La Chaumière
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-12-2016 dans la catégorie Pour la première fois
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La Chaumière
Moi, j’étais gamin. La fille de la Chaumière s’intéressait à mon vélo vu qu’elle n’avait pas, elle, de moyen personnel de locomotion. Ce n’était pas moi qui attirait ses regards, son intérêt, non. C’était juste ma bicyclette.
Moi, j’étais trop gamin pour bander. Moi, juste je badais la fille et je me rengorgeais qu’elle puisse avoir les yeux sur moi, qu’elle ait pris ma main, qu’elle m’ait parlé tendrement.
Moi, j’avais compris que si je savais m’y prendre, je me pourrais me faire une copine, comme un grand. Peut être.
Pensez si j’ai dit oui, tu peux le prendre mon vélo, en lui tournant le dos pour pas qu’elle voit mes yeux figés dans sa chevelure et mon menton valsien déterminé. Moi, je tournais le dos mais je pensais, je monterai sur le porte-bagages et je serrerai fort ses hanches sa taille et elle en sera toute chamboulée, toute tourneboulée.
C’est vrai que quand on serre la taille d’une fille, ça lui fait gros effet. C’est comme ça, on sait pas pourquoi, mais c’est ainsi. J’ai vu ça plein de fois.
Mon, je suis petit encore mais je regarde toute chose. Je sais ce qui leur fait de l'effet aux grandes. Je sais leurs yeux sur les garçons, je sais leurs histoires secrètes qu'elles se racontent à voix basse entre filles. Je sais leurs rêves de prince charmants...
Même si elles appellent ces gars-là des cavaliers, au bal du sam'di soir.
La fille de la chaumière n'avait pas de fratrie. Elle vivait seule avec son père.
Son père était ébéniste et moi j'aime tout dans ce métier de menuisier. L'odeur du bois, les copeaux qui volent sous la sarabande du rabot, la couleur blonde des planches de pin, la résine qui colle aux doigts, la sciure qui jonche le sol et fait un tapis, le bruit de la scie à bande. Ce que j'aimais par dessus tout c'était l'œuvre, le résultat. Le plus souvent la chose fabriquée était un meuble, un bahut, un buffet, enfin un machin utile comme on mettait dans les maisons, comme il y en avait chez moi.
Moi, j'étais tout le temps fourré chez l'ébéniste à regarder l'homme manier le ciseau et la gouge. Et lui m'acceptait, me confiant de petites tâches comme celle de compléter la fixation au valet en immobilisant une pièce sur l'établi.
Et pendant ce temps sa grande fille me piquait mon vélo pour des vadrouilles à la plage ou au village. Avec les garçons.
Dans l'atelier, le menuisier avait construit comme une maisonnette de bois. C'était disait-il la maison de sa fille, la chaumière.
La chaumière avait une porte et une fenêtre unique qui donnaient sur l'atelier, face à la dégauchisseuse. Dégauchisseuse enfouie dans une mer de copeaux blonds qui montaient jusqu'à mi-cuisse.
Lui le père vivait ailleurs, dans une mezzanine au dessus des racks où séchaient planches et poutres de grande longueur. Il m'avait expliqué que l'on devait attendre une année pour que le bois se fasse, avant d'entreprendre quoi que ce soit.
Et il voyait mes regards sur la chaumière et me disait, va, l'été prochain tu auras du poil au menton et tu iras, toi aussi en visite à la chaumière. Viens nous allons préparer cela et lui faire lit digne de ta visite.
Et durant la dernière semaine de septembre, dernière semaine des vacances, avant le retour à la ville, nous avons taillé, coupé, raboté, mortaisé les grandes planches de bois blond qui devinrent un magnique lit. D'abord monté dans l'atelier, ajusté, poncé, puis démonté, vernis, passé pièce à pièce par la porte de la chaumière et remonté en remplacement du sordide bas-flanc qui était jusqu'alors sa couche.
