L' hôtel du désert Ep 01 : L'hôtel
Récit érotique écrit par Charly Chast [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-10-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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L' hôtel du désert Ep 01 : L'hôtel
L' hôtel du désertEp 01 : L'hôtel
Avez-vous déjà traversé ces immenses étendues désolées ? Une route longue, droite qui se déroule comme un ruban sans fin sur un sol de poussière de sable et de gravier. Les buissons desséchés, les poteaux électriques sont les seuls éléments du décor qui ressortent sur cette terre aride et poussiéreuse du désert. Au loin, à l'horizon une montagne immobile donne l'impression que rien, sauf les nuages de poussières, ne peuvent se déplacer dans ce décor de mort.
Pendant des heures, Brice avait roulé. Plusieurs centaines de kilomètres depuis la dernière ville … Je veux dire … Pas la grande ville, juste la dernière ville à peut prêt digne de ce nom. Un endroit ou on trouve encore une station service, une pharmacie des trottoirs et des lampadaires. Depuis des kilomètres Brice n'avait croisé aucune voiture … Il avait fait le plein aussi il lui restait encore un bon niveau d'essence dan son réservoir mais malgré tout il espérait arriver au terminus de cette route sans fin avant qu'il soit vide … Cette route semblait ne pas vouloir se terminer .
Le soleil se couchait dans le rétroviseur, quelques nuages prenaient alors une couleur orangée, l'horizon prenait ensuite des couleurs rouge et le ciel devenait noir parsemé de petit points brillants et à peine clignotants.
La route paraissait sinistre sous la seule lumière des phares et la fatigue se faisait sentir, la voiture aussi présentait des signes de fatigue, le moteur semblait toussoter et faisait un bruit étrange de plus en plus fort … Brice commençait à paniquer, perdu au milieu de nulle part, il n'y avait rien. Il n'y avait même plus de poteaux électriques. Il n'y avait que ce ruban d'asphalte gris qui séparait le désert de droite du désert de gauche.
Une demie heure plus tôt il avait croisé une route qui partait vers la droite. Une route … Un chemin, une piste de brousse … Ou conduisait cette route. On lui avait toujours dit qu'il fallait rester sur la route principale et c'est ce qu'il faisait. La nuit était noire la moindre lumière se voyait de loin aussi il apercevait à quelques kilomètres de là une sorte de lumière clignotante. La voiture toussotait un peu plus et l'espoir se mêlait à la crainte de tomber en panne. Il y aurait alors peut être un endroit ou passer la nuit et appeler les secours.
La voiture le conduisait jusqu'à cette lumière avant de présenter de vrais signe de fatigue. Il n'était pas encore très tard et Brice restait là à repérer les lieux. Une enseigne sur laquelle on pouvait encore lire '' Hot … ssière '' . La bâtisse ressemblait plus à une ruine qu'à un hôtel … Il y avait des pompes à essence juste devant, une sorte de grande grange qui devait servir de garage à en croire les restes de panneaux publicitaires, quelque fenêtres qui laissaient filtrer un peu de lumière, une porte principale.
Brice laissait sa voitures au milieu de la place devant l'hôtel et entrait. L'intérieur était sombre, des tables et des chaises. Au fond de la salle il y avait un bar. Un petit groupe d'hommes était à une table sur laquelle s'amassaient les verres de bière vides … Une voix féminine …
'' Tu veux manger ou dormir étranger ? ''
– Les deux et je crois que je suis en panne. Il y a un mécanicien dans le coin ? Lui répondait Brice.
– Pas ce soir mais demain il y aura Johnny. Reprenait la fille du bar.
Sans lui demander ce qu'il voulait manger elle préparait une assiette …
– Il n'y a qu'un seul menu. C'est ça ou rien. Expliquait distraitement la fille.
– Fait maison ! ...
– Ouai tu peux le dire bonhomme. Ils ont ouvert la boite de conserve sur place ! Rajoutait un client au fond de la salle.
