LE PLAISIR EST PARFOIS AVEUGLE !

- Par l'auteur HDS JULIE-ANAIS -
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Récit libertin : LE PLAISIR EST PARFOIS AVEUGLE ! Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-02-2023 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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LE PLAISIR EST PARFOIS AVEUGLE !
Chaque année il y a dans notre petite ville un festival de musique baroque. Il dure trois jours, du vendredi au dimanche soir. À cette occasion, nous invitons dix pensionnaires de l’Institut pour aveugles, qui est à une cinquantaine de kilomètres d’ici. Ces aveugles, qui aiment la musique, sont tirés au hasard. Ils ou elles arrivent un peu avant le concert du samedi soir et repartent le lendemain en fin de matinée.Des bénévoles prennent en charges les aveugles de leur arrivée à leur départ. Je n’ai jamais proposé mes services, prétextant que mon appartement n’est pas organisé pour recevoir une personne aveugle,ce qui est vrai.
Juste avant que je parte pour le concert du vendredi soir, Laure, une très bonne amie, me téléphone, visiblement un peu affolée, et me dit: « Justine, je vais te demander un grand service. », je lui réponds «  Si c’est possible, ça me fera plaisir. ». Laure poursuit: » J’ai une grosse grippe et je ne pourrais pas m’occuper de « mon » aveugle samedi soir. Peux tu me remplacer? ». Après deux interminables secondes, je prends une grande respiration et dit à Laure: »Pas de problème. ».Cette perspective ne m’enchantait guère.
Le samedi soir j’arrive dans la salle de concert et, immédiatement, Héléne, qui est un peu l’organisatrice de ce festival, me fait signe. Je la rejoins et , avec une jeune femme à ses côtés , me dit: » Justine, je te présente Chloé qui sera ta compagne jusqu’à demain matin ». Je suis soulagée de voir que « mon « aveugle est une femme.Je reste donc avec Chloé qui est une belle jeune femme à l’aspect fragile. Elle doit avoir autour de 25 ans, une dizaine d’années de moins que moi. Elle porte des lunettes avec des verres fumés et, dans sa main droite, elle tient une canne blanche. Au téléphone Laure m’avait prévenu que le plus difficile serait de ne pas faire de gaffe. Avec une aveugle il est mieux de bannir le verbe voir de son vocabulaire. Sans le dire à Chloé, je choisis deux places où on voyait bien l’orchestre. Je m’assois à la droite de Chloé et, en attendant le début du concert, nous parlons de la pluie et du beau temps. Le concert débute, et, ayant mis sa canne dans sa main gauche, Chloé n’arrête pas de toucher mon genou gauche avec sa main droite, comme pour vérifier que je suis bien à côté d’elle. Je décide alors de prendre la main de Chloé dans la mienne. Pour me remercier, elle me serre la main un instant, ce qui me trouble un peu. Le concert fut agréable, sans entracte . En tenant Chloé par la main, je salue quelques amis et, après un passage au vestiaire pour récupérer nos manteaux et le sac de Chloé, on prend ma voiture et nous sommes chez moi en cinq minutes.
Une fois la porte d’entrée franchie, j’aide Chloé à enlever son manteau, je pose son sac dans sa chambre, elle enlève ses lunettes et je lui demande si elle veut boire une tisane ou autre chose. Elle décline l’offre et demande que je la conduise à la salle de bain et elle réclame son sac. Je reste dans le salon et, quand Chloé sort de la salle de bain, elle est en chemise de nuit. Comme elle me dit qu’elle souhaite se reposer, je la guide vers sa chambre. Elle vérifie que sa canne est bien à côté du lit et je l’aide à s’étendre dans le lit. Elle me dit bonsoir et je l’embrasse sur une joue. En sortant de la chambre, je suis sur le point de commettre une gaffe car je me retiens de lui demander: »J’éteins la lumière? ».
Timidité? Réserve? Habitude d’une certaine solitude? Depuis l’arrivée à la maison, il s’était écoulé à peine une heure et nous avions échangé une dizaine de phrases.
Je vais dans le salon faire un peu de lecture et je passe à la salle de bain pour me préparer pour la nuit. J’enfile une chemise de nuit légère et, au passage pour aller à ma chambre, je constate que Chloé semble dormir.
Je me couche et je sens que je m’enfonce délicieusement dans le sommeil.

