Les contes de la main gauche : vol à voile

- Par l'auteur HDS Jpj -
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Les contes de la main gauche : vol à voile Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-10-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Tags : Avion Beauté
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Les contes de la main gauche : vol à voile
jpj, Pic Saint-Loup 10/2012

Au club de vol à voile du Pic-Saint-Loup, il y a des filles en combinaison légères, blanches, qui n'ont peur de rien ou alors de pas grand chose ou presque.
C'est un club où il y a des filles. C'est normal, le pic Saint-Loup, c'est à coté de Montpellier. Et Montpellier, c'est un endroit où il y a des filles. Beaucoup de filles. Et surtout, rien que de belles filles.
Darwin vous dirait des théories comme quoi si les belles filles sont à Montpellier, c'est parce qu'à Montpellier il y a rien que des belles filles. Ce qui est vrai.
Enfin Darwin avait raison de préférer les belles filles. Moi je suis un véritable disciple de Darwin, sincèrement convaincu que les belles filles sont l'avenir de l'homme... comme disait l'autre poète d'Elsa.

A propos du Pic-Saint-Loup, c'est là qu'on s'éclate, nous les mecs de Montpellier, quand le vent souffle du nord.
A propos des filles, faudra que je vous explique la relation.

Pour le vent, c'est facile à expliquer. Le Pic-Saint-Loup, c'est comme qui dirait une montagne en forme de coin, face au nord. Quand le vent souffle du nord, et c'est courant ici, les ascendants grimpent à 10000m, c'est à dire plus haut que l'Himalaya. Un coin de la planète où il fait toujours froid. Alors à Montpellier, quand le vent souffle au nord, tous les mecs qui en ont rappliquent dare-dare au Pic-Saint-Loup.
Le club a un grand hangar plein à craquer d'oiseaux fuselés aux grandes ailes d'albatros qui prennent le vent et montent aux confins de l'atmosphère. Parce que les ascendants du Pic-Saint-Loup vous mènent là où de nulle part ailleurs on peut aller. C'est magique. Et les gens viennent ici du monde entier pour chatouiller l’extrême limite de la planète, là où le ciel est noir et l'horizon courbe. Picard et Baumgartner en bavent.

Pour les filles, c'est facile à comprendre : quand c'est extrême, va savoir pourquoi, voilà les filles qui rappliquent. Les filles ça sait instinctivement quand et où les mecs de qualité sont rassemblés et ça y vient chasser, en meute. Les filles, elles sont terribles.

Finalement, au petit aérodrome du Pic Saint-Loup, si on sait convenablement poser ses filets, on peut faire de belles prises de fraiches palombes de passage.

Les gars d'ici, ils arrivent le matin tôt pour sortir les planeurs. Il faut se mettre à plusieurs car les ailes sont grandes et il n'y a qu'une roulette au milieu. De plus les avions sont rangés enchevêtrés dans le hangar pour les faire tous rentrer. Les filles arrivent plus tard. Mais ce samedi matin là il y en avait déjà une en combi blanche avec le logo du club au dessus du sein. On voyait qu'elle était branchée car les gars l'avaient embauchée pour tenir le bout de l'aile pendant qu'ils manœuvraient. Elle était plutôt petite avec des cheveux au carré et des seins pointus qui animaient le devant de la combinaison blanche. Quand elle levait les bras pour attraper une aile, on voyait bien le profil du sein sous le tissu. Quand elle se baissait, tous les gars mataient ses fesses pour deviner l'élastique de la culotte.

Quand les planeurs ont été alignés sur l'herbe, ils sont tous retournés au club-house prendre le café en attendant qu'arrive le tracteur. Le remorqueur, c'est un avion à moteur qui tire les planeurs et les mène assez haut pour qu'ils puissent circuler et aller chercher les pompes. Le remorqueur est basé à Candillargues, un petit aérodrome de Canadair et d'ULM, du coté de la Camargue.