Brice mangeait de bon cœur, c'était pas mauvais ce qu'on lui servait, c'était même plutôt bon en fin de compte … Alice avait disparue et les clients s'étaient rapprochés …
– '' Tu viens d'où mon gars ? … – Et tu vas où avec une voiture en panne ? ...
– J'suis perdu …– Ça c'est bien les gars de la ville … Ils prennent une route droite, sans aucun croisement, et ils se perdent …– Ils sont pas doués en ville … – Tu fais demi tour bonhomme et tu retournes d'où tu viens et là tu ne seras plus perdu …– Il est en panne …
Alice réapparaissait …
– Allez les gars, laissez le tranquille, vous voyez pas qu'il est fatigué … Allez dégagez !
Tout le monde retournait à sa place en grommelant, Brice terminait son assiette.
– Je vous ai préparé une chambre, c'est propre et j'ai changé les draps … Il n'y a que six chaînes télé … Si vous avez besoin de quelque chose … Lui expliquait Alice.
– C'est bon, j'ai juste envie de dormir. Demain je reprends la route … Lui répondait Brice.
– Votre voiture est en panne vous disiez ! Demandait Alice.
– Oui mais s'il y a un mécanicien, il va me réparer ça demain … – Mon frère va s'occuper de ça demain.
– C'est lui le mécanicien ?
– Oui, c'est lui Johnny. Il est super bon, il est capable de réparer n'importe quoi !
– C'est pas lui qui a réparé l'enseigne j'espère ? Lui demandait Brice.
– Avant qu'il y touche elle ne s'allumait pas du tout l'enseigne …
Brice revoyait l'enseigne qui clignotait à la manière d'un vieux néon qui n'arrive pas à s'allumer et se demandait si cette réponse était vraiment rassurante pour sa voiture …
Peu à peu l'obscurité tombait sur la salle du bar … Les sons, les discussions se transformaient en murmures les clients partaient sans se faire remarquer et Brice ne remarquait que les deux derniers qui sortaient en saluant l'assemblée, c'est à dire Brice et Alice … Elle était dans une petite salle derrière le bar, on entendait le son criard et la lumière blafarde d'une vieille télévision noir et blanc …
– Bien je vais monter me coucher … ! ( A l'intention d'Alice ) … Vous pouvez me dire ou est la chambre … ? Demandait Brice.
– Vous prenez les escaliers, c'est au premier, tu verras la seconde porte à droite … Elle est ouverte, c'est la 102, la clé est devant toi sur le bar … Lui répondait Alice sans se déplacer
C'était pas un hôtel grande classe mais en effet la chambre était propre et les draps changés, comme promis. Le lit était confortable, finalement Brice se disait qu'on devait très bien dormir. Il passait une très bonne nuit et quand il se réveillait le soleil était déjà haut dans le ciel. Il se douchait, s'habillait et descendait dans la salle du bar
C'est une femme plus âgée qui était derrière le bar ce matin là.
– Vous avez bien dormis ? Ma fille m'a dit qu'un voyageur était arrivé hier soir ! Lui demandait la dame.
– Oui j'ai eu un petit problème technique, je ne sais pas ce que se passe, le moteur faisait un drôle de bruit. Lui expliquait Brice.
– Mon fils Johnny vas s'occuper de ça ! Vous allez voir il est bon en mécanique, il est capable de réparer n'importe quoi !
Pendant qu'elle servait un café Brice regardait par la fenêtre qui donnait sur la route. La vieille l'enseigne donnait l'impression d'avoir du mal à s'allumer, ce matin là elle donnait l'impression d'avoir du mal à s'éteindre …
– Et vous allez loin ? Lui demandait la dame.
– Je ne sais pas au bout de la route je suppose …– Au bout de la route il y a la mer ! Lui répondait la dame.
