Les fantasmes de Lucie (14)

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Les fantasmes de Lucie (14) Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-03-2022 dans la catégorie A dormir debout
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Les fantasmes de Lucie (14)
Cordelia avait trop hâte.
– On se voit ce soir après le boulot ?
J’ai fait semblant de ne pas comprendre.
– Ce soir ? Pourquoi faire ?
– Ben, continuer l’histoire du gode, là, tu sais bien !
J’ai éclaté de rire.
– Ah, ça te tient, toi, hein !
– Ben, il y a de quoi, non ?

Et on s’est retrouvées chez elle.
– Là, on sera bien.
Sur le canapé.
Elle s’y est confortablement installée à mes côtés, dans un nid de coussins.
– Vas-y ! Je t’écoute.
Les yeux tout pétillants de gourmandise.
– On l’avait laissé où déjà ?
– Quand la fille qui les avait piqués chez le curé s’est fait gauler par sa patronne qui lui en a collé une…
– Ah oui ! Alors, vu que l’autre était mort, l’évêque a envoyé un nouveau curé. Auquel cette vieille chouette s’est empressée d’aller tout raconter.
– La garce !
– Le pasteur a compati, prié, promis de faire la morale à cette pauvre petite brebis égarée de servante et s’est chargé de faire disparaître ces instruments du diable.
– Ben, tiens ! Et il les a gardés pour lui, j’parie !
– Pas du tout, non ! Il les a confiés à un moine de passage avec mission de les mettre hors d’état de nuire. Et ce bon capucin, qu’ils encombraient, les a balancés dans un fossé à une centaine de kilomètres de là.
– Où quelqu’un les a trouvés…
– Un cantonnier. Qui n’avait jamais bien assuré au lit. Et qui maintenant, en plus, prenait de l’âge. Alors, c’était une véritable bénédiction, pour lui, cette découverte. Parce que sa femme était très demandeuse. Et qu’il valait mieux, à ses yeux, qu’elle s’amuse avec des compagnons comme ceux-là plutôt que d’aller voir ailleurs. Et, tout content, il a ramené sa trouvaille à la maison. Où sa moitié, ravie de l’aubaine, lui a pourtant battu froid. « Qu’est-ce que tu veux que je fiche avec des trucs pareils? » Mais, le soir même, ces gentils petits partenaires sont docilement et aussi discrètement que possible entrés en fonction. Elle en a essayé un. Un autre. Un troisième. Elle les a tous essayés. Mais c’est celui-là, celui que tu m’as offert, qu’elle a préféré. Et de loin. De très très loin.
Je le lui ai brandi sous le nez.
– Faut reconnaître qu’il est beau, non ? Et je peux t’assurer, d’expérience, qu’il est singulièrement efficace.
Elle a ouvert son pantalon. A glissé une main dans sa culotte. L’y a mise en mouvement.
J’ai poursuivi.
– Très vite elle en est devenue une inconditionnelle acharnée. Aussitôt qu’elle avait un moment de libre, elle courait le retrouver et s’offrait voluptueusement à lui. Elle ne vivait plus que pour ces moments délicieusement privilégiés. Qui, bientôt, ne lui ont plus suffi. Il lui fallait être avec lui. Encore et encore. Le plus souvent possible. Le plus longtemps possible. Tant est si bien qu’elle a fini par négliger complètement les tâches ménagères au grand dam de son mari, contraint de se substituer à elle dans un assourdissant concert de feulements de plaisir.
Je me suis doucement caressé le bout des seins avec.
Elle m’a regardée faire, a retiré son pantalon, sa culotte, ouvert les jambes en grand et s’est concentrée, d’un doigt pressant, sur son bouton d’amour.
– C’est bon. C’est trop bon. Mais continue ! Continue !
– Les gens, dans le village, n’avaient pas tardé à se poser tout un tas de questions. Les langues allaient bon train. Et d’abord comment se faisait-il qu’on ne la voyait plus dehors, elle qui, d’ordinaire, adorait sortir papoter avec ses voisines ? On a rôdé autour de sa maison. Tout près. De plus en plus près. Les bruits qui en provenaient ne laissaient planer aucun doute sur la nature de l’activité à laquelle elle était en train de se livrer. Et ce, même en l’absence du mari, parti curer les fossés des alentours. Un amant ? On l’aurait vu entrer et sortir. Non. Il a bien fallu finir par se rendre à l’évidence : elle avait commerce avec le diable. On en avait des preuves formelles. Trois villageoises, qui étaient grosses, avaient successivement, en très peu de temps, perdu leur enfant. D’autres qui voulaient le devenir n’y parvenaient pas. C’était leur œuvre à tous les deux. Aucun doute là-dessus. Non, aucun doute. Il fallait absolument mettre fin, dans les plus brefs délais, à de tels agissements et ne pas les laisser impunis.
– Ils vont la punir ? Qu’ils se dépêchent, mais qu’ils se dépêchent ! Avant que je vienne…
Elle s’était introduit deux doigts qu’elle faisait frénétiquement aller et venir en me regardant. Elle a psalmodié…
– Je mouille… Je mouille… Je mouille… Non, mais comment je mouille !
– On a pris l’avis du curé. Celui des édiles locaux. Et tout le monde en est tombé d’accord : il fallait absolument, dans l’intérêt de tous, que cesse cet infernal trafic. Et il fut décidé qu’elle serait fouettée sur la place publique. Officiellement. Par un représentant de la maréchaussée.
– Elle l’avait pas volé.
– Quand on est allé, en délégation, la chercher pour mettre la sentence à exécution, on l’a trouvée en pleine action, le gode entre les cuisses.
– Tu me le prêtes ? Le gode… Je te le rendrai. Promis.
Et elle se l’est enfourné.
– Ce qui a déchaîné la fureur des femmes entrées dans la chambre. Elles se sont saisies d’elle avec force insultes et imprécations, lui laissant à peine le temps de rabattre sa robe. « Oh, t’inquiète pas ! Tout le monde le verra quand même, ton cul, va ! » Et elles l’ont entraînée au-dehors sous les cris et les huées d’une foule hostile.
– Oh, encore ! Encore ! Encore !
– On lui a fait passer les bras autour du pilier de soutènement d’un préau. On les lui a liés à hauteur des poignets. D’autres cordes encore au niveau des genoux. Puis des chevilles.
Un gendarme s’est approché. Il s’est fait un silence absolu. Tous les regards ont convergé vers elle. Deux femmes, une de chaque côté, lui ont relevé haut la robe. Très haut. Le fouet a claqué.
Et Cordelia a hurlé. Des hurlements de jouissance éperdue. Les yeux clos. La tête renversée en arrière. La bouche entrouverte.
Elle s’est lentement redressée.
– Que c’était bon ! Non, mais que c’était bon !
Levée. Quelque chose de métallique est passé dans son regard.
– C’était toi, cette femme, hein ! C’est toi !
Elle a détaché sa ceinture.
– Tu vas y attraper ! Je peux te dire que tu vas y attraper !
Quatre coups. Cinq coups. Et mon plaisir m’a transpercée.

Les avis des lecteurs

Et nos deux comparses y sont tout particulièrement attachées.

Olisbos et godemiché, instruments de plaisir et de longue date!



Texte coquin : Les fantasmes de Lucie (14)
Histoire sexe : Une rose rouge
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