nous quand on voit une fente moulée par un hasard heureux, on y pose les yeux et ceux-ci restent là, glués dessus à ne plus pouvoir se détacher. Nous les mecs on a un sens inné qui nous fait mater sans retenue l'orifice convoité.
La Via Ferrata est à l'escalade ce que le GR est à la rando. Le gros câble d'acier montre le chemin à suivre. Ainsi la voie est tracée. Mais en plus, chaque fois qu'il y a une grosse difficulté, alors des gens de la DDE de montagne ont placé des échelons, une poignée de maintien, une barre d'appui, un accroche pied ... enfin tout ce qui rend la vie du touriste varappeur plus facile.
Mais enfin, c'était quand même de la vraie escalade. La longe qui faisait assurance était suffisamment longue pour que l'on se sente libre. Il fallait monter, descendre, placer la pointe du pied, s'accrocher avec les mains, tirer, pousser, regarder, décider, s'élancer, s'agripper. Enfin c'était bien et ça me plaisait.
Elles m’ont soulagé des cordages, prenant chacune un anneau en bandoulière autour du buste.
Franchement ces cordages en biais entre leurs seins faisaient bon effet là au soleil d’hiver.
La fille de devant filait sans attendre, celle de derrière poussait en prodiguant des conseils pour éviter que je bouchonne. La fille de devant, Sophie, grimpait au dessus de mon nez. Le pantacourt était mon seul horizon avec la fesse de droite puis la fesse de gauche, rondes rebondies pleines, et le tissu profondément enfoui entre. Et moi le nez en l'air à bien observer où placer les mains où placer les pieds. Enfin moi le nez dans le bleu à mater la fente moulée à chaque montée, indécente.
Et de me dire, Sophie est son amie, j'ai donc le droit de bander pour elle aussi.
Les amies de mon amie sont mes amies.
On apprend ça à l'école, et bien, je puis vous le dire, c'est vrai ici aussi.
Je ne les voyais pas mais les gros nichons participaient aussi de la fête. Dans ma tête.
Brusquement je me suis repris, j'ai eu un peu honte.
Alors je me suis retourné, elle était tout contre moi, ma bouche a touché la sienne et elle, pendue en arrière accrochée de ses deux bras tendus, m'a rendu le baiser, mes yeux perdus dans l'abime vertigineux, mon cœur tout enamouré.
Son sourire était éblouissant et le débardeur blanc tendu sur ses seins de gamine me chavira.
Elle m’a dit, prend garde au vertige. L’escalade est un sport qui rend amoureux. Probablement une affaire de sang, de chaleur, d’hormones.!
- Il te faut regarder vers le haut.
Moi je pensais, mais vers le haut, sous mon nez, il y a surtout le pantacourt de l’amie Sophie !
J’ai bien vu qu’elle suivait ma pensée, ma pensée monomaniaque de garçon. Elle m’a souri, ambiguë ... et je n’ai plus su que penser !
On est arrivés à un endroit où le câble s’interrompait. Sophie a dégagé le cordage de sa poitrine, a planté une dégaine à deux mousquetons bleu sur le dernier piton et a passé l’extrémité de la corde dedans avant de l’attacher par un nœud compliqué à la boucle de son baudrier.
Ma copine était sur moi, collée derrière. Je la sentais bouger, je sentais ses muscles et son attirail accroché à la ceinture contre mes fesses. Elle a attrapé le bobinot des mains de Sophie.
Sophie est partie en escalade comme un écureuil, vive et légère.
Nous la suivions des yeux. La corde filait dans le mousqueton. Ma copine, collée à moi, déroulait en synchronie.
Elle avait la bouche contre mon cou et je sentais sa respiration sur ma peau humide.
Quand Sophie est arrivée un peu plus haut, là où le câble reprenait, elle a fixé les deux mousquetons de sa longe sur le câble et a placé sur le piton scellé à la roche une autre dégaine à deux mousquetons bleu pâle reliés par un court lien, avec la corde en coulisse.