– Et votre fils ! On peut le trouver ou ? Demandait Brice– A l'heure qu'il est il doit être dans l'atelier. L'ancienne grange devant l'hôtel qui donne sur le parking …
Brice buvait son café et tranquillement puis allait voir ce qui se passait dans ce garage. Sa voiture avait été déplacé, il la retrouvait dans le garage, le capot était ouvert, il n'y avait personne. De légers murmures se faisaient entendre. Brice entrait, il jetais un œil sur le moteur de sa voiture, mais de toutes façons il n'y comprenait rien … Il se souvenait que la veille il avait laissé les clés sur le contact. De nouveaux ces gémissements, ils provenaient de la salle à côté, un atelier apparemment. Il s'approchait. Il avançait …
Il y avait un jeune homme torse nue, il tenait dans ses bras Alice, la jeune femme que Brice avait vu la veille au bar. Elle ne cherchait pas à se dégager, bien au contraire, elle lui caressait les bras et se penchait pour l'embrasser sur le torse, les épaules. Elle se collait à lui le retenait contre elle. Ils étaient debout au milieu de l'atelier enlacés, ils semblaient danser, doucement il l’entraînait dans un mouvement, chacun tournait sur lui même entraînant l'autre dans ce mouvement qui les conduisait vers une sorte de lit qui était installé dans un coin.
Il y déposait sa copine avec beaucoup de douceur, se penchait sur elle et la couvrait de baisers. Avec des gestes lents il ouvrait son corsage en l'embrassant dans le cou, sur la poitrine, entre les seins qu'il découvrait et qu'il caressait avec les doigts. Elle le regardait dans les yeux et lui souriait. Il devait lui sourire, ils restaient ainsi un instant puis s'embrassaient avec passion.
Elle était torse nue, son corsage grand ouvert ne recouvrait plus que son dos maintenant et ses seins se relevait, pointait vers le haut. Le jeune homme s'allongeait sur la fille les deux corps se collaient l'un à l'autre, de nouveau ils roulaient l'un sur l'autre, avec lenteur il s'embrassaient, avec lenteur ils se retournaient, il était désormais allongé sur le dos et elle était allongée sur lui, sa poitrine s'écrasait sur le torse de son amant.
Quand elle se relevait c'était pour mieux se pencher sur lui et l'embrasser, pour lui donner des baisers sur tout le corps. Elle lui ouvrait son pantalon, il relevait le bassin et faisait glisser son pantalon sur les chevilles, il s'en débarrassait ensuite d'un mouvement vif de ses pieds. Elle s'allongeait sur lui et le caressait, il glissait ses mains sous son corsage ouvert et le faisait glisser, il tombait à côté d'elle. Elle était belle, élégante, deux mains fines et viriles se promenaient sur cette peau depuis les épaules jusqu'à ses fesses.
D'un mouvement vif, il se relevait, il bandait ferme et Brice se disait qu'il était bien foutu, il retournait sa copine et tout en la couvrant de baisers, il dégrafait sa robe et délicatement la lui retirait. Ses mains caressaient le haut de ses cuisses et ses pouces se glissaient juste là dans le triangle du bonheur. Elle écartait les cuisses, il l'embrassait juste là sur le bas de son ventre. Il remontait son visage le long de son corps en l'embrassant tous les centimètres. Elle se tortillait sous l'effet de ces caresses, quand leurs deux visages se retrouvaient face à face, elle passait ses mains derrière sa tête, il l'a pénétrait alors avec douceur et lenteur. C'était une belle bite, bien large qui disparaissait dans cette fente entre les cuisses d'Alice.
Elle respirait fort, et semblait apprécier ce moment. Elle le serrait dans ses bras. Il relevait son bassin puis le rabaissait à nouveau … Il continuait ainsi ce mouvement, doucement au début puis plus rapidement, elle relevait les jambes et les enroulaient derrière ses cuisses. Elle se retenait à lui et suivait ses mouvements. Il s'appuyait de tout son poids prenant seulement soin de ne pas l'écraser.
Ils gémissaient de plaisir, les corps se caressaient l'un contre l'autre. Brice voyait deux mains se crisper sur les fesses du garçon et le retenir en même temps que la fille resserrait les jambes, les deux gémissaient plus fort. Il avait la tête relevée et regardait sa copine qui penchait la tête en arrière, elle s'accrochait maintenant aux épaules de son amant.