Il a dit, demain je brûlerai tout ça et l'été prochain il ne tiendra qu'à toi d'inaugurer ce que nous avons fabriqué.
Moi j'étais gamin et je n'ai rien compris à son discours, d'autant que je sentais avoir été bien plus spectateur qu'acteur.
Néanmoins, ce dernier jour de septembre, lieu de simplement préter mon vélo, j'ai voulu l'emmener, moi aux pédales, elle sur le cadre en amazone, visiter des coins perdus de genêts, d'ajoncs et d'arbousiers pour cueillir des oreillettes ou chanterelles et autres bolets.
Je n'avais pas imaginé que mon trouble de ce jour-là allait me tenir tout l'hiver durant jusqu'aux premiers jours de juillet.
Ses cheveux dans ma figure agités par le vent qui déversaient leur odeur forte dans les narines. Son rire de fille dans les bras d'un garçon, même si pour l'heure ce n'était qu'un garçonnet. Ses mains agrippées au guidon qui tourmentaient ma conduite mais dont je maîtrisais néanmoins les incohérences. Ses cuisses qui balançaient, faisant virevolter la jupe et apparaître sa culotte canelée au hasard d'un petit coup de vent bienveillant.
On avait passé l'après-midi entière à débusquer les cèpes de pin pour en emplir les sacoches du vélo. On est rentrés tout mouillés d'une averse d'automne. Elle a filé à la chaumière se sécher. Moi je suis rentré à la maison et maman m'a autorisé à dîner chez le menuisier manger l'omelette qu'il avait annoncé devoir préparer du produit de notre cueillette.
Aux beaux et longs jours de l'été, j'ai retrouvé mes amis. J'avais un vélo bien plus grand et bien plus solide. Il le fallait car nous avions elle et moi quitté nos silhouettes fluettes pour des statures d'adultes.
Elle m'a glissé à l'oreille, viens ce soir à la chaumière, je te dirai.
La fin d'après-midi fut longue à passer d'autant plus que le soleil à cette époque de l'année tarde énormément à se coucher. La chaumière, dans l'atelier brillait d'une lumière allumée. C'était une bougie sur le dessus du lit, un dessus comme étagère en tête, que j'avais moi-même rabotée.
La fille de la chaumière m'attendait en écoutant "Jazz dans la nuit de Frank Tenot et Daniel Fillipacchi" passait à cet instant Souvenirs Souvenirs de Johnny. Elle était allongée sur LE lit.
Espadrilles rouges au sol, vêtue d'un short bleu et d'une chemisette à peine boutonnée sur ses seins pointus de jeune fille. Elle m'avait fait place et me dit viens t'en près de moi, mon père n'est pas là. Pose tes espadrilles et ton jean.
Moi qui avais vécu ce moment-là 365 fois tout l'hiver, je m'en suis venu auprès d'elle et l'ai prise dans mes bras, la faisant rouler sous moi pour m'enfoncer de mes hanches étroites entre ses cuisses. Cuisses en réflexe, trés vite écartées et haut levées.
La fille manifestement connaissait la chanson et ce qui chez moi n'était qu'instinct animal, était chez elle, culture, acquit, expérience.
Mais ce n'était pas pour me déplaire.
Et mon pubis armé de bitos raide à peine protégé du coton du slip venait labourer le short trempé de ses émois. Mon gland sentait à travers les étoffes non seulement l'ouvert de ses lèvres charnues mais surtout la chaleur humide de ses sécrétions.
Pensez si, dans la chaumière nous avons, l'un et l'autre tombé les obstacles. Le lit était magnifique et je n'étais pas peu fier d'avoir participé à son élaboration.
La grande fille, rompue à l'exercice puis longtemps, n'a fait qu'une bouchée du jeune puceau qu'elle avait attiré ce soir-là, au premier jour des vacances dans son lit.