Vers le milieu de la nuit je sens une présence sur mon côté droit. Ouvrant les yeux je vois Chloé, allongée, la tête tournée vers moi et je suis surprise par ses paupières closes. Je lui dit: »Quelque chose ne va pas ? ». Elle me réponds avec un ton penaud : »La chambre est trop grande pour moi toute seule. ». Je ne cherche pas à comprendre comment une aveugle peut trouver une chambre trop grande. Je dépose un baiser bienveillant sur la joue de Chloé et jette nonchalamment mon bras gauche autour d’elle. Je suis bien, mais, je ne sais pas pourquoi, Chloé prend ma main gauche avec sa main droite et pose ma main exactement sur un de ses seins. Je ne réagit pas mais je suis un peu troublée par ce geste. Je sens très bien la pointe de son sein réagir à la présence de ma main. J’ai déjà eu des relations intimes avec des femmes, mais, avant refaire ce genre de geste , il y avait toujours eut des approches, des préliminaires. Chloé est arrivé dans ma vie il y a quelques heures, nous avons échangé presque que des banalités, elle ne sait pas qui je sui ni à quoi je ressemble et elle me fait poser une de mes mains sur un de ses seins ! J’essaie, timidement et sans succès, de retirer ma main. Je me rend alors vite compte que mon corps n’est pas insensible à l’idée que je lui touche ses seins. Je ne sais pas si Chloé a deviné mes pensées, mais je n’ai pas offert beaucoup de résistance quand, ayant remonté sa chemise de nuit, elle guida directement ma main gauche vers ses seins. Je les caressais doucement et alternativement, en exerçant de légères pressions et en frôlant les tétons avec ma paume. Ses seins étaient ronds et fermes. Cette histoire a commencé lors d’une soirée chez Laure et Pierre, des amis de longue date qui m’invitent souvent. J’accepte l’invitation assez souvent, Laure et Pierre sont des personnes agréables et il y a chaque fois de nouvelles têtes. Cette fois ci, au lieu de prendre l’option buffet, Laure et Pierre avaient choisi de faire un repas autour d’une table. Je me retrouvais donc, pour respecter le protocole, entre deux hommes. Celui de gauche était visiblement d’une génération plus avancée en âge. De plus il semblait connaître sa voisine de gauche et se mit immédiatement à parler avec elle. À ma droite j’avais un homme, sans doute de mon âge, avec une figure avenante. Je devinais un corps de sportif, mais il avait aussi une touche d’intellectuel, des r.pliques vives et le ses de l’humour. Bref il me plut tout de suite et je pense que je ne lui fut pas indifférente. Ce ne faut pas le coup de foudre mais le courant passait!