Ils se calmaient puis recommençaient les mouvements, se calmaient encore et se retournaient. C'est maintenant la filles qui chevauchait son camarade, elle se relevait, assise à califourchon sur sont amant et c'est elle qui imprimait désormais les mouvements de son bassin. Le garçon se laissait retomber, les bras en croix, il avait un sourire béat et regardait son amante dans les yeux.
Il lui caressait la poitrine, elle n'était par très volumineuse mais très élégante et la plus belle poitrine ne se juge pas en kilo. Sa poitrine était ferme et tenait bien, elle défiait les lois de la gravité, elle se balançait avec grâce, la pointe de ses seins se relevaient et semblaient durcir sous les caresses que lui faisait son amant. Elle relevait la tête en arrière et continuait le mouvement, elle se balançait d'avant en arrière, elle se penchait en arrière et s'appuyait sur les genoux du garçon. Elle se laissait aller, Brice la voyait de profil, elle était vraiment belle. La veille au bar elle avait l'air très ordinaire mais là … Il est vrai que là elle était nue, que là elle gémissait de plaisir, que là elle allait jouir, que là elle jouissait !
Sa respiration devenait forte, elle criait '' Oui ! '' … '' Vas y '' … '' C'est bon ! ''. Il se laissait aller, il respirait fort lui aussi, plus vite, il finissait par lâcher un gémissement de plaisir il jouissait également, Brice le devinait, il jouissait se relevait et prenait dans ses bras sa copine, il la serrait fort, il jouissait en elle, ils jouissaient avec force, serrés l'un contre l'autre puis ne bougeaient plus. Ils restaient ainsi un long moment sans bouger, juste à se susurrer des mots doux et à se donner des baisers pleins de tendresse.
Brice sentait que la scène était finie et qu'il était de trop … Il décidait donc de se retirer doucement sans se faire remarquer, il revenait discrètement vers la sortie et c'est au moment qu'il allait sortir qu'il renversait une sorte d'outil qui tombait sur une caisse contenant des pièces métalliques … Enfin bref un raffut terrible … Brice se retournait comme s'il venait de rentrer et appelait.
C'était peut être la meilleure manière de donner le change …
– Il y a quelqu'un ? Demandait Brice d'un ton détaché.
Il n'avançait pas d'avantage …
Une voix masculine répondait … '' Un instant, j'arrive ! '' … Brice ne bougeait pas le garçon qu'il avait vu arrivait quelques instant plus tard, il avait passé une salopette et ajustait sa bretelle …
– Bonjour on m'a dit que je trouverais le mécanicien ici !
– C'est moi ! Johnny ! J'ai un peu regardé le moteur de votre voiture … Ça m'a l'air sérieux, il va falloir que je fasse un peu de démontage pour vérifier mais une chose est sûre … C'est pas aujourd'hui que vous repartirez ! Lui répondait Johnny– Grave ! … Grave comment ? S'inquiétait Brice.
– Grave quoi ! Il y a une pièce importante qu'il va falloir changer et peut être même plusieurs. Il faudra sûrement que je les commande !
Brice faisait une sorte de grimace …
– Vous étiez pressé peut-être ? Vous alliez jusqu'où comme ça ? Demandait Johnny.
– J'allais nul part en fait mais pressé d'y arriver peut être oui !
Johnny éclatait de rire …
– Si vous alliez nulle part et bien … Vous y êtes !
Alice arrivait à son tour. Elle s'était rhabillée et ne laissait rien paraître de ce qui s'était passé un peu plus tôt.
– Vous avez bien dormi ? Demandait Alice.
– Merveilleusement !
– Mon frère m'a dit que ça semblait sérieux et que vous ne repartirez pas avant quelques temps …– Oui, c'est contrariant ! Lui répondait Brice d'un air contrarié.
– Enfin si vous n'allez nulle part … Rajoutait Alice.
Alice et Brice revenaient à l'hôtel, Brice ne cachait pas qu'il était ennuyé par ce contre-temps. Mais ce qui le lui occupait ses pensées c'était la scène qu'il avait vu un peu plus tôt … Il regardait Alice, il pensait à Johnny …
Quelle famille se disait Brice !