Le jeune puceau, moi, tout surpris des sentiments ressentis et surtout des pulsions sur son gland, était ravi.
Et ravi, il l'est resté longtemps, au souvenir de cette soirée, à la Chaumière.
Moi, j’étais trop gamin pour bander. Moi, juste je badais la fille et je me rengorgeais qu’elle puisse avoir les yeux sur moi, qu’elle ait pris ma main, qu’elle m’ait parlé tendrement.
Moi, j’avais compris que si je savais m’y prendre, je me pourrais me faire une copine, comme un grand. Peut être.
Pensez si j’ai dit oui, tu peux le prendre mon vélo, en lui tournant le dos pour pas qu’elle voit mes yeux figés dans sa chevelure et mon menton valsien déterminé. Moi, je tournais le dos mais je pensais, je monterai sur le porte-bagages et je serrerai fort ses hanches sa taille et elle en sera toute chamboulée, toute tourneboulée.
C’est vrai que quand on serre la taille d’une fille, ça lui fait gros effet. C’est comme ça, on sait pas pourquoi, mais c’est ainsi. J’ai vu ça plein de fois.
Mon, je suis petit encore mais je regarde toute chose. Je sais ce qui leur fait de l'effet aux grandes. Je sais leurs yeux sur les garçons, je sais leurs histoires secrètes qu'elles se racontent à voix basse entre filles. Je sais leurs rêves de prince charmants...
Même si elles appellent ces gars-là des cavaliers, au bal du sam'di soir.
La fille de la chaumière n'avait pas de fratrie. Elle vivait seule avec son père.
Son père était ébéniste et moi j'aime tout dans ce métier de menuisier. L'odeur du bois, les copeaux qui volent sous la sarabande du rabot, la couleur blonde des planches de pin, la résine qui colle aux doigts, la sciure qui jonche le sol et fait un tapis, le bruit de la scie à bande. Ce que j'aimais par dessus tout c'était l'œuvre, le résultat. Le plus souvent la chose fabriquée était un meuble, un bahut, un buffet, enfin un machin utile comme on mettait dans les maisons, comme il y en avait chez moi.
Moi, j'étais tout le temps fourré chez l'ébéniste à regarder l'homme manier le ciseau et la gouge. Et lui m'acceptait, me confiant de petites tâches comme celle de compléter la fixation au valet en immobilisant une pièce sur l'établi.
Et pendant ce temps sa grande fille me piquait mon vélo pour des vadrouilles à la plage ou au village. Avec les garçons.
Dans l'atelier, le menuisier avait construit comme une maisonnette de bois. C'était disait-il la maison de sa fille, la chaumière.
La chaumière avait une porte et une fenêtre unique qui donnaient sur l'atelier, face à la dégauchisseuse. Dégauchisseuse enfouie dans une mer de copeaux blonds qui montaient jusqu'à mi-cuisse.
Lui le père vivait ailleurs, dans une mezzanine au dessus des racks où séchaient planches et poutres de grande longueur. Il m'avait expliqué que l'on devait attendre une année pour que le bois se fasse, avant d'entreprendre quoi que ce soit.
Et il voyait mes regards sur la chaumière et me disait, va, l'été prochain tu auras du poil au menton et tu iras, toi aussi en visite à la chaumière. Viens nous allons préparer cela et lui faire lit digne de ta visite.
Et durant la dernière semaine de septembre, dernière semaine des vacances, avant le retour à la ville, nous avons taillé, coupé, raboté, mortaisé les grandes planches de bois blond qui devinrent un magnique lit. D'abord monté dans l'atelier, ajusté, poncé, puis démonté, vernis, passé pièce à pièce par la porte de la chaumière et remonté en remplacement du sordide bas-flanc qui était jusqu'alors sa couche.
Il a dit, demain je brûlerai tout ça et l'été prochain il ne tiendra qu'à toi d'inaugurer ce que nous avons fabriqué.
