La clef USB (2)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-12-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La clef USB (2)
Elle a attendu son appel toute la journée. Sur des charbons ardents. À tout tourner et retourner indéfiniment dans sa tête. Il ne voulait pas coucher. Bon, c’était au moins ça. Mais alors il voulait quoi au juste ? Elle échafaudait les hypothèses les plus folles, lui prêtait les intentions les plus tordues. Elle était, de toute façon, à sa merci. De quelque façon qu’elle retourne la question, elle en arrivait, de toute façon, toujours à la même conclusion : il lui faudrait, bon gré mal gré, en passer par où il l’aurait décidé. Quoi que ce soit. Elle ne pouvait pas se permettre de courir le moindre risque. Ces vidéos entre les mains de Kevin ? Du reste de la famille ? D’elle ne savait trop qui encore ? Non. Non. Ce n’était même pas envisageable.
Il ne s’est pas manifesté le surlendemain non plus. Il n’appellerait peut-être pas. Peut-être avait-il changé d’idée. Juste voulu lui faire peur. Lui donner une leçon. Et ça allait en rester là. Tu rêves, ma pauvre Christina, tu rêves. Tu prends tes désirs pour des réalités. Comme si c’était le genre de type à renoncer comme ça. Non. Il jouait au chat et à la souris, oui, plutôt. Ce qui devait follement l’amuser.
En toute fin d’après-midi, son téléphone a malgré tout fini par sonner. Elle s’est précipitée. Ce n’était pas Antoine. C’était Damien. Un Damien enjôleur.
– On se voit quand ?
Oui, oh ben alors ça, j’en sais rien du tout ! Pour le moment, j’ai d’autres chats à fouetter.
Il en est resté tout interloqué.
– Hein ? Mais qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui t’arrive ?
– Oh, mais rien ! Je suis fatiguée, c’est tout. Et puis j’ai des soucis.
– Quel genre ? Dis-moi !
– Écoute, sois gentil. J’ai vraiment pas envie de ressasser tout ça.
Il n’a pas insisté. Il a raccroché.
Damien, c’était vraiment la dernière personne avec qui elle avait envie d’en parler. Parce que sans lui, sans tous ces petits jeux auxquels il avait voulu qu’ils se livrent ensemble, elles n’auraient jamais vu le jour, ces vidéos. Jamais.
Ce fut le jeudi.
– Christina ? C’est moi, Antoine. Ça va ?
Il avait de ces questions !
– T’as la clef que je t’ai rendue à portée de main, là ? Non ? Va la chercher ! Je t’attends.
Elle n’a pas bougé.
Là ? Ça y est ?
Oui.
Alors tu mets la numéro 5. C’est celle-là dont je te parlais l’autre jour. La seule que j’aie encore vue. Du moins pour le moment. Ensemble on va la regarder. C’est une perspective très excitante. Non ? Tu trouves pas ?
La 5, c’était l’une de celles qu’elle avait faites dans la salle de bains. Seule. Damien avait voulu. Damien avait demandé. C’était moindre mal dans un sens. Même si…Hein ? Tu trouves pas ?
Il a poussé un petit grognement de satisfaction.
– J’aime trop ça la façon dont tu te désapes. Si, c’est vrai, hein ! Parce qu’en général, pour aller sous la douche, une nana, elle s’arrache tout en vrac. Elle se dépiaute. Pas toi ! Non. Toi, tu prends tout ton temps. Un par un t’enlèves. C’est super. On peut en profiter à fond comme ça. Ah, tes nénés ! Tu sais que je les adore ? Si, si ! Même que je me les suis mis en fond d’écran. Pour les avoir toute la journée, là, tout près. À portée de main. Je passe un temps fou avec. C’est comme tes fesses. Tiens, ben les voilà justement, tes fesses. Le temps de retirer ta culotte. Tu vas te pencher en avant et me laisser entrevoir ton petit réduit d’amour. C’est un des moments que je préfère. Celui sur lequel je fais le plus souvent arrêt sur image. Et j’éternise. Tout finit par arriver n’empêche, tu vois. Parce que ça fait trois ans, depuis que je te connais, depuis que t’es en couple avec Kevin, que j’essaie désespérément de deviner comment t’es faite sous tes petites robes affriolantes et tes corsages envoûtants. Et ça y est. J’y suis enfin parvenu. Bien au-delà de mes espérances. Bon, mais on discute, on discute. Et, pendant ce temps-là, tu t’es faufilée sous la douche. Et ce que tu vas y faire sous la douche… Un régal. Bon, mais on verra ça demain. Pas tout le même jour. Il faut savoir doser. Pour savourer. À petites gorgées gourmandes.