N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast
Avez-vous déjà traversé ces immenses étendues désolées ? Une route longue, droite qui se déroule comme un ruban sans fin sur un sol de poussière de sable et de gravier. Les buissons desséchés, les poteaux électriques sont les seuls éléments du décor qui ressortent sur cette terre aride et poussiéreuse du désert. Au loin, à l'horizon une montagne immobile donne l'impression que rien, sauf les nuages de poussières, ne peuvent se déplacer dans ce décor de mort.
Pendant des heures, Brice avait roulé. Plusieurs centaines de kilomètres depuis la dernière ville … Je veux dire … Pas la grande ville, juste la dernière ville à peut prêt digne de ce nom. Un endroit ou on trouve encore une station service, une pharmacie des trottoirs et des lampadaires. Depuis des kilomètres Brice n'avait croisé aucune voiture … Il avait fait le plein aussi il lui restait encore un bon niveau d'essence dan son réservoir mais malgré tout il espérait arriver au terminus de cette route sans fin avant qu'il soit vide … Cette route semblait ne pas vouloir se terminer .
Le soleil se couchait dans le rétroviseur, quelques nuages prenaient alors une couleur orangée, l'horizon prenait ensuite des couleurs rouge et le ciel devenait noir parsemé de petit points brillants et à peine clignotants.
La route paraissait sinistre sous la seule lumière des phares et la fatigue se faisait sentir, la voiture aussi présentait des signes de fatigue, le moteur semblait toussoter et faisait un bruit étrange de plus en plus fort … Brice commençait à paniquer, perdu au milieu de nulle part, il n'y avait rien. Il n'y avait même plus de poteaux électriques. Il n'y avait que ce ruban d'asphalte gris qui séparait le désert de droite du désert de gauche.
Une demie heure plus tôt il avait croisé une route qui partait vers la droite. Une route … Un chemin, une piste de brousse … Ou conduisait cette route. On lui avait toujours dit qu'il fallait rester sur la route principale et c'est ce qu'il faisait. La nuit était noire la moindre lumière se voyait de loin aussi il apercevait à quelques kilomètres de là une sorte de lumière clignotante. La voiture toussotait un peu plus et l'espoir se mêlait à la crainte de tomber en panne. Il y aurait alors peut être un endroit ou passer la nuit et appeler les secours.
La voiture le conduisait jusqu'à cette lumière avant de présenter de vrais signe de fatigue. Il n'était pas encore très tard et Brice restait là à repérer les lieux. Une enseigne sur laquelle on pouvait encore lire '' Hot … ssière '' . La bâtisse ressemblait plus à une ruine qu'à un hôtel … Il y avait des pompes à essence juste devant, une sorte de grande grange qui devait servir de garage à en croire les restes de panneaux publicitaires, quelque fenêtres qui laissaient filtrer un peu de lumière, une porte principale.
Brice laissait sa voitures au milieu de la place devant l'hôtel et entrait. L'intérieur était sombre, des tables et des chaises. Au fond de la salle il y avait un bar. Un petit groupe d'hommes était à une table sur laquelle s'amassaient les verres de bière vides … Une voix féminine …
'' Tu veux manger ou dormir étranger ? ''
– Les deux et je crois que je suis en panne. Il y a un mécanicien dans le coin ? Lui répondait Brice.
– Pas ce soir mais demain il y aura Johnny. Reprenait la fille du bar.
Sans lui demander ce qu'il voulait manger elle préparait une assiette …
– Il n'y a qu'un seul menu. C'est ça ou rien. Expliquait distraitement la fille.
– Fait maison ! ...
– Ouai tu peux le dire bonhomme. Ils ont ouvert la boite de conserve sur place ! Rajoutait un client au fond de la salle.
Brice mangeait de bon cœur, c'était pas mauvais ce qu'on lui servait, c'était même plutôt bon en fin de compte … Alice avait disparue et les clients s'étaient rapprochés …
– '' Tu viens d'où mon gars ? … – Et tu vas où avec une voiture en panne ? ...