Le repas fut donc très agréable même si je ne me souviens plus très bien du menu. Le café et les digestifs furent servis au salon et Louis, c’était le nom de mon voisin de droite, fut un compagnon de soirée attentionné. En fait, nous avons passé la soirée ensemble, ce qui n’échappa pas à Laure et Pierre. La soirée se terminait et nous voulions la prolonger. Chez lui, chez moi?. Dans cette situation je me souviens toujours de ce que disent les africaines: » Si tu laisses un homme passer la nuit chez toi, il y a de fortes chances que, le lendemain à midi , il te demande de réparer ses chaussettes! ».Je souris à Louis et je dis: »Chez toi. ».
Nous prenons un taxi et Louis précise qu’en fait on va chez un ami qui lui a prêté son appartement pour la semaine. Il précise aussi qu’après une semaine de travail avec Pierre, il quitte la ville demain. Je lui dis alors, un peu malicieusement: «  Ah, mais alors,nous avons toute la nuit devant nous! ». En guise de réponse il me prend une main et je trouve cela agréable . Nous arrivons chez « son ami » et nous nous mettons à l’aise. Louis met de la lumière tamisée et il fait jouer de la musique douce. Louis semble bien savoir faire les choses et, même si son séjour ici a duré qu’une semaine, je ne suis sans doute pas la première femme à venir dans cet appartement. Cela me pose aucun problème. Louis me sourit, iI s’approche de moi, me prend par la taille et pose ses lèvres sur les miennes. Un petit fourmillement révélateur monte de mon bas ventre. Louis me demande si je veux boire quelque chose et j’opte, comme lui, pour un cognac. Assis côte à côte sur le diva, nos verres de cognac devant nous, nous commençons les approches.
Je commence à déboutonner la chemise de Louis et il fait la même chose avec mon corsage. Sans toucher aux cognacs, sana avoir le temps d’enlever chemise et corsage, il me prend prend par la main pour aller dans sa chambre. Je le suis de bonne grâce et sans cérémonie, et pour aller plus vite, chacun se déshabille complètement. Nous nous regardons et échangeons un sourire de satisfaction. Le regard de Louis se pose sur mon pubis et je sais que ma fente est bien visible à travers ma toison blonde et peu abondante. Je regarde le bas ventre de Louis et la vue de son pénis, déjà en pleine érection, provoque chez moi une bouffée de chaleur. Le fourmillement de tout à l’heure redouble d’intensité. J’ai connu un certain nombre d’hommes et j’ai donc vu un certain nombre de pénis, en érection ou non. La longueur ou la grosseur du pénis n’a jamais été pour moi un élément important par rapport au plaisir ressenti lors d’une pénétration. Les dimensions du pénis de Louis n’avaient rien de particulier, mais j’étais fasciné par la cambrure accentuée de son organe et par le gland qui se détachait bien du reste du membre. Le gland de son pénis en érection pointait vers le haut, presque à la verticale. Je sentais que mon sexe était vraiment trempé.
J’aime bien les préliminaires et j’aime bien jouir, mais je peux facilement me passer d’une pénétration. J’aime bien avoir des relations intimes avec des femmes. Pourtant, depuis la vue du pénis bien bandé de Louis, je pensais plus qu’à une seule chose: être pénétrée par ce pénis. Je ne savais pas pourquoi et je ne voulais pas le savoir.
Visiblement Louis n’avait pas prévu le même scénario puisque, après m’avoir allongé nue sur le lit, il se préparait à venir caresser mon sexe avec sa bouche et sa langue. Il était à genoux entre mes jambes écartées et son visage se rapprochait de mon bas ventre. Alors, pensant uniquement à mon envie de pénis, je me relevais un peu, pris les aisselles de Louis chacune avec un bras et ramenais ainsi son visage vers le mien. Je lui offrais alors un long et doux baiser, mais la tête de Louis voulut à nouveau rejoindre mon sexe. Je la retenais d’une main et, poursuivant mon idée fixe, avec ma main droite j’allai, entre les cuisses de Louis chercher son sexe tendu et courbé et je le plaçai à l’entrée de mon vagin. Louis comprit enfin et son membre me pénétra sans aucune difficulté. Sans être une experte en pénétration et en orgasme féminin, j’ai toujours ressenti des plaisirs différents pour une pénétration et pour un orgasme. Pour ma part, le plaisir d’une pénétration n’est jamais à la hauteur du plaisir produit par un orgasme. Or, avec Louis, pour la première fois de ma vie, je sentais les deux types de plaisir se mélanger. Au plaisir sourd et enveloppant de la pénétration s’ajoutait le plaisir plus étincelant de la préparation à l’orgasme, les deux plaisirs variant d’intensité au rythme du va et vient du bassin de Louis. Je ne cherchais pas à comprendre ce qui se passait car la chaleur de la pénétration me mettait dans un état second, traversé par des pointes de jouissance. Pourtant, d’un coup, je compris que ces pointes de plaisir venait sans doute de mon clitoris qui devait être frotté par le membre de Louis à chacun de ses va et vient en moi.

