La clef USB (12)

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : La clef USB (12) Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-02-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La clef USB (12)
C’est elle qui l’a appelé.
- Antoine ? J’ai Melissa, là, avec moi. Pour nous filmer, si tu veux. Comme on avait dit, tu sais, pendant que je m’occuperai de toi.
- J’arrive.

Un quart d’heure plus tard, il était là.
Ils se sont fait la bise.
- J’ai beaucoup entendu parler de toi.
- Et moi donc !
Le temps de boire un café.
- Vite fait alors !
Et elle a pris les choses en mains.
- Bon, allez ! Elle a hâte d’entrer dans le vif du sujet, Christina. Et elle est pas la seule.
Antoine a voulu lui expliquer le fonctionnement de la caméra.
- Perds pas ton temps ! Je connais. Je suis pas née de la dernière pluie. Va te mettre sur le canapé plutôt !
Ce qu’il a fait.
Et elle s’est aussitôt mise à filmer. Lui. Tout du long. De haut en bas. De bas en haut.
- Ben toi aussi, Christina ! Va le rejoindre ! Qu’est-ce t’attends ?
Elle aussi. Elle est allée s’accroupir à ses côtés. A passé une main sous sa chemise, lui a doucement et voluptueusement caressé le ventre, est lentement descendue. Plus bas. Encore plus bas. Il bandait déjà. Elle a épousé la forme de sa queue à travers le pantalon. Celle des boules. Elle a modelé, palpé. Longtemps. Et puis elle a déboutonné. Fait lentement glisser la fermeture Éclair. À travers le boxer elle a effleuré, tâté, pétri. Il a renversé la tête en arrière. Il a fermé les yeux. Elle la lui a sortie. Résolument. Elle s’est penchée sur elle, l’a doucement lissée, en a extirpé le bout qu’elle a longuement poli.
Il a supplié.
- Bouge-moi, Christina ! S’il te plaît, bouge-moi ! Branle-moi !
Alors bien à fond. En découvrant complètement le gland. En le recouvrant. Découvert. Recouvert. D’abord lentement. Et puis plus vite. De plus en plus vite.
Il a gémi. Et murmuré.
- Quelle bonne branleuse tu fais !
Il a encore gémi. Plus fort.
Elle a accéléré. Plus vite. Plus vite. Encore plus vite.
Elle a posé sa joue contre sa cuisse. Donné un petit coup de langue à ses boules. Un autre. Sa queue a palpité. Elle est montée l’engloutir dans sa bouche. Il s’y est aussitôt répandu. Dans un grand râle. En flots interminables. Et elle l’a bu. Elle l’a savouré. Avec délectation. Jusqu’à la dernière goutte. Il a repris son souffle. Il lui a doucement caressé les cheveux. Elle l’a gardé contre sa langue. Il s’y est ramolli. Il s’y est fripé. Elle a attendu. Un peu. Encore un peu. Et puis elle lui a enrobé le gland. Elle le lui a suçoté. Elle le lui a agacé. Ça a repris forme. Ça s’est élancé. Il est à toi, Christina. C’est à toi qu’il le doit, son plaisir. À toi. Envie. Trop envie. Et elle est descendue vers elle, impatiente. Sa main. Dans son pantalon. Dans sa culotte. Ses doigts baignés de ses liqueurs. Ses doigts sur elle.
Et la voix de Melissa.
- Baisse ! Baisse-moi tout ça ! Qu’on te voie, toi aussi !
Elle l’a fait. En toute hâte. Tant bien que mal.
Dans sa bouche, il a encore palpité. Elle a refermé sa main sur ses boules. Elle les a pressées. Fait rouler. Les doigts de son autre main encore sur elle. En elle. Trop bon. Elle a doucement grondé en arrière-fond. Il a gémi. Et leurs plaisirs à tous les deux ont surgi en parallèle.

Melissa a constaté.
- Eh ben, dis donc ! Faut pas vous en promettre à vous ! Ah, ça, pour assurer, vous avez assuré, il y a pas à dire.
Elle a rendu sa caméra à Antoine.
- Tu m’en donneras une copie ?
Il a aussitôt accepté.
- Bien sûr ! Bien sûr ! C’est sans problème. À condition que Christina soit d’accord.
Elle l’était. Évidemment qu’elle l’était.
- Et aussi…Elle lui a jeté un coup d’œil en bas.
- Et aussi… Je te la verrais bien dans ma collection.
- Ta collection ?
- De moulages. Elle t’a bien dit, Christina, non ?
- Si ! Oui.
- On fait ça demain alors ? D’ici là, t’auras retrouvé toute ta vigueur. À ton âge…Elle s’est approchée. Plus près. Encore plus près.
- Par contre, faudra te retirer tous ces poils, là. Parce que, s’ils se prennent dans le moulage, tu vas sacrément le sentir passer.