– J'suis perdu …– Ça c'est bien les gars de la ville … Ils prennent une route droite, sans aucun croisement, et ils se perdent …– Ils sont pas doués en ville … – Tu fais demi tour bonhomme et tu retournes d'où tu viens et là tu ne seras plus perdu …– Il est en panne …
Alice réapparaissait …
– Allez les gars, laissez le tranquille, vous voyez pas qu'il est fatigué … Allez dégagez !
Tout le monde retournait à sa place en grommelant, Brice terminait son assiette.
– Je vous ai préparé une chambre, c'est propre et j'ai changé les draps … Il n'y a que six chaînes télé … Si vous avez besoin de quelque chose … Lui expliquait Alice.
– C'est bon, j'ai juste envie de dormir. Demain je reprends la route … Lui répondait Brice.
– Votre voiture est en panne vous disiez ! Demandait Alice.
– Oui mais s'il y a un mécanicien, il va me réparer ça demain … – Mon frère va s'occuper de ça demain.
– C'est lui le mécanicien ?
– Oui, c'est lui Johnny. Il est super bon, il est capable de réparer n'importe quoi !
– C'est pas lui qui a réparé l'enseigne j'espère ? Lui demandait Brice.
– Avant qu'il y touche elle ne s'allumait pas du tout l'enseigne …
Brice revoyait l'enseigne qui clignotait à la manière d'un vieux néon qui n'arrive pas à s'allumer et se demandait si cette réponse était vraiment rassurante pour sa voiture …
Peu à peu l'obscurité tombait sur la salle du bar … Les sons, les discussions se transformaient en murmures les clients partaient sans se faire remarquer et Brice ne remarquait que les deux derniers qui sortaient en saluant l'assemblée, c'est à dire Brice et Alice … Elle était dans une petite salle derrière le bar, on entendait le son criard et la lumière blafarde d'une vieille télévision noir et blanc …
– Bien je vais monter me coucher … ! ( A l'intention d'Alice ) … Vous pouvez me dire ou est la chambre … ? Demandait Brice.
– Vous prenez les escaliers, c'est au premier, tu verras la seconde porte à droite … Elle est ouverte, c'est la 102, la clé est devant toi sur le bar … Lui répondait Alice sans se déplacer
C'était pas un hôtel grande classe mais en effet la chambre était propre et les draps changés, comme promis. Le lit était confortable, finalement Brice se disait qu'on devait très bien dormir. Il passait une très bonne nuit et quand il se réveillait le soleil était déjà haut dans le ciel. Il se douchait, s'habillait et descendait dans la salle du bar
C'est une femme plus âgée qui était derrière le bar ce matin là.
– Vous avez bien dormis ? Ma fille m'a dit qu'un voyageur était arrivé hier soir ! Lui demandait la dame.
– Oui j'ai eu un petit problème technique, je ne sais pas ce que se passe, le moteur faisait un drôle de bruit. Lui expliquait Brice.
– Mon fils Johnny vas s'occuper de ça ! Vous allez voir il est bon en mécanique, il est capable de réparer n'importe quoi !
Pendant qu'elle servait un café Brice regardait par la fenêtre qui donnait sur la route. La vieille l'enseigne donnait l'impression d'avoir du mal à s'allumer, ce matin là elle donnait l'impression d'avoir du mal à s'éteindre …
– Et vous allez loin ? Lui demandait la dame.
– Je ne sais pas au bout de la route je suppose …– Au bout de la route il y a la mer ! Lui répondait la dame.