Ma copine, dans mon cou, alors m’a dit des confidences … elle m’a dit, tu sais tu plais à mon amie. Nous on est toutes deux pareilles, on a attirance pour les mêmes garçons.
Moi je n’ai rien répondu mais je regardais la Sophie au dessus de nos têtes et je me disais, balivernes, la Sophie c’est pour Toi qu’elle en pince, pas pour moi. J’ai bien vu comment elle m’a accueilli et comment elle te regarde avec cet œil noir, et où t’as passé la nuit, Toi ?
Le cordage est redescendu coulissant dans le mousqueton du haut façon poulie. Je l’ai fixé à la boucle de mon harnais. Elle a vérifié le nœud. Et puis, sans penser aux cent mètres de précipice, je suis parti en grimpette. En fait facile la grimpette surtout qu’il y avait deux trois échelons d’acier pour assoir ses prises.
En haut c’était même topo. Une fois assuré au câble par ma longe et ses deux mousquetons, Sophie a défait le nœud. On était collés l’un à l’autre, accrochés à la montagne. Elle tripotait le harnais et m’engueulait, comment as-tu fait ce nœud, faut-y mettre les deux mains pour le défaire.
J’étais un peu surpris car au prétexte de difficultés avec le cordage noué à mon harnais, elle passait et repassait les mains sur mon paquet moulé proéminent par les sangles d’aine.
Il m’a fallu des trésors de volonté pour calmer ma libido exacerbée qui ne demandait qu’à s’exprimer à travers l’épais tissu denim.
Je pensais, et bien nous y voilà … avais-je mal évalué la situation ?
De toutes façons cette Sophie ne s'intéressait pas vraiment à moi.
Vrai qu'elle était toute emmêlée à moi accrochée au piton, ficelée, sanglée, la longe, les mousquetons, la corde, moi de même, les pieds crispés dans des cavités de la falaise blanche inondée de soleil, les mains crochées pareil, nos corps l'un contre l'autre en contact de partout des mollets, des cuisses, du bassin, du ventre, du poitrail.
Nos lèvres à touche qui se murmuraient des mots qui ne nous concernaient pas mais étaient tout entiers pour dire notre amie, là en bas, notre amie à elle et à moi. Mon amie, la sienne aussi.
Nous étions tous deux serrés en préoccupation de cette blonde à cheveux courts et tétés juvéniles qui, je l'avais maintenant compris, était à elle avant d'avoir été un matin, ce matin, à moi.
Fulgurance du dit matin...
.
La suite, la suite, Misa, s'il te plaitTa vision, ton histoire
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Jpj
2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Ca c'est une histoire !!!! Chapeau !!!
On comprend bien que c'est la même histoire, Misa et Jpj, mais tout de même il y a plein de détails non conformes : ce n'est pas cohérent.
Mais tout de même on voit bien que cette histoire est vraie car le fond reste parfaitement identique.
Alors où en est-on maintenant ?
Les deux filles ont un plan, elles sont complices, ça on l'a compris.
Quel plan ?
Le gars, un cruchon, un jars blanc qui se fait balader mais qui est tellement lisible qu'on en est tout ému et qu'on est tous, nous lecteurs, son copain son ami.
Le con bien correct comme il est dit qu'on doit être il met la capote...
A vous dégoûter ici sur HDS d'écrire des histoires "couverts" !
Mais tout de même on voit bien que cette histoire est vraie car le fond reste parfaitement identique.
Alors où en est-on maintenant ?
Les deux filles ont un plan, elles sont complices, ça on l'a compris.
Quel plan ?
Le gars, un cruchon, un jars blanc qui se fait balader mais qui est tellement lisible qu'on en est tout ému et qu'on est tous, nous lecteurs, son copain son ami.
Le con bien correct comme il est dit qu'on doit être il met la capote...
A vous dégoûter ici sur HDS d'écrire des histoires "couverts" !