Moi j'étais gamin et je n'ai rien compris à son discours, d'autant que je sentais avoir été bien plus spectateur qu'acteur.
Néanmoins, ce dernier jour de septembre, lieu de simplement préter mon vélo, j'ai voulu l'emmener, moi aux pédales, elle sur le cadre en amazone, visiter des coins perdus de genêts, d'ajoncs et d'arbousiers pour cueillir des oreillettes ou chanterelles et autres bolets.
Je n'avais pas imaginé que mon trouble de ce jour-là allait me tenir tout l'hiver durant jusqu'aux premiers jours de juillet.
Ses cheveux dans ma figure agités par le vent qui déversaient leur odeur forte dans les narines. Son rire de fille dans les bras d'un garçon, même si pour l'heure ce n'était qu'un garçonnet. Ses mains agrippées au guidon qui tourmentaient ma conduite mais dont je maîtrisais néanmoins les incohérences. Ses cuisses qui balançaient, faisant virevolter la jupe et apparaître sa culotte canelée au hasard d'un petit coup de vent bienveillant.
On avait passé l'après-midi entière à débusquer les cèpes de pin pour en emplir les sacoches du vélo. On est rentrés tout mouillés d'une averse d'automne. Elle a filé à la chaumière se sécher. Moi je suis rentré à la maison et maman m'a autorisé à dîner chez le menuisier manger l'omelette qu'il avait annoncé devoir préparer du produit de notre cueillette.
Aux beaux et longs jours de l'été, j'ai retrouvé mes amis. J'avais un vélo bien plus grand et bien plus solide. Il le fallait car nous avions elle et moi quitté nos silhouettes fluettes pour des statures d'adultes.
Elle m'a glissé à l'oreille, viens ce soir à la chaumière, je te dirai.
La fin d'après-midi fut longue à passer d'autant plus que le soleil à cette époque de l'année tarde énormément à se coucher. La chaumière, dans l'atelier brillait d'une lumière allumée. C'était une bougie sur le dessus du lit, un dessus comme étagère en tête, que j'avais moi-même rabotée.
La fille de la chaumière m'attendait en écoutant "Jazz dans la nuit de Frank Tenot et Daniel Fillipacchi" passait à cet instant Souvenirs Souvenirs de Johnny. Elle était allongée sur LE lit.
Espadrilles rouges au sol, vêtue d'un short bleu et d'une chemisette à peine boutonnée sur ses seins pointus de jeune fille. Elle m'avait fait place et me dit viens t'en près de moi, mon père n'est pas là. Pose tes espadrilles et ton jean.
Moi qui avais vécu ce moment-là 365 fois tout l'hiver, je m'en suis venu auprès d'elle et l'ai prise dans mes bras, la faisant rouler sous moi pour m'enfoncer de mes hanches étroites entre ses cuisses. Cuisses en réflexe, trés vite écartées et haut levées.
La fille manifestement connaissait la chanson et ce qui chez moi n'était qu'instinct animal, était chez elle, culture, acquit, expérience.
Mais ce n'était pas pour me déplaire.
Et mon pubis armé de bitos raide à peine protégé du coton du slip venait labourer le short trempé de ses émois. Mon gland sentait à travers les étoffes non seulement l'ouvert de ses lèvres charnues mais surtout la chaleur humide de ses sécrétions.
Pensez si, dans la chaumière nous avons, l'un et l'autre tombé les obstacles. Le lit était magnifique et je n'étais pas peu fier d'avoir participé à son élaboration.
La grande fille, rompue à l'exercice puis longtemps, n'a fait qu'une bouchée du jeune puceau qu'elle avait attiré ce soir-là, au premier jour des vacances dans son lit.
Le jeune puceau, moi, tout surpris des sentiments ressentis et surtout des pulsions sur son gland, était ravi.
Et ravi, il l'est resté longtemps, au souvenir de cette soirée, à la Chaumière.
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