– Et votre fils ! On peut le trouver ou ? Demandait Brice– A l'heure qu'il est il doit être dans l'atelier. L'ancienne grange devant l'hôtel qui donne sur le parking …
Brice buvait son café et tranquillement puis allait voir ce qui se passait dans ce garage. Sa voiture avait été déplacé, il la retrouvait dans le garage, le capot était ouvert, il n'y avait personne. De légers murmures se faisaient entendre. Brice entrait, il jetais un œil sur le moteur de sa voiture, mais de toutes façons il n'y comprenait rien … Il se souvenait que la veille il avait laissé les clés sur le contact. De nouveaux ces gémissements, ils provenaient de la salle à côté, un atelier apparemment. Il s'approchait. Il avançait …
Il y avait un jeune homme torse nue, il tenait dans ses bras Alice, la jeune femme que Brice avait vu la veille au bar. Elle ne cherchait pas à se dégager, bien au contraire, elle lui caressait les bras et se penchait pour l'embrasser sur le torse, les épaules. Elle se collait à lui le retenait contre elle. Ils étaient debout au milieu de l'atelier enlacés, ils semblaient danser, doucement il l’entraînait dans un mouvement, chacun tournait sur lui même entraînant l'autre dans ce mouvement qui les conduisait vers une sorte de lit qui était installé dans un coin.
Il y déposait sa copine avec beaucoup de douceur, se penchait sur elle et la couvrait de baisers. Avec des gestes lents il ouvrait son corsage en l'embrassant dans le cou, sur la poitrine, entre les seins qu'il découvrait et qu'il caressait avec les doigts. Elle le regardait dans les yeux et lui souriait. Il devait lui sourire, ils restaient ainsi un instant puis s'embrassaient avec passion.
Elle était torse nue, son corsage grand ouvert ne recouvrait plus que son dos maintenant et ses seins se relevait, pointait vers le haut. Le jeune homme s'allongeait sur la fille les deux corps se collaient l'un à l'autre, de nouveau ils roulaient l'un sur l'autre, avec lenteur il s'embrassaient, avec lenteur ils se retournaient, il était désormais allongé sur le dos et elle était allongée sur lui, sa poitrine s'écrasait sur le torse de son amant.
Quand elle se relevait c'était pour mieux se pencher sur lui et l'embrasser, pour lui donner des baisers sur tout le corps. Elle lui ouvrait son pantalon, il relevait le bassin et faisait glisser son pantalon sur les chevilles, il s'en débarrassait ensuite d'un mouvement vif de ses pieds. Elle s'allongeait sur lui et le caressait, il glissait ses mains sous son corsage ouvert et le faisait glisser, il tombait à côté d'elle. Elle était belle, élégante, deux mains fines et viriles se promenaient sur cette peau depuis les épaules jusqu'à ses fesses.
D'un mouvement vif, il se relevait, il bandait ferme et Brice se disait qu'il était bien foutu, il retournait sa copine et tout en la couvrant de baisers, il dégrafait sa robe et délicatement la lui retirait. Ses mains caressaient le haut de ses cuisses et ses pouces se glissaient juste là dans le triangle du bonheur. Elle écartait les cuisses, il l'embrassait juste là sur le bas de son ventre. Il remontait son visage le long de son corps en l'embrassant tous les centimètres. Elle se tortillait sous l'effet de ces caresses, quand leurs deux visages se retrouvaient face à face, elle passait ses mains derrière sa tête, il l'a pénétrait alors avec douceur et lenteur. C'était une belle bite, bien large qui disparaissait dans cette fente entre les cuisses d'Alice.
Elle respirait fort, et semblait apprécier ce moment. Elle le serrait dans ses bras. Il relevait son bassin puis le rabaissait à nouveau … Il continuait ainsi ce mouvement, doucement au début puis plus rapidement, elle relevait les jambes et les enroulaient derrière ses cuisses. Elle se retenait à lui et suivait ses mouvements. Il s'appuyait de tout son poids prenant seulement soin de ne pas l'écraser.
Ils gémissaient de plaisir, les corps se caressaient l'un contre l'autre. Brice voyait deux mains se crisper sur les fesses du garçon et le retenir en même temps que la fille resserrait les jambes, les deux gémissaient plus fort. Il avait la tête relevée et regardait sa copine qui penchait la tête en arrière, elle s'accrochait maintenant aux épaules de son amant.