La fille téléphonait. Les filles téléphonent tout le temps. Sa copine est arrivée avec deux autres gars. La route au milieu de la garrigue tourne et retourne. C'est un vrai enchantement dans le soleil levant sous l'Hortus. Sa copine, Myriam, est une grande gazelle aux yeux bleus berbères avec une crinière frisée luxuriante. Quand on la voit on ne peut s’empêcher de penser qu'elle doit en avoir autant du nombril au coccyx, que ce doit être une merveille de toison plein la culotte à plus pouvoir dénicher la fente. Enfin, elle et Myriam ont toujours bon accueil chez les pilotes du club. Et ils se battent même pour savoir qui les embarquera.

Il faut savoir que le vol à voile est un sport où l'on s'ennuie. D'abord, pour monter haut, il faut tourner comme un con dans une pompe d'ascendance longtemps. Tourner, ça n'a rien de marrant et même c'est très chiant : on a le cœur au bord de la nausée, le paysage est à chier, toujours pareil, toujours tournant, toujours pentu et ça dure, ça dure tant que le mano descend.
Ensuite, on ne sait jamais en partant si on aura la chance ou bien si on sera redescendu, comme un con, dix minutes après sans avoir accroché un ascendant correct.
Alors on aime bien, nous les pilotes, embarquer une gonzesse. Ca fait compagnie.
La compagnie reste néanmoins limitée car en planeur on n'est pas l'un à coté de l'autre comme dans une auto , mais en tandem, l'un devant l'autre. C'est pour des questions de finesse.
Le résultat, c'est qu'on peut se parler mais pas du tout se regarder ni même se bécoter ou se tripoter.
Alors les relations avec une fille, dans un planeur qui a chopé la bonne pompe et qui part pour 500km de vadrouille, tient du surréalisme... Il faut une bonne dose d'imagination pour égayer le dialogue.

Avec Myriam, la question ne se posait pas, tous les gars pensaient qu'à son cul et à ses fesses velues, frisées. Et ça leur donnait des ailes, aux mecs et même aux planeurs aussi. Surtout qu'en plus elle avait des nibars de compète, lourds devant. Les pilotes la faisaient monter dans le planeur. Ils lui disaient tu touches pas au manche, tu le laisses, et ils l’arnachaient avec application, les sangles entre les cuisses bien serrées la main baladeuse, le harnais sur la poitrine, écrasant les gros nibars, et deux doigts qui effleurent le téton pour le faire monter. La fille était aux anges et le pilote n'était pas de reste.
Le pilote s'installait derrière, le manche entre les cuisses. Il fermait la bulle de plexi et ils attendaient en rôtissant au soleil que les copains attachent le câble et que le tracteur les tire.

Le planeur décolle avant le tracteur. C'est déjà incroyable : le grand planeur roule des ailes derrière la guêpe vrombissante qui le tire. Myriam devant, les pieds au nez du planeur, sent les émotions la submerger. Déjà elle a le fond trempé d'être dans cette bulle avec l'avion devant qui roule sur la piste et elle dans cette coque de noix légère qui s'est déjà envolée. La montée est rapide.
Myriam pense que le mec, derrière, elle le connait, c'est un pilote du club. Mais elle n'est encore jamais restée avec lui, en fait elle ne le connait pas et elle est contente car elle va le connaître. Myriam ce qu'elle aime dans ce club c'est les mecs. Myriam elle aime ça. Elle se dit que ce soir elle va encore rajouter une buchette à son tableau. En plus ces mecs des planeurs ils la font monter au ciel, vrai, pas qu'en pensées, en vrai de vrai. Il y a quelque chose de magique et le paradis de soleil de nuages et d'horizons lointains éclate dans son ventre en soubresauts, chandelles, loopings, vrilles, décrochages abrupts. Elle sent déjà ses intérieurs se cabrer et battre la mesure. Myriam c'est une sentimentale.

