Les fantasmes de Lucie (19)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-04-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les fantasmes de Lucie (19)
J’adore aller habiter, de temps à autre, le XVIIIe siècle. Je m’y sens bien. À l’aise.
Et j’ai la chance inouïe d’y avoir un mari compréhensif. Très compréhensif. Un mari dont je n’ai pas à redouter qu’il vienne se mettre en travers de mes penchants les plus secrets. Bien au contraire. Il s’en fait le complice et les sert chaque fois qu’il le peut. Avec délectation.
– Ce petit baron de Villemomble semble vous trouver très à son goût, ma chère…– Me le reprocheriez-vous ?
– Certes non.
– Il se dit que c’est un excellent amant.
– Ce que vous êtes fort tentée d’aller vérifier par vous-même.
– On ne peut rien vous cacher.
– Eh bien faites, chère amie, faites !
– Vous viendrez nous surprendre ?
– Si tel est votre désir.
– Assurément !
– Dans ces conditions…
Je laisse donc, le soir même, pendant le bal, le marquis de Villemomble s’avancer à découvert. Je me montre froide, lointaine, indifférente. Sans vraiment le décourager tout à fait non plus.
Il insiste. Il cherche à briller de tous ses feux. Il fait la roue. Je garde mes distances. Il se fait pressant. De plus en plus pressant. Je me laisse un peu fléchir. Un peu plus.
Il s’engouffre dans la brèche. Il me chuchote son désir à l’oreille. Je feins de résister encore, mais je faiblis. Il s’enhardit. Il me désire. Il me veut. Comme jamais encore il n’a voulu personne, prétend-il.
Je m’abandonne. Je vais être à lui.
On gagne séparément, discrètement, un petit salon isolé, à l’étage. Il m’y presse contre lui, il prend mes lèvres. Son désir est tendu, vibrant, contre mon ventre. Il fait glisser ma robe. Il m’en dépouille. Je suis nue. Je passe un bras autour de son cou. Ses doigts se font conquérants. Pénétrants. Et puis sa queue. Qui m’emplit toute. Qui va et vient en moi. Qui s’y active. Qui s’y déverse. Qui me fait gémir, agrippée à lui.
– Vous ne nierez plus, cette fois, Madame !
Mon mari. Qui feint d’être furieux. Qui se jette sur moi.
Éberlué, tétanisé, le baron reste coi. Mon mari le repousse. Et l’ignore.
– Cocu ! Vous me faites cocu, Madame ! Vous me l’allez payer. Et sur le champ !
Il m’empoigne. Il me fait basculer sur son genou tendu. Et il me fesse. Vigoureusement. À toute volée. Les coups pleuvent. Crépitent. Sous les yeux ébahis de mon amant d’un soir. Je hurle. Je me débats. Je supplie. Il n’en tient pas le moindre compte.
Il me lâche enfin. Se tourne vers le baron.
– Sortez, Monsieur ! Sortez ! Hors de ma vue !
Il détale sans demander son reste.
Je me jette dans ses bras.
– Merci, mon ami, c’était parfait. Absolument parfait.
– Vous m’en voyez ravi.
– Et merci également d’avoir eu l’obligeance d’attendre, pour intervenir, que mon plaisir ait surgi.
– Vous allez me dédommager, je l’espère, de cette délicate attention.
– Sur-le-champ. Ici même. En vous donnant votre plaisir. Et en repartant, en votre compagnie, à la conquête du mien.
Et j’ai la chance inouïe d’y avoir un mari compréhensif. Très compréhensif. Un mari dont je n’ai pas à redouter qu’il vienne se mettre en travers de mes penchants les plus secrets. Bien au contraire. Il s’en fait le complice et les sert chaque fois qu’il le peut. Avec délectation.
– Ce petit baron de Villemomble semble vous trouver très à son goût, ma chère…– Me le reprocheriez-vous ?
– Certes non.
– Il se dit que c’est un excellent amant.
– Ce que vous êtes fort tentée d’aller vérifier par vous-même.
– On ne peut rien vous cacher.
– Eh bien faites, chère amie, faites !
– Vous viendrez nous surprendre ?
– Si tel est votre désir.
– Assurément !
– Dans ces conditions…
Je laisse donc, le soir même, pendant le bal, le marquis de Villemomble s’avancer à découvert. Je me montre froide, lointaine, indifférente. Sans vraiment le décourager tout à fait non plus.
Il insiste. Il cherche à briller de tous ses feux. Il fait la roue. Je garde mes distances. Il se fait pressant. De plus en plus pressant. Je me laisse un peu fléchir. Un peu plus.
Il s’engouffre dans la brèche. Il me chuchote son désir à l’oreille. Je feins de résister encore, mais je faiblis. Il s’enhardit. Il me désire. Il me veut. Comme jamais encore il n’a voulu personne, prétend-il.
Je m’abandonne. Je vais être à lui.
On gagne séparément, discrètement, un petit salon isolé, à l’étage. Il m’y presse contre lui, il prend mes lèvres. Son désir est tendu, vibrant, contre mon ventre. Il fait glisser ma robe. Il m’en dépouille. Je suis nue. Je passe un bras autour de son cou. Ses doigts se font conquérants. Pénétrants. Et puis sa queue. Qui m’emplit toute. Qui va et vient en moi. Qui s’y active. Qui s’y déverse. Qui me fait gémir, agrippée à lui.
– Vous ne nierez plus, cette fois, Madame !
Mon mari. Qui feint d’être furieux. Qui se jette sur moi.
Éberlué, tétanisé, le baron reste coi. Mon mari le repousse. Et l’ignore.
– Cocu ! Vous me faites cocu, Madame ! Vous me l’allez payer. Et sur le champ !
Il m’empoigne. Il me fait basculer sur son genou tendu. Et il me fesse. Vigoureusement. À toute volée. Les coups pleuvent. Crépitent. Sous les yeux ébahis de mon amant d’un soir. Je hurle. Je me débats. Je supplie. Il n’en tient pas le moindre compte.
Il me lâche enfin. Se tourne vers le baron.
– Sortez, Monsieur ! Sortez ! Hors de ma vue !
Il détale sans demander son reste.
Je me jette dans ses bras.
– Merci, mon ami, c’était parfait. Absolument parfait.
– Vous m’en voyez ravi.
– Et merci également d’avoir eu l’obligeance d’attendre, pour intervenir, que mon plaisir ait surgi.
– Vous allez me dédommager, je l’espère, de cette délicate attention.
– Sur-le-champ. Ici même. En vous donnant votre plaisir. Et en repartant, en votre compagnie, à la conquête du mien.
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