* * *
Elle s’était attendue à pire. À bien pire. Mais s’il devait se contenter de commenter comme ça ses vidéos par téléphone, elle allait s’en tirer à pas trop mauvais compte finalement. Surtout que rien ne l’obligeait à les regarder en sa compagnie : l’essentiel, c’était qu’il soit persuadé qu’elle le faisait. Elle n’était pas obligée non plus de l’écouter délirer : il lui suffisait de laisser traîner une oreille distraite, au cas où il aurait sollicité une réaction de sa part, et de se livrer à d’autres occupations pendant ce temps-là.
Elle ne se faisait toutefois pas d’illusions : ce serait malgré tout une épreuve. Le savoir penché, comme ça, en permanence, sur ce qu’elle avait de plus intime, sur ce qui n’aurait jamais dû appartenir qu’à elle et, dans une moindre mesure, à Damien ! Imaginer qu’il s’en repaissait goulûment et peut-être, sûrement même, s’en servait pour se donner du plaisir… Mais le moyen de l’en empêcher ? Et à qui la faute ? Si elle ne s’était pas montrée aussi inconséquente aussi ! Si elle ne lui avait pas tendu elle-même les cordes pour se faire battre…
Il l’a laissée un peu plus d’une semaine sans nouvelles. Ce qui ne l’a pas surprise outre mesure. Ça faisait, à l’évidence, partie de sa stratégie. Dans quel but au juste ? Elle n’a pas cherché à approfondir vraiment la question. Ça ne changeait de toute façon pas grand-chose à la situation.
Et puis, un matin, le téléphone.
– C’est moi !
Elle avait reconnu sa voix, oui !
– Je suis devant ta porte. Tu viens m’ouvrir ?
Devant sa porte ? Qu’est-ce que ? Ah, mais ça changeait tout, ça !
Elle est restée figée un long moment sur place. Tétanisée.
Eh bien alors ? Tu viens pas m’ouvrir ? Tu devrais, tu sais ! Dans ton intérêt.
Et elle l’a fait.
Il arborait un large sourire.
– Parce que ce que j’ai pensé, c’est que ce serait quand même nettement plus sympa de regarder tout ça ensemble. Côte à côte. Non, tu trouves pas ?
Elle ne trouvait pas, non. Mais est-ce qu’elle avait le choix ? Pas vraiment.
Elle n’a pas cherché à discuter. À quoi bon ? Il était en position de force. Il la tenait. Inutile de lui offrir le plaisir de lui infliger une nouvelle défaite.
Et elle s’est assise à l’ordi. Elle l’a allumé.
– Allez, vas-y ! Lance !
Les premières images, celles qu’il avait déjà commentées, il les a regardées, debout derrière elle.
– T’as vraiment un corps de rêve.
À l’écran, elle est entrée sous la douche.
– Un corps dont tu es manifestement follement amoureuse. Comme je te comprends !
Elle s’asseyait. Elle s’installait confortablement et elle se ciblait aussitôt, sans attendre, avec le jet.
Il a ri. D’un petit rire complice.
– Ça pressait, dis donc !
C’était vrai. Ça pressait ce jour-là. À cause de ce qui s’était passé au boulot avec Romain. Elle avait envie. Une envie folle. En pensant à lui. Et à Damien. Parce que Damien adorait qu’elle se donne du plaisir toute seule et que Damien…– Oui, mets-le bien à fond le jet. T’en profiteras mieux. Comme ça, oui.
Quel spectacle elle lui offrait Non, mais quel spectacle ! Une obsédée ! Une véritable obsédée. Ouverte. Cabrée. Obscène.
– Ça y est ! Ça vient. Ça perd pas de temps avec toi, ça, on peut pas dire ! C’est toujours comme ça ? Ça arrive toujours aussi vite ? J’adore ces petits cris que tu pousses. On dirait une bête blessée. Et puis tes yeux quand ça te submerge comme ça. Je m’en lasse pas. Finalement, tant qu’on ne l’a pas vue jouir, on ne connaît pas vraiment une femme.