Ils se calmaient puis recommençaient les mouvements, se calmaient encore et se retournaient. C'est maintenant la filles qui chevauchait son camarade, elle se relevait, assise à califourchon sur sont amant et c'est elle qui imprimait désormais les mouvements de son bassin. Le garçon se laissait retomber, les bras en croix, il avait un sourire béat et regardait son amante dans les yeux.
Il lui caressait la poitrine, elle n'était par très volumineuse mais très élégante et la plus belle poitrine ne se juge pas en kilo. Sa poitrine était ferme et tenait bien, elle défiait les lois de la gravité, elle se balançait avec grâce, la pointe de ses seins se relevaient et semblaient durcir sous les caresses que lui faisait son amant. Elle relevait la tête en arrière et continuait le mouvement, elle se balançait d'avant en arrière, elle se penchait en arrière et s'appuyait sur les genoux du garçon. Elle se laissait aller, Brice la voyait de profil, elle était vraiment belle. La veille au bar elle avait l'air très ordinaire mais là … Il est vrai que là elle était nue, que là elle gémissait de plaisir, que là elle allait jouir, que là elle jouissait !
Sa respiration devenait forte, elle criait '' Oui ! '' … '' Vas y '' … '' C'est bon ! ''. Il se laissait aller, il respirait fort lui aussi, plus vite, il finissait par lâcher un gémissement de plaisir il jouissait également, Brice le devinait, il jouissait se relevait et prenait dans ses bras sa copine, il la serrait fort, il jouissait en elle, ils jouissaient avec force, serrés l'un contre l'autre puis ne bougeaient plus. Ils restaient ainsi un long moment sans bouger, juste à se susurrer des mots doux et à se donner des baisers pleins de tendresse.
Brice sentait que la scène était finie et qu'il était de trop … Il décidait donc de se retirer doucement sans se faire remarquer, il revenait discrètement vers la sortie et c'est au moment qu'il allait sortir qu'il renversait une sorte d'outil qui tombait sur une caisse contenant des pièces métalliques … Enfin bref un raffut terrible … Brice se retournait comme s'il venait de rentrer et appelait.
C'était peut être la meilleure manière de donner le change …
– Il y a quelqu'un ? Demandait Brice d'un ton détaché.
Il n'avançait pas d'avantage …
Une voix masculine répondait … '' Un instant, j'arrive ! '' … Brice ne bougeait pas le garçon qu'il avait vu arrivait quelques instant plus tard, il avait passé une salopette et ajustait sa bretelle …
– Bonjour on m'a dit que je trouverais le mécanicien ici !
– C'est moi ! Johnny ! J'ai un peu regardé le moteur de votre voiture … Ça m'a l'air sérieux, il va falloir que je fasse un peu de démontage pour vérifier mais une chose est sûre … C'est pas aujourd'hui que vous repartirez ! Lui répondait Johnny– Grave ! … Grave comment ? S'inquiétait Brice.
– Grave quoi ! Il y a une pièce importante qu'il va falloir changer et peut être même plusieurs. Il faudra sûrement que je les commande !
Brice faisait une sorte de grimace …
– Vous étiez pressé peut-être ? Vous alliez jusqu'où comme ça ? Demandait Johnny.
– J'allais nul part en fait mais pressé d'y arriver peut être oui !
Johnny éclatait de rire …
– Si vous alliez nulle part et bien … Vous y êtes !
Alice arrivait à son tour. Elle s'était rhabillée et ne laissait rien paraître de ce qui s'était passé un peu plus tôt.
– Vous avez bien dormi ? Demandait Alice.
– Merveilleusement !
– Mon frère m'a dit que ça semblait sérieux et que vous ne repartirez pas avant quelques temps …– Oui, c'est contrariant ! Lui répondait Brice d'un air contrarié.
– Enfin si vous n'allez nulle part … Rajoutait Alice.
Alice et Brice revenaient à l'hôtel, Brice ne cachait pas qu'il était ennuyé par ce contre-temps. Mais ce qui le lui occupait ses pensées c'était la scène qu'il avait vu un peu plus tôt … Il regardait Alice, il pensait à Johnny …
Quelle famille se disait Brice !
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