* * *
Melissa était restée dormir.
- Kevin a encore une réunion pour un match jusqu’à point d’heure. On sera tranquilles comme ça. On pourra discuter.
- Oui, mais d’abord…D’abord elles ont voulu regarder ensemble, confortablement installées côte à côte sur le canapé, la vidéo faite dans l’après-midi.
Une première fois. En silence.
Une deuxième fois.
Melissa a constaté.
- T’y mets vraiment tout ton cœur, hein !
- Ben, tant qu’à faire…- Je me trompe ou c’était pas tout à fait ce qu’était prévu ?
Elle a ri.
- Tu te trompes pas, non. Avec mes mains on avait dit.
- Ça a bien dérapé. Et par ta faute.
- Ben oui, mais…À l’écran est apparu un gros plan complaisant sur les attributs d’Antoine.
- Faut dire aussi qu’il est très agréablement pourvu, le bougre ! C’est raffiné, si on peut dire, comment il est monté. Ça donne envie. Et puis au moins, quand c’est dans des proportions raisonnables, comme ça, tu t’étouffes pas avec. Tu savoures. Non, mais quel intérêt, franchement, à ce qu’elles soient gigantesques ? C’est plus un handicap qu’autre chose souvent. Ce qu’il y a de sûr, en tout cas, c’est que celle-là, elle déparera pas ma collection.
Le visage d’Antoine, la bouche entrouverte. Extatique. Sur lequel elle s’était longuement attardée.
- Il est beau mec en plus !
Elle a soupiré.
- De toute façon, on peut bien dire ce qu’on veut, mais les petits jeunes, quand on veut s’éclater, il y a rien de tel. C’est passionné. Ça en redemande. C’est toujours prêt à remettre le couvert. Et puis c’est attendrissant. C’est naturel. Un peu naïf. Souvent très amoureux de toi. Et tout frais. Tout lisse de peau. Tu te sens toute rajeunie avec. Moi en tout cas, je sais que, quand une occasion se présente, je la laisse pas passer. Ah, non, alors ! Et toi non plus d’ailleurs.
- Oh, moi, c’est pas tellement que l’âge soit important…- Ben, voyons ! Aurélien, vingt-deux ans. Romain, vingt-trois ans. Damien, pareil. Et maintenant Antoine qu’est à peu près aussi dans ces eaux-là. Si c’est le hasard, il fait sacrément bien les choses, dis donc !
- Mais non, mais…- Mais quoi ? T’as pas à te justifier. Surtout devant moi. On prend notre pied, c’est l’essentiel. Après, que ça n’ait pas toujours bonne presse, que ça fasse cougar, qu’on se mette à dos toutes les jalouses qu’en crèvent d’envie, mais qu’osent pas, qu’est-ce qu’on en a à foutre ?
Sur l’écran, Antoine a fermé les yeux.
- T’es amoureuse de lui ?
- Hein ? Quoi ? De qui ?
- D’Antoine, pardi ! T’en es amoureuse ?
- Non. Bien sûr que non. Non. Enfin, je crois pas.
- Tu parles ! Chaque fois qu’on se voit ou qu’on s’appelle, il y en a que pour lui. Antoine par ci. Antoine par là. Antoine. Antoine. Et encore Antoine. Qui a bien changé, à t’en croire. Parce qu’au début, c’était le pire des salauds. Un monstre qui profitait de ton étourderie du jour de Noël pour te faire chanter. Pour t’imposer de regarder, en sa compagnie, les vidéos de tes ébats avec Damien. De faire tout un tas de choses. Et maintenant tu le portes aux nues.
- Quand même pas, non !
- Mais bien sûr ! Non, mais tu t’entends pas. Tu te vois pas. T’as tout de l’amoureuse éperdue.
- C’est vrai que je l’apprécie. C’est vrai que je l’avais mal jugé. C’est vrai aussi que tout est simple avec lui. Que tout semble naturel. Il rend une foule de choses possibles. Des choses complètement inenvisageables avec qui que ce soit d’autre. Mais de là à…- Ben, voyons !
Elles l’ont regardé jouir en se déversant dans sa bouche.
Melissa a hoché la tête.
- Et tu dis que t’as pas couché avec.…- À proprement parler, non.
- Vous êtes trop, tous les deux, dans votre genre.
- Comment ça ?
- Ben, vous couchez pas, mais, par contre, vous faites des trucs qu’on ne fait, en général, que quand on se connaît bien, qu’on est amants depuis un bon petit moment déjà. Ça te dit pas de coucher vraiment avec ?
- Si ! Bien sûr que si ! Mais…- Mais ça te fait peur. T’as peur d’être déçue. Ils te comblent tellement maintenant tous ces petits jeux auxquels vous vous livrez ensemble que t’appréhendes que ça flanque tout par terre. Que vous ne retrouviez plus, après, votre petite musique à vous. Ou encore que lui, une fois que ce sera fait, il se lasse et veuille passer à autre chose.
- Il y a un peu de ça, oui.
- Il y a beaucoup de ça. Et t’as pas forcément tort. Il y a un risque. Qu’il vaut peut-être mieux éviter de courir. Du moins pour le moment. Tant que ça vous convient à tous les deux comme ça… N’importe comment…- N’importe comment quoi ?
- Très bientôt t’auras le moulage de sa queue à ta disposition. Tu pourras coucher avec, si le cœur t’en dit, sans coucher vraiment.

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