Je ne pouvais, ni ne voulais plus y penser car je sentais le gland du pénis de Louis se gonflait de plus en plus et les pointes de jouissance qui partait de mon clitoris se multipliaient, hors de contrôle. Le visage de Louis, au dessus du mien, grimaçait de plaisir mais restait beau. Je sentais avec volupté l’orgasme se préparer à déferler, et dans un dernier va et vient de son bassin, Louis et moi jouissions ensemble.Le jet de sa semence en moi m’arracha un petit cri suivit du long gémissement déclenché par mon orgasme.Tout mon corps fut un instant agité.

Allongée sur le dos, j’étais anéanti par le plaisir d’un orgasme provoqué par cette pénétration. Mon compagnon de jouissance était sur le dos à ma gauche et je l’entendis dire: » C’était bon! ».
Nous sommes restés dans cette position une dizaine de minutes. Après un tendre baiser, nous sommes allés dans le salon où nous attendaient nos verres de cognac. J’avouais à Louis que c’était la première fois qu’une pénétration provoquait aussi un orgasme. Louis sourit et avait l’air content pour moi, mais,visiblement, il ne tenait pas à aller plus loin sur le sujet.

Comme il était très tard, il fut décidé que je dormirai ici. Louis me prêta un T-shirt pour dormir et je remis ma culotte. Louis opta pour un haut de pyjama et remis son mini slip. Il devait être deux heures du matin quand la fatigue nous plongea, côte à côte, dans le sommeil.

Vers10 heures, je me réveillais tranquillement. Louis, toujours sur le dos, dormait du sommeil du juste. En le regardant dormir, mes yeux tombèrent sur le renflement de son mini-slip et je ne pus m’empêcher de penser à hier soir. Comme il quittait la ville aujourd’hui, je n’hésitais pas longtemps. Je me mis à genoux à côté de lui et descendit un peu son mini-slip. Louis ne réagit pas. Je pris alors dans ma bouche le gland de son membre et le caressais avec ma langue. Louis émis une sorte de grognement de plaisir et ouvrit un peu les yeux.J’enlevais complètement le mini slip de Louis et je pris dans ma bouche une bonne partie de son membre. L’effet de la fellation ne tarda pas et le pénis de Louis pris rapidement la même allure que celle qu’il avait hier soir. J’étais très excitée, Louis aussi, et je ne voulais pas qu’il éjacule dans ma bouche. Le sexe de Louis était maintenant en pleine érection et, comme j’étais à genoux, Louis pensa me pénétrer par derrière. Comme je voulais revivre à coup sûr l’émerveillement de hier soir, je me mis vite sur le dos et Louis compris que je voulais être pénétrée par devant, comme la veille. J’écartais bien mes cuisses et, sans autres préliminaires, mon vagin avala tout entier le membre de Louis qui poussa un petit cri. Au passage, j’avais bien senti le corps de son membre rigide et courbé caresser mon clitoris. Dès les premiers mouvements de va et vient de son bassin, je compris que la magie de hier soir allait à nouveau opérer. Mieux, j’avais vraiment l’impression que le sexe cambré et dur de Louis me pénétrait et me masturbait en même temps.J’étais dans un nuage de plaisir et, à l’intérieur de mon corps, je recevais comme des flèches de jouissance aigüe. En moi, je sentis le gland de Louis qui se gonflait sans fin et…je perdis pied et je m’abandonnai en fermant les yeux. J’étais entièrement livrée à mes sensations. Quand je rouvris les yeux, Louis était devant moi avec un sourire bienveillant. Son sexe ne bandait plus. Il me raconta qu’il avait joui en moi et que, au même moment, j’avais dû avoir un orgasme. Quand il a éjaculé en moi, il me dit j’ai poussé un petit cri suivi d’un long gémissement accompagné de plusieurs soubresauts.

