La poche du pantalon

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : La poche du pantalon Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-05-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(9.0 / 10)

Couleur du fond :
La poche du pantalon
Jpj, terrasse Twin-Towers, juillet 1976

Sa main est entrée dans la poche gauche du pantalon. Elle se tenait debout derrière lui, les yeux au loin sur l'horizon maritime lointain au delà de l'autre tour si proche, tellement immense. Ils regardaient tous deux dans la même direction, vers les côtes invisibles de France.

Le vent chaud caressait leurs nuques. La main était toute entière dans la poche. C'était poche vide sans mouchoir, sans monnaie, sans rien pour l'occuper.
Sans rien maintenant que la main, que sa main.

Elle sentait la couture qui marquait la limite vers le bas et aussi sur les côtés. Elle la parcourait de ses doigts pour en faire le tour et connaître son territoire et s'en assurer.
Le tissu de la poche était fin très fin et les extrémités sensibles de ses doigts sentaient bien la chaleur de la peau de l'aine. Chaleur de peau à peine plus forte que la chaleur ambiante de ce New York été 76 de bicentenaire caniculaire.

Elle pensait, je ne sens pas le calbut, a-t-il seulement mis calbut ce matin ?

Les doigts sont allés bas entre les cuisses. Elle touchait le mou, les plis de peaux vides fluides coulantes roulantes. Elle a poussé la poche pour chercher, chercher les boules égarées oubliées entre les cuisses, pendant bas. La main en cuillère pour les remonter.
Elles les a happées, doigts collés au périnée. Les couilles molles, comme lucques de Provence trop marinées, étaient douces sous les vrappes du scrotum. Elle aimait.

La bite était encore au repos, surprise elle aussi par le geste d'amitié de la fille.
Amitié intime.
Un mois de voyage aventureux depuis LA à travers le lointain Ouest.
Et c'était maintenant ainsi.

L'homme n'était pas en esprit de tendresse amoureuse. Le moment était plutôt en Sehnsucht de retour home après long périple américain.

Elle se collait à lui, lui appuyé à la haute balustrade de cette terrasse, acier large rond froid sur le ventre et elle chaude sur ses fesses et dans son dos avec sa main dans la poche du pantalon qui tripotait sans vergogne le paquet amolli par la canicule de cet été américain d'anniversaire de l'Indépendance.

Tout était encore au repos.

C'est bon c'est doux une bite au repos à travers le fin tissu d'une poche de pantalon. Elle pensait cela.
Elle n'était pas en état d'esprit de faire monter, de faire venir.
Elle pensait, et lui aussi pensait ainsi, c'est bon d'être dans la chaleur de l'été, et de n'être pour une fois pas tourmenté par tyrannie de bandaison.

La main était à plat, à la fois sur le haut de la cuisse, sur le bas du ventre et, par les doigts longs allongés sur l'aine, déjà un peu poilue, un peu frisée.
L'autre main, l'autre bras avaient contourné la taille et s'étaient posés, de concert, sous le teeshirt sur le ventre au dessus de la ceinture.
Juste en dessous du rond d'acier formant balustrade contre lequel la poitrine était appuyée.
Elle poussait de tout son corps, de ses jambes sur les mollets, de ses cuisses, de son pubis sur les fesses, de son ventre au creux des reins, de ses seins ses deux petits seins libres écrasés sur son dos et de sa bouche dans le cou en fioritures de multiples petits bisous.

L'autre main, la droite, palpait la peau de l'abdomen, dure molle, selon, et descendait à la ceinture. Espace entre ceinture et ventre creusé en invite. Élastique du caleçon, ah bon il en a un. La main descend encore et empaume. Une légère humidité nappe l'ensemble. Mais tout est pudiquement atrophié, comme en été.

Ils sont seuls sur cette terrasse à touristes aux confins des nues sous la chaleur d'Amérique dans les vapeurs de Liberté.

Le gland est confit, ermite, dans sa gangue molle. La tige n'est plus ou quasiment. Et le paquet ne mérite plus ce nom, stalactite informe, contenant au contenu flou et absent.

Elle laisse sa main immobile qui garde.


De l'autre côté, dans la poche, la main gauche cherche ouverture.
Elle la trouve en dessous, entre deux, derrière.
Le doigt incisif incursif parcourt le long périnée velu et plonge dans le serré mouillé.

Défaut d'allonge et renonce.

Alors c'est la droite qui vient en rescousse et, quittant le devant, glissant contournant la fesse,revient par l'arrière et descend, descend encore... , et enfile le long doigt, celui du milieu. Les deux grands doigts se rencontrent, l'un laisse place à l'autre. La fille s'est un peu détachée, reculée, son bras est enfoui entre les fesses sous la ceinture dans le pantalon. On ne parlera pas de moiteur, elle est à fond dans le mouillé le transpirant le glauque le gluant. Le grand doigt se présente, il est adoubé, avalé, acquis.

Par devant, dans la poche, on se réjouit. La bite a pris consistance, le gland est étendard, les couilles sont l'une à côté de l'autre sœurs serrées par le sac dur du scrotum plissé.

Un coup d'œil en arrière pour vérifier la porte du lift et son voyant rouge, l'heure est passée il n'y aura plus de montée.
La fille à tôt fait de libérer la ceinture, dégrafer le pantalon, descendre aussi le caleçon sur les chevilles. Lui n'a pas tant de chemin à faire, écartant simplement le côté du gousset.

Fesses posées sur la large balustrade d'acier elle a les mains à son cou à lui et son cou à elle est pendu en arrière dans le vide de trois cents mètres d'abime. Elle s'accroche solidement de ses deux cuisses aux hanches du garçon. Elle se dit que cette trique soudain saillie est miracle.

Jpj, NYC, juillet 1976.

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Texte coquin : La poche du pantalon
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