Il lui a posé une main sur l’épaule.
– Tu sais ce qu’on fera la prochaine fois ? La même chose en live. En réel. Dans ta salle de bains. Ce serait génial, non ?
Oui, ben alors, ça, il n’en était pas question. En aucun cas.
– Allons, Christina, allons ! Tu sais bien que tu n’es pas en position de me refuser quoi que ce soit…Et sa main s’est appesantie un peu plus fort sur son épaule.
Il ne s’est pas manifesté le surlendemain non plus. Il n’appellerait peut-être pas. Peut-être avait-il changé d’idée. Juste voulu lui faire peur. Lui donner une leçon. Et ça allait en rester là. Tu rêves, ma pauvre Christina, tu rêves. Tu prends tes désirs pour des réalités. Comme si c’était le genre de type à renoncer comme ça. Non. Il jouait au chat et à la souris, oui, plutôt. Ce qui devait follement l’amuser.
En toute fin d’après-midi, son téléphone a malgré tout fini par sonner. Elle s’est précipitée. Ce n’était pas Antoine. C’était Damien. Un Damien enjôleur.
– On se voit quand ?
Oui, oh ben alors ça, j’en sais rien du tout ! Pour le moment, j’ai d’autres chats à fouetter.
Il en est resté tout interloqué.
– Hein ? Mais qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui t’arrive ?
– Oh, mais rien ! Je suis fatiguée, c’est tout. Et puis j’ai des soucis.
– Quel genre ? Dis-moi !
– Écoute, sois gentil. J’ai vraiment pas envie de ressasser tout ça.
Il n’a pas insisté. Il a raccroché.
Damien, c’était vraiment la dernière personne avec qui elle avait envie d’en parler. Parce que sans lui, sans tous ces petits jeux auxquels il avait voulu qu’ils se livrent ensemble, elles n’auraient jamais vu le jour, ces vidéos. Jamais.
Ce fut le jeudi.
– Christina ? C’est moi, Antoine. Ça va ?
Il avait de ces questions !
– T’as la clef que je t’ai rendue à portée de main, là ? Non ? Va la chercher ! Je t’attends.
Elle n’a pas bougé.
Là ? Ça y est ?
Oui.
Alors tu mets la numéro 5. C’est celle-là dont je te parlais l’autre jour. La seule que j’aie encore vue. Du moins pour le moment. Ensemble on va la regarder. C’est une perspective très excitante. Non ? Tu trouves pas ?
La 5, c’était l’une de celles qu’elle avait faites dans la salle de bains. Seule. Damien avait voulu. Damien avait demandé. C’était moindre mal dans un sens. Même si…Hein ? Tu trouves pas ?
Il a poussé un petit grognement de satisfaction.
– J’aime trop ça la façon dont tu te désapes. Si, c’est vrai, hein ! Parce qu’en général, pour aller sous la douche, une nana, elle s’arrache tout en vrac. Elle se dépiaute. Pas toi ! Non. Toi, tu prends tout ton temps. Un par un t’enlèves. C’est super. On peut en profiter à fond comme ça. Ah, tes nénés ! Tu sais que je les adore ? Si, si ! Même que je me les suis mis en fond d’écran. Pour les avoir toute la journée, là, tout près. À portée de main. Je passe un temps fou avec. C’est comme tes fesses. Tiens, ben les voilà justement, tes fesses. Le temps de retirer ta culotte. Tu vas te pencher en avant et me laisser entrevoir ton petit réduit d’amour. C’est un des moments que je préfère. Celui sur lequel je fais le plus souvent arrêt sur image. Et j’éternise. Tout finit par arriver n’empêche, tu vois. Parce que ça fait trois ans, depuis que je te connais, depuis que t’es en couple avec Kevin, que j’essaie désespérément de deviner comment t’es faite sous tes petites robes affriolantes et tes corsages envoûtants. Et ça y est. J’y suis enfin parvenu. Bien au-delà de mes espérances. Bon, mais on discute, on discute. Et, pendant ce temps-là, tu t’es faufilée sous la douche. Et ce que tu vas y faire sous la douche… Un régal. Bon, mais on verra ça demain. Pas tout le même jour. Il faut savoir doser. Pour savourer. À petites gorgées gourmandes.