Je restais alors immobile quelques instants, rêveuse, et ,en me levant enfin, je déposais un léger baiser sur la bouche de Louis. Il se leva aussi et j’avais envie de lui dire: »Merci pour tout! », mais je ne voulais pas qu’il se sente instrumentalisé.
Sous la douche je quittais mon nuage, mais je restais dans une brume ouatée une bonne partie de la journée. Je dis au revoir, et non adieu, à Louis avec une petite larme et on se promis de se donner des nouvelles de temps en temps.
Depuis j’ai connu d’autres hommes mais aucun furent à la hauteur de Louis. J’ai des nouvelles de Louis qui va un peu au quatre coin du monde.
Ce que j’ai vécu avec lui est encore une expérience unique et je me demande toujours: Est-ce à cause de la forme du sexe de Louis? De la position de mon clitoris dans mon sexe? De nos positions respectives lors de la pénétration? De tout ça en même temps ?

Rien qu’à y penser, je sens des fourmillement qui montent de mon sexe.

JULIE-ANAIS Chloé gémissait par moment et des fourmillements montaient de mon bas ventre. Gardant l’initiative, Chloé ne mis pas de temps à enlever ma main de ses seins et, avec sa main sur la mienne, à la diriger vers son bas ventre. Nous respirions plus vite. Chloé avait gardé sa culotte et, au contact du tissu, elle lâcha ma main pour que la mienne se glisse facilement entre la peau de son bas ventre et sa culotte. Je m’étais un peu relevé sur le coude droit. Ma main était maintenant sur son pubis et je devinais une toison peu abondante et soyeuse. On sentais très bien le sillon de la fente de son sexe. Quand un doigt glissa le long de ce sillon, Chloé poussa un petit cri. Mes lèvres allèrent alors se poser sur celles de Chloé, qui les ouvrit pour que ma langue rencontre la sienne. J’étais très excitée et le sexe de Chloé très humide.Je n’ai pas eu de difficulté à trouver le clitoris ferme, lubrifié et dressé. Je commençais doucement à masturber Chloé qui gémissait par intermittence. Elle écarta un peu plus ses cuisses et je pus caresser l’entrée de son vagin. Chloé poussa un petit cri et je compris que cette caresse avait déclenché la montée vers l’orgasme. Celui ci ne se fit pas attendre et le gémissement de Chloé devint plus sourd et plus sonore, son corps se mis à trembler et son ventre se cambra un peu. Chloé retira main de sa culotte, son clitoris était peut être devenu trop sensible. Maintenant silencieuse, elle semblait paisiblement faire durer son orgasme et j’eus l’impression qu’elle glissait dans le sommeil.
J’étais très excitée et je me mis à penser au film » Hotel Désir » qui montre, de manière explicite et tout en douceur, les ébats imprévus d’un client aveugle et d’une femme de chambre qui vient faire le ménage dans sa chambre. Sans m’en rendre compte, j’avais du remonter ma chemise de nuit sur mes seins car mes mains étaient, dans ma culotte, sur mon sexe humide et je caressais ma toison.
À mon oreille droite j’entendis: »Attendez ». Chloé ne dormait pas Je sentis alors sur moi sa main droite qui, à tâtons, explorait mon corps. Elle toucha mes seins, et, sans s’y attarder se dirigea vers mon bas ventre. Elle retira ma main de dessous ma culotte et la remplaça par la sienne. Je gémis de plaisir et la main de Chloé se mit à masser mon pubis.Je cambrais alors mon bassin pour faire comprendre à Chloé que je voulais qu’elle me masturbe. Dès que ses doigts touchèrent mon clitoris je sus que je ne pourrais pas retenir mon orgasme. Il éclata rapidement et, à un petit cri, succéda une sorte de râle de plaisir. Comme Chloé mon corps fit des soubresauts.
Chloé enleva sa main de ma culotte, nous échangeâmes un long baiser sur la bouche et, dans les bras l’une de l’autre, le sommeil vint nous prendre.
Il devait être 5 ou 6 heures quand j’entrouvris les yeux, La porte de la chambre ouverte laissait passer suffisamment de lumière pour que je vois Chloé dormir tranquillement . Sa chemise de nuit était restée remontée et on voyait bien sa culotte blanche.
J’étais vraiment bien quand je me mis à penser à la toison et au sexe, que je n’avais pas vus. Sans trop réfléchir mais en évitant de la réveiller,
j’enlevai la culotte de Chloé, et je me plaçai entre ses cuisses que j’avais écartées, Comme je l’avais deviné au toucher, Chloé avait une toison peu fournie. Sa fente, très visible, était une véritable invitation pour mes lèvres. Je penchai ma tête et y déposai un baiser pleine bouche. Sa toison était comme de la soie. J’étais très excitée par la vue de ce pubis d’adolescente. Alors, avec ma langue, j’ouvrais la fente humide et le toucher du clitoris fit réagir Chloé. Une des mains de Chloé se posa sur ma tête et je sentais une légère pression de sa main pour que ma langue reste dans sa fente. Je commençai alors à masturber Chloé, qui se mis à gémir de façon crescendo. Quand, à ces gémissements, vinrent s’ajouter de petits mouvements involontaires de son corps, je sus que l’orgasme était proche.
Quand il éclata, Chloé poussa un « Oh » sonore qui mit beaucoup de temps à mourir.
Je me remis à côté de Chloé, elle sur le dos et moi à moitié sur la partie gauche de son corps.Nous n’avions pas échangé un mot. J’étais bien et je crois que Chloé aussi.