Le mec derrière il pense poils. Il pense que la Myriam, là devant lui, harnachée dans les ceintures larges et noires qui lui écrasent les nibars, ces gros nibars mous et onctueux, avec cette tignasse frisée qui est une vraie invite à lui visiter l'entrejambe, la Myriam elle va connaître d'ici peu l'extase dans les espaces du Pic-Saint-Loup. Et qu'après ça il lui restera plus qu'à la cueillir, mure et juteuse comme une pèche du mois d'août. Il pense qu'il va la ramener à sa maison et lui fera déjà un festival avant d'aller diner. Il se rappelle que ce soir il a une fête. Que la Myriam il va l'amener à la fête et qu'elle fera baver tous ses copains, avec le cul qu'elle a. Il se dit qu'il a intérêt à bien la fatiguer car Il es content.il aura du mal à tenir, ce soir, cette grande fille avide d'horizons nouveaux au milieu des copains pilotes qui sont tous de vrais chimpanzés en rut.
Le mec il regarde la tignasse frisée devant lui et il pense, fort, à son cul. Il est content.

Pendant ce temps la copine, elle perd pas son temps. Elle est déjà en main avec un gars jeune et vigoureux. Le planeur est « de voltige ». Il l'a ficelée doublement avec le harnais de base plus des sangles spéciales. Il a passé ses mains sur le devant pour « voir » si les tétons viendraient. Ils sont vindus. Il est content. Elle a des retenues. Il faut pas croire que parce que t'es pilote les filles vont te tomber dans les bras, rôties comme des cailles sur canapé. Mais, elle aussi a la combi déjà trempée entre les cuisses et elle sait qu'elle aura du mal à faire semblant de rien.
Ils se mettent en piste pour le tracteur. La fille a pris le manche. Elle explique qu'elle aime ça et qu'elle fera le facile et lui laissera la voltige. Le gars il pense, va ma petite, après deux trois figures t'auras les ovaires en drapeau et tu feras moins la maline. Le gars il sait que les filles, après un looping et deux vrilles, elles ont les villosités qui s'échappent de la fente et le cœur qui chavire.
Mais la blonde était du genre mec-manqué à qui faut pas la conter. Elle n'avait même pas regardé où était le « bag », le truc ousque les loppes dégueulent. La fille elle était de bonne constitution et elle n'a pas flanché. Pourtant le pilote il se donnait. L'aimait ça, la voltige, le jeune ! Et que je te fais un piqué direct droit sur la piste avec un final en passage à dix mètres ras les couilles du président du club, un vieillard qui a eu été mais qui n'est plus.

La journée a passé et au soleil couchant les gars ont remisé les planeurs.
Les copines ont bisé tout le monde et sont parties en suivant la caisse du copain de Myriam, qui les avait invitées toutes les deux à la fête.
Chez lui elles ont voulu prendre une douche et passer les robes qu'elles avaient prévues dans leur musette. Elles sont restées si longtemps dans la salle de bain que le gars il a plus eu d'eau chaude. Son zizou était tout rabougri. Il faisait plus du tout le fier. Il n'avait pas perdu espoir de brouter la Myriam mais faut reconnaître qu'après cette douche froide, l'idée était plus dans sa tête que dans son pantalon...
Les filles, elles rigolaient dans leurs robes d'été et ont voulu y aller. Elles se tenaient par la taille. Elles étaient contentes.

La Myriam, elle avait pas pris de culotte de rechange. Après la douche sa copine lui a dit tu vas pas remettre ça ! Alors elle est restée telle qu'elle sous sa robe d'été. L'autre n'a pas voulu être de reste. Alors elles se tenaient par la taille et se frottaient par coté et mouillaient en pensant qu'à la fête y aurait des mecs, plein de pilotes et qu'elles allaient s'en donner.

Le Pic Saint-Loup, comme on dit à Montpellier, c'est unlimited...

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