* * *
Elle s’était attendue à pire. À bien pire. Mais s’il devait se contenter de commenter comme ça ses vidéos par téléphone, elle allait s’en tirer à pas trop mauvais compte finalement. Surtout que rien ne l’obligeait à les regarder en sa compagnie : l’essentiel, c’était qu’il soit persuadé qu’elle le faisait. Elle n’était pas obligée non plus de l’écouter délirer : il lui suffisait de laisser traîner une oreille distraite, au cas où il aurait sollicité une réaction de sa part, et de se livrer à d’autres occupations pendant ce temps-là.
Elle ne se faisait toutefois pas d’illusions : ce serait malgré tout une épreuve. Le savoir penché, comme ça, en permanence, sur ce qu’elle avait de plus intime, sur ce qui n’aurait jamais dû appartenir qu’à elle et, dans une moindre mesure, à Damien ! Imaginer qu’il s’en repaissait goulûment et peut-être, sûrement même, s’en servait pour se donner du plaisir… Mais le moyen de l’en empêcher ? Et à qui la faute ? Si elle ne s’était pas montrée aussi inconséquente aussi ! Si elle ne lui avait pas tendu elle-même les cordes pour se faire battre…
Il l’a laissée un peu plus d’une semaine sans nouvelles. Ce qui ne l’a pas surprise outre mesure. Ça faisait, à l’évidence, partie de sa stratégie. Dans quel but au juste ? Elle n’a pas cherché à approfondir vraiment la question. Ça ne changeait de toute façon pas grand-chose à la situation.
Et puis, un matin, le téléphone.
– C’est moi !
Elle avait reconnu sa voix, oui !
– Je suis devant ta porte. Tu viens m’ouvrir ?
Devant sa porte ? Qu’est-ce que ? Ah, mais ça changeait tout, ça !
Elle est restée figée un long moment sur place. Tétanisée.
Eh bien alors ? Tu viens pas m’ouvrir ? Tu devrais, tu sais ! Dans ton intérêt.
Et elle l’a fait.
Il arborait un large sourire.
– Parce que ce que j’ai pensé, c’est que ce serait quand même nettement plus sympa de regarder tout ça ensemble. Côte à côte. Non, tu trouves pas ?
Elle ne trouvait pas, non. Mais est-ce qu’elle avait le choix ? Pas vraiment.
Elle n’a pas cherché à discuter. À quoi bon ? Il était en position de force. Il la tenait. Inutile de lui offrir le plaisir de lui infliger une nouvelle défaite.
Et elle s’est assise à l’ordi. Elle l’a allumé.
– Allez, vas-y ! Lance !
Les premières images, celles qu’il avait déjà commentées, il les a regardées, debout derrière elle.
– T’as vraiment un corps de rêve.
À l’écran, elle est entrée sous la douche.
– Un corps dont tu es manifestement follement amoureuse. Comme je te comprends !
Elle s’asseyait. Elle s’installait confortablement et elle se ciblait aussitôt, sans attendre, avec le jet.
Il a ri. D’un petit rire complice.
– Ça pressait, dis donc !
C’était vrai. Ça pressait ce jour-là. À cause de ce qui s’était passé au boulot avec Romain. Elle avait envie. Une envie folle. En pensant à lui. Et à Damien. Parce que Damien adorait qu’elle se donne du plaisir toute seule et que Damien…– Oui, mets-le bien à fond le jet. T’en profiteras mieux. Comme ça, oui.
Quel spectacle elle lui offrait Non, mais quel spectacle ! Une obsédée ! Une véritable obsédée. Ouverte. Cabrée. Obscène.
– Ça y est ! Ça vient. Ça perd pas de temps avec toi, ça, on peut pas dire ! C’est toujours comme ça ? Ça arrive toujours aussi vite ? J’adore ces petits cris que tu pousses. On dirait une bête blessée. Et puis tes yeux quand ça te submerge comme ça. Je m’en lasse pas. Finalement, tant qu’on ne l’a pas vue jouir, on ne connaît pas vraiment une femme.
Il lui a posé une main sur l’épaule.
– Tu sais ce qu’on fera la prochaine fois ? La même chose en live. En réel. Dans ta salle de bains. Ce serait génial, non ?
Oui, ben alors, ça, il n’en était pas question. En aucun cas.
– Allons, Christina, allons ! Tu sais bien que tu n’es pas en position de me refuser quoi que ce soit…Et sa main s’est appesantie un peu plus fort sur son épaule.
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