Je me levai avant Chloé pour prendre une douche et, après son lever, comme elle ne connaissait pas la salle de bain, je l’aidai à se doucher. Je lui dit qu’elle avait un beau corps, des seins doux à caresser et un pubis excitant à regarder. Elle me répondit avec candeur: »C’est vrai? » et poursuivit » La toison de votre sexe est aussi bien douce » et termina par un « Je vous aime bien. » .  Je crois que moi aussi je l’aimais bien.

Elle accepta que je l’aide aussi à s’habiller, ce qui me permit de frôler une dernière fois ses seins. Pour le petit déjeuner Chloé remis ses lunettes et me demanda de tenir une de mes mains. Ce n’était pas pratique pour faire le service, mais cette demande me toucha droit au coeur. Je compris que nous n’avions pas besoin de beaucoup parler.
Je reconduisis Chloé au lieu de rassemblement pour le retour à l’Institut pour aveugles. Au moment du départ pour l’Institut, involontairement, mais je crois plutôt volontairement, un baiser de Chloé glissa de ma joue vers ma bouche. Il me fut difficile de ne pas laisser échapper quelques larmes.

Pensant à la mise en garde de Laure au sujet des gaffes à ne pas faire, j’étais contente de moi quand, en agitant une main, je me surpris à crier à Chloé: « Au revoir! ». Je ne sais pas si elle m’a entendu, mais je la vis tourner la tête dans ma direction et sourire.
Deux mois après, je suis passée à l’Institut pour aveugle pour voir Chloé et on m’a dit qu’elle vivait maintenant en appartement, en ville, avec une amie. J’étais contente pour elle, et un peu triste. Je pensais que si, par hasard, je croisais Chloé quelque part en ville, elle ne me connaîtrait pas.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Quelle belle histoire !!! Bravo pour ce moment de tendresse et d’amour.

Histoire Erotique
De Julie Anais à Roachy
Merci pour votre commentaire, mais vous semblez oublier que je n'utilise pas de verbe voir dans le déroulement de mon histoire et qu'il apparait justement comme "idée toute faite" dans la bouche de deux personnages, l'amie qui se désiste et l'hôte.
Julie Anais

Etant un lecteur aveugle, je me permet cette remarque:

- le verbe voir n'est pas prohiber et nul besoin de faire attention à cela, surtout que si vous ne l'aviez pas mis dans votre histoire ela n'aurait rien changer à son déroulement. personnelement j'utilises les termes:

je vais lire, je vais voir un film, j'ai vu un ami aujourd hui etc....

juste pour éclaircir les idées toutes faites :-)

Histoire Erotique
Très belle histoire. J'ai été ému et touché par cette relation avec cette femme non voyante. Ça ne m'est jamais arrivé mais je crois que j'aimerai avoir une relation pleine de tendresse avec une aveugle, le sexe venant au second plan.



Texte coquin : LE PLAISIR EST PARFOIS AVEUGLE !
Histoire sexe : Une rose rouge
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